De l’aurore au crépuscule voir plus …

Demain…2009 !!

Voilà venir l’An neuf, que cette année nous comble de surprises, que du neuf, et du beaux si possible.

Des politiques justes et honnête et moins de mirliflores qui virevoltent avec l’air du temps, orchestré par une équipe de cavaliers pressés de changer la donne, sans analyser les retombées acides.

Des banquiers sérieux et pas de casinos, moins rats mais pas cigales non plus. Qu’ils aient seulement notre esprit français d’économie, que notre cher président vilipendait il y a encore peu de temps, alors qu’il devrait nous en remercier.

Des patrons qui le soient vraiment et non des collecteurs de ressource pour actionnaires. Dans le temps, nous fustigions le paternalisme outrancier. Et c’était vrai, puisque l’ouvrier était souvent logé par lui, se nourrissait dans ses magasins, et que bien souvent les écoles de la république recevaient une obole. Maintenant, il n’y a plus de patrons, ce sont des PDG, des gérants de fonds et rien d’autres, seul compte la rentabilité, quand au renom de la maison, ils le dévoient en Asie

Des chefs d’Etat, sans nombril ni EGO. Avec plus de jugeote, et surtout appliquant, ainsi qu’à leurs commensaux, ce qu’ils demandent aux contribuables : de la rigueur. C’est indécent de s’en exempter au nom du prestige de la fonction.
En mettant ce mot, je souris, car prestige vient du bas latin ‘’praestigium ‘’ qui veut dire…..imposture !! Aux dernières nouvelles, celles de ce matin, en début de mois, monsieur le Président a accordé une rallonge de crédit à l’Elysée de : 9,2 millions d’Euros ‘’d’autorisation d’engagements.(Pas de précision).’’ D’ordinaire, cette rallonge est inscrite dans un collectif budgétaire voté par le parlement. Cette fois, c’est par un décret cosigné par Woerth et Fillon. Il a aussi du mal à finir ses fins …d’année !!Ca devait être discret, mais il doit y avoir aussi des ‘’gorges chaudes ‘’ en France.

Je pourrai vous en faire un plat, mais c’est inutile, vous êtes tous très bien informés, puisque nous ne voyons qu’eux au fenestron des TV.

Nous pouvons donc dire que les jeux étaient faits, puisque nous avions voté. Mais voilà, 2009 est une année de donnes nouvelles, il va y avoir les Européennes et les Régionales. Le chômage augmente (2,068 millions de demandeurs d’emploi. Bien plus qu’il n’y en avait à l’arrivée du président à l’Elysée. Et encore, avec la plate-forme unique pour être déclaré chômeur, tous n’ont pu le faire, puisque celle-ci est surchargée.) Notre petite économie personnelle s’amenuise, et même on peut mourir par manque de place ou de moyen dans nos hôpitaux. Alors ne soyons pas dupes et sachons tenir le couteau et la fourchette du bon côté !! Il y en a assez de voir toujours les mêmes partager les plats !!!!!

Malgré tout, Je vous souhaite pour 2009, la santé et l’amour des vôtres ; le reste est aléatoire et soumis à notre commune volonté ! Ou la « poule au pot », ce qui serait un minimum, où les rogatons….pas folichon !!!

Je répondrai à vos cartes virtuelles, après avoir fait le premier pas en l’an 2009. Débordé en ce moment. Excusez moi !

Une distribution géographique très particulière.

Ce bel oiseau délicatement bleuté, qui est étroitement apparenté à la commune pie bavarde, constitue un fleuron de l’avifaune européenne. C’est le plus beau représentant des corvidés et il faut une certaine imagination pour faire un rapprochement entre la pie et un vulgaire corbeau.

Ce qui est remarquable chez cette pie, à part sa beauté raffinée, c’est sa distribution géographique, qui constitue un exemple à peu près unique d’isolement. Si elle existe en Extrême- Orient, en ex URRS et chine, également sur les îles méridionales du Japon. En Europe, on ne la trouve que dans une grande partie de la péninsule Ibérique, et nulle part ailleurs. Aucun zoologue n’a encore pu donner d’explication satisfaisante à cette bizarrerie géographique. Pourquoi la pie bleue existe-t-elle en Espagne ? C’est un mystère total.

On connaît assez mal sa biologie. Les ornithologues russes disent de lui qu’il vit en petits groupes, tout comme notre pie bavarde. Une différence toutefois : la pie bleue niche en colonies dans des buissons épineux. Ses habitats favoris sont les vallées et les abords des grands cours d’eau et on la rencontre très souvent très souvent sur les îles fluviales couvertes de végétation arbustive dense. On a remarqué que pendant que la femelle couve ses 2 à 6 œufs, le mâle pourvoit à son entretien et lui apporte sa pitance au nid. Le régime alimentaire de la pie bleue comprend principalement des insectes, mais également des baies et des graines. Adulte, il fait 35 centimètres pour un poids variant entre 60 & 90cm.

Classe : Oiseaux ; ordre : Passériformes ; Famille : Corvidés ; Genre & Espèce : Cyanopica cyanus.

Son nez démesuré le gêne lorsqu’il veut manger.

Et il possible de se représenter un singe plus étrange que le nasique ? C’est peu probable. Comme son nom l’indique, le nasique possède un appendice nasal extrêmement volumineux. Ches les vieux mâles, le nez peut atteindre des proportions véritablement extraordinaires, au point que lorsqu’ils désirent manger, ils sont obliger de le relever d’une main ; celui des femelles est moins encombrant, mais néanmoins très saillant. Les nouveaux nés, eux même, en possèdent déjà …..un remarquable.

Le nasique vit dans les forêts basses et les mangroves de Bornéo, où il est d’ailleurs abondant. Il passe sa vie parmi les frondaisons des arbres et se nourrit exclusivement de feuilles fraîches. Il est le seul de tous les primates qui plonge dans l’eau des rivières et des estuaires du haut des arbres, parfois d’une hauteur de 15 à 17 mètres, pour nager d’une rive à l’autre. Il nage à merveille, tant en surface que sous l’eau, ce qu’il peut faire sur 10 à 15 mètres, sans reprendre son souffle. C’est là, une performance absolument unique pour un singe.

Dans les frondaisons, les nasiques déploient une agilité incroyable. Ils font des sauts dans le vide d’une hauteur de 8 mètres pour se rattraper à une branche inférieure d’une seule main. Cette vie d’acrobate ne se passe pas sans accidents et l’examen des squelettes révèle que 28% d’entre eux portent des fractures ressoudées aux membres.

Les nasiques vivent en troupes de 15 à 28 individus. Chaque bande est dominée par un mâle, qui veille à la sécurité de ses sujets. Le nasique vit difficilement en captivité, cependant quelques jardins zoologiques ont réussi à en élever et les faire se reproduire.

Après 166 à 175 jours, la mère met bas d’un seul petit. Adulte, sa longueur de corps sera de 55 à 72 cm et une queue de 57 à 74 ans. Le poids sera entre 11 et 22 kg pour un mâle et de 8 à 11 kg 500 pour une femelle. La maturité sexuelle est vers 4-5 ans. Et sa longévité de 15 ans.

Classe : Mammifères ; Ordre : Primates ; Famille : Colobidés ; Genre & Espèce : Nasalis larvatus.

PS : ne pas confondre avec le ‘’ nasique bariolé ‘’ qui lui est un poisson, mis sur le blog le 5 juin 2008.

C’est le seul lézard qui plonge dans la mer pour se nourrir.

Cet énorme lézard, qui est étroitement apparenté aux beaux iguanes verts des jungles sud- américaines, ressemble plutôt à quelque reptile préhistorique. Certaines personnes croient effectivement que l’iguane marin est le descendant ou le survivant de dinosaures, mais cela est faux. En réalité, il a évolué à partir des cyclures antillais (Gros iguanes herbivores), et s’est progressivement adapté à la vie aquatique. Il est le seul lézard inféodé à la mer, et ne saurait vivre loin de cet élément liquide.

Il se nourrit exclusivement de certaines algues, qu’il va brouter en plongée jusqu’à 20 et même 30 mètres de profondeur. Deux fois par jour, il quitte les roches de lave noire sur lesquelles il se tient toujours, pour aller plonger, après avoir nagé vers le large à travers vagues et marées et cela, jusqu’à 300 mètres du rivage.

Il est curieux de constater que lorsque l’iguane marin a peur, il fuit invariablement vers la terre et non vers la mer, où il devrait mieux se sentir en sécurité que parmi les rochers. Ce réflexe, prouve que cet animal est réellement issu d’une forme ancestrale terrestre.

L’iguane marin se rassemble en troupes de plusieurs centaines sur certains points des îles Galapagos. Chaque mâle veille sur quelques femelles et gare à celui qui viendrait les lui contester. Il se produit parfois des batailles violentes, au cours desquelles les iguanes s’infligent des blessures sanglantes avec leurs dents.

A la saison de reproduction, les femelles vont pondre 2 ou 3 œufs dans le sable des plages, laissant au soleil, le soin d’incuber les œufs. (100 à 120 jours) selon la vaillance du soleil. A l’éclosion les petits font 22 cm et adultes, ils feront de 1 mètre à 1 mètre 25. Lorsqu’il est en plongée, cet iguane ralentit volontairement son rythme cardiaque.

Classe : Reptiles ; Ordre : Squamates ; Sous- Ordre : Sauriens ; Famille : Iguanidés ; Genre & Espèce : Amblyrhynchus cristatus.

Encore ma boite à images !!!!!

Voici encore une profession qui disparaît en France. Tisserand. Ci-dessus le père à Eliane, dans une usine à Reims, où étaient fabriqués des bas nylons. Ce n’est qu’une partie du métier que vous voyez. Le métier a une longueur, au minimum, double de ce que vous voyez sur cette photo.

Quand le bas arrive à hauteur du talon, l’ouvrier avec un crochet, remmaille cet endroit, pour lui donner la forme voulue du talon. C’est ce que fait mon beau-père, en dessous. Il faut que l’ouvrier ait des doigts non seulement agiles, mais aussi sans aspérités. Eliane m’expliquait que, souvent, son père avec son opinel dont la lame était très mince (je l’ai encore chez moi.), s’enlevait la peau morte. Il lui faut aussi une vue d’aigle. Et bien figurez vous, qu’Henri, n’avait qu’un œil. Enfant, lors d’une chute, il avait perdu son œil gauche, cependant il avait 10/10 de son œil droit.

Eliane aussi a travaillé dans ce genre d’usines. La première chez Lelarge, boulevard St Marceaux, où, sur une machine à coudre industrielle, elle fabriquait, à la pièce, des ‘’gargousses ‘’. Ce sont des sacs en toile, utilisés dans l’armée. Une petite ouverture, permet de remplir le sac de poudre à canon. Il y a la gargousse à charge normale, et une plus petite qui peut être ajouté dans la bouche à feu du 155 gun ou autre, et appelée ‘’supercharge.‘’ Ayant fait mon service au 25ème RA (155 gun), je les employais à chaque manœuvre. Rarement la supercharge, car nos terrains de manœuvre en France ne nous le permettaient pas. Sur la culasse du canon verrouillée, on y fixait l’étoupille, qui à la mise à feu enflammait la poudre de la gargousse. La boite a fermé l’année même de son embauche.

Elle a travaillé alors, chez Lanson. Oui, oui, le champagne. A la propriété même, rue de Courlancie, en qualité de femme de chambre- couturière. Son avantage étant qu’elle avait une chambre pour elle- seule. Ses parents habitaient dans la même rue, à quelques centaines de mètres. Elle n’y est restée que 18 mois, car il y avait toutes sortes d’astreintes. Les heures de sorties, aider au service lors de réception, et de plus, c’était une famille nombreuse. 7 enfants, je crois, plus la « nounou », sœur à la patronne. De plus, elle était à un âge où l’on veut sortir, aller au bal librement sans heure de rentrée obligatoire. Alors…..

Elle est entrée aussi, en filature, mais pas où travaillait son père. A la société cotonnière des Longuaux, Rue du Jard. A ses débuts, elle avait 12 métiers à exploiter, puis 24 et en dernier 42. Elle me dit toujours, que c’était dingue ce boulot. A chaque fois qu’un fil casse, le métier s’arrête. Alors il faut vite faire la ligature et relancer le métier. Quand elle devait aller au W-C à l’autre bout de l’atelier, à son retour, il lui arrivait de trouver le ‘’Bosco ‘’ qui lui agrippait le bras et lui gueuler : ‘’ mademoiselle X savez vous combien de métier vous avez à l’arrêt ?‘’ Je dois vous préciser que dans cet ‘’atelier ‘’ il y avait 180 métiers. Même notre Jonnhy national n’aurait pu se faire entendre. Je me demande même comment elle a pu y travailler 4 ans. En plus, pas de masque anti- poussière, ni de casque anti- bruit. La médecine du travail n’était encore pas à la hauteur !!!!

Le mâle porte ses petits dans une poche ventrale.

L’hippocampe est probablement le poisson le plus extravagant et compte parmi les populations habitants de la mer. Il doit cette popularité à son aspect étrange et à sa ressemblance certaine avec un petit cheval de jeu d’échecs.

Il existe de nombreuses espèces d’hippocampes qui se ressemblent toutes beaucoup par leur forme, mais on note des différences sensibles dans la taille et surtout la coloration. Certaines espèces arborent des couleurs très vives ; d’autres possèdent la faculté de changer de teintes, s’adaptant, comme un caméléon, au milieu environnant. Ce sont des poissons peu mobiles, qui nagent lentement en se propulsant au moyen de leur nageoire dorsale, laquelle se meut en une vibration rapide.

Leur bouche tubulée ne leurs permet pas de happer de grosses proies, aussi mangent ils des créatures planctoniques ; ils aspirent littéralement ces minuscules animaux et cela d’une distance de 3 à 4 centimètres

La reproduction des hippocampes est l’une des plus étranges qui soient. Le mâle parade devant la femelle et le couple s’enlace, tandis que le mâle vide sa poche ventrale de l’eau qu’elle contient, en se contorsionnant. La femelle insère ensuite son long tube e ponte dans la poche paternelle et y dépose ses œufs. 100 à 200 œufs. C’est donc au mâle qu’incombe le soin d’incuber les eux, dans son propre corps, jusqu’à leur éclosion, soit de 30 à 38 jours. La longueur d’un alevin est de : 1 cm 2 à l’éclosion. Dès celle-ci, la poche qui s’était refermé aussitôt la ponte, s’ouvre et livre passage à une nombreuse progéniture. Le premier souci des petits hippocampes est de monter à la surface pour aspirer de l’air et en emplir leur vessie natatoire.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Gastérostéiformes ; Famille : Syngnathidés ; Genre & Espèce : Hippocampus guttulatus.

Elle ne fait pas de nid.

Image de la pureté, la sterne blanche aurait pu être choisie à la place de la colombe blanche dans son rôle symbolique. Celui qui une fois dans sa vie, a eu l’occasion d’observer et d’admirer les évolutions aériennes de la sterne blanche dans le ciel bleu des tropiques, n’oubliera jamais la vision étonnante qu’elle offre. Ses ailes sont translucides, diaphanes, comme irréelles.

La sterne blanche ne se rencontre que dans les mers chaudes. Elle se nourrit de petits poissons qu’elle pêche admirablement près de la surface. Elle survole la mer et fond sur ses proies, sans cependant s’immerger entièrement. Il lui arrive aussi de happer adroitement un poisson pendant que celui s’amuse à jouer à saute- moutons avec les eaux. Chaque oiseau dispose les poissons en travers du bec et peut ainsi en transporter de 10 à 12 suivant la taille de ceux-ci.

L’une des grandes curiosités naturelles est offerte à cet oiseau, car jamais il n’édifie de nid. Bien entendu, nombre d’autres oiseaux se contentent de pondre à même le sol, mais chez la sterne blanche, le cas touche à l’étrange.

En effet, la femelle pond son unique œuf sur une branche, où l’œuf reste posé en équilibre des plus précaires. Le mâle et la femelle, qui se relaient pour couver, prennent on s’en doute d’infinies précautions ; il arrive donc que bien souvent, ils couvent debout. L’œuf ne doit pas tomber. L’incubation dure plus longtemps que chez les autres sternes ; 35 jours environ, et comme le jeune reste encore plus de deux mois sur la branche après l’éclosion, celui-ci possède, dès sa naissance, des pattes exceptionnellement fortes et puissantes et les griffes dont sont munis ses orteils, lui sont indispensables pour s’agripper à son inconfortable perchoir. Pendant tout ce temps, il est nourri par ses deux parents. Adulte, il fera 25 cm, pour une envergure de 70 cm, ce qui est assez imposant.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Charadriiformes ; Famille : Laridés ; Genre & Espèce : Gygis alba . (Sternidés )

Il est coutume que nous souhaitions à tous, en fin d’année, un Joyeux Noël, ainsi qu’une bonne entrée dans la Nouvelle Année. Alors, à vous tous, Joyeux Noël et Bonne Entrée en 2009 ! Voilà, c’est fait, passons aux choses sérieuses.

Il arrive, parfois, que l’habit fasse bien le moine !!!! Je vous présente, ci dessus, 4 spécimens qui ont énormément comptés, tout le long de l’année 2008. Pour commencer, les deux faux nez. ….

Le 1er, notre banquier, content du beau coup qu’il nous a joué ; qui nous salue et ne tire pas sa révérence, bien au contraire, il nous remercie de l’avoir renflouer. Celui là, n’a pas eu encore besoin de son parachute doré et compte bien remettre le couvert !!

Le 2ème, le chef d’état, qui s’est présenté comme le champion des champions, nous sort une loi chaque semaine et nous annonce que si nous ne les respectons pas, fut-on maire, ce sont les tribunaux qui nous guettent. Nous devons reconnaître que, la première loi (ou presque) qui fut de son initiative, fut une augmentation de salaire de 172%………..Avec le gîte et le couvert, c’est appréciable, il est au moins, un président au pouvoir d’achat !

Les deux autres, n’ont pas besoin de se cacher, dès le début nous savons ce qu’ils sont, même si souvent ils nous sont inconnus.

Le 3ème est le patron qui tire sa révérence et nous salut avant de délocaliser. A voir son regard et son sourire, nous pouvons lire sa pensée : ‘’Démerdez vous maintenant. J’emporte tout : les radis et les machines. Je vous laisse le soin de rendre l’usine nette comme un sou neuf, et oui, il faut que j’en tire un bon prix, tout de même !! ‘’ Même pas de merci, ni un kilo d’oranges pour la Noël.

Le 4ème est l’actionnaire. Lui est tout heureux. Il n’a pas les bras assez long pour étreindre tout ce que votre labeur lui a apporté. Il porte même un gilet- pare- balle de peur que vous ne veniez lui demander une obole. Si la recette n’est pas conséquente, il retire ses billes et va les ‘’jouer ‘’ sur un autre théâtre d’opérations juteuses. Les salaires se déglinguent et les actions se requinquent …………..

Voilà, je termine l’année 2008 par ce petit mot d’encouragement pour 2009, puisque presque tous sont encore là, et ne font que se congratuler avec embrassades et étreintes publiques, je crains que, d’un cirque nous passions au grand carrousel, l’année qui s’en vient. Bon courage pour la foire du……. Trône !!

Son pelage rayé ne dure pas longtemps.

Le marcassin est le petit du sanglier. On le nomme ainsi tant qu’il porte son ‘’costume ‘’ rayé de lignes claires longitudinales, si caractéristiques. Au bout de 6 mois déjà, ces lignes commencent à s’estomper et le jeune sanglier se couvre de poils plus longs et plus rudes.

Le marcassin, qui n’est jamais fils unique, mais bien l’un des nombreux frères et sœurs d’une même portée, commence très tôt l’apprentissage de la vie. Croyez bien que la vie de sanglier n’est pas aisée et que d’innombrables dangers et embûches guettent cet animal tout au long de son existence.

Après une période assez prolongée d’insouciance totale, au cours de laquelle le marcassin folâtre et joue avec sa fratrie sous la garde vigilante de la mère, il devra commencer à assimiler les moeurs de son espèce, sous l’autorité de celle- ci. La laie est vraisemblablement l’une des mamans les plus tendres et les plus dévouées d’entre les mammifères.

Tout son temps est consacré au bien –être de ses petits, chacun d’eux utilise, pour téter, sa mamelle ‘’personnelle ‘’ de laquelle il ne se départit jamais. La Maman sanglier se déplace lentement dans son territoire et s’éloigne peu de son gîte, soigneusement cachée dans une dépression sous un buisson ou au cœur d’un fourré, où il est impossible de la surprendre.

Lorsque ses petits commencent à s’adapter à un régime alimentaire solide, elle apprend à ces petits la fouille du sol avec le groin, pour déterrer les racines, le glands, et les faines qui vont leurs servir de nourriture. Il est assez adroit, car dès les premières heures de sa naissance, il apprend à faire usage de son groin.

Le nid aménagé par la laie consiste en un amas de végétaux secs abrité des intempéries par un toit de branchages. Le nom des jeunes sangliers évolue avec leur âge. Jusqu’à 6 mois : marcassin ; puis 1 an bête rousse ; de 1 an à 2 ans : bête de compagnie. 2 ans : c’est un ragot ; 3 ans : tiers –an ; 4 ans : quartanier ; 5 ans : vieux sanglier et plus de 8 ans grand vieux.

Classe : Mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; Famille : Suidés ; Genre & Espèce : Sus scrofa.

Un petit crapaud européen mal connu.

Le pélodyte est assez mal connu des amis de la nature, car on le prend souvent pour un petit crapaud commun. En réalité, c’est un amphibien très différent, assez largement distribué en Europe, mais nulle part ailleurs. Son plus proche parent est le pélobate.

On qualifie le pélodyte de ‘’ponctué ‘’ ou de ‘’persillé’’. Sa coloration est extrêmement variable individuellement, mais son ventre reste toujours d’un blanc immaculé. Le mâle est plus petit que la femelle, et s’en distingue par des rugosités brunâtres disposées à la face inférieure des orteils, ainsi que sous la gorge et aux cuisses. Contrairement aux crapauds véritables, qui ont un sac vocal gulaire, qui se distend au dehors, le pélodyte a un sac inter, qui ne se voit pas lorsque le mâle chante.

C’est un animal nocturne, qui recherche ses proies sur terre. Le Pélodyte ne se rend à l’eau que pour s’y reproduire, mais il n’a pas de saison de fraie bien définie. Bien que la plupart se reproduisent en avril, il existe des retardataires, qui s’occupent d’assurer leur descendance jusque tard en été.

Il est assez curieux qu’on ne sache rien de son hibernation. Il semblerait pourtant qu’il passe la mauvaise saison profondément enterré dans le sol, d’octobre à mars. On peut rencontrer le pélodyte dans les marécages, mais il fréquente aussi les prairies humides, les terrains bordant un cours d’eau et les garrigues. Sa peau sécrète un mucus peu toxique, qui tout au plus peut provoquer quelques irritations cutanées bénignes chez les enfants. C’est un ovipare dont la femelle pond de 1 000 à 1 600 œufs. La longueur d’un adulte est entre 3 – 4,5 centimètres.

Classe : Amphibiens ; ordre : Anoures ; Famille : Pélobatidés ; Genre & Espèce : Pelodyte punctatus.