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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2013» février

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

50ème anniversaire de la flamme sous l’Arc de triomphe

février 28th, 2013

Arc-de-Triomphe

50ème anniversaire de la flamme sous l’Arc-de-Triomphe

L’arc de Triomphe de l’Etoile devait, dans l’esprit de Napoléon, perpétuer la gloire de ses armées; il en confia l’exécution à Chalgrin, le constructeur du Collège de France et de l’église Saint-Philippe du Roule. L’ouvrage entrepris en 1806, interrompu par la mort de l’architecte en 1811, ne fut terminé, d’après les plan initiaux, que 30 ans plus tard.

Les visiteurs actuels en admirent la masse, dont les lignes harmonieuses s’élèvent à une cinquantaine de mètres. Ils sont sensibles au mouvement entrainant et à l’exécution grandiose des groupes ornant la base des piliers, le Départ de Rude, le Triomphe de Cortot, la Résistance et la Paix d’Etex. Des inscriptions sur les façades internes rappellent les noms des maréchaux et généraux, avec ceux des batailles, dont certaines paraissent sur les boucliers de l’attique, au dessus de la frise d’entablement, où des allégories figurent le départ et le Retour des Armées. L’ensemble est encore mieux mis en valeur depuis l’aménagement par Haussmann des 12 avenues convergeant vers l’Etoile. L’inspiration initiale du monument s’était élargie avant même son achèvement: un décret de Louis-Philippe, le dédiait en effet ” à la gloire des Armées Françaises de puis 1792″.

C’est donc tout naturellement qu’au lendemain de l’armistice en 1918, un vaste mouvement d’opinion se dessina, pour que soient magnifiés sous cette voûte déjà chargée d’histoire, la valeur et le sacrifice des Combattants de la Grande-Guerre. Mais pour que l’Arc joue pleinement son rôle, de sanctuaire du dévouement patriotique le plus anonyme, la Chambre des Députés , décida, le 12novembre 1919, que le corps d’un soldat inconnu serait amené au Panthéon, consacré “aux grands hommes” par la “Patrie reconnaissante” et recevrait ensuite une sépulture sous la voûte de l’Arc de Triomphe. Représentant ses compagnons, 1 500 000 combattants morts au champs d’honneur, l’Inconnu fut choisi au hasard parmi 8 catafalques, contenants des corps non identifiés, exposés dans un salle souterraine à la citadelle de Verdun (cette pièce existe toujours). Son cercueil fut amené à Paris, transporté à l’Etoile le 11 novembre 1920, puis inhumé sous une dalle portant la simple inscription: “Ici repose un Soldat Français mort pour la Patrie.1914-1918.”

Des cœurs généreux s’émurent de la nudité de ce tombeau surtout dans la solitude de la nuit. Un artiste conçu et réalisa le motif qui orne maintenant le chevet: au centre d’un bouclier renversé sur lequel sont ciselées des épées en étoile, surgit de la bouche d’un canon braqué vers le ciel, une palpitante flamme, symbolique comme celle d’un sanctuaire. Allumée solennellement le 11 novembre 1923, celle ci ne devait plus s’éteindre en signe de fidélité au souvenir. Un Comité institua une cérémonie quotidienne qui aurait lieu à la tombée de la nuit: il établit un calendrier confiant, à tour de rôle, à des associations la mission de ranimer la flamme. Malgré les vicissitudes des temps, même aux heures les plus noires de l’occupation ennemie, la tradition a été maintenue depuis 50 ans (en 1973) par les anciens combattants de 14-18 d’abord, puis par ceux de la seconde guerre mondiale et par tous ceux qui ont tenu à reprendre le flambeau. Cette figurine commémore le cinquantenaire d’une institution qui a inauguré et veut perpétuer ce geste de piété reconnaissante. L’Arc de Triomphe est ainsi de venu, conformément à sa destination, une sorte d’Autel de la Patrie, enchâssant le tombeau d’un de ses fils pour glorifier en cet Inconnu tous les dévouement anonymes et couronnant de sa voûte grandiose et recueillie, la Flamme du Souvenir.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Claude Durrens. Format vertical 21,45 x 36mm. Vente anticipé à Paris, le 11 novembre 1973 et générale le 14 du même mois. Retiré de la vente le 5 avril 1974.

Source: Feuillet N°255 S du Catalogue CEF ! I Illustration du feuillet ci dessous:

Arc de Triomphe

Georges Rouault !

février 27th, 2013

Georges Rouault-Songe creux

Georges Rouault .

Ce timbre -poste de la série artistique 1971, est émis l’année du centenaire d’un des créateurs les plus originaux de ce temps. Georges Rouault (1871- 1958). Il était né dans une cave de Paris pendant la Commune et n’était pas sans voir là une prédestination à la tension tragique de son œuvre. Entré chez un restaurateur de vitraux;” la couleur, écrira t-il, grisa l’apprenti verrier.” Aux Beau Arts, il est l’élève préféré de Gustave Moreau, puis fréquente les écrivains catholiques, Huismans, le philosophe Maritain et surtout le polémiste Léon Bloy, dont il fut l’intime, sans se laisser pour cela appeler le Léon Bloy de la peinture.

Ses œuvres à la composition dramatique aux couleurs intenses, soutenues par une matière fournie, s’explique sans doute par l’expérience du peintre verrier, par l’amour de l’art roman, ascétique et hiératique. Mais l’expression est partie d’une vision toute animée d’intention morale, d’une inspiration totalement religieuse, dans la ligne du Christianisme des origines. Et son tempérament spontané, sa rude bonté, sa franchise de cœur, lui font trouver les chemins de l’expressionnisme le plus direct.

A côté des sujets bibliques, sa vision se nourrit du spectacle de la société de son temps, dans les êtres qui en constituent la frange, la plus marquée, les familiers des tribunaux, le monde du cirque. Réagissant ainsi contre l’optimisme de la Belle Epoque, il grave à gros traits la déchéance, l’angoisse de l’humanité. S’il proteste qu’il “n’a jamais voulu le scandale, ni désiré choquer autrui”, ses noirs accentués, ses couleurs profondes usent des prolongements émotifs de la sensation pour troubler les quiétudes béates et provoquer à la méditation essentielle.

Cette tête de clown achevée en 1946, qui est au Musée national d’Art moderne, est intitulé “Songe creux” . Rouault, d’après ses intimes, “ne donnait un titre à ses peintures qu’après les avoir achevées”: c’est donc une indication précieuse sur l’intention finale de l’œuvre. Ce masque fascinant, énigmatique, semble suivre une chimère, se posait vaguement une question, fixer le néant, penser à vide. Le peintre nous tend -il une sorte de miroir, où nous sommes confrontés avec notre vaine image, notre hébétude, notre incapacité à nous poser seulement les vraies questions ?

Cette sincérité Rouault l’a eu envers lui-même” J’ai vu clairement écrit-il au critique Edouard Schuré, que le pitre s’était moi, c’était nous…. cet habit riche et pailleté, c’est la vie qui nous le donne. Mais si l’on nous surprend comme j’ai surpris le pitre, qui osera dire qu’il n’est pas pris jusqu’au fond des entrailles d’une incommensurable pitié ? J’ai le défaut de ne laisser à personne son habit pailleté: l’homme que j’ai devant moi, c’est son âme que je veux voir; et plus il est grand, plus je crains pour son âme…..”

Timbre dessiné et gravé par Robert Cami. Format vertical 14 x 53mm. Vente anticipée le 5 juin 1971 à Paris et vente générale le 7 du même mois. Retiré de la vente le 08/09, 1972.

Source: Catalogue CEF. Feuillet tiré à 21 750 exemplaires dont: 500 en Anglais, 550 en Italien 700 en Allemand et 500 en Espagnol. Illustré par “L’apprenti-ouvrier”, ci -dessous:

Georges Rouault- L'apprenti ouvrier

Ouverture des Etats Généraux. 5 mai 1789.

février 25th, 2013

Ouverture des Etats Généraux -5 mai 1789
Photo: www.phil-ouest.com

Ouverture des Etats Généraux - 5 mai 1789.

Les Etats Généraux, dont l’ouverture solennelle, le 5 mai 1789, est commémoré ici, se transformeront le 17 juin suivant en Assemblée nationale, prenant le 9 juillet le titre de Constituante. Les élections des députés avaient commencé en février. Clergé et Noblesse élisaient directement leurs représentants. Dans le Tiers-Etat, outre le fait que pour être électeur, il fallait payer l’impôt direct et avoir au moins 25 ans, c’étaient les élections à deux degrés : dans chaque paroisse étaient élus des délégués qui se réunissaient au bailliage pour désigner les députés. Toutefois, par une décision royale, où se devine l’influence de Necker, le Tiers avait double représentation: sur 1200 députés, il y avait en face des 600 membres de la Noblesse et du Clergé, autant de représentants du Tiers, dont se rapprochait souvent le “bas-clergé” proche du peuple et hostile aux privilèges.

Pourtant dans les paroisses et les bailliages, avaient été rédigés des Cahiers, exprimant des vœux presque unanimes: ” Resserrer le pouvoir arbitraire du roi dans les justes bornes d’une constitution, faire respecter les libertés individuelles, liberté de penser et d’écrire, réclamer la convocation régulière des Etats Généraux qui participeraient à la confection des lois et voteraient les impôts, payés par tous sans exceptions”. Les cahiers de 1789, rédigés avec grande modération, traçaient un programme de réformes si justes que l’Assemblée constituante s’emploiera, au moins dans les grandes lignes, à réaliser.

L’ouverture des Etats Généraux eut lieu dans la salle des “Menus Plaisirs”, vaste bâtisse de 51 mètres sur 26, édifiée deux ans auparavant pour l’assemblée des notables dans la cour de l’hôtel qui était le magasin du matériel des fêtes royales. Dès la première séance commenceront a se faire sentir les divergences entre les trois ordres et les oppositions entre l’Assemblée et le roi, qui venait de retomber sous l’influence de la Cour, de Marie-Antoinette et du comte d’Artois.

Le sujet de ce timbre nous arrête heureusement juste avant, au moment où ces trois représentants semble poser pour une gravure documentaire, vêtus de costumes de cérémonies dont les détails avaient été minutieusement fixés par règlement royal: le cardinal est en soutane, manteau, chapeau et rochet de dentelle (Surplis à manche étroite). Le noble est en habit, culotte et manteau de satin, bas, gants et plumes garnissant le chapeau “retroussé à la Henri IV”. Les distances sont assez marquées par le costumes sombre et très simple du roturier, en habit, gilet et culotte de drap, manteau court et chapeau uni.

Et pourtant, le cahier qu’il serre sous son bras contient peut-être une phrase pleine d’espérance, d’enthousiasme et d’illutions, touchante d’optimisme utopique, comme celle d’un cahier d’Auxerre : “Maintenant, le naufrage est passé: nous arrivons dans une terre qui présente l’image de paradis”.

Timbre dessiné et gravé en taille -douce pas Albert Decaris. Format horizontal: 48 x 27mm. vente anticipé à Versailles le 8 mai 1971 et générale le 10 mai du même mois. Retiré de la vente le 20 avril 1972.

Source: Feuillet N°170 du Catalogue CEF. Illustration ci dessous par Ducaris

Ouverture des Etats Généraux.

Mercredi: RTT mais avec une partie de la famille….5 personnes en plus et ce midi, le fils nous annonce qu’il amène aussi son fils. 1 de plus…6 personnes…

Timbre: Marcel Dassault 1892-1986.

février 24th, 2013

Marcel Dassault 1892-1986
Photo: www.phil-ouest.com.

Marcel Dassault (1892-1986)

“Au cours de ma carrière, souvent la même question m’a été posée: Qui êtes vous Mr Dassault. C’est pour faire justice des légendes que le père des avions au noms qui font “rêver”, prend un jour la plume: Le Talisman paraît en 1983. Cette autobiographie devrait “montrer” aux jeunes que “Pour réussir, il faut persévérer.”

Il naît le 22 janvier 1892 à Paris, 4ème fils d’un docteur alsacien et d’une marseillaise. Sa vocation d’ingénieur apparaît en 1903, lorsque ses parents lui offre pour le récompenser de son succès scolaire: “une boite d’expériences électriques”. Plus intéressé par l’électricité que par les études classiques, il entre à l’Ecole Bréguet. Là, alors que, en récréation, il avait “levé les yeux vers le ciel et vu le Wilbur Wright du comte de Lambert doubler la tour Eiffel pour la 1er fois” l’aviation entre “dans son esprit”. Au sortir de l’Ecole supérieure d’aéronautique (qui vient juste de naître), il se familiarise avec la construction des avions. Juste avant la 1er Guerre mondiale qui fait de lui un constructeur d’hélices à 23 ans et un constructeur d’avions à 26 ans, il devient l’ami des pionniers que furent Blériot, Farman, Guynemer… et l’inventeur qu’il ne cessera plus d’être. La pais retrouvée ne l’éloigne que momentanément de sa passion pour l’aéronautique.

Comme l’engin Wilvur Wrigt l’avait conduit à l’aviation, le “Spirit of Saint-Louis” de Lindbergh l’y a ramené. Les prototypes se succèdent tant civils que militaires. Bombardiers et chasseurs sortent de ses usines en mai 1940 mais malheureusement commandés trop tard. Après 4 années passées dans les prisons de Vichy, il fut déporté au camp de Buchenwald, il appartint aux rares rescapés qui avaient résisté aux camps de la mort. De la Société des Avions Dassault sortent en 1950 l’Ouragan, 1er avion de combat à réaction français et en 1952, le Mystère IV, 1er avion européen à franchir le mur du son. Les Etendard, Mirage III, Mirage IV, Mirage F1, Mirage 2000 seront autant de succès techniques et commerciaux. Les Mystères perpétuent, dans leur nom, l’enfance enchantée de leur constructeur, lecteur assidu de Paul d’Ivoi, cet émule de Jules Verne, qui fut l’auteur du Docteur Mystère.

De tous le capitaines d’industrie qui ont à l’aube du 20me siècle, tenté l’aventure de l’aéronautique, Marcel Dassault est le seul français qui ait durablement réussi et hissé notre industrie aéronautique au rang international. Devenu parallèlement patron de presse, parlementaire et même cinéaste, il a mené à bien tout ce qu’il a entrepris: fondateur de jours de France, il a été aussi producteur et réalisateur de films tels “Le temps des vacances ” ou “l’été de mes 15 ans”. Sans doute professait-il qu’il valait mieux se fier “à son étoile” qu’aux mirages d’un talisman. Il en possédait un cependant: un trèfle à 4 feuilles, cueilli en 1939 puis retrouvé au sortir de Buchenwald, et qui ne le quittera plus jusqu’à sa mort le 18 avril 1986

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Jacques Gauthier. Format horizontal 48 x 22mm. Vente anticipé le 23 janvier 1988 à Suresnes. Vente générale le 25 du même mois Et retiré de la vente le 17 juin 1988.

Source : collection philatélique de la Poste.

Et….bon dimanche….

février 23rd, 2013

Fensch Vallée !

Viens petite sœur au blanc manteau
Viens c’est la ballade des copeaux
Viens petite girl in red blue jean
Viens c’est la descente au fond de la mine
Viens donc grand shootée du désespoir
Viens donc visiter mes laminoirs
Viens donc chevaucher les grands rouleaux
Et te coincer la tête dans un étau
Viens petite femme de Saint-Tropez
Nous on fume la came par les cheminées
Et si le bonheur n’est pas en retard
Il arrive avec son gros cigare

Viens dans ce pays
Viens voir où j’ai grandi
Tu comprendras pourquoi la violence et la mort
Sont tatoués sur mes bras comme tout ce décor
Pour tout leur pardonner et me tenir tranquille
Il faudrait renier les couteaux de la ville

Viens petite bourgeoise demoiselle
Visiter la plage aux de Wendel
Ici pour trouver l’Eldorado
Il faut une shooteuse ou un marteau
La vallée de la Fensch ma chérie
C’est le Colorado en plus petit
Y’a moins de chevaux et de condors
Mais ça fait quand même autant de morts
Ma belle femelle de métal
Je t’invite dans mon carnaval
Ici la cadence c’est vraiment trop
Ici y a pas de place pour les manchots

Viens dans mon pays
Viens voir où j’ai grandi
Tu comprendras pourquoi la violence et la mort
Sont tatoués sur mes bras comme tout ce décor
Pour tout leur pardonner et me tenir tranquille
Il faudrait renier les couteaux de la ville

Tu ne connais pas, mais t’imagines
C’est vraiment magnifique une usine
C’est plein de couleurs et plein de cris
C’est plein d’étincelles surtout la nuit
C’est vraiment dommage que les artistes
Qui font le spectacle soient si tristes
Autrefois y’avait des rigolos
Ils ont tous fini dans un lingot
Le ciel a souvent des teintes étranges
Le nom des patelins se termine par ..ange
C’est un vieux pays pas très connu
Y’a pas de touristes dans les rues

Viens dans mon pays
Viens voir où j’ai grandi
Tu comprendras pourquoi la violence et la mort
Sont tatoués sur ma peau comme tout ce décor
Pour tout leur pardonner et me tenir tranquille
Il faudrait renier les couteaux de la ville

Viens petite sœur au blanc manteau
Viens c’est la ballade des copeaux
Viens petite girl in red blue jean
Viens c’est la descente au fond de la mine
Viens c’est la descente au fond de la mine

Très bon samedi ..

février 22nd, 2013

Les gens qui doutent .

J’aime les gens qui doutent
Les gens qui trop écoutent
Leur cœur se balancer
J’aime les gens qui disent
Et qui se contredisent
Et sans se dénoncer

J’aime les gens qui tremblent
Que parfois ils ne semblent
Capables de juger
J’aime les gens qui passent
Moitié dans leurs godasses
Et moitié à côté

J’aime leur petite chanson
Même s’ils passent pour des cons

J’aime ceux qui paniquent
Ceux qui sont pas logiques
Enfin, pas comme il faut,
Ceux qui, avec leurs chaînes,
Pour pas que ça nous gêne
Font un bruit de grelot

Ceux qui n’auront pas honte
De n’être au bout du compte
Que des ratés du cœur
Pour n’avoir pas su dire
“Délivrez-nous du pire
Et gardez le meilleur”

J’aime leur petite chanson
Même s’ils passent pour des cons

J’aime les gens qui n’osent
S’approprier les choses
Encore moins les gens
Ceux qui veulent bien n’être
Qu’une simple fenêtre
Pour les yeux des enfants

Ceux qui sans oriflamme,
Les daltoniens de l’âme,
Ignorent les couleurs
Ceux qui sont assez poires
Pour que jamais l’Histoire
Leur rende les honneurs

J’aime leur petite chanson
Même s’ils passent pour des cons

J’aime les gens qui doutent
Et voudraient qu’on leur foute
La paix de temps en temps
Et qu’on ne les malmène
Jamais quand ils promènent
Leurs automnes au printemps

Qu’on leur dise que l’âme
Fait de plus belles flammes
Que tous ces tristes culs
Et qu’on les remercie
Qu’on leur dise, on leur crie
“Merci d’avoir vécu

Merci pour la tendresse
Et tant pis pour vos fesses
Qui ont fait ce qu’elles ont pu”.

Paroles et Musique: Anne Sylvestre

Tony Garnier

février 21st, 2013

Tony Garnier (1869-1948)
Photo: www.phil-ouest.com

Tony Garnier.

Tony Garnier (1869-1948) est lyonnais par ses origines et presque toute se carrière. fils d’un dessinateur en soieries qui lui donna sa première orientation, il étudia l’architecture à Lyon puis à Paris, et le grand Prix de Rome qu’il obtint en 1899 lui valut un séjour de 5 ans à la villa Médicis. Il y témoigna son admiration pour l’Antiquité par des dessins et des aquarelles de valeur et par une adroite reconstitution de Tusculum, la patrie de Cicéron.. Mais sa réflexion déjà moderne, frappée par le développement de l’industrie et nourrie, depuis l’enfance, d’un socialisme généreux, le conduisit à concevoir un plan de “Cité industrielle”, pouvant servir de cadre à un programme de grands travaux décidés par la municipalité de Lyon.

La hardiesse, pour l’époque, c’est une volonté de rationaliser l’emploi du béton, considéré comme un matériau noble, un véritable moyen de d’expression artistique. L’originalité est la conception de la cité suivant le principe de la répartition en secteurs: elle se déploie dans un cadre artistique très élaboré, où travail, repos et loisirs ont leurs aires séparées , respectées par la circulation et par les développements ultérieurs.

Le plan type d’unité d’habitation, représenté ici par un graphisme s’applique à des immeubles peu élevés au milieu de jardins communaux. Les équipements collectifs s’intègrent aux maisons à terrasses dont les escaliers en plein air sont protégés par des toits. L’ensemble est dominé par la doctrine fonctionnelle, c’est-à -dire le constant souci d’accorder la fonction, la forme et le matériau. Garnier pose donc, dès le début du siècle, les principes qui, avant d’inspirer la construction actuelle, ont conduit les réalisations de sa longue carrière. Si en effet, le ville de Lyon ne put exécuter de si vastes projets, elle confia pourtant à leur hauteur la construction d’importants ouvrages: Une laiterie municipale, les abattoirs de la Mouche, l’immeuble hôpital de Grange-Blanche qui porte maintenant le nom d’Edouard -Herriot, le quartier des Etats Unis, le monuments aux morts de “l’Île des Cygnes” au Parc de la Tête- d’Or, le central téléphonique Moncey, l’Ecole de tissage, et mis, en vedette en haut du timbres, le stade olympique, remarquable par l’emploi des pilotis et des porte-à-faux.

Ces conceptions, ces réalisations, cet enseignement avait porté le renom de Garnier au -delà du cadre local: en témoignent des ensembles comme le pavillon conçu pour l’exposition des Art décoratifs à Paris en 1925, ou l’hôtel de ville de Boulogne-Billancourt, construite de 1931 à 1934, ainsi que des projets pour différentes villes, en France ou à l’étranger où Garnier est accueilli comme membre correspondant d’académies ou d’instituts, en Angleterre, en URSS ou en Amérique.

Ses élèves parlent de Garnier comme d’un homme d’une simplicité charmante, d’une grande délicatesse et d’une profonde bonté. Mais son amour pour les humbles, son désintéressement et sa modestie ne doivent pas faire méconnaître l’influence exercée sur la construction contemporaine par cet urbanisme audacieux qui fut un architecte d’avenir.

Timbre dessiné et gravé en taille- douce par Jacques Gauthier. Format vertical: 21,45 x 36mm. Vente anticipée à Lyon le 17 novembre 1973, vente générale le 19 du même mois. Retiré de la vente le 17 mai 1974.

Source: Feuillet N°256 S du Catalogue CEF. N°73 Soie. Plan de la cité ci-dessous.

Tony Garnier

Préparation du Code Civil. 1800-1804.

février 20th, 2013

Preparation-du-Code-Civil. 1800-1804
Timbre:www.phil-ouest.com

Préparation du Code Civil. (1800-1804).

Les historiens moderne ont mis en lumière l’importance de l’œuvre civile du Premier Consul: un travail constitutionnel allant de la Constitution de l’An VIII à celle de l’An XII, qui établit la monarchie impériale, un effort de pacification religieuse sanctionné dans le Concordat, une réorganisation administrative, judiciaire et financière, dont les grands traits ont subsisté jusqu’à nos jours. L’originalité paradoxale de l’empereur Napoléon, c’est d’avoir consolidé les acquisitions essentielles de la Révolution en réussissant à les coordonner dans la forme définitive du Code civil.

La constituante, en 1790, en avait ordonné la rédaction. La Convention, puis les Cinq- Cents, sous le directoire, avaient préparé plusieurs projets. Bonaparte reprit à son compte ces intentions qui n’avaient pas abouti; il désigna, des 1800, une commission de six membres, dominée par Portalis. Le projet, établi en quatre mois fut soumis à l’examen de divers tribunaux d’appel, puis revint devant le Conseil d’Etat. Au sein de cette assemblée, le Premier Consul prit une part active aux discussions. Sans doute que ses opinions furent-elles louées avec excès, mais le conquérant de l’Italie, pouvait surprendre les juristes par l’ampleur de ses connaissances et la sûreté de son sens du droit. Sous son impulsion, les nouveaux textes faisaient entrer dans les mœurs, les grands principes de 1789: d’abord la liberté et l’égalité civile, puis cette libre concurrence associée au libéralisme économique, cher à la bourgeoisie.

Ils consacraient le rôle social de la famille, en renforçant, par un retour aux traditions, l’autorité maritale et paternelle, et en atténuant les hardiesses de la législation révolutionnaire. Il réglementait la propriété et sa transmission, ce qui était une défense bourgeoise contre ceux qui n’avaient pas encore accédé à la possession des biens, mais constituait aussi une protection générale contre un retour à toute forme de féodalité, à toute espèce de grande propriété foncière.

Ainsi, le Code Civil apparaissait-il comme une adroite fusion du droit romain, des ordonnances royales et des lois révolutionnaires. Les tribuns ne s-y trompèrent pas : s’attendant à d’entières nouveautés, ils s’écrièrent, en recevant du Conseil d’Etat les nouveaux textes :” Ce n’est que cela ? ” L’ensemble fut pourtant voté au cours de l’année 1803; et, le 21 mars 1804, les spécialistes avaient achevé en quatre livres sous divers titres, la rédaction des 2 281 articles. Toujours en vigueur en notre pays, avec des additions postérieures, insérées dans les cadres initiaux, il a été limité, voire adopté dans la majorité des Etats Européens et jusqu’en Asie et en Amérique. C’est d’ailleurs à l’étranger qu’il reçut plus tard le nom de “Code Napoléon, ce qui justifie la fière déclaration de son responsable, aux heures désabusées de Sainte-Hélène: ” Ma raie gloire, n’est pas d’avoir gagné soixante batailles… Ce que rien n’effacera et qui vivra éternellement, est mon Code Civil.”

Timbre dessiné et gravé en taille douce par Albert Decaris. Format horizontal 36 x 21,45mm. Vente anticipé à Paris le 3 novembre 1973 et vente générale le 5 du même mois. Retiré de la vente le 20 septembre 1974

Source: Feuillet N° 254 S du Catalogue CEF N°11 Sur soie. L’illustration sur soie de ce feuillet se trouve ci dessous ! (Dommage que scannée, l’illustration rend moins que sur le feuillet.

PS: il y aurait beaucoup à dire sur l’application réelle de cette constitution, ne serait-ce que sur la constitution des trusts industriels, commerciaux, et même des médias ! Etc…

Préparation du Code Civil. 1800-1804

Aide familiale rurale

février 18th, 2013

Aide familiale rurale 0
Photo:www.phil-ouest.com

<< Aide familiale rurale>>

L’aide familiale rurale est une organisation qui a eu 25 ans en 1970. Fondée en 1945 par François Romatif et Marie Godinot issus du “Mouvement familiale rural”. Elle comporte, travaillant en étroite collaboration, des familles associés et responsables, et des jeunes filles du monde rural. Les transformations profondes subies par la vie des campagnes ont fait naître des besoins et des nécessités au sein des familles qui, dans bien des situations particulières, ne peuvent y faire face isolément. La même évolution conduit des jeunes filles de la campagne à songer à des professions urbaines, faute de trouver sur place des occupations conformes à leurs aptitudes et à leurs aspirations

En face de ce double problème, le service des Aides familiales rurales a été crée en 1945. Il vise donc à apporter de l’aide aux familles, et à donner à des jeunes une véritable profession sociale; son objectif final est, en faisant prendre à tous conscience de leurs responsabilités, de maintenir une véritable vie sociale dans les communes rurales.

Les associations locales de familles jouent le rôle d’employeurs à l’égard de ces travailleuses: elles leurs donnent logement et rémunération. Elle leurs fixent aussi les tâches à accomplir, les foyers à visiter, les soutiens de toute sorte à apporter. Ces associations sont groupées sur le plan départemental, pour être représenter auprès des instances officielles ou privées qui peuvent les subventionner. Les fédérations ont leur Union Nationale, qui assure la formation des candidates dans quatre centres , le fonctionnement et le perfectionnement de l’ensemble de l’organisation.

En 1945, il y avait 7 aides familiales rurales; dix ans après, elles étaient 500, puis 1250 en 1965. Elles étaient en 1971 près de 1500, formées par un pré-stage destiné à les éclairer sur leur orientation, puis par un internat de 3 mois suivi d’un stage médical, et pourvues à la fin d’une qualification sanctionnée par un examen officiel. Leur emploi ne se limite pas à effectuer des travaux ménagers, à la place d’une mère surchargée ou indisponible. elles sont continuellement amenées à exercer une action en profondeur, à éclairer par l’information, à apporter aide et assistance sur le plan moral et sur le plan social, en veillant à la sante et à l’éducation des enfants, en sauvegardant la vie du foyer, en donnant au foyer et au personnes âgées d’une localité la sécurité d’une présence humaine et d’une intervention qualifiés.

Cette diversité de missions est la justification de l’Aide familiale rurale. Plus de 25 années d’activité et d’expérience ont mis en évidence et la vitalité d’un service dont le monde rural ne saurait plus se passer.

N-B: Ce service n’a plus la même appellation , elle porte le sigle, ADMR. Aide Domestique en milieu rural. En 2005, elle a géré 70 millions d’heures d’intervention pour 47 500 foyer et a employé 65 000 salariés et 110 000 bénévoles. Avec les restrictions budgétaires infligées par les: gouvernement, département, et régions, certaines sont en grandes difficultés. Celle du Finistère , je crois , a du fermer en 2012.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Claude Haley. Format vertical 21,45 x 36mm. Vente anticipée à Angers et Caen le 5 juin 1971 et vente générale le 7 du même mois. Retiré de la vente le 2 avril 1982.

Source : Feuillet N°173 du Catalogue CEF. Illustration de ce feuillet de Claude Haley, ci dessous.

P-S: n’oubliez pas que mercredi c’est journée RTT pour le p’tit vieux….

Aide Familiale Rurale

Centenaire de l’Ecole Publique.

février 17th, 2013

Centenaire de l'Ecole Publique.
Photo:www.phil-ouest.com

Centenaire de l’Ecole publique.

Il y avait sans doute, soue l’Ancien Régime, ses écoles élémentaires. Elles furent longtemps “paroissiales” (Elle existaient encore dans les années 40), le curé ou son représentant, s’attachant surtout à diffuser une éducation religieuse, avec des méthodes succinctes, fondés sur l’initiation du petit par le plus grand. Des historiens contemporains ont montré qu’à ces époques ,”l’apprentissage de la lecture dure 3 ans , et celui de l’écriture, à peu près 2 ans.”

Depuis 1680, les frères des Ecoles Chrétiennes, institution fondée par Jean-Baptiste de la Salle, s’employaient à l’instruction des masses, l’enseignement collectif remplaçant l’initiation individuelle, et le latin cédant la place au français. Mais, depuis 1789, la sécularisation avait fait dépérir les petites écoles du clergé; et quand la loi Guizot prescrivit, en 1833,, à toute commune d’entretenir une école élémentaire, elle n’imposa ni gratuité ni obligation. Trop d’enfants échappaient donc encore à l’école, au profit des travaux des champs, de l’atelier ou de la manufacture. A côté de 4 millions d’enfants scolarisés, près de 500 000 restaient analphabètes, jusqu’aux “cours illustrés” qui, au régiment, apprenaient aux jeunes recrues au moins ” à lire le journal”.

Vint alors Jules Ferry, né à Saint-Dié en 1832, avocat, journaliste, élu député “républicain” de Paris en 1869. Il fut à peu près continuellement au pouvoir de 1879 à 1885, comme Ministre de l’Instruction publique ou des Affaire Etrangères et deux fois président du conseil. Son rôle fut alors capital dans l’affermissement de la jeune République: extension des libertés publiques, définition de l’administration municipal, et surtout promulgation des lois qui institutionnalisèrent l’Ecole Public. C’est à ce titre qu’il est représenté ici, quelque dix ans avant sa mort à Paris en 1893. Il faisait alors voter, le 16 juin 1881, la loi qui instituait l’enseignement public et rendait celui ci, quelques mois plus tard, obligatoire de 6 ans à 13 ans.

L’application de la loi eut rapidement des conséquences spectaculaires: des milliers d’écoles furent construites, dans les villes et le villages; le budget de l’Enseignement passa de 12 millions en 1869, à 100 millions 20 ans après, et 500 millions en 1908. C’est donc bien la loi Ferry qui permit et permet encore, au moment où est célébré son centenaire, à tous les enfants de notre pays d’apprendre à lire et écrire, c’est à dire à “communiquer, et, ce qui de nos jours est plus important “d’apprendre à apprendre”

Timbre dessiné par Huguette Sainson et gravé en taille -douce par Cécile Guillame. Format vertical 21,45 x 36mm. Vente anticipée à Paris et Saint-Dié le 28 septembre 1981, vente générale le 30 du même mois et retiré de la vente le 2 avril 1982.

Source: Feuillet N°600 du catalogue CEF. Illustration, ci dessous, du feuillet par Huguette Sainson, graphiste .

Centenaire de l'Ecole Publique. Illustration

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