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De l’aurore au crépuscule voir plus … » Eglises & monuments

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Cathédrale de Metz.

février 21st, 2012

Cathédrale de Metz
Photo de :www.phil-ouest.com

Cathédrale de Metz.

La cathédrale Saint-Etienne de Metz, telle qu’elle se présente aujourd’hui, est le fuit d’une histoire longue et complexe. Mise en chantier en 1220, elle se substitue, presque parfaitement, aux fondations d’un sanctuaire antérieur de type ottonien-roman, qui date de 1042. Implantée à flanc de coteau, l’actuelle cathédrale se caractérise également par sa forme atypique. Elle inclut, en effet, dans ses murs, une ancienne collégiale, Notre-Dame-de-la-Ronde, ce qui explique que les deux clochers ont été élevés à la quatrième travée, et non sur la façade.

Si les longues campagnes de travaux, tant de construction que de restauration, qui s’étendent sur plusieurs siècles, donnent l’impression d’un chantier permanent, cela ne semble nullement avoir porté atteinte à l’harmonie de l’ensemble. En effets, le maîtres d’œuvres qui successifs ont su conserver à l’édifice une unité de style qu’il se donne à voir comme l’une des merveilles du gothique rayonnant.

Contemporaine de celle de Reims, la cathédrale de Metz, avec la prodigieuse élévation de sa nef, fait partie de la série des monuments religieux qui conclut la prestigieuse histoire de l’architecture au Moyen -Âge. Bien plus, les bâtisseurs ont eu le soucis d’évider les murs au maximum et ont poussé jusqu’à leur extrême conséquence la logique et la mystique de l’art gothique, affirmant ainsi le parti d’un chef- d’œuvre entièrement consacré à la lumière.

Saint Etienne de Metz est, en France, la cathédrale qui possède la plus grande superficie d’espaces vitrés (plus de 6 000 mètres carrés), d’où ce surnom de “Lanterne de Dieu”. De surcroît, celle-ci présente un panorama de l’art du vitrail du XIIIème au XXème siècle. On citera Hermann de Munster qui réalise en 1381 une rose gigantesque pour la façade occidentale et, plus tard, Valentin Bousch qui laisse éclater la somptuosité de l’art renaissant. Au XXème siècle, Roger Bissière, Jacques Villon et Marc Chagall furent sollicités pour apporter la contribution de l’art moderne à l’ancienne cathédrale.. Mêlant étroitement mysticisme merveilleux et religiosité authentique. Chagall a choisi d’illustrer une séries de scènes liées à l’Ancien Testament, dont le Péché originel. Les unes comme les autres marquent l’apport saisissant de l’artiste tant à l’art sacré qu’à l’art du vitrail, poursuivant ainsi, dans l’éclat et l’intensité chromatique, la pratique de ses brillants prédécesseurs. (Texte de Maïten Bouisset).

Timbre : œuvre sur la cathédrale de Metz de Chagall. Mis en page par Jacky Larrivière et imprimé en taille-douce. Format: 36,85 x 48mm. 1er jour de vente le 6-07-2002 à Metz.

Source: Collection philatélique de la Poste.

Eglise de Saint-Père.

janvier 25th, 2012

Egllise de Saint-Père
Photo: www.phil-ouest.com

Eglise de Saint-Père. (Yonne)

Baigné par les eaux de la Cure, le petit village de Saint-Père-sous-Vézelay, à l’ombre touristique de l’illustre colline, abrite une église qui, selon les mots de Romain Rolland, est une “fleur d’art gracieuse et parfaite.” C’est là, qu’au Moyen- Âge s’installèrent des moines qui pour échapper aux envahisseurs normands, transférèrent leur abbaye sur une hauteur voisine: Vézelay. Alors même que l’abbaye commençait à perdre de son éclat au XIIIème siècle, une église de style gothique était érigé à 2 kilomètre de là, à Saint-Père sous Vézelay. On ignore le nom de son fondateur et la date de construction de l’édifice. Viollet-le-Duc faisait remonter le début des travaux à l’an 1240.

L’église se signale de loin par sa haute et fine tour, l’une des plus élégante de l’Yonne. Tous les étages sont percés de belles ogives géminées. Anges musiciens, guerriers en marche, serpent ou dragon enroulé festonnent angles et frises. L’architecte qui conçut cette tour au XIIIème siècle, ne l’a pas coiffée de sa flèche de pierre. ce n’est qu’au siècle suivant qu’elle fut couverte par une œuvre de charpenterie, aujourd’hui remplacée par une construction en ardoise qui culmine à 50 mètres de hauteur. Le monument est aussi remarquable par son fronton qui, lui aussi, date du XIIème siècle. celui-ci, disait Prosper Mérimée: “reproduit en beau ce que le fronton de Vézelay est en grand”. Il présent sous forme de pyramide un groupe de dix sculptures, dont le Christ, la Vierge Marie et Sainte Marie Madeleine. Le porche conserve le souvenir d’une riche statuaire. Si le tympan a pu garder son” jugement dernier”, des niches vides et des personnages décapités témoignent de la malveillance passée des hommes.

A la profusion ornementale de l’extérieur s’oppose la sobriété intérieur de l’église. Le visiteur ne quittera pas le sanctuaire sans avoir laissé son obole comme l’y invite une longue inscription placée sur l’un des piédroits de la porte du XVème siècle. Il ne quittera pas la région sans avoir flâné au milieu des “fontaines salées”, anciens thermes gallo- romains qui, non loin du village, rappellent l’occupation du site, il y a déjà deux mille ans.

Timbre dessiné et gravé par Jacky Larrivière et imprimé en taille- douce. Format vertical 26 x 35. Vente le premier jour : 12 juillet 2003 à Saint-Père (Yonne.)

Source: collection philatélique de la Poste…

Basilique Notre Dame de l’Epine.

janvier 9th, 2012

Basilique Notre-Dame de l'Epine
Photo: www.phil-ouest.com

Basilique Notre-Dame de l’Epine.

Fière comme une cathédrale, démesurée par rapport aux de besoins ses paroissiens, l’église Notre-Dame de l’Epine (Marne) surprend par la richesse de son architecture et de son décor. Sur la grande plaine agricole de Champagne, cette basilique qui apparaît de loin, plantée au milieu des champs, doit son origine au culte marial qui s’était développé à l’endroit où elle fut érigée. La légende dit qu’en mars 1400, le jour de la fête de l’Annonciation, deux bergers découvrirent une statue miraculeuse de la Vierge derrière un buisson ardent.

Les textes nous ramènent à une autre réalité. L’histoire montre en effet que dès le VIIIème siècle, une chapelle existait à l’Epine. Le pèlerinage marial jouit d’une telle popularité que la construction d’un bel édifice est décidée au début du XVème siècle. Ouvert en pleine guerre de 100 ans, le chantier s’étire tout au long du siècle, soutenu par les subsistes des Châlonnais et la générosité de Charles VII et de Louis XI, qui firent l’un et l’autre des dons pour en hâter l’achèvement. Enfin , en 1527, l’église est ouverte au culte. Les habitants de l’Epine pouvaient déjà être fiers de ce joyau d’architecture gothique.

L’église ressemble à une véritable petite cathédrale avec ses deux tours en façade, une élévation copiée de la cathédrale de Reims, et un avec chapelle rayonnante. Les trois portails de la façade sont l’œuvre de Florent Bruef, architecte des tours de la cathédrale de Reims. Notre- Dame de l’Epine lance ses deux flèches de 55 et 48 mètres de hauteur. Contournant l’église, les pèlerins peuvent découvrir des gargouilles extraordinaires: la calomnie, le buveur, les bêtes féroces et la truite qui joue de la harpe. L’église abrite un jubé exceptionnel par ses ornements d’épines et unique dans la régions dans la région, car les révolutionnaires l’ont épargné. En revanche, les vitraux d’origine ont été détruits pendant les guerres de religion. A l’intérieur encore, un puits de 26 mètres avait été creusé. Ses eaux miraculeuses avaient la réputation de rendre la fécondité aux femmes stériles.

Le pèlerinage à Notre-Dame de l’Epine est toujours en faveur d’autant que l’église est inscrite au patrimoine mondial de l’humanité depuis 1999. Sur le chemin de St Jacques de Compostelle, la piété le dispute ici, à la découverte touristique.

Timbre conçu et gravé par Yves Beaujard, imprimé en taille-douce. Format vertical 21 x 36 mm. Vente 1er jour à l’Epine le 21 juin 2003.

Source: collection philatélique de la Poste…

PS: je m’excuse si je ne passe pas chez vous tous, mais ce matin, saignement du nez, comme hier matin d’ailleurs…

Eglise de la Résurrection. (Saint-Pétersbourg)

janvier 3rd, 2012

Eglise de la Résurrection.

Unesco (Timbre-poste de service)

Eglise de la Résurrection. (Saint-Pétersbourg)

Inscrite au Patrimoine mondial se l’Unesco en 1990, l’église de le Résurrection-Saint-Sauveur-sur-le-Sang Versé, présente des formes architecturales russes traditionnelles. Edifiée à partir des plans d’Alfred Parland sur l’emplacement où Alexandre II Libérateur avait aboli le servage en Russie. Cette église de Saint-Pétersbourg est constituée de nombreuses coupoles multicolores torsadées.

Alexandre III la fit construire à l’endroit même où le sang de son père, le Tsar, avait coulé le 1er mars 1881, lors d’un attentat à la bombe. Les habitants nomment cette église “Kram na Kravi”, c’est à dire: “temple sur le sang”. Ses “kokochniki” ou corniches chantournées (courbes et contre-courbes) rappellent la cathédrale “Basile-le-Bienheureux” de Moscou. L’intérieur offre, du sol jusqu’aux voûtes, une véritable débauche de couleurs, grâce à 7 000 mères carrés de mosaïques. Plus de 20 qualités différentes de pierres y ont été utilisées. Une restauration récente lui a permis de rouvrir ses portes en 1997. ( Jane Champeyrache)

Timbre mis en page par Aurélie Baras; selon une photo “IMAGES/ICONOS”.Imprimé en offset avec apposition de barres phosphorescentes. Format vertical de 21 x 36 mm. Vente anticipée à Paris le 6 décembre 2003.

Source: collection philatélique de la Poste.

Moutier d’Ahun (Creuse).

décembre 17th, 2011

Moutier d'Ahun (Creuse)
Photo de : www.phil-ouest.com

Moutier d’Ahun (Creuse).

A 20 km au sud-est de Guéret, dans la Creuse, s’élève au Moutier d’Ahun, les vestiges d’un abbaye fondée au Xème siècle par les moines d’Uzerche. Le moutier (monastère) de l’Ak-Dunn (ancien nom celtique d’Ahun) avait été établi sur l’importante voie impériale qui reliait Lyon à Saintes et qui traversait le pays creusois. A proximité des bords de la rivière et au pied d’une colline boisée, l’église du Moutier d’Ahun tient la première place parmi les richesses historiques de la région.

C’est en 997 que le comte de la Marche, boson II, donnait à l’abbaye bénédictine d’Uzerche (Corrèze) l’église dédiée à Notre-Dame qu’il possédait près d’Ahun. Les moines élevèrent en ses lieux et place une nouvelle église, probablement au milieu du XIIème siècle. Il en subsiste encore aujourd’hui d’importantes parties malgré les destructions successives causées par les Anglais pendant la guerre de 100 ans et celle de 1591 par les troupes royales, lorsque l’église servit de refuge au ligueurs. Il ne reste rien des bâtiments conventuels mais le temps et les guerres ont épargné l’Abside, le chœur, le carré central du transept, le clocher et le portail de l’église. Le mur de la façade gothique de l’édifice est sans doute la partie la plus intéressante de l’extérieur de l’église. Un portail en granit présente six voussures, où prennent place de petits personnages: on reconnaîtra des anges, des jongleurs, des musiciens, des danseurs, des animaux fantastiques.

Le clocher, d’époque romane, s’élève à la croisée du transept. De plan rectangulaire et coiffé d’un toit à 4 pans, il est ajouré sur chaque face par 3 baies géminées. L’église sera classé monument historique en 1896. C’est sans doute l’intérieur de l’église qui fait aujourd’hui la renommée du Moutier d’Ahun et notamment ses boiseries d’une incomparable richesse. On distingue trois ensembles: le retable, les stalles et la grille d clôture. La sculpture du retable est l’œuvre de l’auvergnat Simon Bouer qui l’exécuta en 1673. Des colonnes torsadées et très ouvragées encadrent une Annonciation. Thèmes profanes et religieux s’y mêlent: Jésus, Marie, saints et anges côtoient chimères, sphinx, plantes et fruits. Les stalles sont remarquables par leurs accoudoirs et les jouées qui représentent, les unes: un dragon cherchant à mordre un enfant assis sur un dauphin; les autres: une sirène, une tête de chien, des scènes agrestes. Toutes ces boiseries ont été sauvées de l’oubli grâce à l’œuvre de l’abbé de Malapert qui fut curé du moutier de 1904 à 1963. C’est à lui que l’on doit la conservation de ce magnifique ensemble sculptural qui fait aujourd’hui la fierté des Creusois.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Jacky Larrivière. Format horizontal 22 x 36mm. vente anticipée le 13 décembre 1997 au Moutier d’Ahun (Creuse) et vente générale le 16 du même mois.

Source: collection philatélique de la Poste.

Abbaye de Cîteaux 1098-1998

décembre 9th, 2011

Abbaye de Cîteaux 1098-1998Photo de: www.phil-ouest.com.

Abbaye de Cîteaux . 1098-1998. (Côte - d’Or)

Il y a 900 ans naissait au milieu d’une terre hostile peuplée de roseaux, entre Dijon et Seurre, ce qui allait devenir l’un des plus hauts lieux de la spiritualité médiévale: l’Abbaye de Cîteaux. Robert de Molesmes et ses compagnons, à la recherche d’une vie plus évangélique conforme à la règle bénédictine observée dans sa pureté originelle, s’étaient installés là en 1098. Le fondateur du monastère dut le quitter en 1099. Lui succèdent alors comme abbé, Albéric puis Etienne Harding. Ce dernier accueillit en 1112 le futur Saint Bernard, accompagné d’une trentaine de novices.

Bernard allait donner à la communauté un élan décisif et à l’ordre naissant un rayonnement international. Le futur abbé de Clairvaux prônait le détachement du monde matériel, la pauvreté et le travail. On compta à Cîteaux jusqu’à 500 moines. L’Abbaye deviendra le chef d’ordre de 343 abbayes, durant les quarante premières année de son existence. L’ordre essaimera dans toute la chrétienté et regroupera vers 1300 plus de 700 monastères, de l’Ecosse à la Terre Sainte.

Mais que reste-t-il aujourd’hui des bâtiments conventuels des siècles passés ? Après les pillages perpétrés pendant la guerre de 100 Ans et les destructions commises durant les guerres de Religion, la révolution portera un coup fatal à l’abbaye qui sera rasée. Seuls la bibliothèque du XVIème siècle et un corps de logis du XVIIIème siècles seront épargnés. Sur les 1200 manuscrits inventoriés à Cîteaux en 1480, 300 seulement ont été conservés et confiés à la bibliothèque municipale de Dijon pendant la Révolution. Ces manuscrits, même s’ils n’ont pas tous été réalisés à Cîteaux, témoignent de l’intense activité du scriptorium, lieu où les moines copistes les plus habiles enluminaient les livres. La période pendant laquelle la création artistique du scriptorium de Cîteaux fut la plus importante se situe sous l’abbatiat d’Etienne Harding (1109-1133).

Les enluminures représentaient les moines occupés à des travaux divers (moisson, abattage d’arbre…), mais aussi des personnages fantastiques (dragon, centaures…). Puis des scènes de la vie quotidienne feront place aux scènes bibliques (Le Sacre de David. La Vie des Macchabées.) Sous l’abbatiat de Renard de Bar (1134-1150) se fera sentir l’influence de saint Bernard hostile à toute fantaisie, que se soit dans les églises ou dans les livres. Les seules décorations admises dans les manuscrits seront de petites initiales colorées en tête de chapitre!

Aujourd’hui la vie spirituelle a repris à Cîteaux. Une cinquantaine de moines y vivent, y prient et y travaillent dans la plus stricte observance bénédictine. Les manifestations autour du neuvième centenaire de l’abbaye rompront-elles leurs silence ?

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Pierre Albuisson. Format horizontal: 22x 36mm. vente anticipée le 14 mars 1998 à St Nicolas les Cîteaux et le générale le 16 du même mois.

Source: Collection philatélique de la poste.

Mont-Saint-Michel.

novembre 14th, 2011

Mont-Saint-Michel
Photo de: www.phil-ouest.com

Le Mont-Saint-Michel .

Trois sommets mystérieux offraient jadis leur tumulus aux cultes païens. Les druides officiaient sur les monts Bélénus, Dol et le mont Tombe: ce géant sylvestre. Mais, “Quis ut Deus?” ( Qui est comme Dieu?); ce cri de guerre lancé par Saint Michel contre l’armée des démons fit rapidement de ce défenseur de Dieu le champion, l’archange de la Quête de Vérité. Souvent cité dans l’Ancien Testament, devenu le protecteur de l’Eglise au début de notre ère, saint Michel fut tout naturellement l’objet d’un culte fervent.

Ce culte se répandit en Occident, en Italie au mont Gargano, puis en Angleterre, en Irlande, pour arriver au XIIème en France ou, par 3 fois, l’archange Saint Michel apparut à Messire Aubert, évêque d’Avranches. Alors tous prièrent, chantèrent, piochèrent. Un petit oratoire en forme de crypte fut aménagé sur le flanc ouest du rocher. L’année suivante, triomphant des flots dévastateurs, le mont Tombe, se dressant seul au milieu d’une mer en furie, fut rebaptisé Saint-Michel-au-péril-de-la-mer. Curieux et dévots se pressent pour admirer ce lieu sacré où une abbaye carolingienne vint remplacer l’oratoire.

Se succéderont alors, jusqu’au XVIème siècle, édifices romans et gothiques dont la splendeur et la majesté iront croissant. L’usage judicieux de l’ogive, le recours à l’arc-boutant, la naissance de la sculpture monumentale, l’utilisation du vitrail, tout concours à offrir un prodigieux complexe artistique. L’église abbatiale, chef-d’œuvre de grâce et de légèreté, est faite de contrastes saisissants. Son “escalier de dentelles” que protège une rampe finement ornée, allie sculpture et architecture. Les bâtiments de la Merveille témoignent de l’évolution du gothique. On y rencontre: majesté, élégance, force, simplicité mais aussi luminosité, puretés des lignes. Le cloître semble suspendu entre ciel et mer.

L’originalité de son histoire, l’aspect grandiose de son site, la beauté de son architecture placent le Mont-Saint-Michel parmi les joyaux de l’Occident. (Jane Champeyrache.)

Timbre dessiné par Louis Briat. Imprimé en héliogravure. Format 36 x 36mm vente anticipée au Mont-Sant-Michel le 6 juin 1998 et vente générale le 8 du même mois.

Source: Collection philatélique de la poste.

Château de Crussol-Ardèche.

novembre 12th, 2011

Château de Crussol- Ardèche
Photo de:www.phil-ouest.com

Château de Crussol (Ardèche)

Silhouette couronnée des ruines d’un château féodal, la montagne de Crussol, sise en Ardèche, domine la vallée du Rhône. Allongé sur 3 km, ce massif étroit élevé à plus de 400 mètres est un îlot calcaire jurassique établi sur un socle granitique. A ses pieds: Guilherand-Granges, e Face: Valence, à l’horizon: le Vercors.

Le couloir rhodanien favorise les flux migratoires et Crussol, par sa difficulté d’accès, devient lieu de refuge. La construction dune forteresse sur ce piton rocheux se conçoit aisément. Cruciolo, son nom latin, apparaît dans un manuscrit du Xème siècle, mais c’est au XIIème siècle que Gérold Bastet choisit d’établir un château fort aux fondation de pierre. Son édification et son entretien s’étendent jusqu’au XVème siècle. la muraille nord-ouest offre les traces de surélévations successives: protections indispensables pour résister aux assaillants. Au cours de ces quelques siècles, les seigneurs de Crussol s’élèvent parfois aux charges les plus nobles du royaume.

Chambellan de Louis XI, héritier du comté d’Uzès par son mariage ou sénéchal guerroyant en Italie, la lignée des Crussol, de par ses charges officiels, abandonne progressivement le château ancestrale isolé et battu par les vents. Mais l’agitation des hommes anime encore cette forteresse qui devient bastion envié des catholiques et des protestants pendant les guerres de religion. Endommagé par des actes de vandalisme et incendié, ce lieu fut le théâtre de bien des drames. Une tour détruite offre d’énormes blocs circulaires gisants, on distingue les empreintes d’un donjon disparu, d’une cheminée, de la tour d’escalier. Se dresse encore une façade imposante du château et le pignon nord restauré.

Géant blessé aux murs béants. Ruines monumentales offertes à la réflexion des hommes. Histoire écriteau fil des siècles. Signature du temps. Le château de Crussol, ce vaisseau de pierre lancé dans les nues, offre à la contemplation du promeneur émerveillé d’innombrables perspectives aux paysages variés couvrant quatre département. Il s’agit bien d’un des sites les plus imposants de la vallée du Rhône. ( Jane Champeyrache.)

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Claude Jumelet. Format horizontal 22 x 36mm. Vente anticipée le 4 juillet 1998 à Saint- Peray (Ardèche) et vente générale le 6 du même mois.

Source: collection philatélique de la Poste.

Pau: Le château d’Henri IV.

octobre 3rd, 2011

Pau Château Henry IV.

Pau : Château Henry IV.

La juxtaposition des époques caractérise l’architecture de ce château: s’il reste le symbole de la royauté à la manière du ” bon Roi Henry IV”, son histoire est beaucoup plus étendue, de la forteresse moyenâgeuse au Palais Renaissance restauré à l’époque romantique. Un éperon rocheux commandait un gué sur le gave: trois pieux, en béarnais “paüs”, servirent à délimiter l’emplacement de la tour qu’au Xème siècle un vicomte de Béarn, fait construire pour protéger la ville des incursions des maures. La place forte passe au XIIIème siècle des mains des Moncade, vicomtes de Béarn, à la maison de Foix: elle est considérablement agrandie par l’ingénieur militaire Sicart de Lordat sur les instructions de Gaston Fébus, à la célèbre chevelure dorée.

Puis la forteresse s’ouvre au sud sur le gave avec un logis seigneurial construit entre deux tours dotées de créneaux et de mâchicoulis; le côté opposé est réservé à la garnison et aux services. Lorsque , un siècle plus tard, Gaston IV de Foix épouse Eléonore héritière de Navarre, le château subit de nouvelles transformations: le logis seigneurial est surélevé, des ouvertures sont percées, les bâtiments sont coiffés de toits d’ardoises. Nous pouvons admirer ainsi, à l’époque actuelle, ce palais Renaissance qui garde des allures de forteresse.

La figurine nous montre la façade méridionale: l’architecture aux lignes régulières bénéficie de la douce luminosité du gave, et l’aspect massif des tours et contrebalancé par l’élégance effilée des chiens assis et des fenêtres à meneaux. Du mariage de Henri d’Albret roi de Navarre avec Marguerite D’Angoulême, sœur de François 1er, est issue Jeanne d’Albret qui en 1553 met au monde à son tour le futur roi Henri IV. il n’est alors qu’un poupon emmailloté qu’on dépose dans une carapace de tortue en guise de berceau et, que son grand-père, selon la légende, baptise au vin de Jurançon. Agé de 34 ans, il quittera le château pour ne plus y revenir: deux ans plus tard, il est roi de France et de Navarre. Résidence des gouverneurs et intendants de la province, puis université sous Louis XIV, il est enfin remeublé au XIXème siècle lors d’une restauration radicale. Il est devenu aujourd’hui Musée Nationale, où l’on peut admirer une magnifique collection de tapisseries et e nombreux souvenirs de Henri IV.

L’illustration imprimée sur soie est signée Michel Monvoisin, créateur du timbre émis. Prix de Rome de gravure et grand prix de l’Art Philatélique 1981.

Tirage de l’émission 20 300 en offset et 13 500 sur soie. Distribué par les œuvres sociales du personnel des PTT et le réseau commercial CEF (France & Etrangers)

Hôtel des chevaliers de St-Jean-de-Jérusalem.

septembre 28th, 2011

Hôtel des Chevaliers dee St Jean de Jérusalem
Timbre de: www.phil-ouest.com

Hôtel des Chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem. (Toulouse)

Aujourd’hui, propriété du ministère de la Culture, l’Hôtel des Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem a abrité, à partir du XIIème siècle, le premier établissement dépendant de l’Ordre ses Hospitaliers créé à Jérusalem pour assurer le protection des Lieux Saints. Au XVIIème siècle, la plupart des bâtiments médiévaux, devenus vétustes, sont démolis et remplacés par une nouvelle architecture au rythme classique d’inspiration italienne.

Avant les prochains travaux de réhabilitation, une évaluation archéologique et des sondages ont permis de mettre au jour des vestiges attribués aux premiers temps de l’édifice. C’est ainsi qu’ont été dégagées 4 niches, adossées à ce qui reste du mur nord de l’ancienne église, et utilisées comme enfeus (tombeaux) destinés à renfermer des sarcophages. Ces tombeaux ; typiques du sud de la France et de l’Espagne, sont dans un état exceptionnel et constituent, du fait de leur décoration murale polychrome, une découverte majeure pour l’étude de la peinture de l’époque.

Vierge de toutes restaurations, les motifs géométriques qui entourent l’un des enfeus, comme les Anges ou la figure de Saint Jacques de Compostelle sont d’une rare fraîcheur. L’apôtre est vêtu du manteau de pèlerin, orné de coquilles Saint-Jacques, son attribut le plus récurrent, et s’appuie sur un bourdon, ce long bâton de marche terminé par une boule. La présence du Saint à Toulouse n’a rien d’étonnant, la ville ayant été l’un des hauts lieux de rassemblement du ceux qui se rendaient à Compostelle pour prier sur sa tombe. Par ailleurs, la figure d l’apôtre n’est pas rare près des sépultures, étant donné la fonction de guide qu’on lui attribue parfois lors du dernier grand pèlerinage qui doit mener au ciel.

Bien qu’aucune étude iconographique n’ait pu être engagée, il y a là, à l’évidence, un témoignage précieux quant aux pratiques artistiques d’une époque où la subtilité et la maîtrise du métier pouvaient jouer tant dans la gamme chromatique que du tracé pour affirmer l’autorité et la majesté de celui qui fut, au-delà de l’histoire et de la légende, l’un des plus proches compagnons du Christ.

Timbre redessiné et mis en page par Nadine Le Quentrec, d’après une photo de J-F Peiré /DRAC Midi/Pyrénées. Gravé en taille-douce par André Lavergne. vente 1er jour le 21 Avril 2001 à Toulouse.

Source: collection philatélique de la poste.

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