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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2011» octobre

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Astérix “Journée du timbre 1999″

octobre 11th, 2011

Asterix. Journée du timbre
Photo de: www.phil-ouest.com

Astérix “Journée du timbre 1999″

On dénombre désormais des dizaines de milliers de jeunes philatélistes en France. La Poste a su séduire ce public enthousiaste et curieux, et, s’ouvre à lui en poussant les portes de son univers. Parmi les personnages qui nourrissent ses rêves et ses rires, certains n’ont fait que de brèves incursions dans l’histoire avant de retomber dans l’anonymat le plus strict.

Mais parmi l’imagerie foisonnante et parfois éphémère, un personnage attire, depuis 1961, la lumière complice des yeux des enfants et des plus grands: Astérix le Gaulois. Sorti de l’imagination exercée de deux compères, Albert Uderzo et René Goscinny, illustrateurs et scénaristes, le petit Gaulois moustachu a très rapidement atteint une notoriété insoupçonnée par ses créateurs, le hissant à la une des journaux nationaux. Sa cote de popularité allait grimpé à folle allure dans le cœur des français. Une hausse vérifiée par les 150 000 albums vendus en 1964, atteignant bien vite plus d’un million d’exemplaires dès 1967, avec une entrée sur le marché allemand.

Une naissance presque aussi cocasse qu’un épisode des futures aventures mettant en scène ce Gaulois malicieux et ses deux inséparables acolytes Obélix et Idéfix. En effet les deux créateurs décidèrent un jour de remonter, par ordre chronologique, les grandes périodes de l’histoire. Uderzo venait à peine de dépasser le paléolithique que Goscinny l’interrompit:” Vercingétorix, grand vainqueur de Gergovie” venait d’allumer dans l’esprit des scénaristes, le signal de la gloire et l’avènement d’Astérix.

Avec pour toile de fond la Gaule, les créateurs amorçaient, sans le savoir, leur destin et celui de leurs créatures. Après Astérix le Gaulois, en 1961, premier épisode du nom proposé dans le magasine “Pilote”, dans lequel les principaux protagonistes étaient déjà campés, 30 autres épisodes se sont succédés. En 1996 enfin, après des années d’absence et presque 20 ans après la disparition de Goscinny, Uderzo a publié “La galère d’Obélix”. Les volumes de la collection des aventures d’Astérix sont diffusés à plus de 280 millions d’exemplaires dans le monde entier et traduits en 77 langues. Une recette qui d’évidence a frappé les esprits: des personnages attachants doublés d’un caractère bien trempé, un scénario fondé sur des gags visuels, les jeux de mots et les dialogues référencés. Une réussite totale pour ces Gaulois, bien moins “fous que les Romains” à en croire leur popularité jamais démentie et, comme le prédisaient modestement leurs créateurs, à l’abri de toutes modes.
Elodie Baubion- Broye.

Timbre: Œuvre d’Albert Uderzo, imprimé en héliogravure. Format vertical de 26 x 36 mm vente anticipée le 6 mars 1999 à Paris et vente générale le 8 du même mois.

Source: collection philatélique de la Poste.

Assistance publique-Hôpitaux de Paris.

octobre 10th, 2011

Assistance Publique-Hôpitaux de Paris
Photo de :www.phil-ouest.com

Assistance Publique- Hôpitaux de Paris. 1849-1999.

le 1er janvier 1849, la IIème république votait une loi instituant “l’Administration générale de l’Assistance publique à Paris”, chargée du “service des secours à domicile” et du “service des hôpitaux et hospices civiles”. Ainsi naissait officiellement cette institution qui fêtait, en 1999, son 150ème anniversaire, et qui a pris en 1991 le nom “D’Assistance publique-hôpitaux de Paris”. Ses origines historiques sont cependant plus lointaines.

L’Assistance publique du siècle dernier était elle -même l’héritière de 3 institution de l’Ancien Régime: L’Hôtel-Dieu de Paris (fondé au tout début du Moyen -Âge), le Grand Bureau des Pauvres (créé par François 1er et l’Hôpital Général (institué par Louis XIV. La révolution avait ensuite sonné le glas de ” l’ère de charité”, et le Consulat avait créé en 1801 “un Conseil général d’administration des Hôpitaux de Paris”, origine de l’actuel AP-HP, dont la mission était de gérer sous une autorité unique et centralisée, tous les secours dont disposaient les Parisiens. Si ses missions et son cadre juridique ont bien sûr évolué au cours de son histoire, notamment avec la reforme hospitalière de 1991 et les suivantes, l’AP-HP a conservé jusqu’à nos jours son statut particulier et son unicité.

L’AP-HP est ainsi, aujourd’hui, le plus important établissement de soins d’Europe, regroupant 50 hôpitaux implantés à Paris, Île de France et en province. Disposant de 28 000 (1999), elle accueille chaque année 934 000 personnes en hospitalisation et 4,5 millions en consultations externes. Elle emploie 88 000 personnes dont 17 500 médecins. Etablissement de soins couvrant l’ensemble des disciplines médicales, chirurgicale et obstétricales, ainsi que le moyen et long séjour, l’AP-HP joue aussi un rôle de 1er plan en matière d’enseignement et de recherche, grâce à la présence en son sein de 13 facultés, 90 unités de l’Inserm et 14 centres du CNRS. Elle pratique aussi l’aide médicale d’urgence (SAMU) et à de nombreux actions de dépistage, de prévention et d’aide sociale. (Chiffres de 1999)

Timbre: conception graphique de Pascale Pichot, d’après photo de Jean Noël Reichel. Imprimé en hélio gravure. Format horizontal: 26 x 36 mm. Vente anticipée le 9 janvier 1999 à Paris et le vente générale le 11 du même mois.

Source: Collection philatélique de la poste.

Jean Goujon.

octobre 9th, 2011

Jean Goujon
Photo de: www.phil-ouest.com

Jean Goujon . Vers 1510 - vers 1566

Architecte et sculpteur, Jean Goujon est l’une des figures dominantes du XVIème siècle français. Il est en effet l’un des premiers artistes qui ose rompre avec la tradition gothique pour s’inspirer de l’art antique et du maniérisme italien. le lieu et la date de naissance sont inconnus et si l’on suit sa carrière, sur une vingtaine d’années, c’est pour l’essentiel, grâce aux livres de comptes des différents projets auxquels il fut associé. On trouve ainsi son nom pour la première fois, en 1540, dans les documents relatifs à la cathédrale et à l’église Saint -Maclou à Rouen.

On sait également qu’en 1544 Jean Goujon est à Paris et travaille au décor sculpté du jubé de l’église Saint- Germain- l’Auxerrois, aux côté de l’architecte Pierre Lescot. Peu après, toujours avec ce dernier, il participe aux travaux d’agrandissement du Louvre. Par ailleurs, pour fêter l’entrée solennelle du Roi Henri II à Paris, il reçoit la commande d’une décoration pour la “Fontaine des Innocents”. Après1562, on perd sa trace. On a supposé qu’étant protestant, il anticipe les persécutions religieuses et se réfugie en Italie, où il serait mort.

Aujourd’hui, c’est au Louvre, au vu des élégantes figures de “La Guerre et la Paix” qui accostent l’œil-de-bœuf central de la partie Renaissante de l’ancien palais et dans les salles du musée que l’on peut mesurer l’apport considérable de ce sculpteur singulier, à l’évolution de l’histoire des formes. Qu’il s’agisse des grandes allégories féminines, des nymphes et des tritons de la célèbre fontaine, ou de la “Déploration du Christ”, c’est la virtuosité, tout autant que la sinuosité, d’un graphisme exceptionnel qui cadre le sujet et lui permet de se détacher dans le peu d’épaisseur du bas- relief. La torsion des corps ainsi que le jeu complexe et savant des drapés scandent de manière toute classique l’ensemble d’une composition où les personnages, même lorsqu’il s’agit des saints évangélistes, semblent plus proches des dieux et déesses de l’Antiquité que des figures religieuses liés à l’iconographie médiévale. D’une élégance raffinée et dépouillée, l’art de Jean Goujon atteint à l’essentiel et ce faisant annonce l’épanouissement d’un style spécifiquement français, qui s’imposera à l’Europe quelques 100 ans plus tard.
Maïten Bouisset.

Image: L’évangéliste St Luc:1544-1545. Bas relief en pierre de liais. 0,785 x 0,560 . Musée du Louvre.
Timbre: Mis en page de l’œuvre par Roxane Jubert et gravé en taille-douce par Martin Mörck. Format vertical: 36,85 x 48,30mm. Vente anticipée le 13 février 1999 à Paris et vente générale le 15 du même mois.

Source: collection philatélique de la poste.

Journée grands-parents.

octobre 8th, 2011

Pour vous faire passer le temps…

Bonne journée, amitiés et bises…..

L’Ecureuil

octobre 7th, 2011

L'écureuil
Timbre de: www.phil-ouest.com

L’écureuil.

Petit mammifère classé dans l’ordre des rongeurs, l’écureuil se rencontre dans toutes les forêts d’Europe et d’Asie, depuis les îles Britanniques jusqu’au Japon. Il est absent du sud de l’Amérique Latine, de Madagascar, d’Australie, des Îles Polynésiennes et des régions désertiques. En France, on trouve des écureuils dans tous les bois sauf en Corse et dans les îles atlantiques (Ouessant, Oléron….) Le Sciurus vulgaris de Linné (1758) a des beaux jours devant lui, car l’espèce n’est pas menacée.

On reconnaît l’écureuil roux, vivant sous nos latitudes, par sa queue très touffue, presque aussi longue que le corps. L’animal est petit ,mais avec sa queue qui peut atteindre 20cm, il peut mesurer jusqu’à 45 cm. Son poids se situe entre 23 et 480 grammes. ses pattes postérieures, plus grandes et plus puissante que les membres antérieurs, supportent un corps allongé recouvert d’un pelage épais et roux dans les parties supérieures, blanc sur le ventre et la gorge. sa tête arrondie porte de grands yeux latéraux et se termine par de longs pinceaux de poils au bout des oreilles.

L’écureuil a élu domicile dans les bois et les forêts de feuillus ou de conifères. On le trouve également dans les parcs et les grands jardins. Alors que la plupart des rongeurs vivent près du sol, l’écureuil, lui passe son temps dans les arbres. Il saute de branche en branche avec une remarquable agilité. Les troncs lissent ne constituent pas un obstacle à sa progression, il s’agrippe grâce à ses griffes acérées; C’est dans la couronne d’un arbre que l’écureuil bâtira son nid, au moyen de branchettes rongées, et qu’il garnira d’herbe, d’écorces et de mousse. Le jour venu, il descend de son nid an quête de nourriture, principalement de graines: (noisettes, glands, cônes de pin….). A l’arrivée de l’automne, il fait des provisions de graines. Les accouplements ont lieu ont lieu de janvier à avril. la femelle donne naissance 2 fois l’an, de 2 à 5 petits nus et aveugles jusque l’âge d’un mois. Malgré les dommages qu’ils causent aux forêts et aux récoltes, les écureuils bénéficient chez l’Homme d’un grand capital de sympathie.

Timbre dessiné par Christophe Drochon, mis en page par Anne -Claude Paré et imprimé en héliogravure. Mise en vente le 21 avril 2001 à Paris.

Source: collection philatélique de la poste….

Timbres-Postes (Type :Sage)

octobre 6th, 2011

Timbre poste type Sage

Timbres postes type “Sage”.

Le 9 août 1875 le Ministère des Finances ouvrit un concours pour la création d’un nouveau type de timbre-poste. Le projet présenté par Jules-Auguste Sage fut retenu quinze jours plus tard par le jury bien qu’il ne correspondit pas exactement aux conditions du concours. Cette procédure un peu exceptionnelle fut la conséquence du plan de restrictions que le Gouvernement de la République se trouva contraint de prescrire après la défaite de 1871. Parmi les mesures d’économies prévues figurait en effet l’abaissement du coût de la fabrication des timbres -poste. Aucun accord à ce sujet n’ayant pu être réalisé avec l’imprimeur attribué , M. Hulot, la banque de France accepta, en mai 1875, de se charger, à titre d’essai et temporairement de cette fabrication.

Le projet agréé de Jules-Auguste Sage représentait ” La Paix & le Commerce s’unissant et régnant sur le monde”. La gravure fut l’œuvre de Louis Eugène Mouchon qui l’exécuta après avoir rectifié le dessin. La fabrication de ce premier timbre allait cependant connaître de nombreux incidents. Gravé sur acier, le malheur voulut que le coin, destiné à recevoir les pièces de rapport portant chaque valeur du timbre, se rompit à la trempe. L’artiste en fit refaire une autre en prenant sur acier doux une empreinte de son premier travail. Mais la rupture du métal avait provoqué une distorsion. Il fut donc contraint d’aplanir le surface de son nouveau poinçon et d’en graver une grande partie.

Le malheur n’arrivant jamais seul, M Chazal, Contrôleur de la Banque de France et président de la Commission de Contrôle de fabrication prescrivit une retouche. Les poinçons de service de chacune des valeurs furent cependant prêts assez rapidement pour que l’impression puisse commencer en mars 1876 et les valeurs courantes livrées à la Poste dès le premier semestre. Les clichés unitaires furent coulés et réunis dans une forme les groupant en six blocs de 25. cette composition des planches était toute nouvelle pour la France. Les résultats obtenus furent toutefois médiocres.

La Banque de France fit alors étudier et mettre au point une nouvelle méthode de multiplication des clichés. Un galvanomètre de 50 timbres fut réalisé pour chaque valeur. A partir de ce galvanotype, il était possible d’obtenir autant de galvanos de service qu’il était nécessaire pour l’impression; cent ans plus tard, ce procédé introduit pour des raison d’économie dans une période difficile, est encore utilisé actuellement dans son principe.

Feuillet sur papier épais et glacé de format 31,1 x 26,1 cm Timbre gravé par Georges Bétemps. (Graveur de plus de 1500 œuvres pour la France, l’Outre- Mer et Différents Pays. Reproduction du timbre sur soie.. 1er jour, le 13 mars 1976 à Paris, Amiens..

Source: Edition CEF, distribué par les œuvres sociales du personnel des PTT et le réseau commercial CEF.

Tours

octobre 5th, 2011

Tours
Timbre de: www.phil-ouest.com

Tours. (74ème congrès de la fédération des associations philatéliques.)

En l’année 2001, Tours, chef-lieu du département d’Indre-et-Loire, vit affluer les philatélistes, qui avaient choisi la capitale du “pays des châteaux” pour y tenir congrès. Depuis toujours, la position géographique de la cité tourangelle favorise les rencontres.

Dans une large plaine de confluence, entre la Loire et le Cher, l’antique Caesarodunum du Bas -Empire romain commandait une croisée de routes reliant le couloir Rhodanien à l’Armorique d’une part, Paris à Bordeaux d’autre part. Son nom actuel vient de la tribus gauloise qui s’y était installée: les Turons. Avec l’évêque Martin, (mort en 397), la cité tint le rôle de métropole religieuse des Gaules. C’est sur le tombeau de Saint-Martin que Clovis vint faire des actions de grâces, après sa victoire sur les Wisigoths à Vouillé en507.

Tours, que l’on qualifia au XIIème siècle, avec une certaine audace, de “seconde Rome” a vu s’édifier de nombreuses églises: L’abbaye Saint-Julien, La basilique Saint-Martin, la cathédrale Saint- Gatien représenté représentée sur le timbre poste. Bâtie sur les vestiges d’une cathédrale romane, cet édifice, construit du XIIIème au début du XVIème siècles, lance ses deux tours de style gothique et renaissance, à 70 mètres du sol. Appuyé à l’édifice, le cloître de la Psallette, aux arcades ornées d’un riche décor végétal, abrita au XVème siècle la bibliothèque des chanoines.

Certaines des nombreuses demeures anciennes que compte Tours accueillent aujourd’hui des musées:, tel celui des beaux- arts: les tableaux de maîtres qu’il recèle en font l’un des plus prestigieux de France. Le touriste trouvera également à Tours des musées uniques en leur genre. Le timbre- poste nous rappelle la présence de l’un deux, le musée du compagnonnage, qui renferme de nombreux chefs- d’œuvre réalisés notamment par les Compagnons du Devoir. Ils furent plus d’un à franchir le pont Wilson, qui apparaît au second plan. Edifié en 1765 par Mathieu de Bayeux, ce pont de 15 arches présente l’originalité d’être plat et sans dos d’âne. Il fut reconstruit en 1978, après la sécheresse qui avait provoqué l’effondrement des 6 premières arches, il reste l’une des fiertés de Tours.

timbre: Dessiné et gravé en taille-douce par Raymond Coatantiec selon l’œuvre de Jean Bourreau (Visuel du compagnon) Compagnon maréchal- ferrant  du Devoir dit “Tourangeau cœur fidèle”

Source: Collection philatélique de la pose.

Le hérisson.

octobre 4th, 2011

Le hérisson
Photo de : www.phil-ouest.com

Le hérisson.

Les celtes l’appelaient “grainéog”, c’est à dire l’affreux. Les anglais lui ont donné le nom de “hedgehog”, littéralement “cochon de haie”. Chez nous le hérisson est dérivé du latin ” hericius”. Ce petit mammifère, classé dans l’ordre des insectivores, se rencontre en Afrique et en Eurasie. En France, une seule espèce est représentée: “Erinaceus europaeus”. Sous ces latitudes, les hérissons peuplent les jardins, les bocages, les sous-bois denses, les haies et les parcs urbains. L’animal a besoin de broussailles et d’un environnement de buissons pour y faire son nid. Mais il peut aussi bien loger dans un terrier de lapin.

Sa taille varie de 10 à 30 cm et il peut peser, à l’âge adulte près de 2kg. Il possède une tête pointue terminée en groin, des oreilles dotées d’un large pavillon, une queue mince et courte. Mais son anatomie est caractérisée principalement par un corps couvert de piquants, de 5 000 et 7 000 selon la taille de l’individu. En cas de danger, les piquants; commandés par la contraction des muscles peauciers, se dressent. Il arrive parfois que le hérisson se mette en boule afin de se protéger des prédateurs: rapaces, putois et renards. Ses pattes, que l’on distingue à peine sous son épaisse protection, lui permettent de courir très vite. S’il peut grimper sur un mur sans difficultés, la descente est plus problématique. Le hérisson alors se laisse tomber en profitant de ses piquants pour amortir se chute. Pourtant bon nageur, l’animal n’aime pas l’eau.

Le hérisson a une activité nocturne et crépusculaire. Tandis que le mâle a une humeur vagabonde, la femelle est sédentaire. Au cours de ses promenades, il cherche les insectes, les larves, les chrysalides, des vers de terre, des escargots, des limaces. Il chasse même le serpent. Dans son nid, la femelle donne naissance, une à deux fois par an, à une portée de 3 à 4 hérissons qu’elle pourra nourrir grâce à ses 5 paires de mamelles. Au terme d’une quarantaine de jours, la famille se dispersera. Quand les mauvais jours arrivent, le hérisson commence son hibernation.

Timbre dessiné par Christophe Drochon, mis en page par Anne-Claude Paré, et imprimé en héliogravure….

Source: collection philatélique de la poste….

Pau: Le château d’Henri IV.

octobre 3rd, 2011

Pau Château Henry IV.

Pau : Château Henry IV.

La juxtaposition des époques caractérise l’architecture de ce château: s’il reste le symbole de la royauté à la manière du ” bon Roi Henry IV”, son histoire est beaucoup plus étendue, de la forteresse moyenâgeuse au Palais Renaissance restauré à l’époque romantique. Un éperon rocheux commandait un gué sur le gave: trois pieux, en béarnais “paüs”, servirent à délimiter l’emplacement de la tour qu’au Xème siècle un vicomte de Béarn, fait construire pour protéger la ville des incursions des maures. La place forte passe au XIIIème siècle des mains des Moncade, vicomtes de Béarn, à la maison de Foix: elle est considérablement agrandie par l’ingénieur militaire Sicart de Lordat sur les instructions de Gaston Fébus, à la célèbre chevelure dorée.

Puis la forteresse s’ouvre au sud sur le gave avec un logis seigneurial construit entre deux tours dotées de créneaux et de mâchicoulis; le côté opposé est réservé à la garnison et aux services. Lorsque , un siècle plus tard, Gaston IV de Foix épouse Eléonore héritière de Navarre, le château subit de nouvelles transformations: le logis seigneurial est surélevé, des ouvertures sont percées, les bâtiments sont coiffés de toits d’ardoises. Nous pouvons admirer ainsi, à l’époque actuelle, ce palais Renaissance qui garde des allures de forteresse.

La figurine nous montre la façade méridionale: l’architecture aux lignes régulières bénéficie de la douce luminosité du gave, et l’aspect massif des tours et contrebalancé par l’élégance effilée des chiens assis et des fenêtres à meneaux. Du mariage de Henri d’Albret roi de Navarre avec Marguerite D’Angoulême, sœur de François 1er, est issue Jeanne d’Albret qui en 1553 met au monde à son tour le futur roi Henri IV. il n’est alors qu’un poupon emmailloté qu’on dépose dans une carapace de tortue en guise de berceau et, que son grand-père, selon la légende, baptise au vin de Jurançon. Agé de 34 ans, il quittera le château pour ne plus y revenir: deux ans plus tard, il est roi de France et de Navarre. Résidence des gouverneurs et intendants de la province, puis université sous Louis XIV, il est enfin remeublé au XIXème siècle lors d’une restauration radicale. Il est devenu aujourd’hui Musée Nationale, où l’on peut admirer une magnifique collection de tapisseries et e nombreux souvenirs de Henri IV.

L’illustration imprimée sur soie est signée Michel Monvoisin, créateur du timbre émis. Prix de Rome de gravure et grand prix de l’Art Philatélique 1981.

Tirage de l’émission 20 300 en offset et 13 500 sur soie. Distribué par les œuvres sociales du personnel des PTT et le réseau commercial CEF (France & Etrangers)

Tulipa Lutea.

octobre 2nd, 2011

Tulipa Lutea

Tulipa lutea.

Riche de plus de 8 millions de spécimens, l’herbier du Muséum national d’Histoire naturelle est le plus important au monde tant par la diversité des espèces qui y sont conservées que par le volume. Presque toutes les espèces de plantes supérieures et fougères recensées sur la planète y sont représentées. Pressées, séchées, et montées sur un carton, elles fournissent aux chercheurs une matière à étude sans équivalent.

Chaque année, plusieurs centaines d’entre eux, qu’ils soient botanistes, écologistes, pharmaciens ou historiens, se penchent sur ce patrimoine végétal auquel il faut naturellement ajouter les collections vivantes de plantes soigneusement entretenues dans les jardins et les serres. Le Muséum conservent également des pièces historiques comme les champignons de cire de Pinson acquis en 1825 ou des modèles de fruits tropicaux sculptés par Louis Robillard d’Argentelle et achetés en 1889. Il est aussi une collection dont le grand public ignore l’existence et qui sert autant l’art que la science: les vélins.

On désigne sous le nom de vélin, la peau de veau mort-né. Bien préparé, le vélin offrait au XVIIème siècle un support idéal et luxueux pour la représentation du monde végétal et animal. Il avait la particularité d’être parfaitement blanc, fin transparent, souple et léger. Les premiers vélins furent commandés par le frère de Louis XIII, Gaston d’Orléans, lequel confia à Nicolas Robert, vers 1630, le soin de représenter, sur ce matériau noble, des plantes rares rapportées de pays lointains et cultivées dans les jardins du château de Blois. A la mort de Louis XIII, Louis XIV hérita de la collection et Nicolas Robert “peintre ordinaire du roi, pour la miniature.” Il prenait ses modèles au Jardin du Roi. Il laissa à sa mort, en 1685, 727 vélins dont 475 consacrés à la botanique.

Ses successeurs accrurent la collection. On comptait en 1706 déjà 2000 pièces, mais la plupart n’étaient pas signées. le vélin de tulipe représenté sur ce timbre- poste fait parti de ces œuvres non attribuées. En 1793, les vélins jusqu’alors déposés à la Bibliothèque royale, rejoignirent la novelle Bibliothèque du Muséum. Commença alors le règne de Pierre-Joseph Redouté, le “Raphaël des Fleurs”, qui signa 556 vélins. Par la suite, la peinture sur vélin connut quelques éclipses. La collections compte aujourd’hui 7 000 pièces. Le Muséum, désireux de poursuivre son enrichissement et de maintenir la tradition, continue aujourd’hui de passer commande à des artistes peintres.

Timbre :Copie de Christian Broutin. Imprimé en héliogravure. Format vertical 26 x36,85 mm Vente anticipée le 17 juin 2000 à Paris et vente générale le 19 du même mois.

Source: Collection philatélique de la poste.

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