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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2006» juillet

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Le Nyala

juillet 19th, 2006


Le Nyala, originally uploaded by patriarch38.

Une antilope encore bien mal connue.

Le Nyala, dont on connaît deux espèces distinctes, reste l’une des antilopes africaines les plus mystérieuses. Il ressemble assez au bœuf, comme l’éland, dont, il n’a cependant ni la grande taille, ni l’imposante masse. Le nyala est reconnaissable à sa robe zébrée de fines lignes blanches. Si le pelage de la femelle est d’un beau châtain vif, le mâle est beaucoup plus foncé, brun ardoisé.

Jusqu’à 1972 , , on n’a pas soupçonné l’existence du nyala, cela en des régions pourtant colonisées et habitées par l’homme, depuis fort longtemps. Le nyalal vivait en effet bien caché au cœur de la végétation et rien ne permettait de supposer l’existence de cette antilope, car de plus elle ne s’aventurait pratiquement jamais à découvert. On sait aujourd’hui, que c’est un des bovidés les plus discrets qui soient. Le mâle possède de grandes et solides cornes élégamment arquées, ainsi qu’une crinière sur l’échine et le dos, en période de rut, il érige sa crinière pour parader devant une femelle (Ah ! Ces hommes !). On connaît fort peu de chose sur le comportement sexuel du nyala.

Le nyala de montagne est encore plus mystérieux que le nyala d’Afrique australe. Très étroitement limité dans sa distribution, cet animal n’existe que sur les hauts plateaux d’Ethiopie, dans les landes à bruyères géantes, entre 2900 et 3800 mètres. Des spécialistes ont évalué l’effectif total de cette espèce à 4000 ou 5000 têtes (1976). On ignore pratiquement tout de ses mœurs, ce qui est bien dommage, car ce nyala compte certainement parmi les plus belles antilopes.

La femelle, après une gestation de 210 à 220 jours met au monde 1 seul petit. Le poids adulte d’un nyala va de 110 à 130 kg ; sa hauteur au garrot est de 95 à 105 centimètres ; et la longueur de ses cornes jusqu’à 80 centimètres.

Classe : Mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; Famille : Bovidés ; Espèce : Tragelaphus angasi.

Isère (vers Alpes d’Huez)

juillet 18th, 2006


Isère (vers Alpes d’Huez), originally uploaded by patriarch38.

Voici, l’entrée du menu qui attend aujourd’hui les coureurs du Tour de France. La montée aux 21 virages vers l’Alpe d’Huez. Avec le soleil,qui va leurs faire la “fête”, pour eux se sera plutôt un calvaire.

Oserais je leurs souhaiter une bonne journée, comme je le fais pour vous, tous les matins ?

La Fauvette Couturière

juillet 17th, 2006


La Fauvette Couturière, originally uploaded by patriarch38.

Elle coud des feuilles pour entourer son nid.

La fauvette couturière représente un bon aboutissement dans l’ordre de l’ingéniosité et face à l’évolution naturelle. Le mâle est caractérisé par une longue queue, qui n’est pas sans ressembler à celle des veuves africaines. La femelle a une queue tout à fait normale. Sa taille ne dépasse pas une douzaine de centimètres. Son dos et ses ailes sont vert olive, sa tête fauve, son cou blanc, et son dessous jaunâtre.

Il existe, par ailleurs, plusieurs espèces plus ou moins apparentées entre elles, qui méritent le qualificatif de fauvettes couturières. Si leurs couleurs sont assez communes, ce qui attire l’attention chez elles, c’est l’art consommé avec lequel, elles construisent leur nid. La fauvette couturière est répandue dans différents pays de l’Asie. Elle se trouve dans l’Himalaya, où elle monte jusqu’à 1300 mètres. Ceylan (Sri Lanka). (Qui était encore Ceylan, lorsque j’y suis allé), le nord de Birmanie. De ce fait, l’époque de nidification varie selon les régions.

Le nid de la fauvette couturière a l’aspect d’une bourse pendante, placée généralement à peu de distance du sol. Il est d’herbes, de fibres, de fils de laine, et de crin de cheval entassés entre deux feuilles verticales placées côte à côte et cousues ensemble depuis l’extrémité jusqu’à la moitié de leur longueur à peu près. Pour les coudre, l’oiseau se sert d’un gros fil de laine ou de soie d’araignée spécialement filé à cet effet. Il lui arrive même d’aller se fournir chez les gens pour y dérober quelques brins de fils oubliés.
En fait on parle de couturière, mais il serait plus juste de dire riveteuse, car ce mode d’assemblage des feuilles ressemble plus à un rivetage. En effet, la fauvette perce le bord de feuilles voisines, avec son bec, les attache solidement ensemble en passant les « fils » dans ces trous, puis les ligature, en se servant de son bec et des ses pattes. Ces points de « suture » sont espacés d’1/2 à 1 centimètre. Ce nid est donc construit avec des feuilles qui restent vivantes, ces feuilles en nombre variable, sont toujours disposées de façon que l’une d’elles forme un toit étanche protégeant le nid de la pluie. La femme y dépose 4 à 5 œufs, et si les deux parents participent à l’élevage des petits, il semble que l’incubation soit assurée par la femelle seul.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Passériformes ; Famille : Muscicapidés ; Espèce : Orthotomus cucullatus.

Verdun R St Sauveur

juillet 15th, 2006


Verdun R St Sauveur, originally uploaded by patriarch38.

Voici le rue de mon adolescence. La chapelle est celle de l’hospice St Catherine, et juste à côté,bâtiment blanc tout neuf “la morgue”. Certaines de ces maisons appartenaient à l’hospice.
Nous habitions la deuxième maison sur la gauche, après celle qui a la facade ravalée(blanche), en allant vers l’hospice. En face se trouvait le collége des filles. (St Marguerite, je crois).
Cette photo a du être prise après la guerre de 14, car la rue est dans l’état où je l’ai connu. Certes, l’habillement en mois.

C’est formidable de pouvoir retrouver la rue de son “enfance”, j’y ai habité dès 1934. Pas dans cette maison, mais à l’hospice ! Souvenir…souvenir !

L’Alpaga

juillet 14th, 2006


L’Alpaga, originally uploaded by patriarch38.

L’Alpaga : un producteur de laine de haute qualité.

Tout dans l’alpaga est sujet à controverse, même son nom. On l’appelle alpaga, alors que l’on devrait dire « Alpaca » de son appellation scientifique : Lama pacos.

L’origine de l’alpaga est encore obscure, bien que des théories et suppositions les plus diverses tentent d’élucider cette question. Certains disent que l’alpaga est un hybride entre le lama et le guanaco; d’autres zoologues soutiennent qu’il est plutôt un hybride ancien entre le lama et la vigogne. Et les derniers travaux des généticiens spécialisés dans l’origine des camélidés sud-américains ont mis en évidence que tant le lama domestique que l’alpaga sont issus du guanaco sauvage. Cet animal a été domestiqué par les premier incas et a subi de très importantes modifications morphologiques, donnant à la fois, les lamas et l’alpaga. Il aura fallu attendre 1976 pour voir cette question apparemment résolue.

L’alpaga est un mammifère originaire d’Amérique du sud. Les troupeaux pâturent à des altitudes comprises entre 4000 et 5000 mètres. Ainsi que les lamas, pour les races domestiquées. De même origines, mais non domestiquées, on trouve les guanacos et les vigognes. C’est un ruminant, qui a besoin de beaucoup de fibres dans son alimentation. Il s’alimente avec 50% de foin, et un complément alimentaire avec des céréales ou des granulés. Il apprécie l’herbe fraîche en premier lieu.

Ils ont une vie sociale très structurée. Il y a un rapport de hiérarchie et d’amitié entre les membres du groupe. Le mâle est chargé de protéger ses femelles et ses petits. La concurrence entre mâles peut s’avérer difficile et donner lieu à de sévères combats. Pour communiquer entre eux, ils disposent de toutes une série de signes : la position des oreilles, ou de la queue, jusqu’à des bruits significatifs pour eux ; ils se font très bien comprendre. Sa longueur de corps est de : 1 mètre 20 et la queue de : 15 cm ; hauteur au garrot de : 1 mètre 20, sa longévité de : 20 ans ; son poids adulte de : 70 à 130 kg. La gestation est de : 10 à 11 mois.

Bien que rustique, l’alpaga demande beaucoup de soin de base. Tout d’abord ; surveiller les parasites : (gales, tiques, puces, etc.), mais aussi une administration de vermifuge indispensable annuellement. Surveiller aussi ses pieds, car l’alpaga n’a pas de sabots. Ils ont un pied « mou » avec un ongle. Il sera donc nécessaire, si le terrain est mou, de surveiller la croissance de cet ongle et de le couper en cas de risque de blessure.

Classe : Mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; Famille : Camélidés ; Espèce : Lama pacos.

Toucan à carène

juillet 13th, 2006


Toucan à carène, originally uploaded by patriarch38.

On le nomme, le plus souvent, toucan à poitrine jaune.

Les toucans à carène vivent en bandes dans les forêts tropicales basses et humides, au sud-est du Mexique, au nord du Guatemala jusqu’au nord du Venezuela et de la Colombie. Ce qui est le plus remarquable chez ce toucan est son long bec en forme de banane. Cet appendice qui lui couvre le devant de la face, est vert avec un large éclat orange vif sur les côtés, une importante tache rouge sur l’extrémité du mandibule supérieur et une marque bleus très discrète en bordure du mandibule inférieur. Il est majoritairement noir, excepté des joues et une bavette jaune pâle. Le croupion est blanc, les couvertures sous-caudales sont rouge écarlate. La zone qui entoure directement les yeux est recouverte d’une peau nue bleu pâle. Ses pattes sont zygodactyles (deux doigts dirigés vers l’avant et deux vers l’arrière, à la manière des pics.)

L’alimentation, principalement frugivore, des toucans se trouvant au sommet des arbres, il est probable que ce bec sert à amener plus commodément, les baies éloignées. Les taches colorées ont semble-t-il un rôle à la fois défensif par intimidation, et en quelque sorte nutritif ; ces oiseaux parviennent probablement, grâce à ce camouflage, à plonger leur bec dans la végétation de couleurs éclatantes, pour y capturer, sans éveiller l’attention, les petits reptiles, les insectes, des petits lézards, des grenouilles arboricoles, voire les oisillons des autres espèces. Pour ingurgiter, le toucan projette sa tête en arrière et l’engloutit d’un coup. Il peut régurgiter les graines des fruits qu’il « gobe » ainsi, qui disséminées dans la nature loin de la plante-mère, contribuent ainsi au développement de l’espèce.
La langue très longue, fine et rigide, est couverte à son extrémité d’un tissu plumeux, qui favorise la recherche de la nourriture.

Les bandes s’installent dans des trous creusés dans les troncs et peuvent s’entasser à plusieurs dans une seule cavité. Pour ce faire, il utilise une technique particulière : pendant son sommeil, il pose son bec sur le dos et relève sa queue, qui forme ainsi un toit au dessus du dos et du bec. Cette position permet aux oiseaux d’occuper moins d’espace.

Le toucan à carène niche dans ces cavités naturelles ou d’anciens trous de pics. Il est capable de produire 2 ou 3 couvées l’an. Les deux parents, (il est apparemment monogame) partage la responsabilité de l’incubation et du nourrissage des petits. L’incubation dure environ : 16 jours à 20 jours. Les petits restent au nid 8 à 9 semaines, le temps que leur bec soit totalement formé. Il défend alors son arbre par un rituel de dissuasion, et si c’est un congénère, par une opposition du bec.
Sa taille est de 52 cm, pour un poids de 400 grammes. Sa longévité va de 15 à 20 ans.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Piciformes ; Famille : Ramphastidés ; Espèce : Ramphastos sulfuratus.

Le Tamarau.

juillet 12th, 2006


Le Tamarau., originally uploaded by patriarch38.

C’est le plus mystérieux des buffles.

S’il reste au monde un animal assez peu connu et entouré d’un certain mystère, c’est bien le tamarau. Ce bovidé sauvage a été décrit pour la première fois par le Père Heude, en 1888, d’après la dépouille d’un spécimen tué dans les montagnes de l’île Mindoro, dans l’archipel des Philippines. Par un étrange fait du hasard, il se trouve que le tamarau n’existe nulle part au monde en dehors de cette petite île. Encore n’en habite t’il que les forêts des montagnes et surtout les savanes plus ou moins arborisées de leurs sommets. C’est parmi les mammifères, celui qui à ce jour est resté le plus inconnu.

Il est avec l’anoa des Célèbes le plus petit des buffles. Il mesure de 1 mètre 60 à 2 mètre 20 ; la longueur de ses cornes est de 30 cm, et il toise au garrot : de 80 cm à 1 mètre. Les rares individus pesés, tous femelles, allaient de 180 à 300kg. Les cornes aident à différencier les sexes ; celles du mâle sont plus épaisses, plue longues et plus rapprochées que celles des femelles. Adulte, sa robe varie du brun foncé au noir, sans aucune différence entre les deux sexes. Les jeunes sont de couleurs brun-roux, leurs pattes sont brun foncé et ils ont une bande dorsale noire. Ils prennent la coloration des adultes vers l’âge de 5 ans. Ils peuvent vivre jusqu’à l’âge de 20 ans, mais les données sont imprécises. Ils sont herbivores. Durant la saison des pluies, ils se nourrissent souvent de bambou.

On connaît guère le système reproductif du tamarau. On ne sait pas comment s’effectue la sélection. Mâles et femelles vivent séparément et ne se rejoignent qu’à la saison de reproduction. La gestation est de 276 à 315 jours. Les femelles donnent naissance à un veau tous les deux ans. Les veaux quittent leur mère à l’âge de 2-4 ans. Les jeunes femelles restent plus longtemps avec leur mère. Lorsqu’ils quittent la mère, les jeunes vivent en groupe, jusqu’à leur maturité, vers l’âge de 6 ans. Les mâles ne prennent aucune part à « l’éducation » des petits, c’est la mère seule qui les élève.

L’insularité a permis à cet animal de poursuivre une évolution divergente et d’acquérir un certain nombre de caractères propres. A l’inverse des autres bovidés, il est solitaire. Ceci peut s’expliquer comme une adaptation à la vie en forêt, où il est difficile à un troupeau de se mouvoir. En principe, c’est un animal diurne, qui cherche sa nourriture à proximité des exploitations agricoles. Or aujourd’hui, il semble qu’il se nourrisse la nuit et se repose le jour sous une végétation très dense. Il est agressif envers l’homme. Il manifeste sa violence en bougeant la tête ou en se chassant. La femelle chasse ses congénères en baissant la tête et en agitant les cornes.

L’homme est le seul prédateur du tamarau. L’espèce est classée en danger critique par l’IUCN.

Classe : Mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; Famille : Bovidés ; Espèces : Bubalus mindorensis.

Roussette Géante

juillet 11th, 2006


Roussette Géante, originally uploaded by patriarch38.

C’est le plus grand mammifère volant.

Voir voler une roussette géante est véritablement un spectacle impressionnant. Figurez vous une chauve souris ayant des ailes dont l’envergure atteint 1 mètre 70, et même plus encore ! C’est un véritable géant parmi les chiroptères, dont la grande majorité des espèces n’ont qu’une taille et une envergure modeste.

La roussette géante est particulière à L’Indonésie et les îles de la Sonde constituent son domaine. On la trouve aussi en Nouvelle-Calédonie. Assez étroitement liée aux vastes forêts, elle en tire sa subsistance en se nourrissant de fruits mûrs. On observe rarement la roussette géante en terrain découvert, et lorsque c’est le cas, il s’agit vraisemblablement d’un individu effectuant une courte migration locale, à quête d’aliments dans un nouveau secteur forestier.

La roussette géante est très sociable, contrairement à d’autres espèces qui préfère une vie plus isolée. C’est par bandes comptant des centaines d’individus que la roussette géante s’assemble. Un dortoir commun sert de gîte diurne et c’est toujours un grand arbre privé de ses feuilles.

Dès le crépuscule, les roussettes s’envolent en rangs serrés, comme une escadrille, pour gagner les arbres, dont les fruits mûrs ont attiré leur attention. Tout au long de l’année les arbres fruitiers et l’arbre dortoir changent, au gré de la maturation des fruits, qui sont l’aliment exclusif de cette espèce. Il arrive parfois que les roussettes géantes se reposent la nuit pour aller s’emplirent l’estomac de fruits succulents pendant la journée.

La roussette géante a un vol puissant et assuré. Elle sait parfaitement faire face à de très forts vents, en rasant le sommet des arbres ou la surface de l’eau. La femelle n’a qu’un petit, après une gestation de 140 à 200 jours. L’envergure moyenne est de 1 mètre 70, pour un poids allant de 650 à 920 grammes.
Son plus grand prédateur est l’homme,, mais il faut comprendre, que parfois, de telles colonies peuvent détruire toute une récolte !

Classe : Mammifères ; Ordre : Chiroptères ; Sous-ordre : Mégaschiroptères ; Famille : Ptéropodidés ; Espéces : Pteropus giganteus.

Cheval sauvage ou Tarpan !

juillet 10th, 2006


Cheval sauvage ou Tarpan !, originally uploaded by patriarch38.

Le véritable ancêtre du cheval domestique a disparu.

Le cheval sauvage tel que nous le connaissons actuellement est le cheval de Przevalski, qui vit encore en Mongolie et dans quelques régions d’Asie centrale. Il se trouvait naguère au bord de l’extinction, car il n’en subsistait plus qu’un cinquantaine au monde. Fort heureusement pour sa conservation, les jardins zoologiques ont entrepris depuis d’en capturer quelques individus et de les élever en captivité.

Sa crinière est noirâtre raide et droite, et mue chaque année ; il n’a pas de toupet. Les poils de sa queue sont de longueur graduée. En été son pelage est court, le dos et les côtés sont bruns rougeâtre et très doux au toucher. La couleur de son ventre est de les teintes : blanc jaunâtre. En hiver, son pelage devient plus long et plus coloré. Son corps a une longueur de 2,20 à 2,80 mètres, celle de sa queue peut aller de 0,90 à 1,10 mètre, et sa hauteur au garrot de 1,15 à 1,46 mètre ; pour un poids adulte de 200 à 300 kg. La femelle met bas d’un petit, vers avril-mai et la gestation est de 11 à 12 mois. Le poulain se tient sur ses pattes 1 heure après sa naissance, mais il n’est sevré qu’entre sa huitième ou douzième semaine.
Ce cheval diffère génétiquement du cheval domestique. Le Tarpan ou cheval de Przevalski a soixante-six chromosomes et non soixante-quatre.

On les retrouve sur le Continent d’Asie, et principalement sur les monts d’Altai en Mongolie. Ils fréquentent les déserts et les plaines herbeuses en Mongolie occidentale. Ils peuvent vivre jusqu’à 3000 mètres d’Altitude. Le troupeau est formé de quelques femelles (5 ou 6) autant de jeunes étalons solitaires et du mâle. Il est herbivore, mange donc de l’herbe, des plantes, des fruits, de l’écorce, foin, etc. Ce cheval peut survivre sur de très maigres rations et peut supporter des extrêmes de chaleur et de froid. Il est impossible à discipliner par nature, il ne peut être ni dressé ni monté.
En Lozère, en Causse Mejean ; 12 de ces chevaux, après 10 ans de préparation, ont été libérés, après un parcourt les 6000 kilomètres, et se sont très bien acclimatés à la vie en liberté, en Mongolie. En Pologne, on a essayé de recréer le Trapan, à partir de petits chevaux dont certains sujets portaient encore bien marqués des caractères du Tarpan ancestral. A la suite de nombreux croisement, on, obtint un animal qui ressemblait assez bien au Tarpan, dont il possédait la forme, la couleur et….le mauvais caractère. Ces « néo-Tarpans » furent lâchés dans une forêt de Pologne, où ils se reproduisent bien après une très bonne adaptation à la vie sauvage.
Il est pourtant regrettable que l’ancêtre de la « plus belle conquête de l’homme » ait entièrement disparu à l’état naturel.

Classe : Mammifères ; Ordre : Périssodactyles ; Famille : Equidés ; Espèce : Equus przevalskii

Truelle d’Or.

juillet 9th, 2006


Truelle d’Or., originally uploaded by patriarch38.

Ce n’est qu’un leurre, ou……

Eh oui ! Ceci n’est qu’un leurre ou une douce plaisanterie !!!

Il est de coutume, lorsqu’un compagnon s’en va en retraite de lui faire le «cadeau d’adieu ». Pour ce faire, une participation financière est demandée aux compagnons et le « bourgeois » y ajoute son obole.

Quand cette heure a sonné pour moi, avec une avance de 2 ans, (abestose), j’ai fait savoir au secrétariat de la société, que je ne voulais pas de « cadeau d’adieu ». Pour une simple raison, cette coutume oblige, indirectement, chacun a donné, même s’il n’y avait aucune amitié ou même estime pour le récipiendaire. Et comme, j’ai toujours eu l’habitude de dire en face ce que je pensais, il était normal que certains ne me portassent pas dans leur cœur. Alors, autant leurs éviter ce déplaisir. (Et par égoïsme aussi, car je me voyais mal, leur témoigner mes remerciements…sincères !)

Et puis, recevoir une canne à pêche ou un transat, était recevoir en prime, des «instruments» que je n’avaient jamais utilisé jusque là. Et en plus, me mettre avant l’heure, quelques années de plus sur le râble. Quand les compagnons, avec qui j’avais le plus l’habitude de travailler, le surent, (du moins certains), ils décidèrent de me faire comme cadeau, l’outil avec lequel je travaillais le plus, et que j’avais surnommer « la truelle d’or ».

Lors d’un chantier à Béthune, ils se mirent d’accord avec un mécano de l’usine. Il est venu me demander, si je n’avais pas une truelle à lui donner, car il était en train d’arranger la maison où il habitait sur un ancien coron. Je lui fis cadeau de cette truelle, que je n’utilisais pas, car le fer embouti dans le manche, n’avait pas de « col de cygne », ce qui me blessait l’index à la jointure de la première et deuxième phalange. Vous avez devant les yeux, ce qu’il en fit. Elle me fut remise à la fin du chantier, lors d’une soirée de franche rigolade.

Ma fille, qui travaille pour un journal, me fit le « fax-simile » pour la justifier. D’ailleurs on peut voir que les années sous la truelle et ceux de ce « papier » ne sont pas similaires. L’un de 1987-1988 ; et l’autre de : 1988-1989.

J’ai gardé l’un et l’autre, tout simplement pour ne jamais oublier ce que fut ce métier et ce qu’il m’a apporté. Beaucoup plus que je n’aurait pu imaginer qu’un métier puisse offrir. Des joies, des peines, des pays et leurs coutumes, ainsi que les gens qui y habitent ; et le meilleur….la connaissance de soi même.

Alors leurre, tromperie, ou joyeuse bouffonnerie ? A vous de juger .:wink:

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