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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2009» mai

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Dicée.

mai 11th, 2009

Dicée

Il se nourrit de nectar et de pollen.

Les dicées sont de très petits oiseaux, dont plus de 50 espèces habitent l’Asie tropicale et l’Australie. Le dicée, ci –dessus, à ventre orange ne donne qu’une impression imparfaite de la magnificence et de l’extraordinaire diversité de couleurs des représentants de cette famille.

Ce qui est remarquable chez les dicées, qui se nourrissent de nectar, de pollen et de nombreux insectes qu’ils recueillent dans les fleurs, c’est leur court bec, par rapport à celui des colibris et des souïmangas, qui eux aussi visitent les fleurs.

Les dicées sont des habitants des forêts, où ils se tiennent généralement dans les frondaisons élevées, où se trouvent les inflorescences des arbres. Ils se déplacent par petits groupes, certaines espèces ne vivant que par couples. La plupart des dicées sont plus ou moins spécialisés et ne visitent qu’une ou plusieurs espèces de plantes. Il existe un dicée australien qui ne recherche que les fleurs d’un certain gui parasite, dont il assure à lui seul la fécondation : pas de gui, pas de dicée et inversement, pas de dicée, pas de gui.

Presque tous les dicées jouent un rôle important, sinon capital dans la fécondation d’essences végétales. On a pu établir que ces oiseaux sont attirés par certaines couleurs, dont le rouge arrive en première place. Il en est de même chez les colibris, dont aucun ne saurait renoncer à s’approcher d’un objet rouge vif, pour voir de près s’il n’y aurait rien à butiner.

Les dicées construisent des nids en forme de poire, qu’ils suspendent aux rameaux. Les deux parents nourrissent les petits (de 2 à 5 oisillons). Je n’ai pas d’autres informations sur sa biologie.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Passériformes ; Famille : Dicéidés ; Genre & Espèce : Dicaeum trigonostigma.

Limace de mer.

mai 10th, 2009

Limace de mer

Comme la précédente, tirée d’une diapo scannée.

L’adulte peut atteindre la taille de 4 cm. Il existe une grande variété de couleur : violet foncé, violet clair/rose, crème et aussi blanc ou même un mélange de rose et crème. Il existe aussi d’autres espèces qui sont plutôt bleu fort avec les rhinophores orange et les branchies bleues, mais il n’est pas certain que ce soit de la même espèce (H bullocki) ou d’une autre espèce. Dans la plupart des cas, un liseré blanc entoure le manteau mais parfois ce liseré est violet ou presque rouge.

Les rhinophores, lamellés et rétractiles, sont assez longs et orange, parfois jaune ou rouge. . Les branchies sont oranges et rétractiles. Le fourreau des branchies est particulièrement haut. La partie supérieure des fourreaux des rhinophores et des branchies peut aussi être entourée d’une bande horizontale violette ou presque rouge. Le pied est de la même couleur que le manteau avec un liseré blanc ou violet. La partie postérieure du pied dépasse largement le manteau et représente 1/5ème de la longueur totale. Elle se nourrit d’éponge.

L’espèce est hermaphrodite. La fécondation est interne. Le ponte est enrubannée et déposée sur le substrat. Elle est de couleur jaune pâle. Il semble, à l’instar de beaucoup de nudibranches, existait une période annuelle favorable pour observer les accouplements et les pontes.

On la trouve à l’Est de l’Océan Indien et Ouest de l’Océan Pacifique.

Classe : Gastéropodes ; Ordre : Nudibranches ; Famille : Chromodorididés ; Genre et Espèce : Hypselodoris bullocki

Alseno.

mai 9th, 2009

Alseno, commune de naissance de ma mère.

L’abbazia della Colomba di Chiaravalle se trouve sur la commune d’Alseno, dans la plaine de Piacenza, elle est le témoignage de l’importante présence Cistercienne dans la région d’Emilie et la renommée de l’art médiéval de ce superbe sanctuaire.
Abbaye de Chiaravalle

Le document originel, daté du 11 avril 1136, ainsi intitulé :’’Institutionis paginam’’ officialise déjà le nom de l’ancien lieu désolé, couvert de taillis et de marais de la vallée du Pô, qui était appelé ‘’ Colombe ou oie blanche ‘’. Par ce parchemin, l’évêque de Piacenza, concède au monastère, son premier titre de propriété et le premier don. D’autres dons vinrent de nombreux donateurs, dont les deux plus importants furent : les marquis Oberto Pallavicino et Corrado Calvacabo.

La légende veut qu’une blanche colombe délimita, avec des brins de paille, le contour du monastère et le périmètre de la partie sacrée. C’est probablement le motif de l’appellation ‘’Abbazia sancta Maria della Colomba‘’, nom de la basilique et du monastère. Cette appellation est attribuée au fondateur San Bernado de Clairvaux à qui Dante dans sa ‘’Divine Comédie’’, lui attribue le célèbre cantique ‘’Vergine Madre, Figlia del tuo Figlio ‘’(Vierge mère, fille de ton fils.’’ Lequel fut le catalyseur vers la fin du 11ème siècle, de la réforme bénédictine, initié par le monastère de Cîtaux : ‘’Ora e Lavoro ‘’ (Prière et Travail).

Facade de L'Abbaye
Le 7 février 1137, le Pape Innocent II remis à St Bernado en personne, le 1er privilège papal concernant ce monastère, en le mettant sous la protection du St Siège, privilège confirmé par le pontife, Lucio II en date du 12 juillet 1144.

L’historique du monastère témoigne d’une grande activité tout au long des siècles. Sur la région concernée, se développe l’assèchement des marais et le travail agricole, mais aussi l’ouverture à grande échelle, pour l’époque, de dispensaires masculins et féminins, jusqu’à la lacune vénitienne. Rien que dans la région se trouvaient les abbayes de Fontevivo 1145(lieu de naissance de ma tante Daphné), Quartazzola 1217, Brontolo 1229 et Ste Maria in Strada 1298. Par la suite, des laïcs et leurs familles furent, à leur tour, intégrés dans la communauté cistercienne.

La prospérité du monastère subit un premier coup avec le saccage perpétré par les armée de Parme, Crémone et Reggio Emilia durant l’invasion de la province de Piacenza en 1217, mais bien plus importante fût la destruction réalisée en 1248 par l’armée de mercenaires de Frederico II qui, malgré l’appel des moines à l’empereur, n’épargna que le cloître, l’église et la salle capitulaire.

Promenoir.

En 1444, l’abbaye, bien qu’ayant une grande activité religieuse, scientifique, littéraire et agronomique, doit céder son autonomie. Le management du commerce, intitulé :’Commanda’’ confiera toute la gestion à d’importants personnages vivant à l’abbaye, et celle-ci…..n’eut plus jamais une activité aussi florissante. Durant l’époque baroque le monastère fût reconstruit dans ses formes actuelles et en 1789, il fut rattaché à la province romaine de la même congrégation. Jusqu’au 18ème siècle, où furent appliqués les décrets napoléoniens de 1805 et 1810 confisquant les biens et supprimant la congrégation. Les archives, la bibliothèque, les saintes décorations et tableaux disparurent. Fin 1937, il ne restait qu’une simple cure, avec un prêtre du clergé séculier, alors que ce lieu a été livré, pendant plusieurs générations, aux ‘’visiteurs’’ qui en usèrent et abusèrent.

En 1937, le dernier curé séculier, Don Guglielmo Bertuzzi, avec l’appui de l’évêque de Piacenza et les moines de l’abbaye cistercienne de Casamari, s’engagent à redonner à l’abbaye de Chiaravalle, son ancienne splendeur. Une équipe d’architectes, la direction des domaines, et le Secrétariat du patrimoine national, commencèrent la restauration qui dura plusieurs années.

C’est là que furent, baptisé mon grand-père, ma mère, ainsi que ma sœur puînée Anna. L’aînée, Ermès le fut à Fontanellato, quelques kilomètres plus loin. Enfin, mes parents y furent mariés.

La suite …la semaine prochaine !!!

Grue couronnée.

mai 8th, 2009

Grue couronnée

Un bel ornement des savanes africaines.

L’une des grues les mieux connues et les plus répandues dans les jardins zoologiques est bien la magnifique grue couronnée noire d’Afrique, caractérisée pas sa huppe de fines plumes jaunes disposées en une couronne au sommet de sa tête.

C’est un grand oiseau qui mesure 1 mètre de hauteur pour un poids de 7 kilogrammes. Le bec, le cou et les pattes sont gris ; le dos est noir et les parties inférieures sont blanches. Le front est noir, les yeux bleus, le haut de la partie arrière est rouge tandis qu’une zone blanchâtre s’étend à l’arrière de l’œil. Cette zone à la particularité d’être plus ou moins rosée, sans que l’on puisse affirmer que ce soit du à des émotions. La tête est surmontée d’une crête de plumes plus ou moins dorées. Les deux sexes sont strictement semblables.

On rencontre la grue couronnée noire sur une grande partie du continent africain, où elle vit dans les immenses étendues marécageuses, dans les zones humides des savanes, ainsi que le long des cours d’eau. Assez peu farouche, la grue couronnée peut-être approchée de plus près que les autres espèces de grues. C’est un oiseau sociable qui vit en groupes de 6 à 20 individus.

Elle est sédentaire et n’entreprend pas de migrations lointaines comme le font ses cousines de l’hémisphère boréal. De nature relativement paresseuse, cette grue passe des heures immobiles, en se tenant sur une seule patte, en un mot, elle fait le pied de grue. Elle observe autour d’elle, alors qu’elle donne l’impression de somnoler. Sa nourriture très variée, comprend toutes sortes de petits animaux aquatiques et terrestres, qu’elle happe d’un rapide coup de son bec acéré.

La parade nuptiale est spectaculaire. C’est une succession de sauts, de danses et d’envol sur place, accompagnés de cris sonores et discordants. Le couple, monogame semble t-il, construit leur nid dans un fourré de roseaux, de buissons ou de broussailles, voire à même le sol. La femelle y dépose 2 à 3 œufs. L’incubation qui dure 22 à 26 jours est assurée par le couple, cependant, dès que le 1er poussin naît, il est placé sous la responsabilité du mâle, pendant que la femelle poursuit l’incubation. La durée de vie est de 25 -30 ans dans son milieu naturel, plus longtemps en captivité, certains avancent des chiffres de 70 à 80 ans, mais ça reste à confirmer. Comme le fait que, lorsque l’un des deux partenaires décède, le survivant se donnerait la mort. Comment ? Personne ne le sait !!! C’est donc une affirmation ….douteuse.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Gruiformes ; Famille : Gruidés ; Genre & Espèce : Balearica pavonina.

PS : la photo vient du net, la grue de ma fiche étant en buste seulement !!

Daim .

mai 7th, 2009

Cocodaim et Fanichette

Pensionnaire de tous les zoos ….(Ci-dessus, Cocodaim et Fanichette, un couple vivant dans la prairie d’un chalet à Corrençon -en -Vercors, qu’un ami nous prêtait du temps de la jeunesse de nos enfants.

Le daim est apparenté au cerf et au chevreuil. Il ne doit pas exister de parc zoologique sans daims. Ce gracieux animal en est l’une des figures les plus populaires et chacun se plaît à lui tendre une pincé d’herbe ou un croûton de pain sec. Il est actif principalement le matin et tard dans la soirée. Pendant les heures chaudes, il reste couché au fond de son enclos et rumine ou somnole.

La vie et les mœurs du daim dans la nature ne sont pas très bien connues. C’est un hôte discret des forêts d’Europe méridionale. Sa patrie est l’Est de la méditerranée et le Proche- Orient, d’où il a d’ailleurs presque complètement disparu. Il subsiste quelques hardes de daims en Mésopotamie, où cet animal est protégé. On peut aussi l’observer dans le sud-ouest de l’Espagne.

En raison de sa beauté, il a été introduit en maints endroits d’Europe, notamment en Angleterre, où il a vécu jadis, avant la dernière glaciation. Après le retrait des calottes glaciaires qui recouvraient le continent, le daim n’a pas entièrement re-colonisé son aire primitive.

Le daim se nourrit d’herbe, qu’il broute à l’aube et au crépuscule, mais il mange également des feuilles, des rameaux, ainsi que divers fruits et graines. En octobre débute le rut et les mâles rassemblent leurs biches. Ils se livrent parfois des combats pour la possession d’un territoire ou d’une femelle. Contrairement au cerf, qui vit solitaire le reste de l’année, le daim même une vie plus sociable, même en période de rut. Le mâle perd ses bois chaque printemps, pour les remplacer par des ramures plus grandes que les précédentes.

La gestation dure de 231 à 238 jours, et la femelle ne donne qu’un seul petit, très rarement deux. Le faon est allaité durant 3-4 mois. Adulte, il fait 1 mètre 20 à 1 mètre 70 avec une queue de 15 à 20 centimètres. Le poids varie de 30 à 85 kg (le mâle est plus lourd que la femelle). La maturité sexuelle est présente dès les 18-20 mois, et sa longévité peut atteindre les 25 ans.

La photo du dessus, montre Cocodaim en train d’enlever le ‘’velours‘’ qui couvre ses nouveaux bois, et en bas, alors que nôtre fille Christelle, l’invite à sa table, les nouveaux bois commencent à poindre.(Photos scannées de diapositives.) Par la suite, le couple a eu deux faons !

Classe : Mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; Famille : Cervidés ; Genre et Espèce : Dama dama.

Cocodaim & Christelle

Poisson-Ange strié (Juvénile)

mai 6th, 2009

Poissons- ange-strié-juvénile

Ce poisson change de ‘’pyjama’’ plusieurs fois dans sa vie. Voici un juvénile !

Le poisson –ange strié est un représentant exceptionnel du merveilleux monde des poissons des récifs coralliens. Il vit dans l’océan Indien et parmi les atolls du Pacifique. Ce n’est que vers les années 70 que les spécialistes ont réussi a l’identifier correctement.

En effet, outre la difficulté de l’étude des poissons, il faut tenir compte du fait que les différentes espèces de poissons -anges (il en existe près de 80) portent une livrée changeante. Les jeunes alevins naissent bruns et sans aucune ornementation. Au fur et à mesure qu’ils grandissent, des lignes bleues apparaissent sur les flancs. Elles sont d’abord disposées longitudinalement, puis, lorsque le poisson atteint l’âge adulte, elles se fixent définitivement.

Le poisson – ange, occupe un volume d’eau relativement restreint, qui constitue son territoire. Il en chasse ses congénères et les autres poissons intrus. Sa nourriture consiste en particules de corail, en invertébrés divers et en larves de mollusques, flottant entre deux eaux.

Ce poisson, tout comme les autres espèces, est un des favoris des aquariophiles, qui l’élèvent dans leurs aquariums. On a beaucoup de peine à le faire se reproduire, car il se révèle extrêmement difficile de reconstituer artificiellement leur milieu marin.

Dans la nature, les poissons- anges effectuent une parade nuptiale assez compliquée, après quoi le couple s’affaire à nettoyer une parcelle de rocher de toutes les algues qui y adhèrent, afin que la femelle puisse y déposer sa ponte. Les œufs collent à la roche et le mâle les féconde en répandant sa laitance à proximité. L’incubation dure de 5 à 8 jours. En cours de croissance les jeunes change plusieurs fois de coloration. La taille d’un adulte va de 20 à 30 centimètres.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Perciformes ; Famille : Chaetodontés ; genre & espèce : Pomacanthus striatus .

Rouge-queue à front blanc.

mai 5th, 2009

Rouge- queue à front blanc

Il agite fréquemment sa queue rousse ;

Comme son cousin le rouge-queue noir, il a l’étrange habitude d’agiter sa queue quand il est perché. Ce mouvement presque permanent et la coloration rousse des rectrices excluent toute confusion avec d’autres espèces. Seul le mâle possède un élégant plumage. Il a le front blanc, la gorge et les joues noires, quand à son poitrail, il est roux. Les femelles portent des teintes plus ternes, mais ont aussi la queue rousse.

Le rouge-queue à front blanc, revient d’Afrique tropicale au mois d’Avril, on entend le mâle signaler sa présence par son chant mélancolique dans les bois clairs, les vergers, les parcs et les jardins. Perché à quelques mètres de haut, il se tient à l’affût et capture les insectes qui passent à proximité, ne dédaignant pas ceux qu’il découvre au sol, chenilles et larves divers. Il mange aussi des fruits et des araignées.

C’est le mâle qui montre à sa compagne les emplacements où elle pourra construire le nid. C’est elle qui choisit l’endroit qu’elle préfère. Dans celui qu’elle a choisi, elle entasse de la mousse, des herbes sèches, des racines et elle rembourre la coupe avec des plumes et de brins de laine. L’ensemble, qui est loin d’être un chef- d’œuvre, se trouve dans un trou d’arbre, ou de muraille, dans un apprentis ou un nichoir.

Les œufs qu’elles y déposent, de 5 à 7, sont d’un joli bleu- vert et sont couvés pendant 14 jours, par la femelle. Le mâle participe à l’éducation et l’alimentation des petits. Quand ils sortent du nid, ceux-ci ont un plumage tacheté beige et brun ; au bout d’une dizaine de jours, ils commencent eux aussi à agiter la queue spasmodiquement. Un petit nombre de couples élèvent une 2ème nichée à la fin de juin, début juillet, juste avant la mue. La migration commence en août et les passage s’observent jusqu’en octobre. Adulte, il fera 14 cm, pour une envergure de 23 cm et un poids de 15 grammes. Les minots prennent leur envol vers le 15ème jours !!

Classe : Oiseaux ; Ordre : Passériformes ; Famille : Turdidés ; Genre & Espèce : Phoenicurus phoenicurus.

Jardin marin N°9

mai 4th, 2009

Jardin marin N°9

Comme les autres jardins, pour la vue et le plaisir.

Interdit de penser à une friture !! Pour cela, vous avez ce qu’il faut à portée de main, chez Mr Carrefour !!! Bonne journée !!

Couleuvre aquatique.

mai 3rd, 2009

Couleuvre aquatique

Elle est extrêmement prolifique.

La couleuvre aquatique ou à damiers (Etcheckered keelback en anglais) est sans doute l’un des serpents les plus communs de toute l’Asie du Sud-Est. Très largement répandue, cette couleuvre ne craint ni le froid, ni la chaleur tropicale. Dans les régions septentrionales de son aire géographique, elle hiberne durant la saison froide ; dans les eaux méridionales, en revanche, elle entre en léthargie estivale. Elle sait, ainsi se garantir de tous les aléas climatiques.

On rencontre la couleuvre aquatique le plus souvent dans les rizières, où elle abonde en toutes régions. Ce n’est pas à proprement parler, un serpent aquatique, au même degré que le sont l’erpéton, l’acrochorde, ou les vrais serpents de mer, mais elle passe cependant une grande partie de son temps dans l’élément liquide.

Elle aime aussi à se lover sur le sol, dans une touffe végétale, ou même sur un buisson, comme une vulgaire descente de lit en train de s’aérer et tout comme celle-ci durant les premières heures de soleil de la journée. La couleur de cette espèce est très variable, tout comme son ornementation. Les spécialistes l’ont subdivisée en 3 sous-espèces différentes.

Animal des plaines, cette couleuvre ne monte pas bien haut dans les contreforts des montagnes ; sa présence est, de plus, invariablement liée à celle de l’eau. Elle a un cycle d’activité diurne, et chasse à vue. Ses grands yeux décèlent n’importe quelle proie (grenouille ou poisson), sur laquelle elle se précipite lorsqu’elle a faim. Très mobile, cette couleuvre a un tempérament vif et irascible ; elle mord et attaque à la moindre provocation. Ovipare, elle pond de 10 à 90 œufs. Adulte, elle fait entre 1 mètre 20 et 1 mètre 60.

Classe : Reptiles ; Ordre : Squamates ; Sous- Ordre : Ophidiens ; Famille : Colubridés ; Genre et Espèce : Natrix piscator !

Città d’Arte….una città…..una storia.

mai 2nd, 2009

Castell’Arquato, lieu de naissance de mon père. Bourg classé comme un des plus beaux des Apennins.
Citta d'Arte. Una città, una storia...

Castell’Arquato a une origine assez lointaine. Il semblerait, qu’à l’époque impériale romaine, ce bourg fut un camp militaire important sur la route de Piacenza et Parma vers la mer ‘’Ligure ‘’. C’est vers 756-758 que ce bourg apparaît pour la première fois, sous le nom de ‘’Pieve ‘’(Paroisse, église). Il aurait était construit par un noble puissant : Dominici Magno, qui fit construire un château et une église dédiée à la mère de Dieu.‘’Mater Dei ‘’.

Ce bourg, en plus du camp militaire, était un centre agricole (curtis), juridique(curie) et religieux (pieve). En 789, avant de mourir, le seigneur Magno cède ses biens à la ‘’pieve ‘’ ce qui mit le bourg sous la tutelle de l’évêque de Piacenza. Durant tout le 1er millénaire, ce bourg rayonna grâce à ses artisans, mécènes, nobles et marchands. L’évêque Grimério, qui percevait les impôts, en fit sa résidence. En été 1920, le bourg se dote d’un gouvernement autonome.

Basilique San Petronio XIIème siécle.

Basilica San Petronio (XIIème siècle.) (Le Baptistère)

Le 1er document archivé est du 10 août 1220. Ce jour là, l’évêque Vicedomio vend tous les biens qu’il possède dans ce bourg, à ses habitants pour 700 lires de Piacenza. Pour 200 autres lires et une petite rente annuelle, il y ajoute ses prérogatives : juridiques, honorifiques et de prélèvement de la dîme ; sur Castell’Arquato, bien sûr, mais aussi sur Lusurasco, San Lorenzo et Vernasca. La mairie de Piacenza nomme alors un Podestà (maire), choisi par les membres des plus célèbres familles. Le maire élu pour 3 ans, avait tous les pouvoirs, civil, politique et judiciaire. Pendant 70 ans, jusqu’en 1290, le bourg eut une prospérité jamais égalée.

En 1290 le maire Alberto Scotti, soutenu par les marchands, les entreprises artisanales, obtient la charge de la ville de Piacenza. Sous son autorité, à Castell’Arquato, il fait bâtir plusieurs édifices : le ‘’Palazzo del Podestà (Mairie), le Palazzo di Giutizia (Tribunal), et Le Palazzo del Duca (Palais ducal).

Palazzo del Podestà XIIIème siècle.

Palazzo del Podestà . (XIIème siècle)

Une telle richesse fit naître des convoitises. Alberto Scotti gère le bourg jusqu’en 1316, année où Galéazzo Visconti l’assiège et le prend. Celui-ci émancipe le bourg de la tutelle de Piacenza et l’autorise à ériger ses propres lois qui furent en vigueur jusqu’en 1450. Le bourg passa successivement sous l’autorité de Borroméo, puis de Fillipo Maria Visconti, duc de Milan de 1416 à 1470, le bourg fut d’ailleurs appelé :’’Castel-Visconti ‘’. Par la suite, les ducs le firent gérer par des ‘’Condottieri’’ : Niccolo Piccinino, puis Bartolomeo Colleoni et Tiberio Brandolino da Forli.

Jusqu’en 1860, les duchés de Parme et de Piacenza faisaient partis du patrimoine de Maria Luisa d’Autriche. Ce bourg fit donc parti de l’Etat de Savoie.

Le blason de Castell’Arquato porte les symboles de : Piacenza (Rouge castra de Sant’Antonino), Farnese : (Fleur de Lys) Scotti : (6 étoiles d’or), et Sforza (Lions d’or).

C’est une traduction libre, faite avec mon italien plus que modeste. !

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