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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2009» octobre

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Serpent marin.

octobre 21st, 2009

Serpent marin

Rien de commun avec le légendaire serpent de mer.

Le véritable serpent de marin fait piètre figure à côté du monstrueux serpent de mer que se plaisaient à décrire les marins d’antan. C’est une créature aux dimensions infiniment plus modestes, mais dont la vie est plus passionnante à étudier. Il en existe plus de 40 espèces ; dont 27 vivent dans le détroit de Malacca, séparant Sumatra de Singapour.

Les serpents marins sont les plus évolués des ophidiens. Ils doivent faire surface pour respirer, comme les autres reptiles, mais ils sont capables de plonger profondément pour se nourrir de poissons et de crustacés. Ils peuvent rester immergés six et même huit heures consécutivement dans respirer, ce qui constitue le records absolu chez les animaux vertébrés. Leur poumon droit occupe la presque totalité du corps et s’étend jusque dans la queue.

Des spécialistes américains ont pu constater, au large des côtes philippines, que des serpents marins parvenaient à plonger jusqu’à 150 mètres de profondeur pour y capturer des poissons de fond.

Les mœurs et la reproduction varient selon les espèces. Chez la pélamide par exemple, l’accouplement se fait dans l’eau et les petits quittent le corps maternel au milieu de la mer. Ce serpent ne va jamais à terre. Le laticaude, comme celui représentait ici, est en revanche, ovipare et les femelles convergent sur de petits îlots pour pondre.

On a observé à plusieurs reprises des concentrations énormes de serpents marins en certains lieux précis. Tous les serpents marins sont extrêmement venimeux et leur venin est 3 à 10 fois plus toxique que celui des espèces terrestres. Celui –ci ovipare, pond ses œufs dans le sable des plages, et il est très venimeux. Adulte, il fait jusqu’à 1 mètre 50.

Classe : Reptiles ; Ordre : Squamates ; Famille : Hydrophidés ; Genre & Espèce : Laticauda semifesciata .

Salamandre géante.

octobre 20th, 2009

Salamandre  géante

C’est le plus grand amphibien actuel.

La salamandre géante est réellement un animal extraordinaire. Véritable monstre issu de la préhistoire, elle survit miraculeusement dans quelques endroits de la planète.

On connaît deux espèces de ces salamandres géantes : celle du Japon, ci-dessus et celle de Chine, qui ne diffère que par quelques détails morphologiques et anatomiques. On est en droit de se demander comment et pourquoi de telles créatures ont survécu aux bouleversements géologiques, alors que tant d’autres formes ont disparues. Car il faut bien le dire, la salamandre géante est extrêmement vulnérable et ne dispose d’aucun moyen de protection ou de fuite. De surcroît, et jusqu’à une date très récente, (fiche de 1976), cet animal figurait au nombre des délicatesses culinaires de l’Extrême- Orient…

La salamandre géante habite les cours d’eau à courant rapide, se tenant de préférence sur les fonds rocheux. Elle nage bien en ondulant de la queue et en balançant la tête d’un côté et de l’autre. C’est un animal nocturne, qui se tient caché sous des pierres ou des roches pendant le jour.

La salamandre géante a besoin de respirer en surface, mais elle ne le fait que toutes les 25 à 40 minutes. Une partie de l’oxygène nécessaire lui provient de l’eau et elle respire par la peau, fortement irriguée de vaisseaux sanguins. Son régime alimentaire, exclusivement carnivore, consiste en animaux de toute sorte, qu’elle dévore vivant ou à l’état de charognes.

On a trouve des restes fossiles de salamandres géantes en Europe, où ces créatures vivaient il y a 12 millions d’années.
La ponte est de 300 à 450 œufs en chapelet. L’incubation est de 2 à 3 mois. La longueur de la larve à l’éclosion est de 25 mm, adulte elle fait jusqu’à 1 m 60 de long pour un poids de 40 kg. La maturité sexuelle est à 5 ans. Et la longévité de plus de 30 ans.

Classe : Amphibiens ; Ordre : Urodèles ; Famille : Cryptobranchidés ; Genre & Espèce : Megalobatrachus japonicus.

Souïmanga pourpré.

octobre 19th, 2009

Souïmanga pourpré

On le voit du jardin à la mangrove.

Egalement appelé souïmanga de Van Hasselt, cet oiseau fréquente outre les jardins, différents milieux boisés du Sud- Est asiatique : forêts claires, plantation de cocotiers, mangroves. En Malaisie, il est sédentaire et se tient surtout le long des côtes ; plus à l’intérieur des terres, on l’observe, localement, dans les plaines et sur les collines. En montagne, il s’élève jusqu’à 1200 mètres environ.

La femelle diffère notablement du mâle par sa coloration vert olive sur le dessus du corps et d’un jaune terne sur la face inférieur. Le régime alimentaire est le même que celui des autres membres de la famille, il est de substances sucrées, produites par les nectaires, et d’insectes venus visiter la corolle des fleurs.

Des nids contenant des œufs ont été découverts entre les mois de février et de juillet. Placés entre 1,5 et 6 mètres de haut, ils étaient fixés à l’extrémité d’une fronde de palmier ou d’une branche. Les œufs sont d’un brun brillant avec des taches plus foncées.

23 autres espèces de souïmangas vivent dans le Sud- Est asiatique et sont réparties en plusieurs sous- genres. Les spécialistes mettent un peu à part les arachnothères, car ceux-ci se caractérisent par leur long bec recourbé, leur taille plus forte et leur coloration d’une tonalité générale verdâtre. Chez eux le dimorphisme sexuel est d’ailleurs peu marqué, le mâle n’a pas ces belles couleurs. Leur nid est placé, plus exactement accroché, à la face inférieure d’une grande feuille souvent celle d’un bananier.

La femelle du souïmanga, dépose 2 œufs dans le nid. La longueur d’un adulte est de …10 cm.

Classe : Oiseaux ; ordre : Passériformes ; Famille : Nestariniidés ; Genre et Espèce : Nectarinia sperata.

Couleuvre à collier.

octobre 18th, 2009

Couleuvre à Collier

Elle se tient presque toujours au voisinage de l’eau.

La couleuvre à collier est la plus commune et la plus répandue de toutes les espèces européennes. On la rencontre le plus souvent au voisinage de l’eau, parmi les roseaux et les nénuphars des étangs.

C’est une espèce semi- aquatique, qui nage très bien et plonge à merveille. Lorsqu’elle se sent inquiète, elle fuit en plongeant et peut rester immergée plus d’une demie- heure sans remonter pour respirer. Elle nage en surface ondulant du corps et tenant sa tête dressée hors de l’eau. Rien n’est plus gracieux que les mouvements harmonieux d’une couleuvre traversant un étang en nageant tranquillement.

La couleur à collier n’est pas agressive et semble même répugner à mordre. Lorsqu’on la saisit, elle se défend en sécrétant un mélange de liquide nauséabond et d’excréments. Quand la couleuvre à collier craint véritablement pour sa vie, elle use d’un stratagème astucieux, simulant la mort : d’un mouvement brusque, elle se retourne et s’expose le ventre en l’air en entrouvrant la gueule, laissant pendre sa tête inerte, la langue à demi hors de la gueule. Ainsi, elle donne tout à fait l’impression d’un serpent crevé, ce qui lui vaut souvent d’échapper à la voracité d’un ennemi. Pour se défendre, elle fait semblant de mordre, mais frappe son adversaire surpris, avec sa gueule fermée. (Un coup de boule, aussi célèbre chez ces animaux, qu’un certain autre sur un terrain de foot.)

Elle se nourrit exclusivement d’animaux à sang froid tels que : grenouilles, poissons et tritons. Elle saisit sa proie et l’avale sans la tuer. Il arrive parfois d’entendre les plaintes d’une grenouille agonisante, dont le corps est déjà à moitié englouti par la couleuvre.

La femelle pond de 8 à 53 Å“ufs et l’incubation dure de 80 à 100 jours. L’œuf fait 3×2 cm et le petit à l’éclosion fait 15 à 19 cm, adulte il fait de 75 à 120 cm. La maturité sexuelle vient entre 3-5 ans, et la longévité jusqu’à 9 ans.

Classe : Reptiles ; Ordre : Squamates ; Sous-Ordre : Ophidiens ; Famille : Colubridés ; Genre & Espèce : Natrix natrix.

Chantier à Carling.

octobre 17th, 2009

Chantier à la pétrochimie de Carling.

Nous nous étions donné rendez sur le chantier, le lundi matin pour 10 heures. Puisque nous venions à 3 de Thionville- Hayange et les 3 autres de la région de St Dié, autant nous voir sur le chantier avant de chercher la pension. Arrivés sur le chantier, après avoir pris nos ‘’laissez-passer’’ au poste de garde (déjà prêt sur coup de téléphone du bureau), nous nous rendons sur le lieu de travail. Encore un LOGECO comme vestiaire.

Là, nous avons la surprise de tomber sur le contrôleur qui venait aussi d’arriver. ‘’Je suis arrivé hier soir, nous dit –il, et il y a encore 4 chambres de libre où je suis, mais le patron peut en loger 2 ou 3 dans un petit hôtel à côté. Si ça vous dit, je vous y emmène. ‘’- ‘’Y a-t-il des douches ? ‘’ – ‘’2 chambres avec bains et deux avec douche. L’autre hôtel a des chambres avec douche. ‘’. Ce qui fait que nous pouvions manger tous ensembles : nous sommes restés à l’hôtel –restaurant, les 3 gars des Vosges sont allés au petit hôtel à 300 mètres du nôtre.

Pétrochimie-Carling

Le four est à droite de la photo, c’est un four cylindrique et en hauteur. Nous rentrions, pas en dessous, par l’emplacement où seront les brûleurs. Toute la journée nous étions comme dans un caisson, avec des baladeuses, d’où la fatigue des yeux maintenant.

L’après –midi, pendant que les gars installent le matériel et contrôlent si tous les matériaux sont là, j’entreprends le contrôleur sur le travail à exécuter. ‘’Ecoutez, vous nous faites un planning d’avancement des travaux, semaine par semaine, de façon à respecter les délais. Quand nous arrivons à la hauteur fixée pour la semaine, nous rentrons chez nous, et nous revenons le lundi pour 10 heures. ‘’- ‘’ J’ai eu X (de Nancy) au téléphone ce matin, qui m’a dit que vous aviez toute l’attitude pour les horaires et m’a demandé de lui signaler si ça n’allait pas. ‘’- ‘’ Pas de problème pour nous, mettons nous d’accord sur l’avancement des travaux et ce sera bien comme cela.’’

Et ce fut un chantier en or, tous les vendredis nous quittions vers 17 heures et revenions à 10 heures le lundi. Nous aurions pu faire encore mieux, mais ce n’est pas recommandé à cause des futurs chantiers. A la pension, le contrôleur s’était coulé dans le moule de l’équipe, payait sa tournée comme nous, et surtout….nous ne parlions jamais de travail. De plus, il était à la recherche d’une maison dans le secteur,  ce qui fait que nous ne le voyions qu’une heure le matin et autant vers le soir. Et je vous assure que son contrôle était sérieux.

Il y avait une autre équipe de compagnons, en réparation, sur un autre cracking. Comme nos LOGECO étaient à côté l’un de l’autre, nous parlions pendant le casse-croûte du matin, avec les gars. Nous en connaissions certains, mais j’ai fait la connaissance de leur ‘’chef Roger ‘’ un grand gaillard et gentil garçon. Par la suite, je l’ai revu dans la boite où je suis aller à Grenoble, puis dans celle où j’ai été embauché par la suite à Voiron. Quand j’ai téléphoné pour de l’embauche à cette société de Voiron, il était justement dans le bureau du Boss et quand celui-ci lui a dit : ‘’ il y a un Walter X qui demande à être embauché, tu connais.’’- ‘’ Oui, embauche le. ‘’ Ce qui fut fait. Ne soyez pas étonné du tutoiement entre ses deux là, certains compagnons avaient connu le Boss, alors qu’il était un simple compagnon. Encore un compagnon qui est mort assez jeune. (Cancer.)

Lorsque je suis parti, il ne restait que la sole avec brûleurs à monter.. J’ai reçu mon certificat de travail la semaine suivante, avec le restant de ma paye et un complément en prime et rectificatifs de salaire horaire auxquels je ne m’attendais pas. C’est la période, où j’ai fais mes plus hauts salaires de compagnon. Et ce fut aussi mon dernier chantier en temps que responsable.C’est André, un des gars des Vosges, qui a pris l’équipe. Il était avec moi en Nouvelle- Calédonie. 5 ou 6 ans plus tard, sa femme m’annonça son décès lors d’un accident de voiture.

Photo prise après l’accident du 16 juillet dernier, où il y a eu 2 morts et 5 blessés.

Centième anniversaires de l’Institut Pasteur.

octobre 16th, 2009

Centenaire de l'institut Pasteur

Centenaire de l’ Institut Louis Pasteur.

Biographie
Né à Dole (Franche-Comté), le 27 décembre 1822.
Élève de l’École normale, illustre chimiste, créa la pasteurisation et la méthode pasteurienne, rendit à la science et à l’humanité les plus grands services et reçut de son vivant et après sa mort les plus grands honneurs. Professeur à la Faculté de Strasbourg, 1852. Doyen de la Faculté de Lille en 1854, directeur des études scientifiques à l’École normale, 1857-1867, professeur de géologie, physique et chimie à l’École des Beaux-Arts en 1863, et de chimie à la Sorbonne, 1867-1875, il fut élu à l’Académie des Sciences en 1862 et nommé secrétaire perpétuel en 1887 et secrétaire perpétuel honoraire en 1889 ; il dirigea l’Institut Pasteur, établissement fondé par souscription publique. Pasteur fut élu à l’Académie française le 8 décembre 1881 en remplacement d’Émile Littré et intronisé le 27 avril 1882. . .

En 1856, la Société royale de Londres lui décerna la médaille Rumford, en 1874 la médaille Copley et le nomma membre étranger en 1869 ; la Faculté de médecine de Bonn lui donna en 1868 le diplôme de docteur, qu’il renvoya au moment de la guerre de 1870 ; la même année le Ministère de l’Agriculture d’Autriche lui donna un prix de 10 000 florins ; en 1873, la Société d’encouragement un prix de 12 000 francs, et en 1874, l’Assemblée nationale lui accorda sur la proposition de Paul Bert, une rente viagère de 12 000 francs. A l’occasion de son soixante-dixième anniversaire, le monde savant et le monde officiel lui donnèrent de nouveaux témoignages d’admiration ; l’Université d’Oxford le nomma docteur ès Sciences ; un comité présidé par Jean-Baptiste Dumas, composé de délégués de l’Académie des Sciences, de l’Académie de Médecine, de la Faculté des Sciences, de l’École Normale, lui remit une médaille commémorative ; une grande cérémonie, à laquelle prirent part des représentants de tous les corps savants d’Europe et qui fut présidée par le président de la République : Marie- François Sadi Carnot, fut organisée en son honneur. Une médaille gravée par Roty lui fut offerte en 1892 par souscription nationale. Pasteur était membre de l’Académie de Médecine depuis 1873 et Grand-croix de la Légion d’honneur depuis 1881 : un décret impérial, qui ne fut pas promulgué, l’avait nommé sénateur le 27 juillet 1870 ; il reçut un grand nombre de décorations étrangères.
À sa mort, le gouvernement lui fit voter des funérailles nationales et il fut enterré à l’institut Pasteur . .
Mort le 28 septembre 1895.

PS : “La photo ressort moins bien scanné. Le carré noir dentelé autour  est en réalité doré.

Crocodile américain.

octobre 15th, 2009

Crocodile américain

On l’a beaucoup chassé, comme les autres……..

La plupart des crocodiliens vivant en Amérique sont des caïmans, les véritables crocodiles habitant l’Afrique et l’Asie. Des deux ou trois espèces du genre ‘’crocodylus ‘’ propres au Nouveau - Monde, le crocodile américain est le plus grand. (Moyenne de 3 mètres 50 avec un maximum pouvant atteindre 7 mètres).

L’animal fréquente les marais côtiers saumâtres, d’où il sort parfois en nageant jusqu’à la mer. Cette prédilection pour l’eau salée différencie du reste ce crocodile des caïmans, qui préfèrent l’eau douce. Ces déplacements au large ont permis au crocodile américain de coloniser les Antilles. Il cohabite dans les marais de Zapata, à Cuba, avec le crocodile cubain. (Le blocus de Cuba, là, n’a pas fonctionné !!)

Le crocodile américain partage un grand nombre d’habitudes avec les autres membres de son ordre. Ainsi, il se hisse hors de l’eau le matin pour se réchauffer aux premiers rayons du soleil. Lorsque le soleil est au zénith, il retourne à l’eau ou se tient à l’ombre pour prévenir l’insolation, car les crocodiles ne peuvent transpirer, contrairement aux mammifères, pour réguler leur température. Lorsque le soleil devient moins chaud, il ressort de son abri pour faire le ‘’plein ‘’de chaleur avant de regagner l’eau au crépuscule. Il se nourrit de poissons, de tortues, d’oiseaux, de crabes, de homards…..

Lorsque vient la saison des amours, le mâle cherche à séduire la femelle en battant l’eau de sa queue. Après la fécondation, les œufs sont pondus dans un nid fait de végétaux en putréfaction, ou plus simplement enfouis sous un banc de sable. La chaleur ambiante suffit à l’incubation. Les jeunes se fraient un passage hors de la coquille grâce à une dent spécifique, placée à l’extrémité de la gueule, qui d’ailleurs tombe après son utilisation de ‘’forage ‘’.

Classe : Reptiles ; Ordre : Crocodiliens ; Famille : Crocodilidés ; Genre & Espèce : Crocodylus acutus.

Lori orné.

octobre 14th, 2009

Lori orné

Un habitant coloré des frondaisons tropicales.

Le lori orné, comme son très proche parent le loriquet arc –en –ciel aux 21 sous espèces variable l’extrême, est un perroquet de petite taille (25 cm) spécialisé dan une alimentation floricole. Il se nourrit en effet de pollen et de nectar, et ronge aussi les pétales et parfois les baies et les bourgeons, principalement sur les Tectona (ou ‘’Teck ‘’) et les casuarinas qui composent la plupart des forêts qu’il habite.

L’espèce est grégaire et vit en groupes parfois extrêmement importants. Cependant, au sein de chaque volée, les couples se distinguent, accompagnés de leur progéniture. Les ornithologues supposent que le lori orné s’apparie pour la vie, car il arrive quelquefois de voir un oiseau volant esseulé dans la bande, veuf peut-être, qui sait ?

Ce lori affectionne les régions accidentées et on peut l’observer en montagne jusque vers 1000 mètres d’altitudes. Il s’associe parfois à d’autres espèces comme le lori vert et jaune, mais ces bandes mixtes, comme par ailleurs les grandes congrégations mono- spécifiques, ont un caractère temporaire et saisonnier.

Lorsque arrive la période de reproduction, les couples tendent à s’isoler et choisissent un territoire au sein duquel ils se tiendront sans vagabonder tant que dure l’élevage des petits. En époux parfaits, le mâle et la femelle se relaient pour couver. ( 2 à 3 œufs). La femelle se tient sur la ponte la journée, et le mâle prend le service de nuit….c’est du moins ce qu’affirment les bonnes âmes, alors que d’autres n’en soient pas persuadés. ‘’Sûrement élevés à l’ENA’’, ils pensent plutôt que le mâle pénètre dans le nid pour y dormir, et non pour participer à la couvaison. ‘’ Bien voyons, comme si les ouvriers vont à l’usine de nuit pour dormir. ‘’ (Un jour ou l’autre, ils vont interdire de faire les deux postes sur le nid par une directive mondiale sûrement)

Classe : Oiseaux ; Ordre : Psittaciformes ; Famille : Psittacidés ; Genre & Espèce : Trichoglossus ornatus.

Serpent mangeur d’oeufs.

octobre 13th, 2009

Serpent mangeur d'oeufs

Pas plus gros qu’un doigt humain, il peut avaler un œuf de poule.

Le serpent mangeur d’œufs est un paradoxe. On ne saura jamais pourquoi la nature a décidé de le faire manger des œufs. Guère plus gros qu’un doigt humain, ce serpent est capable d’avaler des œufs de poule.

C’est un serpent principalement nocturne, qui passe son temps dissimulé parmi le feuillage. Passé maître dans l’art d’escalader les arbres, le serpent mangeur d’œufs sait découvrir le nid des oiseaux, qu’il pille pour se nourrir. Il n’est pas venimeux, mais n’en est pas moins agressif. Très irritable, il mord volontiers. Lorsqu’il se met en colère, il enfle la partie antérieure du corps et pousse une succession de sifflements violents.

Il se love, et attaque l’adversaire à la manière des cobras. Ses écailles cutanées font un curieux bruit très perceptible, en se frottant les unes contres les autres lorsque l’animal s’enroule sur lui-même. Par son aspect, le serpent ressemble à plusieurs espèces venimeuses, ce qui constitue pour lui un excellent mimétisme. Bon nombre de prédateurs s’en méfient. (S’ils savaient…….)

Dans les forêts d’Afrique équatoriale et tropicale, où les oiseaux n’ont pas de saison bien définie pour se reproduire, ce serpent trouve suffisamment d’œufs pour se nourrir tout au long de l’année. Il en va tout autrement en Afrique septentrionale et australe, où les saisons de nidifications des oiseaux sont bien marquées. Là, notre serpent mangeur d’œufs se voit contraint de jeûner parfois fort longtemps, car il ne trouve guère d’œufs durant la saison sèche. Un dispositif spécial de fausses dents, au fond de la gorge, lui permet de casser la coquille de l’œuf avalé.

Ovipare, la femelle pond entre 12 et 15 œufs, qui incuberont pendant 3 à 4 mois. S’il fait de 20 à 25 cm à la naissance, adulte il fera : 70 à 90 cm ;(Exceptionnellement 1 mètre) ; L’adulte est capable d’avaler un œuf de 4 à 5 cm de diamètre .

Classe : Reptiles ; Ordre : Squamates ; Famille : Colubridés ; Genre & Famille : Dasypeltis scaber.

Faux- gavial.

octobre 12th, 2009

Faux- Gavial

Pas facile à distinguer du vrai gavial.

Le faux- gavial, que l’on appelle aussi gavial de Malaisie, ou tomistome, est l’un des crocodiliens les plus intéressants. Il a tout à fait l’allure du vrai gavial, auquel il ressemble tellement que la distinction entre les deux reptiles est une affaire de spécialistes. Le faux – gavial est plus petit que son homonyme indien et ses écailles ventrales sont plus grandes. Ce qui est d’ailleurs difficile à vérifier.

Le museau du faux – gavial, bien que très allongé et étroit, ne l’est cependant pas autant que celui du gavial du Gange ; là encore c’est une question d’appréciation. Comme on le voit, l’un de ces deux crocodiles peut fort bien passer pour l’autre, ce qui arrive assez souvent, même dans de grands jardins zoologiques.

Ce faux –gavial, bien que largement distribué dans le sud est de l’Asie et sur de nombreuses îles de Malaisie et de la Sonde, est resté le plus mystérieux des crocodiliens. C’est sûrement la seule espèce dont on ne sait pratiquement rien des mœurs, de la biologie et de la reproduction. (Fiche de 1976). Il s’accommode assez mal de la captivité où il vit peu longtemps ; la majorité des individus captifs meurent avant d’avoir atteint la maturité sexuelle.

Le faux – gavial a un régime alimentaire composé exclusivement de poissons qu’il capture vivants d’un rapide coup de gueule latéral. Ses dents sont spécialement formées pour maintenir fermement les poissons les plus lisses. C’est un animal extrêmement timide, qui plonge à la moindre alerte, aussi a-t-on peu de chance de l’observer dans on habitat naturel. Il fréquente les marécages et les cours d’eau ombragés de la jungle et ne constitue nullement une menace pour l’homme. Ovipare (on ne connaît pas le nombre d’œufs.), la longueur d’un adulte est de 4 m 80 !!

Classe : Reptiles ; Ordre : Crocodiliens ; famille : Crocodilidés ; Genre & Espèce : Tomistoma schlegali.

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