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De l’aurore au crépuscule voir plus … » Eglises & monuments

De l’aurore au crépuscule voir plus …

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Abbaye du Thoronet-Var

juin 30th, 2011

Abbaye du Thoronet-varAbbaye du Thoronet-Var

Au sud de Draguignan, entre Aix et Fréjus, à l’abri d’un vallon solitaire, protégée des regards par les bois qui l’entourent, l’abbaye du Thoronet a conservé, huit siècles après sa fondation, la discrétion légendaire des premiers moines de l’ordre de Cîteaux. Construite à partir de 1160, Le Thoronet est l’une des “trois sœurs cisterciennes” de Provence, avec Silvacane et Sénanque. La plus pure des trois, dit-on généralement de ce chef-d’œuvre de l’art roman.

Nulle décoration superflue dans cet ensemble majestueux à force de simplicité. A l’image de toute l’architecture cistercienne, Le Thoronet respire le dépouillement qui caractérisait cet ordre religieux, dont l’austérité et le silence étaient la règle. A l’abri de ces murs épais, aux blogs de pierres parfaitement joints, on imagine la vie immuable des moines, partagée entre le travail manuel, l’office, le chant et la lecture.

Les bâtiments s’ordonnent autour d’un cloître en forme de trapèze aux lignes simples et aux arcades massives en plein cintre. L’église semble presque rigoureuse au premiers abords, mais la nef et le transept s’animent sous les jeux d’ombres et de lumière créés par quelques rares ouvertures intelligemment réparties. Le visiteur y est surpris par l’écho interminable: l’église a été conçue comme un instrument acoustique dédié au chant, que les cisterciens avaient élevé au niveau de grand art. La salle capitulaire, du premier gothique présente des voûtes d’ogives aux nervures déployées en palmier. Elle est entourée de bancs de pierre et abrite deux colonnes aux chapiteaux remarquablement décorés.

Chassés, les moines ont déserté les lieux à la révolution. L’abbaye fut alors vendue et échappa par bonheur à la destruction. L’Etat la racheta en 1854, et elle fut peu à peu restaurée, en particulier sous l’impulsion de Prosper Mérimée, qui sut mobiliser l’énergie des Monuments historiques. Le Thoronet est aujourd’hui l’un des hauts lieux touristiques de Provence. Les amateurs de chant grégorien et de musique sacrée peuvent y retrouver à l’occasion de nombreux concerts, l’atmosphère de recueillement et d’harmonie qui habitait ces murs au Moyen -Âge.

Timbre dessiné et gravé en taille douce par Marie-Noëlle Goffin.
Format horizontal: 22 x 36. Vente anticipée le 6 juillet 1996 au Thoronet (Var) et vente générale le 8 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste.

Le pont de Normandie.

juin 28th, 2011

Pont-Normandie

Pont de Normandie.

Commencée en 1988, la construction du pont de Normandie, qui relie les rives de la Seine entre Le Havre et Honfleur en aval de Tancarville est une véritable prouesse technique. Avec ses 856 mètres de portée centrale, le plus grand pont à haubans du monde a relégué à la seconde place celui de Shanghai (602 mètres entre les deux pylônes principaux.)

Sa longueur totale de 2 141 mètres est égale à la distance séparant la place de la Concorde de l’Arc de Triomphe. Ses deux immenses pylônes portant le tablier métallique à une hauteur de 52 mètres au dessus du niveau de l’eau sont aussi élevés que la Tour Montparnasse. (214 mètres) 194 haubans (câbles d’acier) ont été nécessaires pour sa réalisation. C’est en partie grâce à l’ordinateur que le pont de Normandie peut aujourd’hui ouvrir ses voies à la circulation, car les calculs étaient si nombreux qu’il aurait fallu des vies entières pour parvenir à sa conception. Le tablier central, long de 856 mètres, a été testé en soufflerie afin de résister à des vents de plus de 250 KM/heure. Au pied de chaque pylône se trouvent 40 000 de charge.

La construction du pont ne s’est pas faire contre la nature. Au contraire, l’environnement a été sauvegardé et le site valorisé. L’estuaire de la Seine abrite sur plus de 3 000 hectares une faune et une flore spécifiques, oiseaux migrateurs, poissons et crustacés, qui trouvent refuge dans ses vasières, lesquelles jouent aussi un rôle épurateur vis à vis des apports polluants du fleuve. La chambre d Commerce et d’Industrie du Havre, maître d’ouvrage avec le concours de l’Etat, maître d’œuvre, ont élaboré un programme de protection de espèces notamment par la création de nouvelles vasières ou la réhabilitation des milieux par le pâturage. La réserve sera également mise en valeur pas des animations et une salle d’exposition permanente.

Le pont de Normandie est plus qu’un symbole d’union entre la Haute et la Basse Normandie. Il est un atout dans le développement économique et touristique du Grand Estuaire. Le havre deuxième port de France, devrait renforcer ses positions pas cette nouvelle liaison qui l’intègre dans le futur schéma autoroutier européen et qui en fait un point de passage obligé sur l’axe Stockholm-Gibraltar. Enfin, le montage financier fit intervenir les départements de Seine-Maritime, Calvados et Eure, ainsi que la région Haute-Normandie pour la garantie des emprunts bancaires.

Timbre dessiné par Jean-Paul Veret Lemarinier, gravé en taille -douce par Pierre Albuisson. Format horizontal de 76 x 22. Vente anticipée le 20 janvier 1995 au Havre et Honfleur. Vente générale le 23 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste.

Cathédrale de Chambéry.

juin 27th, 2011

Cathédrale de Chambéry.

Cathédrale de Chambéry.

la cathédrale de Chambéry doit sa naissance à un établissement conventuel, celui des franciscains, dont la présence est attestée dans le comté de Savoie dès la seconde moitié du XIIIème siècle. Si l’on ne trouve guère trace de la chapelle primitive, mentionnée pour la première fois en 1282, on sait que le couvent des frères mineurs fit l’objet d’une reconstruction au début du XVe siècle. Le cœur et la nef de l’église sont achevés en 1477-1479 et le sanctuaire est consacré en 1488.

Pour l’élévation de l’édifice, les bâtisseurs ont dû tenir compte des conditions pédologiques particulières à Chambéry, “ville des marais”. Ainsi l’église, qui repose sur une couche de terre perméable, a nécessité la mise en place d’une grande quantité de pilotis en bois de mélèze (30 000 dit-on). Au XVIe siècle, selon l’avis de l’abbé d’Hautecombe, l’église des franciscains est la plus belle et la plus grande de Chambéry.”Qui en voit la voûte et les ogives si élevées ne peut et ne doit que les admirer en toute sincérité”. Las! Victimes du succès de leur église, les franciscains doivent quitter les lieux: l’église Saint-François devenue église paroissiale le 27 avril 1777, est aussi érigée en cathédrale. Placée sous le vocable de Saint-François de Sales au début du XIXe siècle, la cathédrale est appelée couramment par les chambériens “La métropole”.

Conçue sur un plan basical (une nef et deux bas-côtés), l’église qui n’a pas de transept, présentait à l’époque des frères mineurs la plus grande sobriété, ce qui était conforme à l’idéal franciscain. En 1809-1810, tandis que la nef conserve son dépouillement, le chœur est peint en trompe-l’œil par le peintre italien Fabrizio Sevesi. En 1835, un décor, toujours en trompe-l’œil, commandé au peinte Casimir Vicario, couvre les voûtes et les murs, et masque l’œuvre de Sevesi dans le chœur. Pas plus que le précédent, ce travail ne fut respecté par les successeurs car un demi-siècle plus tard, on demande au peintre Bernard Scioli de recouvrir partiellement les fresques d’un décor géométrique. Mais ,en 1960, ce dernier n’était plus au goût du jour. Il fut ôter pour laisser réapparaître l’œuvre de Sevesi. Enfin, la décision de rénover la nef, et les chapelles latérales fut prise en 1987. En réalité le projet avait pour but de rétablir le décor de Vicario dans les chapelles latérales. Ce long travail de restauration a permis de mettre au jour l’un des plus beaux ensembles de peinture murale religieuse de la Savoie.

Timbre dessiné par Alain Rouhier et imprimé en héliogravure. Format horizontal 22 x 36 mm vente anticipée le 8 juin 1996 à Chambéry (Savoie) et vente générale le 10 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste.

La Châsse Saint-Taurin ( Evreux)

juin 24th, 2011

La Chässe Saint-Taurin. (Evreux)

La Châsse Saint-Taurin (Evreux)

La philatélie rend aujourd’hui honneur à l’un des plus beaux trésors d’Evreux: la Châsse de Saint Taurin. cette “Sainte Chapelle en miniature” qui remonte au règne de Saint-Louis marque un tournant dans l’art des orfèvres du Moyen -Âge. En effet la Châsse de Saint Taurin est l’un des premiers reliquaires en forme d’église qui soit parvenu jusqu’à nous. le modèle qui prévalait jusque là était le reliquaire- sarcophage.

Selon la tradition, ce petit monument, fait d’argent doré et serti de pierres précieuses, consacre l’élection de l’abbé Gilbert de Saint-Martin en 1240. Le reliquaire abrite, d’après les reconnaissances que l’on a pu faire au siècle dernier, les restes de St Taurin, premier évêque d’Evreux.

Ce chef- d’œuvre échappa aux dévastations des protestants au XIVe siècle mais, attisant les convoitises, il fut pillé en 1564. Mal en à pris aux auteurs du larcin qui furent menés à l’échafaud. Si l’on retrouva les reliques, on dut admettre la perte irrémédiable de la majeur partie des pierreries. A la révolution, la Châsse quitta l’église Saint-Taurin transformée en salpêtrière et fut transférée à la cathédrale d’Evreux. Rouverte au culte en 1830, l’église rentra en possession de son précieux reliquaire.

Restaurée en 1830, cette pièce d’orfèvrerie fut présentée aux expositions universelles de Paris en 1867,1889 et en 1900, elle fit l’admiration des visiteurs du Petit-Palais. Il semble en effet que tout l’art décoratif du Moyen- Âge se soit investi dans ce joyau: le repoussé, l’estampage, la ciselure, le niellage, l’émaillage, le sertissage de pierres précieuses. Des émaux aux pâtes rouges, bleues, blanches ou vertes figurent des dragons, des bipèdes à queue de poisson, mais aussi des animaux réels, tels que la salamandre ou le lièvre. La façade et les murs latéraux abritent bas reliefs et statuettes dont celle de Saint Taurin et du Christ en majesté. Le toit du transept porte des figures d’anges. D’autre personnage apparaissent comme Euticie, la mère de St Taurin, le pape Clément, Saint Denis qui scandent le vie du saint vénéré, de son baptême à ses funérailles.
Ce pèlerinage à Evreux peut s’imposer comme il s’imposa à Victor Hugo en 1837 qui vit dans “la cathédrale et saint Taurin,…deux merveilles”.

Timbre mis en page par Charles Bridoux, gravé en taille -douce par Claude Durrens. Format vertical 36,85 x 48 mm. Vente anticipée le 25 février 1995 à Evreux (Eure) et vente générale le 27 du même mois.

Source: Collection philatélique de la poste.

Cathédrale d’Evry.

mai 19th, 2011

Cathédrale d'Evry

Cathédrale d’Evry (Essonne)

On croyait le temps de bâtisseurs de cathédrales définitivement révolu. Force est d’admettre que l’on assiste, aujourd’hui, à une retour de l’architecture monumentale religieuse avec l’un projet les plus ambitieux de cette fin de siècle: la cathédrale d’Evry.

Il fallait à cette ville nouvelle du sud- est parisien, forte de plus de 70 000 habitants venus de tous les horizons, un lieu de rassemblement et de prière pour les fidèles. Il fallait aussi que l’édifice ne soit pas une réplique des grandes cathédrales gothiques du XIIIème siècle et qui s’intègre au tissu urbain, dans le nouveau cœur de la cité, à côté de l’hôtel de ville. Commencée en 1989, la construction a été entièrement financée par des fonds privés, les pouvoirs publics ne pouvant intervenir en vertu de la loi de 1905 séparant l’Eglise de l’Etat. Comme au temps des cathédrales, ce sont ici plus de 170 000 généreux donateurs qui ont permis l’édification de l’église.

Le concepteur du projet, l’architecte suisse Mario Botta n’en n’est pas à son premier essai. A son actif, entre autres, le musée des beaux-arts de San Francisco, un immeuble à Tokyo, la maison de la Culture de Chambéry, la médiathèque de Villeurbanne. Disciple de Le Corbusier, de Louis Khan et de Carlo Scarpa, le maître de Lugano a conçu la maison de Dieu comme “une maison à étage unique tendue entre ciel et terre”.. Conscient “qu’il n’est pas du pouvoir de l’architecte de fournir une équivalence technique de la foi” et que “la transcendance n’est qu’en nous”, Mario Botta a essayé de fournir ax fidèles un lieu suscitant la prière.

La cathédrale se présente comme un cylindre biseauté à son sommet d’un diamètre de 38m, d’une auteur de 35m offrant une surface de 4800 m2. La structure en béton a reçu un parement de briques rouges, “matériau humble, calme, naturel qui donne une impression de protection” et qui exprime l’idée de solidarité. C’est par le toit de verre que la lumière inondera la nef. L’ensemble est coiffé d’une couronne d’arbres, symbolisant la “couronne d’épines”, selon Mario Botta. Abritant également le musée d’Art sacré pour lequel l’Etat, le département de l’Essonne et le village d’Evry ont apporté leur contribution, l’église qui peut accueillir 1 000 personnes fut ouverte au culte après seulement quelques années de travaux, un record pour une cathédrale.

Source: collection philatélique de la Poste.

Timbre : Dessiné par Mario Botta, Gravé en taille-douce par André Lavergne. Impression mixte offset taille-douce. Vente anticipée le 9 décembre 1995 à Evry (Essonne) et vente générale le 11 du même mois.

Le Parlement de Bretagne.

mai 5th, 2011

Parlement de Bretagne.

Parlement de Bretagne.

Funeste nuit que celle du 4 au 5 février 1994 restée dans la mémoire de tous. Le feu embrase la toiture du palais du XVIIème siècle, occupé par la Cour d’appel de Rennes avant de s’attaquer à l’ensemble du bâtiment. sans l’immense efficacité des pompiers qui parviennent à éteindre le feu sans détruire les œuvres d’arts, le Parlement de Bretagne aurait été livré à la destruction. Quatre ans après le sinistre, les promesses de reconstruction sont devenues réalité.

Le gros œuvre comprend une charpente mixte de bois et de métal plus efficace pour passer sur les grandes portées. Celles -ci posées sur les murs pignons, épargnes les façades fragilisées par les flammes. Sous les combles, les trois étages, anéantis par l’effondrement du toit, sont maintenant un espace optimisé de bureau adaptés, prêts à recevoir le personnel de la Cour d’Appel. Tout en préservant l’intégrité historique de ce haut lieu, le ministère de la justice, maître d’ouvrage de l’opération, aura veillé à apporter une sécurité accrue ainsi qu’un meilleur confort des espaces.

Mais une troisième opération, et non des moindres, à pour objet la restauration des œuvres d’art. Cette dernière est conduite sous la maîtrise d’ouvrage du ministère de la Culture. Travail de longue haleine, puisque mené en plusieurs phases. Après un lent séchage et une remise en états des supports, un gigantesque puzzle s’offre aux mains ex pertes d’une trentaines de restaurateurs, serruriers, sculpteurs, ébénistes, peintres et doreurs. Toiles peintes, lambris décorés font l’objet de soins intensifs. Notons ici “Le Triomphe de la justice” qui, après maints soins complexes, retrouve la fraîcheur des teintes qu’avait recherché Jean Jouvenet, soucieux de la lisibilité de ses décors. Il en va de même du plafond de la Chambre des enquêtes de Louis Ferdinand Elle ou de celui de la Grand-Chambre de Charles Errard et Noël Coypel. Travaux magistralement menés afin que ce lieu historique retrouve toute sa dignité, sa beauté originelle, et ce , grâce aux volontés conjointes des ministères de la Justice et de la Culture, ainsi que de l’Association pour la Renaissance du Parlement.

Jane Champeyrache.

Source: collection philatélique de la poste.

Timbre conçu par Louis Briat et imprimé en héliogravure. Vente anticipé le 25 mars 2000 à Rennes (Ille-et-Vilaine) et générale le 27 du même mois.

Abbatiale d’Ottmarsheim.

avril 27th, 2011

Abbatiale d'Ottmarsheim

Abbatiale d’Ottmarsheim (Haut-Rhin)

En bordure de l’immense forêt de la Harth, le village alsacien d’Ottmarsheim doit l’essentiel de sa notoriété à son église, unique vestige de l’architecture carolingienne en Alsace.

Fondée dans la première moitié du XIème siècle par le comte Rodolphe d’Altenbourg, dont le tombeau était placé au centre de l’édifice. L’église fut consacré en 1049 par pape alsacien Léon IX, en visite dans son pays natal. Elle abritait initialement une communauté de femmes, les moniales bénédictines d’Ottmarsheim, qui se transforma en chapitre régulier au XIVème siècle et subsista jusqu’à la révolution.

Si les bâtiments furent vendus comme biens nationaux puis détruit en 1793, l’église, qui avait déjà résistée à plusieurs incendies, fut épargnée. Plusieurs restaurations, aux XIX et XXème siècles, ont quelque peu changé son aspect sans modifier toutefois la structure de polygone centré, évoquant celle d’un baptistère, qui fait toute sa rareté.

De tels monuments sont caractéristiques de l’époque carolingienne. Directement inspirée, dans les proportions réduites, de la chapelle palatine d’Aix -la-Chapelle. L’église d’Ottmarsheim présente à l’intérieur le forme d’un octogone régulier, couvert d’une coupole et entouré d’une enveloppe à deux niveaux, bas côté et tribune, dessinant extérieurement un autre octogone. Ce plan centré confère à l’édifice une atmosphère particulière, associant spiritualité et solennité, évitant la dispersion et ramenant les détails à l’unique point de convergence de l’ensemble. Malgré sa taille relativement modeste, l’édifice possède ainsi une indéniable majesté, soulignée par les arcs robustes du rez -de -chaussée et les colonnes de l’étage.

Sur cette structure centrale se greffe, à l’est: un petit sanctuaire rectangulaire, tandis qu’à l’ouest: un porche surmonté d’une tribune se loge dans une tour servant de clocher. L’ensemble également une grande chapelle gotique à deux travées, établie au XVIème siècle au nord de l’abside et destinée à servir de chœur aux chanoinesses. Parmi les attraits de l’édifice, il faut enfin signaler des peintures murales du XVème siècle, dont une “Vie de St Pierre” et “Un Christ en majesté présidant au Jugement dernier.

Source: Collection philatélique de la poste;

Timbre: conçu et gravé par Claude Andrétto. Imprimé en taille douce.Vente anticipée à Ottmarsheim le 17 juin 2000 et générale le 19 du même mois.

Cathédrale d’Auch. (Gers)

avril 12th, 2011

Cathédrale d'Auch.

Cathédrale d’Auch (Gers)

“(…)et tous étaient si anciens qu’on voyait ça et là une vieillesse argentée étinceler de la poussières des siècles et montrer brillante et usée jusqu’à la corde, la trame de leur douce tapisserie de verre”, écrivait Marcel Proust dans “A la recherche du temps perdu” à propos des vitraux de l’église de Combray.

Observateur des églises et cathédrales sur les traces de son maître en la matière, le critique d’art anglais John Ruskin, Proust suivit cet engouement de l’époque pour la visite “aux cathédrales”. Il se rallia à la tendance générale pour manifester à ce propos un intérêt tout personnel. S’il partit à maintes reprises à la rencontre des cathédrales de Chartres, Amiens ou Rouen; il fit l’impasse sur celle d’Auch (s’étant peu rendu en Midi-Pyrénées durant son existence.) il aurait été sûrement sensible aux verrières réalisées entre 1507et 1513 par Arnaud de Moles pour Sainte Anne d’Auch.

Car les 18 verrières de l’artiste forment l’un des rares ensembles complets de vitraux Renaissance qui représentent des motifs propagés en France après les guerres d’Italie. L’iconographie sélectionnée par Arnaud de Moles reste homogène et demeure au plus près de la pensée du Moyen- Age, affectionnant les correspondances entre l’ancienne et la nouvelle loi.

Ces fabuleux vitraux rassemblent néanmoins des personnages d’origines diverses: patriarches, prophètes, apôtres ou sibylles. Une galerie de personnages quelque peu inattendue, puisque la hiérarchie traditionnelle n’y est pas respectée. Des figures de la Bible côtoient celles du paganisme, provenant de toutes classes, de toutes origines. Le thème général reprend les 6 jours de la création et le 7ème jour. Arnaud de Moles, artiste dont la légende veut qu’il est eu les yeux crevés par ses commanditaires après l’exécution de son œuvre, n’aura ainsi jamais pu faire mieux ailleurs. Il inspira néanmoins un autre travail mémorable: celui de Michel- Ange et ses fresques sur la voûte de la chapelle Sixtine, à Rome.

Dans sa dimension actuelle, le cathédrale d’Auch, qui surplombe la vallée du Gers, est l’aboutissement d’une longue histoire, du querelles, de luttes et e démolitions. Enfin, c’est en 1489 qu’un immense chantier va débuter, pour se développer considérablement au XVIème siècle. En 1970, une restauration lui a rendu son éclat. Elle reste, pour les spécialistes, l’une des plus belles cathédrales de France.

Elodie Baubion- Broye (1999)

Photo: Détail d’un vitrail de la chapelle de la compassion de la cathédrale d’Auch. Mis en page par Michel Durand- Mégret. Gravé en taille- douce par Jacky Larrivière.

Vente anticipée à Auch le 19 juin 1999 et vente générale le 21 du même mois.

Hôtel de la Monnaie. Paris

avril 10th, 2011

Hôtel de la Monnaies Paris

Hôtel de la Monnaie. Paris.

C’est en 1767 que fut décidée la construction de l’actuel hôtel de la Monnaie, non loin de l’île de la Cité, en bordure du quai Conti. Conçu par l’architecte Jacques-Denis Antoine, cet édifice, qui fut achevé en 1775, reste aujourd’hui l’un des plus beaux monuments d’architectures civile néo-classique de la capitale. Il présente l’originalité d’associer la grandeur d’un palais, signe du prestige de la monarchie française et les fonctionnalités d’un manufacture.

Construit pour abriter les services généraux de l’administration des monnaies et l’atelier monétaire parisien, l’immeuble a conservé sa destination essentielle. C’est là, que durant 2 siècles, les espèces métalliques courantes seront frappées. Mais devant le volume croissant des pièces à réalise, l’Etat décida en 1973 de créer à Pessac, près de Bordeaux un établissement industriel moderne conçu pour réaliser toutes les phases de fabrication des pièces de monnaie courantes. C’est l’établissement qui eut en charge la frappe des huit pièces de l’Euro, soit 7,6 milliards de pièces misent en circulation en l’an 2002.

Quand aux ateliers du quai Conti, ils conservent, depuis 1973, l’atelier de gravure de la Monnaie, la fabrication des monnaies de collection, des décorations officielles et des médailles, ainsi que la fonte des bronzes et bijoux. C’est une superficie de 12 000 mètres carrés. La bâtiment présente une façade majestueuse de 120 mètres en bordure de Seine et qui s’élève sur 3 étages. Un porche d’entré, formé d’une colonnade dorique cannelée, ouvre l’accès à une vaste cour d’honneur agrémentée d’un vestibule qui conduit à la salle du monnayage, isolée par l’architecte des autres corps du bâtiment pour éviter les trépidations.(Causées par les pilons).

Couronnant l’édifice, un attique abrite six hautes statues représentant: La Loi, la Prudence, l’Abondance, la Force, la Paix et le Commerce. Ces statues sont dues au ciseau des artistes les plus talentueux de l’époque: Pigalle, Mouchy, Lecomte. Tranchant par rapport à la richesse de la façade du quai Conty, celle de la rue Guénégaud, longue de 118 mètres, est plus modeste. Sur la corniche se dresse quatre statues symbolisant: le Feu & la Terre (œuvres de François Dupré) et l’Eau et l’Air réalisées par Jean-Jacques Caffieri.

A sa vocation de lieu de fabrication des pièces, l’hôtel de la Monnaie a ajouté des activités commerciales, avec une boutique de vente ouvrant rue Guénégaud et culturelles. Un musée est installé dans l’ancienne salle du monnayage et des expositions sont organisées dans les salons d’apparat.

Source: Collections philatéliques de la poste.

Timbre: conçu par René Quillivic, gravé par Czeslaw Slania. Imprimé en taille- douce. Vente anticipée le 5 juin 1999 à Paris et Générale le 7 du même mois.

Lycée Henri IV.

avril 3rd, 2011

Lycée Henri IV

Lycée Henri IV

Le lycée Henri-IV est un établissement français d’enseignement secondaire et supérieur, situé 23, rue Clovis à Paris, dans le 5e arrondissement, en plein quartier latin. Sa devise est « Domus Omnibus Una » (Une maison pour tous)[1]. Son proviseur actuel est Patrice Corre.

Le lycée est l’un des plus réputés de France, au même titre que le lycée Louis le Grand, situé également à Paris. Il accueille plus de 2 600 élèves, du collège aux classes préparatoires. Il est réputé pour ses résultats au baccalauréat, au concours général et aux concours d’entrée aux Grandes Écoles, et plus spécialement pour les littéraires (École normale supérieure, École normale supérieure de Lyon, École nationale des chartes, École normale supérieure de Cachan).

Il est également classé monument historique pour certains de ses bâtiments hérités de l’ancienne abbaye Sainte-Geneviève, qui datent du XIIe au XVIIIe siècle : tour Clovis (ancien clocher de l’abbaye, cf. ci-contre), réfectoire (actuelle chapelle), cabinet des Médailles (Cabinet de curiosités), etc. Des travaux récents de rénovation (effectués vers 1996) ont permis de mettre au jour des vestiges d’époque carolingienne.
Les élèves du lycée Henri-IV sont les « ashquatriens ». L’établissement est couramment désigné par le sigle « H4 » ou « HIV ».

Histoire

A l’origine se trouve une abbaye, instituée en 502 par Clovis et Clotilde en l’honneur des saints Pierre et Paul. Elle est d’abord de règle bénédictine. En 512, elle reçoit le corps de sainte Geneviève. Pillée à plusieurs reprises par les Normands, elle accueille des chanoines séculiers qu’on appellera par la suite les « génovéfains ». Au XIIe siècle, ceux-ci sont réformés par Suger, abbé de Saint-Denis, qui les remplace par des chanoines réguliers de Saint-Victor : il les oblige à constituer un atelier de copistes et une bibliothèque. La discipline se relâche de nouveau par la suite. En 1619, Louis XIII donne l’abbaye en commende au cardinal de La Rochefoucauld, qui était en fait le fondateur de l’ordre génovéfain, la Congrégation de France réunissant tous les chanoines augustiniens.

Les chanoines sont chassés lors de la Révolution : leur abbaye est déclarée bien national en 1790. Leur riche bibliothèque (58 000 imprimés et 2 000 manuscrits) — troisième bibliothèque en Europe après le Vatican et la Bodleian Library à Oxford — échappe à la dispersion. L’abbaye, elle, est remplacée par un établissement d’enseignement qui prend le nom d’École centrale du Panthéon en 1796, puis de lycée Napoléon, ce qui fait d’Henri-IV le second lycée français, historiquement parlant, derrière le lycée Ampère fondé à Lyon en 1519. Lors de la Restauration, le lycée est rebaptisé lycée Corneille, puis le nom se stabilise en lycée Henri-IV. Il devient alors un lycée chic, que fréquentent les fils de Louis-Philippe et la haute aristocratie.

Il ne faut pas confondre le collège et le lycée Henri-IV. Le collège, contrairement au lycée, ne sélectionne pas ses élèves. Les élèves venant au collège sont pour la plupart du secteur sud de Paris. Toutefois, il arrive qu’ils soient originaires d’autres secteurs, notamment par le choix d’options rares.

Certains professeurs du collège sont aussi professeurs au lycée. Une proportion de 46 % des élèves du collège ont pu accéder au lycée en 2006-2007.

Source: Wikipédia (Extraits)

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