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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2007» octobre

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Poisson-perroquet

octobre 12th, 2007


Poisson-perroquet, originally uploaded by patriarch38.

Méfiez vous de cet arc-en-ciel vivant, il a un bec dangereux.

On connaît plus de 80 espèces de poissons –perroquets, toutes parées de couleurs merveilleuses, qui habitent les mers chaudes et plus particulièrement les récifs coralliens.

Leur taille varie de 30cm à 1 mètre 90 et toutes se ressemblent par la forme. Le nom de poissons- perroquets provient du bec corné extrêmement développé et solide dont la bouche est munie. Ce bec offre une certaine ressemblance avec celui d’un perroquet. A quoi peut donc servir un tel bec ?

Tout simplement à ronger le corail dont se nourrissent tous les poissons- perroquets. Décidemment la nature nous offre bien des surprises. Qui aurait cru qu’il puisse exister des poissons rongeurs, dont l’existence consiste à grignoter les récifs calcaires pour absorber les minuscules polypes qui se cachent à l’intérieur des tubes, où ils se croient, sans doute, à l’abri de tous ses ennemis. Les poissons –perroquets broient le corail avec les dents puissantes dont est tapissé leur larynx.

La coloration des poissons- perroquets cause bien du mal aux spécialistes, qui ont découvert que, dans la même espèce, les mâles, les femelles et les jeunes portent tous des livrées différentes, ce qui n’est guère de nature à faciliter leur identification.

Le poisson- perroquet est diurne. Il ne nage jamais la nuit, et passe les heures sombres à dormir dans son gîte. C’est un poisson territorial, qui ne s’éloigne jamais de son petit coin de récif, auquel il reste fidèle toute sa vie.

Le soir venu, le poisson- perroquet se couche sur le fond et sécrète un voile de mucus, qui l’entoure comme un drap, puis s’endort jusqu’au lendemain.
Ce sont des ovipares et les pontes sont communautaires. Elles pondent à environ 20 mètres de profondeur, et l’éclosion a lieu au bout de 24 heures. Ses terribles dents sont soudées en lames coupantes. Les couleurs changent, chez eux aussi, avec l’âge.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Perciformes ; Famille : Scaridés ; Genre & Espèce : Scarus sp.

Albatros à sourcils noirs

octobre 10th, 2007


Albatros à sourcils noirs, originally uploaded by patriarch38.

Son envergure n’est égalée par celle d’aucun autre oiseau.

La famille des albatros, qui comprend 13 espèces, est remarquable par la très grande taille de ses représentants, ou du moins de certains d’entre eux, parmi lesquels figurent les oiseaux ayant le plus grande envergure, et dont le record est détenu par le Diomedea exulans (albatros hurleur), qui est de 3 mètres 50 toutes voiles dehors.

Celui que vous voyez, ci-dessus est l’albatros à sourcils noirs, plus petit que l’hurleur, mais dont l’envergure est tout de même de 2 mètres 80, bien qu’il ressemble à son cousin. Il a les ailes longues, étroites et noires, avec la partie centrale inférieure blanche. Sa queue est noire et courte, son dos noir, et le reste du corps est blanc pur, un petit trait noir autour de l’œil évoque un sourcil, son bec crochu est jaune avec une pointe rouge et des narines tubulaires.

Tous les albatros sont des oiseaux de haute mer, ne gagnant la terre ferme que pour y nicher. Ce sont de véritables vagabonds des mers, qui passent le plus clair de leur temps à voler inlassablement jour et nuit, à quelques mètres au- dessus de l’eau. Voyageurs au long court, ils accomplissent des périples très étendus, qui les mènent pratiquement autour du monde. 9 espèces vivent dans l’hémisphère austral et les autres se tiennent dans les mers septentrionales. Il semblerait que la vaste zone des mers calmes ceinturant la Terre à l’équateur, empêche la pénétration des espèces australes dans l’hémisphère Nord, car pour ces oiseaux les vents sont absolument indispensables. Sans vent, ils ne sauraient voler ; admirables planeurs, ils en ont besoin pour tirer profit des courants aériens pour se déplacer sans effort.

L’une de ses particularités physiologiques est d’avoir une glande de dessalage de l’eau, lui permettant de boire l’eau de mer. Le sel est rejeté au niveau des narines tubulaires. Cette aptitude est propre à tous les Procellariiformes. Il suit volontiers les chalutiers notamment pour les déchets de poissons. Le problème est que nombre d’individus sont pris au piège, accidentellement par les palangriers et les oiseux meurent noyés, notamment les femelles qui viennent pêcher pour leur progéniture.

Le nid est un monticule de terre surmonté d’une coupelle abritant l’unique œuf de la ponte annuelle. L’incubation est assurée pendant 71 jours, alternativement, par le couple. Les colonies sont toujours placées sur les parties les plus venteuses de l’île, pour faciliter l’envol. Ces colonies, peuvent compter plusieurs dizaines de milliers d’oiseaux, comme aux îles Falkland par exemple. Les jeunes prennent leur envol vers le 4ème et 5ème mois. Adulte, il mesurera 80cm environ, sa maturité sexuelle lui viendra vers 6-7 ans, assez tard pour un oiseau. Et si dieu lui prête vie, il peut atteindre les 35 ans.

La population mondiale compte un peu plus de 600 000 individus. Celui-ci est l’albatros le plus répandu et le plus abondant. Cependant, il est menacé à moyen terme par la pêche industrielle ayant un impact sur son approvisionnement, et par la mortalité du à la palangre. Un exemple : un chalutier pratiquant la palangre dispose de 130 kilomètres de lignes et de 40 000 hameçons. Probabilité qu’un albatros morde à l’hameçon ? 40 000 albatros succomberaient annuellement à ces captures accidentelles.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Procellariiformes ; Famille : Diomédéidés ; genre & Espèce : Diomedea melanophris

Lama

octobre 9th, 2007


Lama, originally uploaded by patriarch38.

C’est le chameau du Nouveau- Monde.

Le lama est un singulier mammifère, étroitement apparenté au chameau et au dromadaire. C’est l’un des quelques survivants d’une famille autrefois nombreuse, mais dont presque tous les représentants se sont éteint aux cours du pléistocène. (Partie inférieure des temps quaternaires).

Quand les espagnols arrivèrent sur le continent sud- américain, le lama était le seul animal domestiqué. Il était utilisé comme bête de somme, mais aussi très prisé pour sa fourrure et sa chair. (Cheval, bœuf et mouton tout à la fois). D’ailleurs les premiers écrits le comparent au mouton. Les zoologues s’aperçurent bien vire de leur erreur, et le classèrent avec les camélidés. A l’origine, il n’était pas cantonné au seul territoire sud américain.

On en a découvert de nombreuses traces, allant du Pliocène au début du Miocène, dans les Montagnes Rocheuses ainsi qu’en Amérique Centrale, dont certains beaucoup plus grands que les spécimens actuels. Comme aucune trace de camélidé n’a, à ce jour, était découvert dans les fouilles du vieux continent, il est admis que les Amériques sont leur terre d’origine et que certains sont passés en Asie, descendant vers le sud en fonction des modifications climatiques, pour devenir…..des chameaux. Il y a peu de mammifères dont le passé paléontologique a été retracé avec autant de succès.

Il se rencontre donc dans les Andes du Chili au sud de la Colombie, où il est élevé par les indigènes. Comme dit au dessus, il peut porter des charges de 40 à 50kg sur des dizaines des kilomètres, sa chair est très prisée, il donne sa laine pour la confection d’habits, et ses bouses séchées tiennent lieu de combustible dans les régions dépourvues de végétation ligneuse. Son cuir devient chaussures et gants, et sa graisse sert à la fabrication de bougies.

Il est parfaitement adapté à l’altitude, grâce à l’hémoglobine de son sang, qui peut absorber plus d’oxygène que celle des autres mammifères, et il a des globules rouges dont le cycle est le plus long connu. Alors que nos propres globules durent une centaine de jours, ceux du lama restent actifs pendant 285 jours. Il existe plusieurs races de lamas, dont le pelage varie considérablement en coloration et en texture. Il se croise bien avec l’Alpaga et les produits de ces unions sont très féconds. La domestication de cet animal ne s’est pas étendue au-delà des populations indigènes, car le lama est doté d’un assez mauvais caractère.

Après une gestation de 10 à 11 mois, la femelle met bas d’un seul petit, qu’elle va allaiter pendant 2 à 3 mois. Adulte, il aura un corps de 1m 20 à 1 m 75 de long, avec une queue de 25 cm, pour un poids allant de 40 à 95 kg, suivant l’âge et le sexe. Sa longévité est de 20 ans environ.

Classe : Mammifères ; ordre : Artiodactyles ; Famille : Camélidés ; Genre & espèce : Lama glama.

Chirurgien bleu à poitrine blanche

octobre 8th, 2007

Le bleu de sa robe varie avec son humeur.

Les poissons- chirurgiens, encore appelés porte- lancettes ou barbiers doivent leurs noms à la présence d’une épine érectile placée de part et d’autre du pédoncule caudal. Au repos, cette « lame de couteau » articulée à l’arrière et dirigée vers l’avant, est plus ou moins dissimilée dans un sillon. Très acérée, elle serait chez certains, venimeuse pour l’homme.

Chez le chirurgien bleu, ces stylets sont moyennement développés. D’un tempérament relativement peu agressif, c’est le porte- lancette le plus commun et le plus apprécié des aquariophiles.

Sa robe est dominée par une coloration bleue qui s’étend depuis la base des nageoires pectorales jusqu’à la base de la nageoire caudale, au niveau du scalpel. Les nageoires pelviennes, l’anale et la caudale sont blanches. Les nageoires dorsales, pectorales ainsi que la base caudale sont jaunes. La tête est noire. La zone située juste au-dessous des opercules est blanche.

Très actif et vivement coloré lorsqu’il est en bonne santé, il passe son temps à brouter les algues qui croissent sur las parois rocheuses. Au moment de la reproduction et au crépuscule, les chirurgiens se rassemblent en masses grouillantes, que quittent de temps à autres quelques individus pour se rapprocher de la surface, émettre leurs produits génitaux avant de regagner le groupe.

Au cours du développement, les jeunes présentent des phases souvent très différents de l’état adulte ; on note, en particulier, un stade larvaire pélagique, caractérisé par la présence de très longues épines.

Si dans un aquarium le développement des algues est insuffisant, il convient de compléter son menu, 2 ou 3 fois par semaine, par de la salade ou des épinards. Mais aussi, de la nourriture habituelle pour poisson d’aquarium.(Petits vers, moules,chair de poisson, etc) sous réserve qu’elles soient compatibles avec la petite taille de sa bouche. Il n’y a jamais eu de reproduction en aquarium.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Perciformes ; Famille : Acanthuridés ; Genre & Espèce : Acanthurus leucosternon.

Rollier d’Europe

octobre 7th, 2007


Rollier d’Europe, originally uploaded by patriarch38.

Par son plumage éclatant, il donne une note exotique à nos campagnes.

Le rollier est un très bel oiseau, dont certains ornithologues affirment qu’il est le plus beau représentant de notre avifaune européenne. C’est un oiseau solitaire assez difficile à observer, car de plus, il n’est pas fréquent chez nous. Malgré son plumage vivement coloré, il sait admirablement se dissimuler parmi le feuillage et son mode de vie discret fait qu’il passe le plus souvent inaperçu.

De taille moyenne, 30 à 32cm, c’est un oiseau trapu vivement coloré et surmonté d’une grosse tête pourvue d’un bec noir épais, crochu à l’extrémité. La tête, la poitrine, une partie des ailes et la queue forment une succession de bleu nuancé de bert. Le reste des ailes et de la queue est noir avec une légère touche de violet. Cet enchaînement provoque un contraste avec le dos et le manteau marron- roux. La queue est fourchue. Mâle et femelle sont semblables.

C’est un migrateur, qui quitte nos latitudes dès la fin août, ce qui est très tôt, pour se rendre en Afrique orientale, y passer la mauvaise saison. Il vit en solitaire ou en couple. Il défend âprement son territoire dont il chasse sans ménagement tous ses congénères. Il chasse à l’affût : se perchant bien en vue, souvent en terrain découvert, il s’élance un peu à la manière d’une pie grièche pour capturer les insectes à terre ou même en plein vol. Les proies modestes sont consommées sur place, les plus grosses rapportées sur le perchoir, frappées puis tués. Il chasse aussi, les lézards, les scorpions, et même de petits serpents. Chaque jour, il rejette plusieurs pelotes noirâtres de 20 à 35 millimètres. Son vol, léger, assuré, est composé de battements rapides, réguliers et de faible amplitude. Il ne revient en Europe que fin avril.

Le rollier à reçu ce nom en raison de ses extraordinaires culbutes et rouleaux qu’il effectue au cours de son vol nuptial. Toute la panoplie d’un parfait voltigeur de meeting aérien y passe : vrilles, chandelles, voltes, piqués et loopings en plongeant vers le sol. Cette parade est précédée d’une série lente de cris, lors de la montée en altitude et répétée à plusieurs reprises sans s’arrêter.

Il ne fabrique pas de nid. Il squatte les anciens nids de pics, ou dans une cavité naturelle d’arbre (généralement pin ou chêne) entre 5 et 10 mètres de haut. Il peut même creuser une galerie de 60cm dans un talus de sable. Il n’y emploie aucun matériau. La femelle y dépose 4 à 6 œufs dont l’incubation dure 18 à 19 jours. Au bout de 26 à 28 jours, les jeunes prennent leur envol. Adulte, il fait 30 cm pour une envergure de 65cm, et un poids de 140grammes. Sa longévité serait de 9 ans.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Coraciadiformes ; Famille : Coraciadidés ; Genre & Espèce : Coracias garrulus.

PS: Une personne me demande de mettre une adresse pour adopter un chat.

La voici: http://cosmic.skenetblogs.be

Chariots pour Fours de céramique

octobre 6th, 2007

Ci-dessus, chariots pour le four vu dimanche dernier.

Chaque four en utilise 4, c’est-à-dire que pendant que 2 sont utilisés dans le four en marche, les ouvriers confectionnent la charge des 2 autres. Les isolateurs de très haute tension ont une hauteur qui voisine les deux mètres. Vous avez dû déjà en voir dans certains enclos EDF, ils sont émaillés (brun- foncé), et lorsque vous descendez dans le midi, par la nationale, il n’est pas rare d’en voir qui ornent les portails de certaines maisons. L’ébauche en terre séchée, ne peut être posée ainsi sur le chariot, il faut la poser sur un support qui la maintiendra en suspension et lui empêchera tout contrainte durant la cuisson, afin qu’elle soit impeccablement droite et sans défaut. (Je ne vais pas vous soûler de détails)

Les tribulations……..suite

15 jours avant la fin de ce chantier, le patron me dit : « Dans 15 jours, vous monter avec J-P à Essen, chez le fabricant de ces fours, pour 3 mois. »-« Pourquoi et pourquoi moi ? »- J’en sais rien, soit parce qu’ils ont pas mal de travail, soit pour vous initier à leurs fours, ce qui nous permettrait de les construire en France et en Italie. »-« Vous savez que je ne tiens, plus du tout, à faire le bosco ! »-« oui, mais je mets J- P avec vous, et lui pourra le faire. »-« D’accord, j’y vais mais à contre cœur. » Vous avez pu voir durant mes récits, que j’ai assez de chance. Et bien, le samedi, soit 2 jours avant notre départ, le bureau m’annonce que c’est annulé et que j’allais sur un autre chantier : Bordeaux.

Je devais être à Bordeaux le lundi après midi, mais, avant mon départ, passer au bureau prendre mon billet d’avion et les consignes. Les consignes étaient simples : j’étais tout simplement prêté à une société de là bas, pour aller faire un four de traitement thermique à Blanquefort chez Ford (usines de boites de vitesse.). Je devais me comporter comme faisant parti de cette société.Celui-ci me dit : « Téléphonez moi la veille de votre retour et on viendra vous chercher à Satolas ». Un compagnon m’emmena à l’aéroport.

A Bordeaux, un gars m’attendait, il avait déjà retenu une chambre sur le trajet de chez lui à Blanquefort. Il me prenait le matin et me ramenait le soir. Nous n’étions que 3 : 2 compagnons et un manœuvre. Bien souvent, dans la journée, j’étais seul en tant que compagnon, ça ne me gênait pas, bien au contraire. Je n’y étais pas depuis 3 jours, que je vois arriver (appelons le : Castor (le gars qui m’avait demandé de le faire embauché pendant ses congés, puis définitivement). Et suivant les consignes, j’ai fait comme ci nous ne nous connaissions pas. Il venait tout simplement démarcher la société.

4 Jours plus tard, le chef de service me dit : « Pourquoi ne m’avait vous pas dit que vous connaissiez « Castor » et que vous êtiez de la même firme ? » Vous parlez si j’avais l’air d’un con. « Tout simplement, parce que mon patron me loue à un de ses confrères et que c’est, seulement, le travail exécuté qui vous concerne, c’est tout. Moi je ne connais que mon client, pas vous. » Il a souri et m’a dit : « Il se pourrait que vous reveniez sous la vraie casquette. » Ce qui se fit plusieurs fois par la suite, avec « Castor » comme cador ! Je me suis demandé et je me demande encore, si Mammouth ou Castor, peut-être même les deux, n’avaient pas mijoté une petite intoxication à mon insu et en se servant de ma pomme : présenter la « marchandise » avant les sollicitations.

Le troisième vendredi, je téléphone à la boite, pour leur dire que je serai samedi à 18,17 heures à Satolas. Après un petit moment, la secrétaire m’annonce que le patron viendrait me chercher à l’aéroport. Quand j’arrive à la sortie, pas de boss, je patiente une heure, une heure et demie et ne voyant rien venir, au bout de 2 heures je prends le taxi (Satolas- Grenoble : 70km à peu près). Alors que le taxi traverse Bourgoin- Jallieu, je vois la BMW qui filait comme un bolide vers Satolas. Le lundi matin, je présente la note à la secrétaire, qui la présente au boss et celui ci a dit, sans même lever un sourcil : « Payez ! » Il ne s’est même pas excuser et moi, je ne lui ai pas dit l’avoir vu dans son bolide.

La suite à….dimanche prochain.

Globicéphale-noir

octobre 5th, 2007


Globicéphale-noir, originally uploaded by patriarch38.

Il s’échoue parfois sur le littoral.

Le globicéphale, également connu sous le nom de baleine pilote, est un parent des dauphins. Son appellation lui vient de la forme très bombée de son front, qui forme un dôme sphérique au dessus de la bouche. Ce renflement, qui existe à un degré plus ou moins développé chez tous les cétacés, est le siège des organes récepteurs soniques et ultrasoniques servant à ces animaux marins à se repérer et à s’orienter. Ce « melon frontal » contient aussi un mélange d’huile et de cire très recherché par les baleiniers, car il est utilisé comme lubrifiant pour les machines de précision. C’est en fait un élément important du système d’écholocation très développé chez les globicéphales.

Il est facile de reconnaître le globicéphale noir à sa nageoire dorsale rabattue vers l’arrière et sa queue étirait comme un éventail. Sa peau est douce comme du velours. Ils en existent plusieurs espèces, distribuées dans toutes les mers chaudes et tempérées.

Le globicéphale aime la compagnie et on le rencontre toujours en troupes allant d’une cinquantaine d’individus à plusieurs centaines, sous la direction d’un mâle âgé. Il semblerait que ce ne soit pas toujours le cas, on a déjà observé des groupes dont le chef de file était une femelle âgée. De plus, ce grand dauphin, puisque la longueur peut aller de 4 mètres 80 à 8 mètres 50, est loin d’être stupide. C’est même celui qui apprend le plus vite, en captivité, ce qu’on lui enseigne.

De nombreux ouvrages l’appelle : « mouton de panurge », parce que, soit disant, il suit n’importe quel membre de la tribu, si par exemple l’un deux a été blessé et prend la fuite, dans une direction opposée à celle suivie par la troupe, et qui parfois les emmènent à l’échouage. Certains spécialistes, avancent plutôt l’idée, que ce cétacé a une très haute idée de la famille ou du clan. On pourrait presque parler d’amour, ils sont très attachés à leur groupe composé, dans la majorité des cas, de membres de la même famille. Ils n’abandonnent pas aisément un membre blessé. Les pêcheurs des îles Féroé, au large de la Norvège le savent très bien, puisqu’ils blessent un ou deux individus. Ceux-ci blessés prennent la fuite, le plus souvent en direction du littoral et il ne reste plus à ces pêcheurs, que de rabattre la troupe et de tuer ainsi tout le clan. Il arrive aussi qu’un chef de troupe commette une erreur de repérage sonique, et que toute la troupe vienne échouer sur les plages, sans aucun espoir de pouvoir reprendre la mer. (Pourquoi ? On ne le sait toujours pas. Est-ce les cris de détresse de ceux déjà piégés qui les y contraint ?)

Les clans familiaux se croisent et communiquent ensemble. C’est aussi l’occasion pour les mâles de se reproduire, car les mâles ne se reproduisent jamais avec des femelles de leur clan. La reproduction s’effectuant dans les profondeurs, on sait seulement que la gestation dure 16 mois, et que la mère met au monde un unique enfant, environ tous les 3 ans. C’est un beau bébé de 2 mètres 50 à 2 mètres 80 pour un poids de 80kg à la naissance. Et il ne sera sevré que vers les 20 mois. Les glandes mammaires, n’étant pas extérieures le « bébé » tapote doucement le ventre de la mère pour qu’elle sorte ses mamelles. La tétée se fait tout en navigant. Les femelles sont matures vers 6 ans et les mâles vers 12 ans.

Une population vit dans l’Atlantique Nord et même en Méditerranée. Une autre vit dans l’hémisphère sud, dans les eaux froides et tempérées. Le globicéphale noir chasse en groupe les seiches et les calmars. Il s’attaque à des bancs entiers afin de pouvoir en attraper le maximum. Le reste de son menu est composé de poissons comme la morue ou le maquereau. Un mâle qui peut peser jusqu’à 4 tonnes a besoin de 50kg de nourriture par jour. Sa longévité peut atteindre les 50ans.
Classe : Mammifères ; Ordre : Cétacé ; Sous- Ordre : Odontocètes ; Famille : Delphinidés ; Genre & Espèce : Globicéphala malaena.

Queue de voile.

octobre 4th, 2007


Queue de voile., originally uploaded by patriarch38.

Il anime presque toutes les pièces d’eau des parcs.

Que serait un bassin ou une pièce d’eau sans les poissons rouges, comme on appelle communément le carassin doré ?

Une des nombreuses légendes relatives à l’origine du poisson rouge raconte qu’il existait un dieu « poisson rouge » au Chen-si. Au cours de la seconde année du règne de l’empereur P’ing (769 av.J-C), une sécheresse ravagea le pays pendant 100 jours. Soudain, un puit bouillonnant apparut d’où bondit un poisson rouge, provoquant le venue de la pluie tant attendue. En fais, on n’est pas plus renseigné en ce qui concerne cette légende !

La littérature chinoise nous apprend cependant que les poissons rouges furent observés dans la nature au 4ème siècle. C’étaient vraisemblablement des mutants spontanés du carassin doré, qui a une coloration bronzée avec des reflets verdâtres, ressemblant à la couleur de la tanche. On trouve encore parfois de nos jours des poissons rouges dont la coloration terne rappelle celle de leurs lointains ancêtres.

Si l’on ignore d’une façon précise, quand les chinois développèrent l’élevage et la sélection des mutations du carassin, il est certain que cette industrie était florissante au cours de la dynastie Sung, entre 1115 et 1234. Il est arrivé en Europe aux 17ème et 18ème siècles.

De nos jours, les éleveurs créent de nouvelles races en croisant entre elles des formes existantes. Il existe aujourd’hui un nombre impressionnant de variétés différentes de poissons rouges, certaines étant même très étranges : Têtes de lion (protubérances sur le sommet de la tête) ; Télescopes (yeux exorbités) ; Shubukin (nageoire dorsale et caudale très allongées ; c’est aussi le plus grand par la taille.) ; Queues de voiles ; Calico ; Ryukin etc…. ;

La mode changeant rapidement, même pour les poissons rouges, il devient donc très difficile de trouver certaines races classiques et communes d’autrefois. Dans les bassins extérieurs, le poisson rouge supporte bien le froid et peut passer tout l’hiver sous la glace sans dommage. Il continue sa croissance durant tout le long de sa vie. Il fait en général, de 12 à 17 cm, mais certaines espèces peuvent atteindre les 25 à 30cm. Il est capable de se reproduire dès qu’il a la taille de 10cm, c’est un ovipare et sa ponte est de 500 à 2000oeufs qui adhérent aux plantes aquatiques, l’incubation dure de 8 à 9 jours.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Cypriniformes ; Famille : Cyprinidés ; Genre & Espèce : Carassius auratus.

PS : pour le plaisir des yeux, je vous ai mis la photo, d’un poisson rouge : « queue de voile. » et non le Carassius auratus plus commun.

Grèbe d’Australie

octobre 3rd, 2007


Grébe d’Australie, originally uploaded by patriarch38.

Comme tous les grèbes, il est maître dans l’art de plonger.

Le grèbe d’Australie forme, avec le grèbe castagneux qui vit en Nouvelle-Guinée (tout en étant bien répandu dans l’Ancien Monde), ce que les systématiciens appellent une « super- espèce », c’est-à-dire un groupe de formes étroitement apparentées, mais qui présentent quand même quelques caractères distinctifs.

En dehors de la reproduction, le grèbe d’Australie se rassemble en grand nombre sur les plans d’eau douce, mais il visite également les eaux salées où il trouve une partie de sa nourriture. On le voit dans les marais, au bord des rivières et sur les réservoirs. Peu exigeant en ce qui concerne son territoire, il supporte volontiers la présence d’autres couples non loin de son nid.

Celui-ci est flottant et se compose d’un amas de joncs et autres plantes aquatiques entassées. L’ensemble a souvent une soixantaine de centimètre de diamètre. Les œufs,
(4 à 6) blanc bleuâtre, se teintent plus ou moins de brun au cours de l’incubation, car les végétaux pourrissent progressivement. Ils sont parfois mouillés, car ils se trouvent tout près de l’eau ; mais cela ne semble pas entraver le développement des embryons. Le nid est complété durant l’incubation et les oiseaux recouvrent la ponte avec des matériaux quand ils s’absentent. La température du nid, (comprise entre 22° et 32° C en moyenne) est supérieure de 5° à 6° à celle de l’eau.

Le grèbe d’Australie plonge fréquemment, il est capable de rester sous la surface 7 à 16 secondes. Il prends sa nourriture sous l’eau ou à la surface, mais c’est également pour se soustraire à un danger qu’il disparaît aux regards en s’immergeant. Un adulte fera 28cm en moyenne, pour un poids approximatif de 150 grammes.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Podicipédiformes ; Famille : Podicipédidés ; Genre & Espèce : Podiceps novaehollandiae

Ours lippu

octobre 3rd, 2007


Ours lippu, originally uploaded by patriarch38.

Il est extrêmement friand de miel sauvage.

Par son pelage long et hirsute, l’ours lippu diffère des autres espèces d’ursidés. Ses lèvres très charnues, épaisses et mobiles lui ont valu ce nom. Il n’a pas d’incisives supérieures, des griffes allongées et fortement courbées, lui permettant de se percher sur les branches, la tête en bas. Il a un grand collier blanc sur la poitrine et une queue de 17cm. Il est moins connu que les autres ours et sa distribution géographique est relativement réduite, puisque on le rencontre que dans le sud de l’Inde, Bangladesh, Népal, et Sri Lanka.

Il vit uniquement en plaine où il hante les forêts et les savanes boisées. C’est un solitaire, qui fuit les installations humaines et préfère mener une vie discrète. De ce fait, on a rarement l’occasion de l’observer dans son milieu naturel. En raison de la chaleur, il n’entre en activité qu’au crépuscule. Il dort au milieu de la nuit, pour reprendre ses pérégrinations aux premières lueurs de l’aube et regagner son gîte, où il dormira à nouveau, tout le reste de la journée. Sa démarche est lente et traînante, mais en cas de nécessité, il peut prendre le galop, dont l’allure excède celle d’un homme à la course.

Le régime alimentaire de l’ours lippu, très varié, il adapte son alimentation selon les saisons. Il se nourrit essentiellement de termites et de larves et son physique s’est modifié par rapport à cette façon de manger. Ce qui explique la disparition de deux incisives supérieures pour aspirer, les lèvres saillantes pour happer les insectes. Il complète son alimentation par des œufs, des baies, de la cane à sucre, du maïs et même de charognes. Mais son plat préféré est tout de même le miel sauvage, en été, il a art te la manière de repérer les « ruches » sauvages et les détruire pour se délecter du miel, du couvain et des insectes adultes, dont il ne craint pas les piqûres. Les termitières, il les détruit de ses griffes très puissantes, ensuite avec sa langue longue et gluante, il en recueille les termites.

La période de gestation s’étend de la fin du printemps au début de l’été. Les oursons (1 ou 2, rarement 3), naissent pendant l’hiver. Les jeunes accompagnent leur mère jusqu’à l’âge de 2 à 3 ans et le mâle est plutôt bien toléré au sein de ce petit groupe. Parmi ce genre de singes, il y a moins de mortalité des nouveaux-nés, dû aux instincts de meurtre des mâles. Les jeunes quittent le gîte vers 2-3 mois. La gestation dure environ 7 mois. Adulte, sa longueur de corps est de 1 mètre 40 à 1 mètre 80, et sa hauteur à l’épaule entre 60 et 90cm. Son espérance de vie est de 25 ans.

Jadis, il était utilisé dans les cirques comme « l’ours jongleur » En Angleterre, on l’appelle de préférence « ours paresseux », mais en réalité son nom savant : Melursus ursinus signifie bien « Ours à miel ». C’est une fois de plus un ours menacé. On estime leur nombre entre 8 000 et 10 000 individus, mais ce chiffre est en déclin constant.

Classe : Mammifères ; Ordre : Carnivores ; Famille : Ursidés ; Genre & Espèce : Melursus ursinus.

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