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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2007» août

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Buffle africain

août 21st, 2007


Buffle africain, originally uploaded by patriarch38.

C’est le plus dangereux animal du continent africain.

Le buffle africain jouit de la triste réputation d’être le gibier le plus dangereux du continent. Tant mieux pour lui et tant pis pour les chasseurs.

Le buffle noir ou buffle de Cafrerie ou du Cap, est le plus gros et le plus répandu des buffles africains. Adulte, il pèse de 600 à 800kg. C’est un animal très impressionnant portant deux longues cornes effilées et recourbées vers le haut, dont les bases se rejoignent sur le front pour former une armure de protection. Ce buffle ne craint aucun autre animal, et il fait face aux fauves sans reculer. On connaît de nombreux cas de buffles ayant tué des lions assez imprudent, pour croire la bêtise des hommes, qui les ont nommés : rois de la savane, et qui ont été assez imprudents pour les agresser.

Malgré sa force légendaire et son agressivité, ce buffle recherche la tranquillité et ne désire qu’une chose….vivre en paix. Il est très sociable et on le rencontre en troupeaux plus ou moins nombreux, allant de la simple famille à la congrégation de plusieurs dizaines, voire de plusieurs centaines de bêtes.

Chaque troupeau est conduit par une femelle adulte et expérimentée, et non pas par un mâle, comme on pourrait s’y attendre. D’ailleurs, les rares mâles qui peuvent approcher les femelles, observent une hiérarchie sexuelle stricte. Au début du rut, les bufflonnes sécrètent une substance qui attire les taureaux, (genre parfum de chez Dior) – (Ah ! non ?). Parfois l’un de ceux-ci devient collant, il suit la femelle partout, posant le menton sur sa croupe et essayant de la monter, mais la belle ne se laisse pas toujours faire. Les mâles de statut inférieur savent, quant à eux, qu’ils ne peuvent s’accoupler avec les femelles en chaleur qui réservent leurs faveurs aux taureaux dominants. Ces derniers entre en scène quand les bufflonnes deviennent fécondables, l’un deux peut alors s’accoupler avec toutes les femelles du groupes si bon lui semble. Les metteurs en appétit, peuvent ensuite tentaient leur chance, mais bien souvent, les femelles sont moins réceptives. Ce sont donc les sujets les plus combatifs qui ont les meilleures chances de prendre leur pied. Le plupart des accouplements ont lieu en février ou mars.

La gestation dure 11 mois, et la femelle n’a qu’un buffletin à la fois. A la naissance le petit pèse 40 à 50kg et peut déjà se tenir debout. Quelques heures plus tard il est assez vigoureux pour courir et suit sa mère qu’il tétera pendant 6 à 9 mois. Les femelles restent avec leur mère, tandis que les jeunots : jouent, se poursuivent et guerroient. Vers 2 ou 3 ans, les survivants rejoignent les rangs des célibataires. (Allez, hop, tous à la SONACOTRA !!). Solitaires et vieux, ils deviennent hargneux. (Ca ne m’étonne pas !) L’âge sexuel vient vers 3 à 4 ans. Au galop, il se permet des pointes de vitesse à 55km / heure. Sa longévité, s’il ne rencontre pas un bazooka, peut atteindre les 26 années.

Il est actif à l’aube et au crépuscule. Pendant la chaleur du jour, il se couche à l’ombre pour dormir et ruminer. Il vit dans la savane boisée et se tient généralement près de l’eau, car il doit boire chaque jour, parfois deux fois par jour. Pris de panique, il charge aveuglément l’intrus, sans chercher à savoir s’il s’agit d’un ami ou d’un ennemi.

Classe : Mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; Famille : Bovidés ; Genre & Espèce : Syncerus caffer !

Carpe japonaise

août 20th, 2007


Carpe japonaise, originally uploaded by patriarch38.

Elle rivalise de popularité avec le poisson rouge.

Si le poisson rouge est répandu dans le monde entier à l’heure actuelle, c’est parce qu’il est, sans aucun doute, le plus facile à élever de tous les poissons d’ornement ; ses variétés modernes ne ressemblent absolument plus à leur forme ancestrale sauvage. Il en va un peu de même avec la carpe japonaise.

Depuis l’Antiquité, la carpe a toujours été un poisson comestible, prisé pour la saveur de sa chair blanche. Cependant, des éleveurs nippons se sont aperçus, il y a plusieurs siècles, que des individus curieusement colorés apparaissent de temps à autres dans les élevages. Ils ont eu la sagesse d’isoler ces carpes aberrantes et de les élever, non pas pour les vendre au marché, mais pour des fins ornementales.

Par son rôle sacré, ce poisson jouissant d’un engouement sans pareil dans l’Empire du Soleil levant, les éleveurs en ont créé de nombreuses races ou variétés artificielles. La plupart de ces variétés, parfois parées de colorations aussi bizarres que splendides, résultent de mutations génétiques spontanées. Peu à peu, les éleveurs ont croisé différentes carpes entre elles pour obtenir des produits stables.

A l’heure actuelle, les carpes »higoï » du Japon sont exposées dans le monde entier. Parmi les variétés les plus remarquables, il convient de citer : la « yamabuki -ogon », au corps entièrement doré, la « ko-haku » Au dos rouge- vermillon, avec les flancs et le ventre blanc pur, la « taîsho- sanshoku », tricolore : noir,rouge, et blanc.

Respectueux de la forme harmonieuse naturelle de l’espèce, les éleveurs japonais évitent de créer des carpes monstrueuses, comme l’ont fait les Chinois avec le carassin. Ce sont des ovipares, avec une incubation de 3 à 6 jours, pour plusieurs dizaines de milliers d’œufs. La maturité sexuelle est dès 3 à 4 ans. Et la longueur adulte est de 60centimètres.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Cypriniformes ; Famille : Cyprinidés ; Genre & espèce : Cyprinus Carpio.

Four Martin

août 19th, 2007


Four Martin, originally uploaded by patriarch38.

Ci-dessus, la carcasse ou blindage du laboratoire d’un four martin, complètement vidé de son réfractaire. En dessous se trouvent, sur l’avant : la chambre à crasse, et sur l’arrière les 4 régénérateurs (chambres d’épuration des fumées et de récupération des gaz), avant que les fumées rejoignent par un carneau réfractaire la cheminée. Ne vous y trompez pas, il y a autant de travail, sinon plus, en dessous que dans ce « laboratoire ».

Ce procédé permet l’affinage de l’acier sur sole, en fusionnant un mélange de fonte, riblons et ferraille (récupération) ou de minerai : par décarburation, désulfurisation et déphosphoration. Cette méthode permet d’élaborer des aciers fins et alliés, par addition d’éléments nobles.

Les tribulations………..suite.

Quand à moi, je continuais mon petit bonhomme de chemin, sans grandes responsabilités, ce qui me permettait de me faire du « lard ». Je faisais assez souvent des chantiers tout seul, surtout en période d’arrêt d’usines pour congés. Des fours à bain de sel de cyanure, de revenus, ou de traitement thermique, et aussi fours à poterie. J’avais des heures allouées pour ces travaux, quand j’arrivais sur les chantiers, matériels et matériaux y étaient déjà.

J’aimais ces petits chantiers de 2 semaines à 3 semaines. Comme j’étais seul, si je gagnais des heures, j’encaissais le tout. Pas de patron sur les reins (chantier trop petit pour qu’il y mette les pieds), quand au client, je le voyais en arrivant, puis à la réception du four fini. Il émargeait la feuille de réception des travaux et basta ! Durant ces chantiers, je me faisais des amis et je remarquais que d’une année sur l’autre, j’y retournais. Je n’ai jamais posé de questions puisque j’y trouvais mon compte.

Je travaillais aussi sur des chantiers plus importants, comme les fours à verre, les fours à ciments, etc, etc. J’obéissais au chef de chantier comme il se doit. Une année, nous sommes montés à Hagondange (UCPMI) pour faire les 3 fours Martin. L’un après l’autre, mais nous attaquions le suivant quand le précédent était déjà mis en service. Ce chantier se faisait sur 3 postes, et le patron a dû battre le ban et l’arrière ban, pour composer 3 équipes. Quand nous sommes arrivés, comme vestiaire, un wagon, que nous devions chercher sur les voies environnantes, car il se trimballait au grès des arrivages de fonde et de minerai, ou du départs des produits finis. La douche….. Il fallait la prendre à l’hôtel.

Moi, j’ai obtenu, grâce à mon beau-frère qui travaillait comme pontonnier à l’aciérie justement, une place dans son vestiaire. Il a voulu que je vienne loger chez eux. Je l’ai fait au premier four, mais pas pour les deux autres, malgré mes très bons rapports avec ma sœur et son mari, je préférais ma liberté. Je voulais aussi profiter de ces séjours pour revoir mes anciens copains d’usine et de parti. Manger avec eux et mes nièces le dimanche, d’accord. Aller à un repas dansant le samedi soir, d’accord aussi. (Plutôt deux fois qu’une !!)

Les premiers gars que j’ai vu, le premier jour, en me rendant au four, furent mes anciens compagnons de la boite de Thionville, tous français. Ils travaillaient justement aux régénérateurs d’un four à côté. Le lendemain matin, ils n’y avaient que des allemands. Sûrement qu’un du lot a ouvert son clapet ! Le surlendemain, le responsable du chantier, celui qui m’a fait embauché par la boite de Grenoble, vient me voir et me dit : « X (le gars responsable de cette boite allemande) a été dire à l’ingénieur de l’aciérie, que dans l’équipe du matin, il y avait un révolutionnaire, un sème la « merde » et l’ingénieur m’a demandé qui c’était. Je viens de lui répondre, qu’à la fin du chantier, il me désigne la personne. Voilà, tu sais à quoi t’en tenir. »-« Ne t’en fais pas, je suis un ange maintenant. Et n’oublies pas de m’inviter un soir à manger chez toi. » (Il avait construit dans la commune où j’habitais avant, celle où réside toujours mon fils aîné.)

Les fours finis, il est allé demander à l’ingénieur qui, selon lui, était le révolutionnaire, celui-ci a cité une flopée de noms, car même les chefs d’agence avaient pris les clous et il n’aimaient pas, mais pas du tout et les contremaîtres de l’usine qui nous commandaient, devaient toujours courir après eux. Quand il lui a dit que c’était moi, il fut très étonné : « Le beau-frère à Gusti ? » Et il a ajouté : « de tous les gars qui étaient là, il n’y en avait que deux que l’on pouvait mettre n’importe où, selon les contremaîtres, Jean-Paul Y et lui, on voit qu’ils connaissent les fours Martin comme leurs poches ». Et c’était vrai, puisque Y comme moi, étions des anciens d’une usine sidérurgique lorraine. Les autres n’avaient jamais mis les pieds dans un four martin. Il lui a alors narré mon épisode dans cette société allemande, et il n’a pas aimé le comportement du gérant de la firme.

Je pensais rester dans cette boite jusqu’à ma retraite……mais …

La suite …………..à plus tard.

Cardinal gris

août 18th, 2007


Cardinal gris, originally uploaded by patriarch38.

Il peut imiter le chant d’autres oiseaux. (Pas la peine d’aller au spectacle pour entendre des imitateurs !)

Le cardinal gris, ou paroare couronné, est un cousin très proche du cardinal rouge d’Amérique du Nord. Il le remplace dans la moitié méridionale de l’Amérique du Sud, alors qu’une troisième espèce, assez ressemblante, habite quelques îles des Antilles.

Le cardinal gris n’est pas à proprement parler un oiseau forestier. Il préfère vivre dans les régions couvertes de broussailles et on le rencontre fréquemment dans les savanes arborisées, où se mêlent graminées, arbres et maquis. C’est cependant près des rivières que ce cardinal se plaît le mieux et il est difficile de le rencontrer loin des nappes d’eau.

C’est un oiseau assez sociable qui se déplace dans son territoire en petites volées ou en couples. On n’en voit jamais de grandes associations. L’une des caractéristiques du cardinal gris est son aptitude remarquable à imiter le chant, les cris et sifflements d’autres oiseaux. Il le fait spontanément et plus d’un ornithologue confirmé a été leurré par ce cardinal facétieux, alors qu’il croyait entendre une espèce différente de passereau. Son chant est un des plus mélodieux et comprends plusieurs notes flûtées. (Un vrai castrat !)

On s’est intéressé à lui, car il est un excellent oiseau de volière, par son plumage et son ramage. De plus, il s’habitue très bien à vivre en captivité. Il est connu des ornithologues depuis longtemps et, même dans ses pays d’origine, les gens aiment à le garder en volière. D’ailleurs, il se reproduit facilement et se montre tolérant envers les autres oiseaux, y compris ses geôliers. La femelle pond de 3 à 4 œufs, qu’elle va incuber en 14 -15 jours. Les jeunes quittent le nid entre le 18 et le 20ème jours. La longueur d’un adulte est de 19cm.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Passériformes ; Famille : Embérizidés ; Genre & Espèce : Paroaria coronata.

Mouflon de Dall

août 17th, 2007


Mouflon de Dall, originally uploaded by patriarch38.

Il est entièrement blanc dans le nord.

Le mouflon de Dall est un habitant tout à fait remarquable des montagnes de l’extrême nord du Nouveau- Monde. On peut l’observer jusqu’en Alaska. C’est le représentant le plus septentrionale de tous les moutons sauvages.

Il ne craint ni le froid, ni la neige. La nature l’a d’ailleurs doté d’un pelage entièrement blanc immaculé. Lorsqu’il prend de l’âge, le mouflon de Dall de l’Alaska devient quelque peu jaunâtre, mais il reste tout de même invisible lorsqu’il se déplace en petites hardes dans les rochers enneigés ou couverts de glace. Il en va différemment durant le court été arctique, car son camouflage naturel, blanc à l’année, ne lui sert plus à rien. Ce qui fait bien l’affaire de ses prédateurs naturels : le loup gris, le lynx du Canada, le carcajou, le coyote, les ours et l’aigle royal.

Dans les régions plus méridionales, le mouflon de Dall, appelé aussi mouflon de Stone, porte une toison brune accusant des variations de teinte et de tonalité considérable. Les fesses sont blanches de même que le ventre et la face interne des membres.

La longueur et la forme des cornes, magnifiquement recourbées avec les pointes dirigées vers l’extérieur, varient en fonction du sexe, et de l’âge de leur possesseur. Le mouflon de Dall est un parent du bighorn ou mouflon du Canada. Il est plus petit et son aire s’étend plus au nord.

Les femelles s’accouplent à partir de 2 ou 3 ans, et le mâle, à partir de 18 mois à 3 ans. L’accouplement a lieu de la mi-novembre à la mi-décembre. Les béliers pourchassent les brebis et constituent des hardes ou harems. Les mâles les plus forts, évincent leurs inférieurs à la suite de batailles, tantôt ritualisées, tantôt réelles, qui se termine par la fuite du vaincu, qui abandonne terrain et cheptel au plus forts. Un vieux mâle en pleine force parvient à se constituer un harem de quarante à cinquante femelles. La gestation dure 6 mois et le petit naît entre mai et juin. L’agnelet sera sevré à 4 mois. Le mouflon de Dall est sédentaire et n’est pas en péril. Adulte, il fera de 1,10 à 1,65 de longueur du corps et celle de la queue est de 9 à 20cm. Le poids est de 90kg environ. Sa longévité en nature, est de 19 ans.

Classe : Mammifère ; Ordre : Artiodactyles ; famille : Bovidés ; Genre & Espèce : Avis dalli .

Centropyge acanthops

août 16th, 2007


Centropyge acanthops, originally uploaded by patriarch38.

Un des plus beaux poissons- anges.

La vaste famille des poissons- anges, ou Chaedontidés, est très largement distribuée dans les mers chaudes et on trouve de ses représentants partout où vivent les coraux.

Ces centropyges, dont on connaît plusieurs espèces, encore pour la plupart très insuffisamment définies, sont des poissons- anges de toute petite taille. Ils sont le plus souvent caractérisés par de magnifiques colorations, quoique plusieurs n’offrent vraiment rien de particulier. Les spécialistes découvrent très souvent des centropyges nouveaux et on pense que d’autres restent à découvrir dans certains archipels du Pacifique.

Comme les autres poissons- anges, les centropyges vivent parmi les récifs coralliens. Ils sont territoriaux, c’est-à-dire que chaque individu occupe un petit territoire bien défini, dont il défend l’accès aux autres poissons, et surtout à ses congénères. Il y a lieu de tenir compte de ce trait de comportement lorsqu’on place un centropyge dans un aquarium. Il y a en effet de fortes chances qu’il pourchasse indéfiniment, un quelconque nouvel arrivant, jusqu’à le tuer d’épuisement.

Contrairement aux autres poissons- anges, les centropyges ne passent pas par deux ou plusieurs stades de coloration, intermédiaires entre leur parure juvénile et celle définitive d’adulte. Ils éclosent avec les mêmes couleurs distribuées sur leur corps de la même façon que lorsqu’ils auront par la suite atteint leur maturité sexuelle.

Les centropyges se nourrissent de particules de corail, qu’ils gobent ou arrachent avec leur bouche minuscule. Ce sont des microphages. Adulte, il mesure 9cm.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Perciformes ; Famille : Chaetodontidés ; Genre & Espèce : Centropyge acanthops.

Mésange noire

août 15th, 2007


Mésange noire, originally uploaded by patriarch38.

Elle est friande de noix et de noisette.

La mésange, dont on connaît environ 60 espèces, est l’un des hôtes les plus charmants de nos bois. C’est la visiteuse hivernale la plus assidue des mangeoires. Tout comme le merle, la mésange était autrefois un oiseau timide, qui ne quittait guère le couvert des forêts ; peu à peu, ayant appris à ne plus avoir peur de l’homme, elle est devenue un des passereaux les plus confiants que nous connaissons. (Comme les pies d’ailleurs !)

La mésange noire, la plus petite des mésanges, a un plumage caractéristique : sa tête est noire avec des joues blanches et une tache blanche sur la nuque. La partie supérieure de son corps et gris olivâtre. La partie inférieure est assez claire, avec une nuance chamois rosé sur les flancs et elle a deux bandes alaires blanches visibles

La mésange noire attire donc l’attention par sa beauté et la disposition des couleurs pastel qui ornent son plumage. Son comportement est remarquable et son agilité en fait l’un des meilleurs petits acrobates du monde ailé. Elle se déplace avec une aisance sans pareille, volette, grimpe et se suspend aux plus fines ramilles pour picorer la tête en bas un puceron ou une cochenille. En véritable trapéziste, elle parvient à manger des graines et du beurre disposés dans un filet suspendu à un fil.

Avide de matières grasses, elle va jusqu’à commettre de menus larcins. En Angleterre, là où le lait est déposé devant les portes des maisons, les mésanges ont appris à ouvrir les « bouchons » des bouteilles à lait pour se régaler de quelques gouttes quotidiennes de ce breuvage. Dans les bois, elle se nourrit avant tout d’insectes, choisissant les plus petits pucerons et chenilles. En hiver, elle mange des larves cachées sous l’écorce, des cochenilles et surtout des graines.

Elle niche dans des trous d’arbres, et son nid est fait de mousse recouverte de poils. Elle pond de 8 à 10 œufs, qu’elle incubera pendant 13 à 16 jours, et fait 2 nichées l’an. Les petits quittent le nid dès l’âge de 20 à 23 jours. Son poids adule sera de 8 à 16 grammes pour une longueur de 11 cm, et son envergure est de 18 à 19 centimètres.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Passériformes ; Famille : Paridés ; Genre & Espèce : Parus ater .

Murin à oreilles échancrées

août 14th, 2007


Murin à oreilles échancrées, originally uploaded by patriarch38.

Il s’engourdit dans les gorges profondes.

Le murin à oreilles échancrées est l’une des espèces de chauves-souris les plus communes en Europe occidentale. Il est cependant curieux de constater son absence presque totale en maintes régions, ce qui est peut-être attribuable à l’absence de grottes adéquates, ou à d’autres facteurs zoo- géographiques indéterminés. Les limites de son aire de distribution sont d’ailleurs assez floues.

L’échancrure caractéristique de l’oreille qui lui a valu son nom chez nous, n’est pas le critère le plue apparent quand on découvre l’animal pour la première fois. Il faut en effet se tenir, à quelques centimètres, dans le non angle, pour qu’apparaisse nettement l’échancrure externe du pavillon de l’oreille. Ses oreilles dépassent très légèrement du museau, formant comme une petite casquette dans l’alignement de la tête.

Son comportement « d’accrochage » peut aussi aider à son identification. Habituellement, en hiver, le murin à oreilles échancrées pend des voûtes comme une saucisse, parfois ils se regroupent en essaim. Vu de face, la position de ses avants- bras, légèrement oblique par apport au corps, lui donne la forme géométrique d’un petit cercueil.

En hiver, il se retire dans les grottes profondes pour s’y engourdir. L’été, il habite les clochers, les combles des maisons de campagne, les caves et les souterrains. On le rencontre très souvent associé à des colonies de rhinolophes en gîtes diurnes communs. Le murin à oreilles échancrées est plutôt crépusculaire ; mais il entre en activité alors qu’il fait encore clair. Sur le terrain, on le distingue par son vol bas, contrairement à celui, assez élevé, de certaines autres espèces. Il affectionne les plans d’eau qu’il survole en chassant les insectes. Il n’a pas le vol papillonnant et hésitant de la pipistrelle, il vole assez rapidement en suivant une trajectoire plutôt directe.

Quand elles mettent au monde leur petit, les femelles se rassemblent souvent en nombre considérable dans certaines grottes ou lieux abrités, qui font offices de nursery. Ces « maternités » sont chaudes et généralement bien éclairées, ce qui peut surprendre. On a découvert des colonies de femelles avec leurs jeunes à l’intérieur des troncs d’arbres évidés. La période de reproduction s’étend de l’automne au printemps, mais elle est interrompue par le sommeil hivernal. La longueur du corps d’un adulte est de 4,5 cm, celle de la queue de 3,5 à 4 cm, et son envergure de 20 à 22 cm. Avec plus de 2 000 individus comptabilisés en hibernation, c’est l’espèce la plus abondante du département du Cher.

Classe : mammifères ; Ordre : Chiroptères ; Sous-ordre : Microchiroptères ; Famille : Vespertilionidés ; Genre et Espèce : Myotis émarginatus.

Requin-taureau

août 13th, 2007


Requin-taureau, originally uploaded by patriarch38.

Ses embryons s’entre-dévorent avant de naître.

Le requin –taureau, également appelé requin –sabre, est assez distribué dans l’océan Atlantique, en Méditerranée et jusque dans la mer noire. Il est rare dans l’Adriatique, où on l’observe cependant chaque année. Le requin- taureau est assez bien connu, car il a pour habitude de fréquenter les eaux côtières peu profondes, sur fonds de sable, ce qui naturellement le fait s’approcher des plages. Ses lieux de prédilection sont : au large des côtes australiennes, côte est des USA, ainsi qu’au large de l’Afrique du sud.

Le requin taureau mesure entre 2,5 et 2,8 mètres ; certains spécimens observés font jusqu’à 3,5 mètres pour un poids maximum de 180kg. C’est un requin au corps assez allongé et massif. Gris à gris brun sont ses couleurs prédominantes sur le dos et les flancs. Son ventre est plus clair. Sa grande bouche et ses dents recourbées lui donne plutôt un aspect agressif.

Le requin taureau, de même que le requin- féroce (Odontaspis ferox)) qui lui aussi se rencontre en Méditerranée, à la nageoire caudale très développée et prolongée dans sa moitié supérieure. Son aileron dorsal est peu échancré, et sa couleur grise parsemée de petites taches foncées permet une identification facile. Il est, comme tous les autres requins, dépourvu de vessie natatoire, mais il a la faculté d’avaler de l’air et d’en remplir son estomac, ce qui lui assure une certaine flottaison, l’estomac devenant un organe hydrostatique.

Sa nourriture principale se constitue de poissons et de seiches, mais engloutit aussi des céphalopodes. C’est un requin vivipare. Les embryons se développent et absorbent entièrement leur sac vitellin avant de naître parfaitement formés et aptes à nager et à se nourrir. On a remarqué que les embryons les plus développés se mettent à dévorer leurs frères et sœurs encore quelque peu retardés. L’incubation dure 8 à 9 mois et pour ce faire, migre vers les eaux tempérées chaudes. Ses petits font de 95 à 120 centimètres.

Face à l’homme, ce requin ne présente pas de danger particulier, bien sûr, à condition de ne pas le provoquer, surtout qu’il aurait la sale habitude de mordre tout ce qui bouge à sa portée.

Classe :Chondrichthyens ; Ordre : Pleurotrèmes ; Famille : Odontaspidés ; Genre & Espèce : Odontapis taurus.

Mairie

août 12th, 2007


Mairie, originally uploaded by patriarch38.

Les tribulations………….suite !

Je laissais couler la vie, sans me poser de questions. J’allais là où on m’affectait, sans jamais ouvrir le bec. Certes parfois, et même souvent, je me mordais les lèvres, mais j’avais décidé de donner un peu de calme et de sérénité à Eliane. Alors, je me comportais comme un gars très docile. Je n’avais pas d’affinités avec les autres compagnons, presque tous de la région et qui se connaissaient de longue date. Il m’est bien arrivé lors de chantier à droite ou à gauche, d’en rencontrer que j’avais connu dans d’autres sociétés ou sur des chantiers où plusieurs entreprises travaillaient. Il est sûr que les langues se déliaient et que tous connaissaient mes antécédents. Pour moi, j’étais bien heureux d’être un simple OHQ (ouvrier hautement qualifié), sans responsabilité et par là sans soucis.

Mais voilà, vinrent en 1971, les élections municipales. Le PSU me demanda de me présenter et j’ai accepté. Toute la liste : composée par le PS, GAM (groupes d’actions municipales) et PSU fut élue. Hubert Dubedout commençant son second mandat. Inutile de vous dire, que ce fait, me valut pas mal de réflexions de la part des autres compagnons et bien sûr de mon patron. Pensez donc, arriver en mi- année 68 dans la ville, et en 71 faire parti du conseil municipal n’était pas pour plaire à tous.

Je ne savais pas ce qu’était un conseil municipal dans une grande ville, mais j’ai vite appris. Il est pratiquement impossible à un ouvrier d’en faire parti. Pour différentes raisons.

La première étant le manque de discipline des élus. Une réunion, à part celles publiques, ne démarrait jamais à l’heure fixée. Souvent une demi-heure, voire une heure plus tard. De ce fait, chaque réunion se terminait plutôt vers les 1 à 1 1/2 heures du matin, que vers minuit. L’ouvrier, lui se doit d’être à son boulot à 7 heures. Au bout d’un certain temps, le corps ne suit pas.

La deuxième, et non la moindre,…… le pécule, le fric, le picaillon…etc. Il est impossible d’être présent à chaque fois, aux réunions des commissions dont vous faites parti et où se prennent en réalité les choix et décisions. Vous perdez une grande partie de votre salaire, et il arrive un moment, où l’ouvrier, élu, est obligé de lâcher pied, s’il ne veut pas mettre sa famille dans la dèche. C’est pour ça, que l’on ne voit au sein du conseil municipal de ville moyenne ou grande, que des gens de professions libérales ou les enseignants pouvant adapter leurs horaires de travail à ceux de leur fonction municipale. Ce qui, à mon avis, est une des raisons qui peut expliquer certains emplois fictifs. (Pas tous, bien évidemment !)

La réunion publique du conseil municipal, étant à mon avis, qu’une simple chambre d’enregistrement. (Du moins, à l’époque où il n’y avait pas encore, la proportionnelle, donc pas d’opposition.) Au bout d’un an, j’ai là aussi, été obliger de faire un choix, qui fut, bien entendu, de subvenir au besoin de mon foyer.

Je pense que la démocratie commence sur les bancs municipaux, et sans demander des cents et des milles, il serait bon que les élus ouvriers perçoivent le salaire qu’ils touchent sur leur lieu de travail. Ni plus ni moins. C’est la seule façon d’avoir un jour, une représentation ouvrière au sein des municipalités des villes moyennes ou importantes. C’est peut-être aussi une façon de faire participer les quartiers sensibles à la vie de leur propre quartier. Les réunions organisées, par les municipalités, dans ces quartiers, c’est de la frime. Pas de suivi, ni de gars pour porter le débat là où les décisions sont prises.
Ce fut pour moi, une expérience malheureuse. La politique me décevant une fois de plus. Il n’y a pas de place en politique, pour les gens du peuple, sauf dans les cités-dortoirs et………. Encore !!

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