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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2009» avril

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Crapaud de Blomberg.

avril 19th, 2009

Crapaud de Blomberg

C’est le plus grand crapaud connu.

On a cru longtemps que le crapaud géant, appelé aussi ‘’marin’’ (Bufo marinus), était la plus grande espèce, en 1957 pourtant les zoologues ont découvert un crapaud inconnu jusqu’alors et dont la taille excède nettement celle du crapaud géant.

Lors d’une expédition zoologique dans le Narino, sur le versant occidental des Andes de Colombie, le Suédois R.Blomberg a eu la chance de trouver quelques spécimens de ce crapaud légendaire, dont lui avaient les indiens.

Selon la croyance populaire, cet animal pourrait atteindre la taille d’un chat, ce qui naturellement est exagéré. L’étude de ce batracien nouveau, entreprise aux USA, a bien mis en évidence qu’il s’agit d’une espèce non encore inventoriée, laquelle a donc reçu le nom de ‘’Bufo blomberg ‘’, en l’honneur de son découvreur.

La biologie de ce crapaud est restée inconnue, car aucune étude n’en a été faite dans son milieu naturel. Tout ce que l’on sait, est que ce crapaud mène une existence cachée dans la forêt tropicale dense, extrêmement humide. Il se rend dans les mares et étangs pour pondre, mais ces séjours sont de courte durée. Ce n’est qu’au moment du retour qu’il est possible de la capturer.

En raison de son aspect moins rébarbatif que celui des autres crapauds et de sa belle coloration brune, le crapaud de Blomberg a été l’objet d’un important commerce ; il est devenu l’un des favoris des amateurs et des jardins zoologiques. Depuis quelques années, il commence à se reproduire en captivité. Certains disent que c’est heureux, car ses effectifs dans la nature, ont beaucoup pâti des prélèvements faits par les collectionneurs. Un peu primaire comme raisonnement pour moi. La femelle pond de 10 000 à 20 000 œufs et l’incubation dure 4 jours. La durée de vie larvaire est de 32 à 44 jours. La longueur d’un adulte peut- être de 30 cm pour un poids de 600 à 950 grammes.

Classe : Amphibiens ; Ordre : Anoures ; Famille : Bufonidés ; Genre & Espèce : Bufo blombergi.

De ma boîte à “images” “12″

avril 18th, 2009

Anna-Maria & Walter 1952

Comme les 3 mousquetaires, 20 ans plus tard.

Ma photo est de 1952, fin février, mon premier ‘’convolage ‘’. Ben oui, je sais convolage n’existe pas. Mais je trouve ce mot assez juste, car il veut exactement dire :’’Se hâter vers ‘’ (Convolare). A même pas 21 ans je me croyais déjà un homme. Et ma mère s’est, elle, hâtée de faire marcher sa paire de ciseaux, quelques années plus tard.

Celle de ma sœur est de 49-50. Elle devait avoir 20-21 ans. Je ne peux vous mettre celle de nôtre aînée, puisqu’elle habitait dans le New- Jersey, mariée et maman d’une petite fille.
Avec Anna, je m’entendais très bien, malgré nos presque 3 ans d’écart. Nous avions un peu près les mêmes goûts et le même caractère. Elle connaissait toutes mes fredaines et je connaissais les siennes, jamais nous n’en parlions devant les parents. Cette complicité entre frère et sœur est assez rare.

Nous nous retrouvions souvent dans les mêmes bals, nous aimions danser ensemble, mais toujours, valses ou swings. Je crois vous avoir déjà dit, que je m’étais aménagé la chambre de bonne, qui se trouvait à l’intérieur du grenier ; ce qui me faisait indépendant du reste de la famille…le soir. Dès l’âge de 16 ans, j’aimais danser, mais ma mère, n’était pas d’accord, à ce que l’oisillon prenne son envol, sans son accord. A 17 ans dès ma sortie du pensionnat, j’ai commencé mon apprentissage comme limousinant, et je me carapatais en lousdé, au bal du samedi soir. A cette époque, dans l’agglomération, il y en avait une bonne demi-douzaine. Ma mère, jouait la duègne de ma sœur. Je m’arrangeais pour ne pas aller au même bal.

Mais ce qui devait arriver, arriva ! Sur un coup de tête, elles sont allées à un autre bal, au Faubourg- Pavé. En général, c’est le bal où je finissais la nuit. Pas trop loin de la maison et où je retrouvais pas mal de potes du rugby ou des copains boxeurs. A un moment donné, je suis interpellé en ces termes : ‘’ Quand vas-tu te décider à me faire danser ? ‘’. J’avais ma mère juste derrière moi. Le samedi suivant, elle a fermé la porte du grenier, une demi-heure après, j’avais démonté la serrure et suis parti au bal. A 2 heures du matin, je l’ai retrouvée sur mon lit. Nous avons eu une bonne discussion et elle a compris qu’elle n’arriverait pas à me mater. Je suis par la suite sorti quand je le voulais, surtout le samedi et dimanche soir. En contrepartie je n’ai jamais manqué au travail. A 18 ans, j’ai pris la route des chantiers. Sur les départements limitrophes au début, puis de plus en plus loin.

Plus tard, quand des chantiers m’amenaient dans l’Est, j’allais, les fins de semaine quand je ne descendais pas chez nous, avec ma sœur et Gusti, son homme, à des repas- dansant où nous nous en donnions à cœur- joie, surtout que sa fille cadette Myriam, bonne danseuse, était aussi de la sortie. Anna s’en est allée en 2003 à 75 ans.

Poisson ange- citron & bicolore.

avril 17th, 2009

Poisson ange citron et bicolore

Comme d’ autres espèces de ce genre il est qualifié d’ange nain.

Le poisson ange citron possède une grâce qui lui vaut la faveur des aquariophiles marins. Ces espèces se rencontrent dans les récifs coralliens et sur fond de roche et d’algues. Ces poissons vifs sont souvent farouches et se promènent dans les anfractuosités et les tunnels des pierres vivantes. Nombres d’espèces se nourrissent exclusivement d’algues et de détritus, mais certains complètent leur régime avec des crustacés et autres invertébrés.

Le poisson- ange – jaune –citron possèdent des liserés bleus électriques qui entourent ses yeux, la bouche, les ouïes et les nageoires. Sa taille adulte est, dans la nature, de 13 cm.

On le trouve dans les océans Pacifique et Indien.

Photo aussi tirée d’une diapo et texte trouvé chez ‘’Guppy’’ !!

“Jardin marin 6″

avril 16th, 2009

Jardin marin n° 6

Voici un nouveau ‘’coin paradisiaque‘’ pour que le rêve soit complet !!

Bonne journée à tous !!

Prion à bec large.

avril 15th, 2009

Prion à bec large

Un petit oiseau qui vit en pleine mer.

Le prion à bec large est un oiseau océanique, proche parent du pétrel fulmar, mais de taille inférieure. Cet oiseau passe sa vie entière au large, et ne revient à terre que pour se reproduire. La classification des 5 ou 6 espèces est extrêmement difficile, au point que les ornithologues eux-mêmes ne s’accordent pas sur le statut de certains prions. Pou l’amateur et l’ami de la nature, laissons les à leurs querelles, car tous les prions se ressemblent et vivent absolument de la même façon.

Ce prion est celui qui a le bec le plus large et le plus fort, ce qui confère à sa silhouette, une tête massive, assortie d’un front abrupt. Son vol est par ailleurs plus lent que celui des autres espèces.

Le prion est un oiseau sociable, qui voyage en bandes parfois très nombreuses. Dans les mers australes, il est possible d’observer les évolutions de ces minuscules oiseaux depuis le pont d’un bateau. La coloration du plumage s’harmonie à merveille avec celle de l’eau glauque, aussi est–il parfois difficile de distinguer un prion qui vole en rasant les crêtes des vagues.

Les prions se ressemblent en certains endroits où les tempêtes et remous provoqués par les courants marins, font resurgir le plancton et où abondent les organismes marins de toutes espèces. Pour s’alimenter, le prion effectue un bref plongeon, disparaissant un bref instant sous l’eau, ou immergeant seulement le bec et la tête tout en courant à la surface de l’eau. Ce faisant il absorbe une quantité importante d’eau de mer, qu’il refoule ensuite, tandis que des lamelles bordant son bec retiennent prisonniers les organismes planctoniques.

Il ne niche que sur quelques îles subantarctiques néo-zélandaises, ainsi que sur Tristan Da Cunha. Tout comme les pétrels apparentés, le prion niche dans un terrier, qu’il creuse lui-même et qui, dans les circonstances les plus favorables, peut atteindre 1 mètre 80 de profondeur. La femelle ne pond qu’un œuf qui sera couvé pendant 1 mois environ. La longueur d’un adulte est de 30 cm pour une envergure de 55 cm.

Classe :Oiseaux ; Ordre : Procellariiformes ; famille : Procellariidés ; Genre & Espèce : Pachyptila vittata.

En rade …..

avril 15th, 2009

Je m’excuse, mais je suis privé de connexion depuis ce matin 8 heures. Ca saute continuellement. Aussi, je n’ai pu passer chez vous ce jour.

A demain sans faute, si free le permet !

Bandicoot à long nez.

avril 14th, 2009

Bandicoot à long nez
Il est très agressif et bagarreur.

Les bandicoots sont classés dans le genre ‘’Perameles ‘’ (Grec ‘’pera ‘’ (poche) et latin ‘’meles’’(blaireau) soit : ‘’blaireaux marsupiaux ‘’. Cette appellation n’est guère des plus heureuse, ces animaux n’ayant pas la massivité, ni la taille du blaireau. Les zoologues s’accordent donc à utiliser le nom que les Australiens leurs donnent, celui de ‘’Bandicoots ‘’, terme désignant un gros rat de l’Inde (genre Bandicota) et qui a été arbitrairement attribué aux Péraméles depuis longtemps.

Il mesure de 25 à 45 cm de long avec une queue de 7, 5 à 18 cm centimètres. Il pèse 640 grammes maximum. Son pelage, gris brun, porte sur la moitié arrière des bandes pâles qui lui ont donné son nom. Le ventre, les pieds et la queue sont blancs. Il porte de grandes oreilles et un museau allongé et très fin. Il porte aussi de belles moustaches.

Il se nourrit de vers de terre qu’il repère avec son odorat développé et qu’il déterre avec ses pattes puissantes. Il ne dédaigne pas d’autres invertébrés, et se nourrit aussi de champignons et de racines. Il est très agressif et bagarreur et vit en solitaire. Les mâles occupent un vaste territoire et cohabitent avec les femelles uniquement pendant la période de reproduction. L’espèce est essentiellement nocturne. La femelle bien qu’ayant 8 mamelles, donne naissance qu’à 4-5 petits, après 11 jours de gestation et qui resteront dans la poche marsupiale 8 semaines.

Ils vivent au sol où ils aménagent des abris tapissés d’herbes ou creusent de profonds terriers, suivant l’espèce et la région. Il a disparu d’Australie méridionale et il n’en reste plus qu’en Tasmanie.

Classe : Mammifères ; Ordre : Peralidés ; Famille : Perameles ; Genre & Espèce : Perameles gunni

Lézard vivipare.

avril 13th, 2009

Lézard vivipare

Il recherche la fraîcheur des prés.

Le lézard vivipare ressemble quelque peu au lézard des murailles, mais s’en distingue par son corps plus épais et sa queue moins effilée. Ce lézard est très particulier, car il ne partage pas la vivacité des autres espèces. Au contraire, il se meut posément avec une lenteur de sénateur et montre peu de frayeur lorsqu’on l’approche. C’est même un lézard de nos régions qui se laisse assez facilement capturer.

Il habite principalement les prairies fraîches et humides, les tourbières et les zones boisées ou couvertes de buissons en montagne. Le lézard vivipare ne craint pas l’eau et s’y rend sans y être contraint. Il nage très bien, mais grimpe aussi sur les tiges de graminées, les joncs et les roseaux pour s’exposer aux rayons du soleil matinal.

Il éprouve moins le besoin de chaleur, si intense chez les autres lézards, aussi le rencontre t-on dans les Alpes, il monte jusqu’à 300 mètres d’altitude et on le trouve dans la toundra subarctique jusqu’au 70° de latitude nord.

Le lézard vivipare se nourrit d’insectes et de larves, mais il mange aussi des mollusques, des araignées et des lombrics, ce que ne font pas les autres lézards. Il lèche également le suc de fruits bien mûrs tombés au sol.

Selon son âge et la région dans laquelle il vit, ce lézard, a une coloration variable, aussi est-il parfois difficile de l’identifier avec certitude. Son sommeil hivernal est de courte durée, et il arrive qu’on le voie se chauffer au soleil en décembre ou en janvier. L’hibernation se fait dans un trou peu profond, qu’il creuse lui –même avec ses longues griffes. La gestation est de 90 jours environ et les petits sont de 3 à 10. La longueur de naissance est de 4,3 à 4,9 cm et un adulte mesure de 16 à 17 cm.

Classe : Reptiles ; Ordre : Squamates ; Famille : Lacertidés ; Genre & Espèce : Lacerta vivipara.

Pas de ma boîte à image !!

avril 12th, 2009

Pensionnat
Hier, je suis tombé sur le pensionnat dans sa forme actuelle.

Tout d’abord, plus de murs élevés, ceinturant la totalité de la propriété. Plus de plan d’eau. Plus de grandes allées ombragées, où se déroulaient les processions les jours de fêtes, comme la Fête- Dieu, les 3 jours des rogations, etc….. Plus d’arbres fruitiers, ni de jardin bien entretenu. Partout des massifs d’arbustes et d’autres plantés de-ci, delà, au gré du paysagiste. Je pense qu’il n’y a plus de porte à 100 mètres en face du bâtiment principal, qui ne s’ouvrait qu’après que la clochette eût retentie, encore fallait-il attendre qu’une sœur vienne ouvrir.

Le grand bâtiment qui est isolé, n’existait pas. Sur le corps du logis ancien, en fer à cheval, plus de clocheton. La cour n’était pas macadamisée, et le bâtiment qui la longe, était plus court et sans étage. Il y avait 3 classes, (Histoire- géo et salle de musique : harmonium) En bout, préau et une dizaine de W-C.). Les autres ajouts existaient, mais nous n’y allions jamais. C’était le fief des sœurs et autres personnels. (Jardiniers, entretien général, etc.)

C’est assez drôle de voir, cet ensemble maintenant, mais moi, je préférais l’ancien décor. Moins sophistiqué, plus près de la nature réelle. N’oublions pas que c’était la guerre et que la terre servait surtout de mère nourricière.

Si le français était ma bête noire, j’aimais l’instruction religieuse. Surtout l’ancien et le nouveau testament. Ils nous interpellent toujours : ‘’ Comment le Jourdain a-t-il pu s’ouvrir, en formant une muraille d’eau, de chaque côté du peuple hébreux qui le traversait, et se soit refermé sur les poursuivants ? ‘’Comment Moïse, avec un simple bâton ferré put percer une roche, dont l’eau qui en jaillit, nourrit tout un peuple. Je sais la roche était sûrement très tendre, mais encore…la pêche miraculeuse, la manne tombée du ciel, Sodome et Gomorrhe, etc… ;

Le latin, dont les versions, surtout les textes d’un certain Jules et ses ‘’guerres des Gaules’’(Rien que pour l’histoire sûrement), j’aimais moins les thèmes. Le Grec plutôt moyennement et l’Allemand, que nous lisions et écrivions en runes, (il m’arrivait au début de confondre certaines lettres avec celles de l’alphabet grec) moyennement aussi. En contrepartie, j’étais assez bon matheux et une mémoire à toute épreuve. Il me suffisait de lire deux fois un texte à haute voix, pour m’en souvenir, presque au mot à mot. (Ce n’est plus le cas !!)

Ce que j’aimais surtout était le chant. Bien sûr, nous pratiquions plus le Grégorien que la variété. Mais ‘’ Victor ‘’ était un excellent prof de chant. Une très belle voix et une oreille fine. Toujours égale à lui-même et jamais d’exaspération dans sa voix, toujours calme et posée dans ses explications et ses desiderata, même pour les autres cours.

La Fête- Dieu était la plus grande cérémonie de l’année. Pendant 3 jours, nous ‘’fabriquions un tapis avec des motifs religieux, tout le long du chemin parcouru dans les allées, par la procession. Les élèves doués en dessin, traçaient les ‘’motifs ‘’, et avec de la sciure peinte, des fleurs, des pétales nous faisions ‘’les fresques ‘’. Nous y passions 3 jours, parfois la dernière nuit, mais bondiou, que c’était beau. Ce jour là, les gens venaient de l’extérieur, et je vous assure que la chorale pétait le feu- de –dieu !!!

Une heure de procession, des centaines de pieds avaient foulé ce tapis, à présent défiguré, mais peu importe, nous étions fiers de l’avoir fait. Le lendemain matin, les allées avaient retrouvé leur physionomie habituelle. Même les deux dernières années où je commençais à douter, j’y ai pris du plaisir.

De ma boîte à “images” “11″

avril 11th, 2009

Internat. 1946

De ma boîte à ‘’Images ‘’ ‘’11 ‘’

Photo de la classe de seconde en 1946 en internat.

Quand je suis entré au petit séminaire en 42 (à 11 ans) nous étions 25 ou 26, je ne me souviens plus exactement. En seconde, nous n’étions plus que 14 élèves. C’est aussi la première fois que nous prenions une photo de groupe.

C’était un bâtiment très grand, où à côté du premier corps de logis, fut bâti différents autres bâtiments. Le bâti ancien, genre manoir avec un petit clocheton en son mitan, comprenaient : en rez de chaussée, les classes et à l’extrémité gauche, la chapelle. Au premier, les chambres des profs (Tous prêtres) et celle du supérieur. A droite était accolé un autre bâtiment, où se trouvait en bas, un grand réfectoire, et au dessus, les dortoirs. Puis venaient la cuisine et les locaux des sœurs. Les employés laïcs venaient de l’extérieur. Il y avait encore d’autres bâtiments occupaient par l’armée allemande. Et par la suite, quelques temps, par les américains.

Lever à 6 heures, aération des lits, toilette et tout cela en silence. Dans chaque dortoir se trouvait un genre de chambre – alcôve pour le surveillant (un grand séminariste.) Nous ne pouvions porter de pyjamas, que des chemises de nuit, que nous devions enfiler avant de retirer le pantalon et enlever après avoir mis le pantalon. Aération du lit est pliage des couvertures et des draps, comme à l’armée.

Puis nous allions à la messe (obligatoire) et communion (non obligatoire). Ensuite petit déjeuner suivi d’une récréation. Jusqu’à la récréation, c’était le silence complet. La matinée se passait en cours, 3 heures à peu près, avec deux arrêts de 15-20 minutes. A part pour la géo et les sciences naturelles, c’étaient les profs qui changeaient de classe et pas les élèves.

Le repas de midi, était pris en silence, et un élève installait dans une chaire, lisait à haute et intelligible voix, l’histoire d’un saint ou d’une sainte (Le supérieur ne se gênait pas du tout, pour lui demander de mieux articuler ou bien de mieux marqué les virgules ou points par ses silences. (Après avoir agiter sa petite sonnette, bien sûr). Cet élève le faisait pendant toute une semaine, ainsi que ceux qui servaient à tables. (Ce ‘’service ‘’ se faisait à tour de rôle, par affichage tous les samedis !!) Ces élèves mangeaient après les autres. Le supérieur et les profs mangeaient avec nous en bout de salle, table surélevée par une estrade.

Sortis de table, nous allions refaire nos lits, puis récréation jusqu’à 14 heures. L’après- midi rebelote !! Quelques petites récréations. Repas du soir, (même topo qu’à midi) puis après étude, sûrement pour faire la digestion. Coucher à 21 heures et bien sûr, lèvres cousues

Je ne crois pas que nous sommes tous les élèves de seconde dans l’arbre. J’y suis, le deuxième en partant de la droite. En bas, le prêtre est l’abbé Victor, prof de lettres (Français, latin et grec), mais aussi maître de chant, c’est lui qui nous faisait les répétitions des chants grégoriens, lors des grandes fêtes religieuses. C’était aussi mon ‘’directeur de conscience ‘’ (que nous choisissions !). Je m’accordais bien avec lui, d’une part il était aussi rital (traducteur juré auprès des tribunaux), très belle voix et accordéoniste hors pair. Souvent, il venait jouer avec nous au foot ou même au base- ball, du temps des américains. De plus, cool avec les élèves. Je suis sûr qu’il connaissait déjà ceux qui n’iraient pas au grand- séminaire.

Suffit pour aujourd’hui !!

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