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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2011» septembre

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Le siècle au fil du timbre. (Société).

septembre 20th, 2011

Le siècle au fil du timbre. (Société)

Le siècle au fil du timbre. (Société)

Timbres 1936: Les congés payés.
Lapi- Viollet.

Timbre 1945: Le droit de vote des femmes.
Photo: Keystone. Paris

Timbre 1969: le premier pas sur la lune
Nasa / Ciel & Espace.

Timbre 1948: les droits de l’Homme.
Claude Andréotto.

Timbre1901: Lave-linge.
Claude Andréotto.

Bloc- Format composé de 10 timbres de 245 x 185mm
Conçu par Claude Andréotto. Imprimé en Héliogravure.
Vente anticipée le 30 septembre 2000 à Paris. Vente généralisé le 2 octobre 2000.

Hydravion Late300 ” Croix du Sud”.

septembre 19th, 2011

Hydravion Late 300. Croix du Sud.

Hydravion Late300 “Croix du Sud”

Le 7 décembre 1936, à 4 heures 32 du matin, l’hydravion Laté 300, un grand quadrimoteur Latécoère baptisé “Croix du Sud”, s’élevait dans le ciel de Dakar, emportant dans ces soutes le 49ème courrier aérien France-Amérique du Sud. L’équipage était composé de Jean Mermoz, chef de bord: 8 200 heures de vol ainsi que 23 traversées de l’Atlantique Sud. Alexandre Pichodou: pilote 7 000 heures de vol et 38 traversées de l’Atlantique-Sud. Henri Ezan, capitaine au long cours, rompu à la pratique de la navigation aérienne. Edgar Cruveilher, radio 4 500 heures de vol. Jean Lavidalie mécanicien et spécialiste des vol de nuit.

Huit minutes après son envol, le “laté300″ était de retour à la base de départ. L’hélice à “pas variables” du moteur arrière droit avait refusé de prendre sa vitesse de croisière et le long de son arbre, on apercevait une traînée d’huile. Les mécaniciens s’affairèrent aussitôt autour de l’appareil. Leurs recherches ne révélèrent rien d’alarmant et les essais mécaniques effectués s’avérèrent satisfaisants. A 6 heures 52, “le Croix du Sud” reprenait l’air à destination de Natal, au Brésil, où il ne devait jamais y arriver.

Pourtant, les premières heures du voyage se déroulèrent normalement. A 9 heures 30, par radio, l’appareil faisait connaître sa position au dessus de l’océan. Soudain, à 10 heures 47 à Dakar, c’était la consternation. Un bref message, probablement inachevé, était capté: “allons couper moteur arrière-droit”, puis ce fut le silence.

Né à Aubenton dans l’Aisne, le 9 décembre 1901, ancien aviateur militaire, Jean Mermoz dont la vie monotone de garnison exaspérait, avait quitté l’armée en 1924 et était entré, en qualité de pilote, à la société des lignes aériennes Latécoère qui, en 1927, devait prendre le nom de “Compagnie générale aéropostale.” Le fondateur de cette entreprise, le constructeur d’avions Pierre Latécoère (1883-1943) poursuivait depuis la fin de la 1er guerre mondiale, l’audacieux projet de relier par voies aériennes, la France au Continent Sud -Américain.

Cette œuvre devait être menée à bien, au prix de difficultés inouïes. Pour sa part, Mermoz réussit la liaison-Toulouse- Saint Louis du Sénégal (1927), le premier transport de long courrier antre Buenos-Aires et Rio de Janeiro (1928, le franchissement de la Cordillères des Andes (1929, les premières traversées de l’Atlantique -Sud dans le sens Est-Ouest (1930) et Ouest-Est ( 1933). Après la fusion de “l’Aéropostale” et de la compagnie Air-France (1933), le pilote Jean Mermoz devint Inspecteur général de la société nationale.

En commémorant par un timbre la disparition corps et biens du “Latté 300″ l’administration des P.T.T rend hommage, non seulement à Jean Mermoz et à ses compagnons, mais aussi à tous les hommes qui, ont travaillé, souffert et parfois donner leur vie, pour que la poste aérienne française soit présente dans le ciel d’Amérique du Sud.

Timbre et illustration exécutés par Comber, (peintre- graveur.)Tirage du feuillet limité à 33 800 exemplaires dont: 20 300 en offset et 13 500 sur soie.

Source: Collection CEF Distribué par les œuvres sociales du personnel des PTT. Et le réseau commercial CEF- France & Etranger.

Mémoires d’un petit avion en bois….

septembre 18th, 2011

Mémoires d'un petit avion en bois
Timbre de: www.phil-ouest.com.

Mémoires d’un petit avion en bois.( Fête de fin d’année) Croix Rouge.

Parées contre toutes les épreuves du temps et les humeurs d’enfants facétieux, mes ailes douces et lisses traversent joyeusement les nuages. Né de l’imagination des hommes souhaitant vaincre la pauvreté autant que de réjouir et éduquer les enfants, je porte le nom de “Jouet”, un mot qui apparaît dans la langue française en 1523 dans l’inventaire de Marguerite d’Autriche. Je suis en bois, matière constituant le tronc, les racines et les branches de l’arbre, depuis les premiers temps de l’humanité.

Grâce au ciseau, à la technique du tournage dont on trouve des traces 1300 ans avant J-Christ ( Charente et Yonne), je fais partie de la grande fratrie des jouets en bois. mes ancêtres sont notamment: le hochet “connu des l’antiquité”, la toupie et le chariot du IIème siècle avant J-C en Inde et, des grands espaces slaves: l’ours et le cheval au IXème siècle Je n’oublie pas le moulinet aimé du XIVème siècle, le bilboquet qu’affectionnait Henri III, le cheval bascule passe-temps du jeune Louis XIII; le pantin, favori du XVIIIème siècle, ou encore les animaux de Noé, jouets très populaires en Europe (1810)

Au XIXème siècle, plein essor de notre fabrication, nôtre histoire est souvent liée à un événement religieux. Des générations d’artisans à domicile nous produisent en masse et nous diffusent, via colporteurs et représentants, lors de pèlerinages (moulins, crécelles du pèlerinage de Liesse), ou nous vendent au poids de par le monde. Avec le même savoir-faire, quilles et toupies de Moirans-en-Montagne; petites flûtes en bois de Paris, ou canon, moulins et objets de plage de Saint-Claude, nous venons de France et de beaucoup d’autres pays. Des objets miniaturisés, d’Angleterre, spécialistes des puzzles et des << rocking- horses >>.

Les annales de l’histoire des jouets sont riches: depuis les écrits de Clarétie, référence pour le passé des jouets français, jusqu’au témoignage provenant d’Allemagne, catalogues dessinés de Bestelmeier, négociant à Nuremberg (1798-1807), publication des très beaux musées de Sonneberg et de Seiffen. De nos jours, selon les besoins, ludiques ou éducatifs, nous perpétuons la tradition face à l’évolution technologique. En buis ou en tilleul, arrondis, offerts un soir de Noël, nous devenons les compagnons de voyage d’une ou de plusieurs générations. galbés, sensuels, nous transmettons ainsi les multiples et précieuses sensations de l’expérience du toucher. Moi qui ne pollue ni ne blesse, petit avion en bois, œuvre de la nature et de l’intelligence humaine, porteur du grand rêve de l’homme, l’envol, je confie aux cieux étoilés les secrets et les bonheurs de l’éternelle enfance. ( Marie-Hélène Machu.)

Timbre conçu par Henri Galeron, mis en page par André Lavergne et imprimé en héliogravure. Forme vertical 27 x 32,75 mm. Vente anticipée le 9 novembre à Paris et générale le 13 du même mois.

Source: Collection philatélique de la poste .

Pause…..

septembre 17th, 2011

Je me joins aux blogueurs de chez Over-Blog….Pas d’article avant demain 10 heures. Je profite pour reposer mes yeux.

Bonne fin de semaine à tous.

Nous venons de rentrer sous une bourrasque et la pluie !!!!

Le vieux Lyon.

septembre 16th, 2011

Le vieux Lyon

Le vieux Lyon.

Le site historique de Lyon est un ensemble vivant dans lequel on peut lire 2 000 ans d’histoire de la ville. c’est sur ce critère que l’Unesco l’a inscrit sur le liste du patrimoine Mondial en 1998.

De la création de Lugdunum en 43 avant J-C sur la colline de Fourvière, au Lyon médiéval et Renaissance sur les bords de la Saône des XVIIème et XVIIIème siècles, sur la presqu’île entre Rhône et Saône au XIXème, qui montent à l’assaut des pentes de la Croix-Rousse et franchit le Rhône vers l’Est, toutes ces périodes sont présentes aux yeux des visiteurs. Le Vieux Lyon est le fleuron de ces quartiers historiques.

Il est composé d’immeubles édifiés pour la plupart aux XVème et XVIème siècles, et parvenus à peu près intacts jusqu’à nous. La vie lyonnaise de cette époque est dominée par l’activité économique et financière d’une ville devenue capitale politique. Cette vitalité est matérialisée par les 4 foires franches annuelles qui attirent les produits de toute l’Europe: épices, soies, draps….. Les riches maisons de commerce italiennes s’installent et les banquiers florentins font de Lyon la première place financière européenne. les magnifiques demeures du vieux Lyon en attestent la richesse.

Le vieux quartier a connu des années d’abandon et de désintérêt, et, grâce aux efforts de quelques-uns réunis au sein de l’association Renaissance du vieux Lyon, il fut sauve de la démolition. Par la loi Malraux, il devient le premier “secteur sauvegardé” créé en France, en 1964. Les habitations furent peu à peu réhabilitées. Cette magnifique architecture fut restaurée, les cours et les galeries mise en valeur. Le vieux Lyon est aujourd’hui ce site visité par les touristes et aimé des Lyonnais.

On ne se lasse pas de pousser les portes d’allée pour découvrir une cour, une galerie, une frise, puis, au détour d’une rue, un monument, une façade, une porte ….qui donnent envie de voir pus loin. Et plus loin, c’est une autre surprise, un hôtel renaissance, une tour, une nouvelle galerie encore différente. On passe d’une rue à l’autre par une succession de cours et de couloirs: une traboule, comme disent les Lyonnais.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Eve Luquet. Emis le 19 Mai 2001 à Lyon.

Source: Collection philatélique de la poste.

Timbre Croix-Rouge.1996

septembre 15th, 2011

Croix Rouge
Timbre de: www.phil-ouest.com

Croix- Rouge. (Saumur)

Si l’occupation du site de Saumur est attesté sous l’Antiquité, c’est seulement en 968 que le lieu est mentionné pour la 1ère fois sous le nom de “Salmurus”. Un monastère s’y était établi vers 950 mais ce n’est pas la présence de ces moines qui marquer l’histoire religieuse de la cité. En effet, le calvinisme avait fait de nombreux adeptes parmi la population. Devenue place de sûreté en 1589, la citadelle de Saumur voit la création en 1593 d’une Académie protestante qui attirera de nombreux étudiants de toute l’Europe et exercera un rayonnement intellectuel considérable jusqu’à la suppression en janvier 1685, dix mois avant la révocation de l’Edit de Nantes.

L’implantation de l’Ecole de Cavalerie à la fin du XVIIIème siècle jettera de nouvelles lumières sur la ville. Supprimée à deux reprises, elle est définitivement rétablie en 1825. C’est alors que Saumur devient la capital du Cheval. Un manège académique s’y développe. Son rôle est d’enseigner l’équitation classique aux élèves officiers. La veste noire du cadre des instructeurs d’équitation qui étaient des civils, lui donnera son nom de “Cadre Noir”. En 1945, l’Ecole de Cavalerie se transforme en Ecole d’application de l’Arme Blindée et de la cavalerie. Cette évolution ne nécessitait plus la présence d’un manège académique. Le Cadre Noir est alors détaché de l’armée et devient en 1972 l’ossature de l’Ecole Nationale d’Equitation.

Son but est d’instruire les cadres de l’équitation française, de maintenir les traditions équestres françaises et de favoriser leurs rayonnements. Les musée de Saumur y concourent. En Effet, outres le musée des Arts décoratifs, le château, propriété de la ville depuis 1908, abrite le musée du cheval. C’est là que l’on pourra découvrir cette tapisserie de Bruxelles provenant de l’atelier de Reydams. Réalisée au XVIIème siècle, cette œuvre représente le jeune roi Louis XIII faisant de la conduite équestre sous la conduite de son maître d’équitation, Monsieur de Pluvinel. Celui ci est l’auteur d’un ouvrage. ” L’instruction du roi (1625)” qui reste un sommet de la littérature équestre. On ne pouvait choisir meilleur sujet pour illustrer sur un timbre: “La perle de l’Anjou”.

Timbre dessiné par Pierrette Lambert. Mis en page par Jean-Paul Veret- Lemarinier et imprimé en héliogravure.
Vente anticipée le 13 ami 1995, à Saumur (Maine et Loire). Vente générale le 15 du même mois.

Source: Collection philatélique de la poste.

Calais.

septembre 14th, 2011

Calais
Photo de : www.phil-ouest.com

Calais (Pas- de- Calais)

Premier port français de voyageurs, non loin du cap” Blanc-Nez” dont les falaises semblent répondre à celles de la côte anglaise, Calais est une ville de rencontres et d’échanges, favorisée par le va-et-vient incessant des ferries qui traversent le détroit. Cette proximité explique que Calais fut la première ville de France à avoir été industrialisée. La dentelle mécanique, qui a aujourd’hui son musée dans la ville, fut introduite dès 1815 par un anglais qui dut traverser la manche pour faire fructifier son invention.

Ouvertes aux influences extérieures, la ville a également resserré ses liens avec les autres ville de la côte et ce, dès la construction de canaux au XVIIème siècle. Calais fut toujours convoitée et souvent assiégée. Quelques monuments, comme la Tour du Guet ou la ville forte de Vauban, témoignent du temps où Calais devait avant tout se défendre et résister. L’épisode des “Bourgeois de Calais”, célébré par le monument de Rodin, illustre la manière dont les habitants surent négocier, par leur dévouement, leur grâce auprès des assiégeants. En 1558, la ville fur reprise aux Anglais, mais en 1596, elle tombe pour deux ans aux mains des Espagnols, avant d’être rendue à la France.

Calais réunit, officiellement depuis 1885, les quartiers maritimes du Nord, comme le Courgain, (traditionnellement celui des marins- pêcheurs), et au Sud, la commune commerçante de Saint-Pierre, lieu d’implantation de la nouvelle industrie textile. L’Hôtel de Ville dans le style flamand, commencé à cette même époque, consacre cette unification. Aujourd’hui, l’accroissement du trafic portuaire confirme l’antique prospérité de Calais, qui est plus que jamais le lieu de passage de nombreux voyageurs vers l’Angleterre, tout en restant une ville de culture et d’histoire.

Timbre: concepteur et graveur en taille-douce: Claude Jumelet d’après une photo de V. Gauvreau (Hôtel de Ville & Ferry) Format horizontal 35 x 22mm.

Source: Collection philatélique de la poste.

Brantôme.

septembre 13th, 2011

Brantome

Brantôme.

Petite cité du Périgord vert, bâtie dans une île ceinturée par les eaux claires et chantantes de la Dronne qu’égratignent les saules de la promenade des Terrasses et qu’enjambe, près d’un délicieux pavillon renaissance, le pont Condé datant du XVIème siècle, Brantôme est de ces lieux privilégiés ou l’expression “douceur de vivre” prend toute sa signification.

Les bâtiments actuels de l’abbaye bénédictine froids et austères, datent des XVIème et XVIIème siècles. Sous le second empire, à la demande de Prosper Mérimée alors inspecteur général des Monuments historiques et grâce aux études de Viollet-le-Duc, ils ont été restaurés par l’architecte Pierre Abadie. De nos jours, un petit musée renfermant notamment les toiles d’un artiste local, Fernand Desmoulin qui peignait, raconte - t’on sous l’empire d’un médium, occupe quelques salles de cette abbaye. L’église abbatiale, rectangulaire, manque de chaleur. Son intérêt architectural tient principalement à la présence des voûtes dites angevines, très bombées, s’appuyant sur des piles romanes ornées de chapiteaux sculptés.

Le clocher haut de 35 mètres, remarquable édifice roman du XIème siècle, domine la ville et l’ensemble conventuel. Directement construit sur la falaise, il s’élance vers le ciel par étages successifs qui montent n se rétrécissant jusqu’à la pyramide à 4 pans couronnant la salle où se trouvent les cloches. Dans cette construction c’est la basse à coupole, dont le voûtement est d’une conception originale qui retient le plus l’attention des archéologues. On ne peut pas parler de l’abbaye de Brantôme sans évoquer le curieux personnage qui, par faveur du roi Henri II dont il était un des familier, fut l’abbé séculier de cette vénérable maison. Pierre de Bourdeille (né vers 1540 et mort en 1614) , baron de Richemont et seigneur de Brantôme fut, au cours d’une vie trépidante et colorée, étudiant à Paris et à Poitiers; homme de guerre pourfendant avec autant de courage que de plaisir, les Huguenots, les Turcs et les Barbaresques en France, à Malte et au Maroc. Conspirateur discret et diplomate averti à Venise, Milan et Turin; compagnon de chasse d’Henry VIII d’Angleterre et gentilhomme ordinaire à Paris, de la chambre des Rois Charles IX et Henri III.

En 1584, une chute de cheval lui brise les reins. Aigri, brouillé avec le roi de France, il se retire dans ses châteaux de Périgord, et à Brantôme s’occupe de son abbaye. Son tempérament d’anecdotier le pousse à rédiger ses mémoires. De sa plume alerte, parfois paillarde, toujours imagée, il écrit: “les vies des hommes illustres et des grands capitaine” et l’ouvrage auquel il doit sa célébrité posthume ” Les mémoires de messire Pierre de Bourdeille, seigneur de Brantôme”, contenant la vie des “dames illustres de son temps”.

Timbre et illustration sont exécutés par le peintre- graveur Pierre Bequet. Sorti 1er jour le 5 février 1983 à Paris. N° 490/soie sur 13 500 exemplaires. 20 300 exemplaires en Offset

Source: Collection philatélique de la poste.

Création des départements d’outre-mer.

septembre 12th, 2011

Création des département d'outre-mer.

Création des départements d’outre-mer. 1946

Le 19 mars 1946 était promulguée la loi qui transformait en département: la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique et la Réunion, les 4 plus anciennes colonies françaises. Aimé Césaire, rapporteur de ce texte, rappelait qu’il était l’aboutissement logique d’un long processus d’assimilation juridique commencé dès leur rattachement à la France, au XVIIème siècle. L’application directe des lois métropolitaine outre-mer était plus facile pour ces “quatre vieilles colonies” que pour les territoires annexés au siècle dernier. Leur société et leur culture, bien que très spécifiques, étaient très proches de la métropole.

Chaque régime apporta sa contribution à l’assimilation juridiques de ces terres françaises. Déjà la constitution de l’an III posait le principe de leur division en départements, mais la réforme fut rapportée sous le premier Empire. En 1848, la IIème République établissait l’égalité civile, en abolissant l’esclavage. Elle y proclamait le suffrage universel et permettait que ces possessions ultramarines fussent représentées au Parlement. La plupart des grands textes républicains s’y développa et leurs élus commencèrent à réclamer leur transformation en département sur le modèle métropolitain.

Cette réforme était perçue comme gage d’une plus forte à la nation. Ainsi les habitants des “4 vieilles” participèrent activement à la première guerre mondiale comme volontaires et firent preuve d’un patriotisme exemplaire. Après 1945, quand commença l’œuvre de la reconstruction nationale, des voix s’élevèrent pour moderniser la statut de ces collectivités d’outre-mer. 3 Propositions de loi furent déposées à l’Assemblée Nationale par les députés de la Guadeloupe: Léopold Bissol, le la Guyane: Gaston Monnerville, et de la Réunion: Raymond Vergès. Aimé Césaire, député de la Martinique, en fut le rapporteur. Le texte fut votait à l’unanimité: ce fut la première étape de la décolonisation.

L’assimilation politique obtenue, il restait à tirer les conséquences de l’adoption du statut départemental en réalisant l’égalité sociale. Cet enjeu historique de la départementalisation fut achevé en 1996, l’année du cinquantenaire. Désormais, le niveau du SMIG et des prestations sociales est aligné sur celui de la métropole.

Timbre dessiné par Henri Guédon, mis en page par Claude Andréotto et imprimé en héliogravure. Format vertical 22 x 36mm. Vente anticipé le 16 juin 1996 à Paris, Basse-Terre (Guadeloupe), Cayenne (Guyane),Fort-de-France (Martinique) et Saint-Denis (Réunion), vente générale le 18 du même mois.

Source: collection philatélique de la poste.

Besançon.

septembre 11th, 2011

Besançon

Besançon.

Entourée par le Doubs “d’un cercle qu’on dirait tracé au compas” selon le mot de Jules césar, Besançon doit à ce site exceptionnel les riches vestiges de son passé. De l’époque romaine où elle fut capitale des Séquanes, Besançon a conservé la porte noire, arc de triomphe établi sous Marc-Aurèle et le square archéologique Castan, construit sur l’emplacement d’un théâtre antique.

Mais elle garde surtout l’empreinte des deux siècles qui ont façonné son paysage urbain: le XVIème, alors qu’elle était ville libre de l’Empire germanique, protégée par Charles Quint, et le XVIIIème, qui marqua son essor sous la bannière française. Conquise par Louis XIV, définitivement rattachée à la France en 1678, cette place forte stratégique devenue capitale de la Franche -Comté se transforma en effet en un important centre politique, religieux et économique. Elle accueillit ainsi au XVIIIème siècle des horlogers suisses bannis de leur pays, favorisant le développement d’une industrie qui allait se confondre avec la prospérité de la ville.

Parmi les hauts lieux qui témoignent de cette histoire dense, on citera le palais Granvelle, édifié dans les années 1530 pour un chancelier de Charles Quint; la cathédrale Saint- Jean, où se mêlent les styles roman, gothique et XVIIIème siècle; la porte Rivotte, seule porte de ville encore en place; la citadelle Vauban, qui surplombe de plus de 100 mètres la boucle du Doubs; le théâtre néoclassique construit fin XVIIIème siècle par Nicolas Ledoux. L’hôtel de la préfecture, ancien palais de l’intendance, l’une des plus belles réalisations de l’architecture civile sous le règne de Louis XVI; l’horloge astronomique, chef - d’œuvre du XIXème siècle comptant pas moins de 30 000 pièces et 70 cadrans, sans oublier les nombreux hôtels particuliers et fontaines décoratives qui ponctuent la découverte de cette cité au charme indéniable.

Timbre conçu par Jean Cousin et gravé en taille -douce par Pierre Albuisson.

Source: Collection philatélique de la poste.

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