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De l’aurore au crépuscule voir plus … » Eglises & monuments

De l’aurore au crépuscule voir plus …

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Château de Plessis-Bourré (Maine-et-Loire)

juin 13th, 2012

Château de Plessis-Bourré

Château du Plessis-Bourré. (Maine-et-Loire)

Qui se souvient de Jean Bourré, le fidèle serviteur de Louis XI ? Philippe de Commynes, célèbre mémorialiste du “roi cauteleux”, ne l’évoque même pas dans ses chroniques. Les grands dictionnaires ne lui font pas l’honneur de lui consacrer quelques lignes, pas plus que les manuels scolaires ne lui prêtent attention. Si l’évocation de son nom renvoie à quelque image, c’est bien à celle de l’œuvre architecturale qu’il a laissée à la postérité:… le château de Plessis-Bourré.

Né en 1424 jean Bourré entre vers 1442 au service du dauphin Louis, fils de Charles VII, le futur louis XI. Comblé d’offices et d’honneurs durant sa vie, il est mort ,en 1506, trésorier de France et capitaine du Château d’Angers. C’est en 1465 que le ministre favori de Louis XI entre en possession du domaine de “Plessis-le-Vent”. Dès 1468, il y fait édifier le manoir actuel. Les travaux sont exécutés en l’espace de 5 années. A quelques lieux d’Angers, ce château est considéré aujourd’hui, comme l’un des plus beaux châteaux de la Loire. Tel on le voit actuellement, tel il était au XVème siècle. En effet, le château n’a subi aux cours de ces 6 siècles d’existence aucune modification essentielle. Le Plessis-Bourré est le type même du château qui fait la transition entre la lourde forteresse médiévale et la demeure de plaisance de style Renaissance.

Par l’épaisseur de ses murs (2m), sa masse (73 mètres de long sur 60 mètres de large), ses tours et son donjon, le Plessis-Bourré appartient au Moyen- Age. Mais par sa cour intérieure de 1630 mètres carrés, son pourtour à arcades, ses hautes fenêtres, la richesse de sa décoration, la large aération de ses pièces, le château de Jean Bourré nous offre un avant goût de la “Renaissance”. Il faut dire que son constructeur avait formé son jugement en Flandres puis l’avait enrichi au contact des princes italiens. Il voulait pour son château les meilleurs artisans et les plus célèbres matériaux. A peine achevé, le château reçut des visites royales : Louis XI en 1473, Charles VII en 1487. Il traversa l’histoire sans grands dommages, changeant de propriétaires à maintes reprises.

Classé “Monument Historique” en 1931…., ainsi que les deux hectares de douves et les avenues qui en permettent l’accès, le château est toujours habité par ses propriétaires. Outre ses salons entièrement meublés et richement décorés, le Plessis-Bourré présente un chef-d’œuvre exceptionnel: les 24 tableaux du plafond de la salle des Gardes, les uns représentent des personnages et comportent des légendes françaises en vers, les autres mettent en scène des animaux qui rappellent la fable mais qui renvoient, semble t-il, à la symbolique des alchimistes du temps de Jean Bourré.

Timbre dessiné par Jean-Paul Veret-Lemarinier, imprimé mixte : Offset et taille-douce et gravé par Claude Jumelet. Format horizontal 26 x 36,85mm. Vente anticipé à Ecuille (Maine et Loire) le 24 mai 1997 et vente généralisée le 26 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste.

Vitrail Roman.

juin 12th, 2012

Vitrail Roman.
Photo: www.phil-ouest.com.

Vitrail Roman. (Cathédrale du Mans) XIIème siècle)

La légende de Saint-Etienne.

Les plus anciens vitraux français du XIIème siècle sont sans doute ceux de la cathédrale Saint-Julien au Mans. Parmi les plus célèbres de ces vestiges romans: 5 panneaux, aujourd’hui installés dans le collatéral nord de la nef, consacrés à la “Légende de Saint-Etienne”, premier des 7 diacres choisis par les 12 apôtres et premier martyr de l’église chrétienne. Chaque médaillon raconte une scène de ce martyre: Saint-Etienne est conduit hors de la ville; il est lapidé; son corps est livré aux bêtes; puis est enseveli; sa mise au tombeau provoque le miracle d’une résurrection.

Le timbre reproduit le médaillon consacré à la 3ème scène. Un lion, un ours, un loup et trois oiseaux (aigles ou vautours) entourent le corps du saint, dans un décors de feuillage. Au lieu de le dévorer les bêtes sauvages obéissent au commandement divin, symbolisé par une main apparaissant dans le ciel, et le veillent respectueusement.

Ce vitrail comme les 4 autres de la série, a été conservé jusqu’à nos jours dans son état d’origine, excepté le pourtour ornemental du médaillon et la queue d’un oiseau, remplacés ultérieurement. La corrosion, certes, a noirci l’œuvre, mais celle-ci surprend par la profondeur du bleu qui la baigne, couleur choisie pour son exceptionnel rayonnement. L’œuvre étonne aussi, surtout, par sa finesse et sa créativité. L’acuité du trait, la plasticité des formes, la subtilité de la composition, qui tire la meilleur part de l’espace circulaire, la richesse des couleurs témoignent d’un art achevé, mélange d’invention et de minutie.

Si l’origine de la “légende de saint Etienne reste obscure, elle évoque les vitraux monumentaux de la façade de la cathédrale de Chartres. Son invention plastique tranche avec les créations rigides et simplistes qui dominaient alors l’art roman. Probablement issu d’un atelier chartrains du milieu du XIIème siècle, vers 1160, le “Maître du Mans” porte à son sommet le génie créatif de l’art roman du vitrail.

Timbre mis en page par Louis Arquer. Gravé en taille-douce par Pierre Albuisson. Format vertical 36,85 x 48mm. Vente anticipée au Mans le 12 février 1994 et vente générale le 14 du même mois.

Source: collection philatélique de la Poste.

Les Salles-Lavauguyon. (Haute-Vienne)

juin 4th, 2012

Les Salles-Lavauguyon. (H-Vienne)
Photo: www.phil-ouest. com.

Les Salles-Lavauguyon. (Haute- Vienne)

Aux confins occidentaux du Limousin , entre Limoges et Angoulême, un chef-d’œuvre de l’art roman, enfoui depuis des siècles, enrichit à présent le patrimoine de l’Ouest de la France. Erigée à la période romane, l’église Saint-Eutrope des Salles- Lavauguyon, classée monument historique depuis 1907, est un édifice impressionnant tant pas son architecture que par ses peintures murales. Objet de diverses restaurations depuis des années, elle offre actuellement une partie non négligeable d’un ensemble exceptionnel, puisque l’enlèvement de nombreux badigeons a permis la mise à jour de 200 mètres carrés de peintures datant essentiellement du XIIème siècle.

Ces dernières révèlent de grandes qualités d’exécution, un indéniable savoir-faire des artistes et un attachement aux traditions romanes. Le dessin, aux angles vifs et au tracé d’une grande vitalité, s’allie fort bien à une richesse de coloris tout à fait étonnante, puisque l’on peut retrouver, des bleus intenses mais aussi des blancs, des verts, des ocres roses, bruns ou rouges, mis en lumière par la technique de rehauts. (NB: Touche claire ou brillante destinée à faire ressortir certaines parties.) Ces réalisations exécutées, selon le principes de la fresque offrent un intérêt exceptionnel. Visages aux grands yeux expressifs, légers trois-quarts savamment étudiés, mains rendues mobiles par ce que l’on sent être une conversation: tout concourt à rendre cette iconographie exemplaire.

Exemplaire et magistrale puisque l’on découvre dans ce riche décor uns orchestration puissamment étudiée ou hiérarchisation des images et mise en lumière de certains parallèles apparaissent très vite. ces liens, ainsi créés, sous-tendent une réflexion spirituelle. Au nord, les scènes de la création d’Adam et Eve et de la Tentation; au sud, celles de l’Annonciation et de la nativité. Marie, lumineuse, rachète la faute des hommes. La dévotion mariale au XIIème siècle est importante et les saints ont une grande place en Limousin: eux qui, ici, forment une chaîne solide entre le Christ et les fidèles guidant ainsi leurs pas. Etienne, protecteur; Martial, évangélisateur.

Saint -Eutrope des Salles-Lavauguyon, offre avec ses fresques un brillant témoignage qu’a pu avoir l’art roman en Limousin.
Texte de Jane Champeyrache.

Timbre dessiné par Jean-Paul Véret-Lemarinier. Imprimé en héliogravure. Format horizontale 22 x 36mm. Vente anticipée le 14 juin 1997 aux Salles-Lavauguyon (Haute-Vienne)

Source: Collection philatélique de la poste.

Guimiliau (Enclos paroissial)

mai 30th, 2012

Guimiliau (Enclos paroissial)

Guimiliau (Enclos paroissial.)

En plein bocage léonard (nord-ouest de la Bretagne) se dresse l’un des ensembles monumentaux les plus étonnant du monde chrétien: l’enclos paroissial de Guimiliau. L’enclos paroissial est un espace constitué autour de l’église par le cimetière et l’ossuaire (chapelle funéraire). Le tout est ceint d’un muret. Lieu sacré où pouvaient se tenir des assemblées de prières plus nombreuses, il était aussi un lieu de vie. Là se concluaient des affaires et s’échangeaient des informations sur la vie locale.

Guimiliau doit son origine à saint-Miliau dont l’histoire varie selon ses biographes. Prince du pays d’Aleth ou missionnaire venu d’Angleterre au Vème ou VIème siècle ? La tradition illustrée sur le retable de saint Miliau en fait un comte de Cornouaille ayant régné au VIème siècle. La richesse de l’enclos témoigne de la prospérité économique du pays de Léon qui reposait sur l’élevage et les cultures textiles. Guimiliau fut en particulier le rendez-vous d’un grand nombre d’artistes dont on ignore le plus souvent le nom. De leurs ateliers est sortie une très importante production statuaire. Le calvaire de Guimiliau en offre un éblouissant exemple: on y compte 200 personnages illustrant le drame de la Passion et l’enfance de Jésus.

Les sculptures sont demeurées intactes depuis un demi-millénaire. faites de kersantite (roche dure qui tire son nom de Kersanton, lieu dit de la presqu’île de Logonna-Daoulas), elles ont mieux résisté au temps que le granit. A hauteur du regard des sculptures déroulent un véritable évangile de pierre des bretons. La réalisation du calvaire a commencé en 1581 et c’est achevée en 1588. L’ensemble se présente comme un massif de pierre octogonal, épaulé de 4 contreforts percés chacune d’une arcade. Sous le fût portant le Christ en croix se pressent hommes, femmes, anges, démons, animaux. On y retrouve les quatre évangélistes et Marie, mais aussi les soldats conduisant Jésus-Christ à la mort. Passant par le porche, le visiteur est accueilli par saint Miliau ceint d’une couronne et vêtu d’un manteau ducal. L’église d’un grande sobriété architecturale, a été construite vers 1530-1540 et a subi des remaniements au cours du XVIIème siècle. A l’intérieur, tris retables exécutés vers la fin du XVIIème siècle rivalisent d’ornementations avec les sculptures du calvaire.

Timbre Dessiné et gravé en taille-douce par René Quillivic, mis en page par Charles Bridoux. Format vertical: 22 x 36mm. Vente anticipée le 12 juillet 1997 à Guimiliau (Finistère) et vente générale le 15 du même mois.

Source: Collection philatélique de la poste

Basilique Saint-Maurice d’Epinal.

mai 22nd, 2012

Basilique Saint-Maurice . Epinal
Photo: www.phil-ouest.com

Basilique Saint-Maurice d’Epinal. (Vosges.)

L’histoire de la basilique de Saint-Maurice est indissociable de celle d’Epinal. Vers 980 Thierry de Hamelant, évêque de Metz, fonde sur ce “banc de terre” une abbaye bénédictine de femmes. Ainsi allait naître le chapitre de chanoinesse de Saint-Goëry, qui réunissait dès le Moyen Âge des dames de la haute noblesse lorraine et alsacienne, sous l’autorité d’une abbesse et doyenne.

Une 1ère église en bois cède la place, au XIème siècle, à une construction en pierre. Celle-ci sera à son tour transformée, par maints apports successives, pour abriter à la fois, l’église paroissiale Saint-Maurice et la collégiale du chapitre des dames nobles. L’édifice est voûté au XIIIème siècle, en réutilisant une partie des murs initiaux. La tour carrée de façade (place Saint- Goëry) est enveloppée à la même époque d’une “chemise” en maçonnerie carrée, couronnée d’un chemin de ronde.

La nef, d’inspiration Bourguignonne, conserve encore une allure romane, avec ses robustes doubleaux en plein cintre et ses petites fenêtres. Le Transept en grès rouge offre de l’extérieur un aspect original. Il est surmonté d’un étage supérieur couvert en apprentis (l’ancien grenier du chapitre) et flanqué de deux tourelles d’escalier rondes à poivrières très aiguës.(Guérites), l’une du XIème siècle, l’autre du XIIIème siècle. Au flanc nord de la nef s’ouvre le monumental portail des Bourgeois, jadis unique entrée de l’église: un bel ensemble des XIVème et XVème siècles, d’un style très champenois. Quant à la petite porte romane conservée entre les arcs-boutants modernes de la rue de la Paix, elle était réservée aux chanoinesses. Signalons enfin le très élégant chœur du XIVème siècle, avec ses deux absides polygonales, et le reconstitution moderne des arcades de l’ancien cloître.

Ainsi la ville d’Epinal s’est- elle développée, au cours des siècles, autour de la prestigieuse collégiale des Dames nobles. Celle-ci ont déserté les lieux (la dernière s’est éteinte en 1852) et la collégiale a été érigée, en 1933, en basilique mineure. Mais le cœur historique d’Epinal avec la Basilique Saint-Maurice et les maisons canoniales de la rue du Chapitre, est encore imprégné de leur lointaine présence, qui se confond avec les origines de la ville.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Claude Durrens. Format 22 x 36mm. Vente anticipée à Epinal le 20 septembre 1997 et vente générale le 22 du même mois.

Source: collection philatélique de la poste….

L’Orgue de la Cathédrale de Poitiers.

mai 18th, 2012

L'orgue de la cathédrale de Poitiers.
Photo: www.phil-ouest.com

L’Orgue de la Cathédrale de Poitiers.

Quand, en 1787, le chapitre de la cathédrale de Poitiers fit appel à François-Henri Clicquot pour construire en son sein un nouvel orgue, cela faisait plus d’un siècle que les voûtes de l’édifice ne résonnaient plus des “mille voix de l’orgue de tribune. En effet, en 1681, un incendie avait réduit en cendres l’instrument qui exerçait son office depuis 70 ans. La cathédrale fut rénovée mais l’argent manquait pour construire un orgue. Les chanoines firent appel à la générosité du clergé diocésain, mirent en vente des biens fonciers et réussirent ainsi à financer leur projet.

Une commande fut passé au facteur d’orgue du roi, François -Henri Clicquot, le plus grand organier du moment; le coût de l’opération qui devait durer 4 ans, s’élevait à 34 000 livres. L’œuvre était monumentale, il s’agissait de réaliser un “grand seize pieds” de 44 jeux, 4 claviers manuels et un pédalier de 28 marches, deux tremblants et 9 soufflets. François-Henri Clicquot, qui menait de front plusieurs chantiers parisiens, (il venait d’achever 4 ans plus tôt l(orgue géant de Saint- Sulpice de Paris), prit son fils Claude-François comme associé. C’est ce dernier qui poursuivra l’œuvre paternelle car François - Henri mourut en 1790.

Il avait consacré 40 ans de sa vie à la facture d’orgues. Son aire d’activité fut principalement l’Île de France; mais elle s’étendit aussi de la Normandie au Lyonnais, en passant par Nantes, Poitiers et Sauvigny- en- Bourdonnais (qui garde un instrument intact). François -Henri laissa à la postérité un important ouvrage: “Théorie pratique de la facture d’orgues d’après l’expérience de M. Clicquot, facteur d’orgues, dessiné et mis en ordre sur ses modèles, en l’année 1789″, qui, récemment édité, fut un succès en librairie.

Chef-d’œuvre de perfection technique , l’orgue de la cathédrale de Poitiers servit de modèle à plusieurs instruments neufs du Canada et des Etats-Unis. Réussite sonore, il étonne encore par la qualité de ses ornements. Le buffet, dessiné par les Clicquot père & fils, a été sculpté par les artistes poitevins Favre et Berton. Il est composé d’un décor végétal au milieu duquel apparaissent des têtes d’angelots souriants et ailés. Aujourd’hui restauré, l’orgue de la cathédrale de Poitiers offre à nouveau la beauté de ses timbres, à entendre et…. à voir !

Timbre dessiné et gravé en taille-douce et mis en page pas Patrick Lubin. Format vertical 21,45 x 36mm. Vente anticipée à Poitiers (Vienne) le 2 juillet 1994. Vent généralisé le 4 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste…

Opéra de Paris (Palais Garnier)

avril 24th, 2012

Opéra de Paris.  Palais Garnier.
Photo:www.phil-ouest.com

Opéra de Paris ( Palais Garnier)

L’idée dune Académie royale de musique, donnée en 1669 par Louis XIV et ayant pour but de développer un art nouveau, l’opéra, voit le jour salle du Palais royal sous la direction de Lully. Un siècle plus tard, dévastée par le feu, cette académie trouve asile dans diverses salles parisiennes, attendant une reconstruction. Le plan d’urbanisme d’Haussmann prévoit l’édification d’un nouvel opéra à Paris. Un concours est ouvert, le projet Charles Garnier retenu, et l’immeuble actuel est inauguré en 1875 par Mac-Mahon.

S’opposant au pastiche d’œuvres antiques pratiqué à cette époque, Garnier créa un “Style Napoléon III”. Monumentale réussite du Second Empire, cet édifice surmonté d’une loggia à colonnes et d’un attique richement sculpté, offre des dimensions impressionnantes. La façade ornée de statue, bustes et groupes, ravissent l’œil. Notons simplement la célèbre “danse de carpeaux”. L’intérieur non moins imposant et travaillé avec art, s’ouvre sur le grand escalier. Conçu comme un lieu de rencontres, il est habillé de marbres polychromes. La salle, cet immense vaisseau, fauteuils rouge sombre, décoration à l’or, offre de superbes proportions. Son parterre est surplombé de plusieurs rangées de loges et de balcons. au centre du plafond, actuellement peint par Chagall, trône le fameux lustre qui brille de ses quatre cents sources de lumière. Le plancher de la scène, offrant, à l’instar des plateaux à “L’italienne”, une légère inclination, conserve ainsi ses effets de perspectives.

Si à ses débuts, la mission de l’académie de musique était de faciliter l’éclosion d’un art nouveau présentant tragédies ou comédies chantées en Français, la danse faisant partie intégrante et n’étant qu’un divertissement, au XIXème siècle, le spectacle de ballet devient spectacle à part entière cependant que le XXème siècle voit se créer une Ecole pour ses jeunes danseurs.

A l’aube du XXIème siècle, un florilèges de maîtres et d’œuvres grandioses, de glorieuses répétitions ont empreint l’Opéra National, faisant de lui l’un des temples de la musique et de la danse à Paris.
(Texte de Jane Champeyrache)

Timbre dessiné par Claude Andréotto, imprimé en héliogravure. Format vertical 26 x 36mm. Vente anticipé à Paris le 19 septembre 1998 et vente générale le 21 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste.

Collégiale de Mantes-la-Jolie

avril 6th, 2012

Collégiale de Mantes-la-Jolie
Photo: www.phil-ouest.com.

Collégiale de Mantes-la-Jolie. (Yvelines)

Entre Beauce et Normandie, le Mantois offre une région de transition. Après avoir été une ville- gué durant la préhistoire, Mantes devient une ville du carrefour Paris-Rouen, routes des pèlerinages Beauvais-Chartres. Elle constitue un grand centre marchand au cœur d’une région agricole alors riche, un port fluvial géographiquement idéal. De nombreux rois se plaisent à Mantes-la-Jolie. Blanche de Castille et son fils Louis IX y font de longs séjours. Henry IV suit en ces lieux un enseignement de la foi catholique. La présence de Gabrielle d’Estrées l’y attire.

Ville très active, elle sait attirer les premières grandes manifestations de l’architecture gothique en Ile -de-France. Comprise dans l’enceinte du Château, la collégiale Notre-Dame devient église royale avec un abbé nommé par le roi. Bâtie par le chapitre d’une collégiale qui détenait d’importants domaines dans la région, le soutien du roi et une contribution de la ville l’église voit ses travaux commencer par la façade occidentale vers 1170.

Les architectes travaillant dans le domaine royal d’Île -de-France offrent une identité commune aux édifices voisins. Ainsi le traitement des voussures aux figures dégagées nous rappelle l’abbatiale Saint-Denis, les décors des portails, Notre Dame de Paris. Plusieurs projets successifs concourent à rendre l’édifice magistral et lumineux. Une nef élégante et claire, haute de 33 mètres, celle de Notre-Dame de Paris en mesure 35, offre un dispositif de voûtes sexpartites dont on connaît peu d’exemples d’une telle ampleur; supports plus chargés retombant sur de gros piliers ou moins chargés sur des piles rondes. Le gros œuvre achevé vient le tour des sculpteurs. Plus tard, vers 1350, l’adjonction de chapelles marquera le terme de l’évolution de l’évolution stylistique du gothique que l’on peut admirer à Mantes.

Temple de la Raison, fabrique de salpêtre puis arsenal, l’église a souffert sous la Révolution mais de nombreuses restaurations font d’elle, à nouveau, cette collégiale aux délicates proportions qui inspira Corot. (Texte: Jane Champeyrache.)

Timbre dessiné et mise en page par Eve Luquet. Gravé en taille-douce par Eve Luquet. (Taille-douce 2 éléments). Format vertical 26 x 36mm. Vente anticipée le 19.09.1998 à Mantes- la -Jolie. Vente générale le 21 du même mois.

Source: Collection philatélique de la poste….

Chapelle de Saint-Ser.

avril 2nd, 2012

Chapelle de Saint-Ser
Photo:www.phil-ouest.com

Chapelle de Saint-Ser (Puyloubier-Bouches-du-Rhône)

A quelques kilomètres d’Aix-en-Provence, au pied de la montagne Sainte-Victoire et nichée dans ses contreforts, la chapelle de Saint-Sert de Puyloubier sort aujourd’hui de l’ombre puissante de son géant protecteur. Elle ne bénéficie pas de la notoriété que le peintre Paul Cézanne a conférée à la montagne sainte-Victoire par le timbre-poste

Vu de là-haut; le site de Puyloubier découvre un important vignoble, le plus grand du département des Bouches-du-Rhône par son étendue. Le lieu où est érigé l’édifice roman, voué au retrait et au recueillement, n’appelait pas à l’origine la lumière. Au VIème siècle, un ermite, lus tard appelé Saint-Ser, vint trouver refuge dans la grotte où la chapelle est bâtie. Son martyr par les émissaires du roi arien Euric lui valut d’être vénéré par les Aixois. Témoin le buste de saint Ser, tout de bois stuqué, offert en 1405 à la communauté de Puyloubier par la ville d’Aix.

Une chapelle, placée sous le patronage du saint, fut bâtie aux XIème siècle dans cet ermitage qui, depuis le XIVème siècle, est la destination du pèlerinage annuel. Des oratoires jalonnent le parcours jusqu’au lieu saint. Au siècle dernier, le pèlerinage une telle ferveur que le poète Frédéric Mistral lui composa un cantique, en1856. Il avait encore lieu en 1993 lorsque; cette année là, un éboulement de la falaise détruisit la chapelle. On entreprit alors en 1998 de reconstruire l’édifice. Il fallut préalablement viabiliser le site en procédant à des purges et à des ancrages sur la falaise en surplomb. Le chantier a commencé avec le millénaire et la chapelle a été officiellement ouverte au culte, à la Pentecôte 2001, mille ans après sa première consécration, au tout début de l’an 1001.

Si les pèlerins ont été pendant quelques temps absents du site, les amateurs d’excursion, d’escalade et de parapente n’ont cessé de le fréquenter avec assiduité. Entre spiritualité et passion, Saint-Ser réserve à tous ses visiteurs un accueil mémorable.

Timbre dessiné , mis en page et gravé par Eve Luquet. Imprimé en taille-douce. Format vertical de 21 x 36mm. 1er jour de vente à Puyloubier (13) le 22.06.2002.

Source: Collection philatélique de la Poste.

Notre-Dame de La salette (Isère)

mars 8th, 2012

Notre Dame -de -la-Salette
Photo: www.phil-ouest.com

Notre-Dame-de la Salette (Isère)

Dominé par l’imposant mont Gargas, dans les grandes Alpes, le sanctuaire de Notre-Dame de la Salette se situe, dans un cadre montagneux de hauts pâturages. Là se dressent à une altitude de 1800 mètres, une basilique néo-romane et son vaste ensemble de bâtiments qui abritent les missionnaires et les sœurs de Notre-Dame de la Salette. Sa construction fut décidé en 1852, à la suite de l’apparition de la Vierge à deux enfants de Corps.

Le 19 septembre 1846, Maximin Giraud et Mélanie Calvat, âgés respectivement de 11 ans et 14 ans, s’étaient rendus sur ces alpages afin d’y faire brouter leurs vaches. Ces deux enfants issus d’un milieu pauvre où la quête du pain était une préoccupation quotidienne n’avaient pu bénéficier d’une éducation soignée. Ils ne savaient ni lire ni écrire et ne parlaient qu’en patois.

Alors qu’ils s’apprêtaient à redescendre de la montagne, ils rencontrent une “belle dame” tout auréolée de lumière en train de pleurer. En Français et en patois, elle leurs rappelle le message chrétien, les exhorte à leurs devoirs religieux, à la prière et au partage et leurs indique le chemin de la conversion. Il s’écoula 5 ans avant que l’évêque de Grenoble déclare, dans un mandement, que l’apparition de la vierge aux deux jeunes bergers “porte en elle même tous les caractères de la vérité”. Bientôt s’élèveront sur le lieu de l’apparition des édifices où s’installera une congrégation religieuse.

Depuis les missionnaires et les Sœurs de Notre-Dame de la Salette s’emploient à délivrer le message de Dieu dans tous les coins du monde. Ils sont aujourd’hui établis dans 23 pays sur les 5 continents. Chaque année, le sanctuaire est fréquenté par deux cents mille fidèles, surtout présents au moment du pèlerinage marial qui avait été approuvé par l’Eglise en 1851. Depuis 1962, l’association des pèlerins de la Salette gère le sanctuaire et son hôtellerie. Les Missionnaires et le Sœurs, quand à eux, assurent l’animation et proposent aux visiteurs des lectures de l’Evangile, des rencontres et expositions religieuses.

Timbre conçu et gravé par Pierre Albuisson. Imprimé en taille douce. Format: 35 x 22 mm. Vente 1er jour à la Sallette Fallavaux 38, le 15.08.2002.

Source: Collection philatélique de la poste..

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