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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2007» septembre

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Ara militaire

septembre 21st, 2007

Ara militaire, originally uploaded by patriarch38.

Militaire par la voix, non par l’uniforme.

Le nom de Aras donné au groupe d’oiseaux, dont fait partie le ara militaire, est une imitation de la voix criarde et rauque que tous ont le désavantage de posséder. Cette forme, comprenant 4 sous-espèces, est répandue du Mexique au Venezuela et jusqu’à l’Argentine. Ces oiseaux vivent aussi bien dans les montagnes des Andes, jusqu’à 2500 mètres d’altitude, que dans le bassin supérieur de l’Amazone et fréquemment aussi parfois les terres basses des régions semi- arides.

Le ara militaire est un grand perroquet vert, avec un front rouge, un croupion bleu turquoise. Ses pattes sont gris foncé, son bec noir et l’iris de l’œil jaune. Bleue est l’extrémité des ailes et de la queue. Le pourtour des yeux et les joues dénudées sont blanc- rosé, avec un dessin formé par plusieurs rangées de petites plumes courtes blanc- noir, que l’on retrouve également sous le menton.

Contrairement aux autres espèces qui vivent toujours par couple, même en dehors de la saison de reproduction, ces aras évoluent en petites bandes, cherchent leur nourriture en commun et dorment ainsi groupés. (En somme, comme une compagnie de militaires !!)

En périodes de reproduction, ils nichent dans le creux d’arbres morts ou vermoulus, mais aussi dans les trous, creusés dans les arbres, par des pics, et également dans les cavités de falaises calcaires. La femelle y dépose de 2 à 3 œufs qu’elle couvera entre 25 et 28 jours. Les petits naissent entièrement dénudés. A 5 jours, le bec et les griffes commencent à prendre leur couleur foncée. Vers l’âge de 2 semaines, les yeux deviennent proéminents. Une semaine plus tard, les paupières se décollent et ne seront entièrement ouvertes que vers les 30 jours. Les premières plumes apparaissent vers le 35ème jours et couvrent progressivement tout le reste du corps, tout en prenant leurs couleurs. A 60 jours, ils sont très actifs. Adulte, il fait 65 à 80 cm pour un poids de 1 kg à 1 kg 800. Sa longévité peut aller jusqu’à 50 ans.

Il se nourrit de fruits, de noix, de bourgeons tendres. Il vole très bien, en couple ou en escadrille et peut même planer. Son bec est bien adapté au mode de déplacement de l’oiseau : il lui sert de 3ème pied lorsqu’il grimpe. Ses plumes multicolores sont, encore de nos jours, des parures prisées par les indiens. Ils sont également, menacés par le trafic d’animaux. Son plus grand prédateur naturel est :
l’aigle- harpie.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Psittaciformes ; Famille : Psittacidés ; Genre & Espèce :Ara Militaris ;

Gazelle leptocère

septembre 20th, 2007


Gazelle leptocère, originally uploaded by patriarch38.

Elle nomadise en région désertique.

La gazelle leptocère , ou gazelle à cornes fines, et une petite antilope particulière aux déserts du nord- est de l’Afrique. Surtout Basse Egypte et de Libye nord- orientale. Ce n’est pas une espèce rare, mais ses effectifs ont considérablement pâti de la chasse excessive que lui livrent les populations résidentes.

C’est une petite gazelle à robe très pâle qui se confond avec les milieux sableux dans lesquels elle vit. La face ventrale est blanche et la partie dorsale fauve pâle, et une bande beige qui sépare les deux zones de coloration. Chez le mâle adulte, les cornes, d’une grande finesse et effilées comme des dagues, peuvent atteindre 38cm de long. Elles sont encore plus fines chez la femelle. Presque droites et se terminant en forme de lyre. Il arrive assez souvent que la corne droite n’ait pas la même longueur que la gauche, cela ne s’explique pas vraiment. Asymétrie due, probablement, à un mauvais déterminisme endocrinien. L’extrémité de la courte queue est noire.

Elle se déplace en petites troupes de 5-8 individus, en général un mâle adulte, quelques femelles et de jeunes. Elle se nourrit essentiellement de stipagrostis pungens, plantes aussi très appréciées des chameaux. Comme toutes les autres antilopes vivants dans les régions arides, elle peut vivre plusieurs jours sans boire, s’il n’y a même pas de rosée, ce qui constitue une réelle performance métabolique de la part d’un mammifère de si grande taille.

Après une gestation de 165 jours, la femelle met bas d’un seul faon. La longueur du corps d’un adulte va de 90 cm à 1 mètre. La longueur de la queue de 15 à 20 cm, la hauteur au garrot de 65 à 72 cm, le tout pour un poids de 27 à 30 kg. La longueur des cornes va de 21 à 43cm.

Les bédouins du désert capturent souvent ces gazelles dans des pièges qu’ils disposent le long des pistes fréquentées par ces bêtes. C’est un trou circulaire pratiqué dans le sable et recouvert de feuilles de dattier sèches. Un lacet de corde avec un nœud coulant est habilement disposé, puis le tout est recouvert d’une mince couche de sable et des traces de sabots sont tracés avec le doigt. Il est curieux de constater qu’invariablement, une gazelle marchera à l’endroit où se trouve déjà des traces qu’elle croit celle d’un congénère. Et la pauvre bête se fait garrotter les pattes. (Que celui qui n’a jamais posé de collet aux garennes, leurs lance la pierre.)

Son effectif a surtout été affecté par les périodes de sécheresse des années 80. Bien que son habitat soit sa meilleure protection, cette gazelle est actuellement en danger sur toute son aire de distribution. Mais il y a très peu de données fiables de leur nombre à l’heure actuelle.

Classe : Mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; Famille : Bovidés ; Genre & Espèce : Gazella leptoceros.

En rade !!!

septembre 19th, 2007

Mon PC étant en rade, je dois attendre que mon dépanneur de fils, puisse venir l’ausculter.

A plus et bonne journée et semaine à tous. Cela me fera quelques jours de repos.

LE FISTON VIENT SE PASSER ET EN DEUX TEMPS TROIS MOUVEMENTS ! le PC EST REPARTI
A DEMAIN DONC :wink:

Labre aigrette

septembre 18th, 2007


Labre aigrette, originally uploaded by patriarch38.

Un des plus communs et des plus colorés parmi les labres tropicaux.

Le labre aigrette, encore appelé girelle à taches orange, appartient à la famille des labridés, l’une des plus importantes familles de poissons, tant pas le nombre d’espèces que par la variété de tailles, de poids et de coloris. Il compte parmi les représentants les plus connus et les plus caractéristiques des espèces tropicales de la famille et en illustre parfaitement de nombreux caractères.

Il a le corps allongé, légèrement comprimé latéralement, la dorsale et l’anale très étendues, les lèvres épaisses, les dents séparées et fortes. La coloration est exceptionnellement vive et bariolée avec d’importantes modifications en fonction de l’âge. La locomotion tout à fait caractéristique, essentiellement assurée par le jeu des pectorales, lui donne une nage saccadée, rappelant celle dite : « papillon », chez nos nageurs.

Son activité est diurne et quand vient la nuit, ou lorsqu’il est effrayé, il s’enterre dans le sable. Les jeunes manifestent une activité de nettoyage à l’égard d’espèces plus grandes. (Braves petits !) Il vit en solitaire parmi les coraux vivants ou morts, les prairies d’algues marines, et ne rejoint ses congénères qu’au moment de la reproduction. Alors, se forme des bancs d’où s’échappent régulièrement des groupes d’individus, qui vont émettre leurs produits sexuels en surface.

L’hermaphrodite est fréquent et les femelles se transforment aisément en mâles. Celui qui est représenté ci-dessus, est un juvénile. C’est à ce stade que ce labre connaît un vif succès auprès des aquariophiles. Quand il atteint 7 à 8 centimètres, il modifie sa coloration, les taches orange et noires postérieures disparaissent petit à petit. C’est un ovipare qui fait une ponte communautaire. S’il fait jusqu’ à 30cm en aquarium, dans la nature, il peut atteindre plus d’un mètre.

Classe :Osthéichthyens, Ordre : Perciformes ; Famille : Labridés ; Genre & Espèce : Coris aygula.

Pie grièche grise

septembre 17th, 2007


Pie grièche grise, originally uploaded by patriarch38.

Cette pie empale ses proies sur des épines.

Curieux oiseau que la pie –grièche grise. Bon nombres d’entre nous n’ont pas eu l’occasion de faire sa connaissance. C’est un oiseau passereau de la taille d’un étourneau, au plumage tricolore : blanc, gris clair et noir, qui vit dans les bosquets et les haies vives de nos campagnes.

Sa taille est approximativement celle du merle noir. Le dessus de la tête et le dos, sont : gris clair. Les ailes assez courtes, sont robustes et noires avec une assez grande tache blanche à la base de la main. La queue assez longue est noire bordée de blanc. Il porte un bandeau noir qui non seulement masque ses yeux, mais se prolonge sur ses joues. Un bec épais et court, légèrement crochu au bout. Menton, poitrine et ventre sont totalement blanc. Elle ressemble à la pie- grièche à poitrine rose, mais elle n’a pas le front noir ni le dessous rose. Le mâle et la femelle sont semblables.

La pie-grièche, dont cinq espèces différentes habitent l’Europe, vit pas couples, chacun choisissant son propre territoire, dont il défend l’entrée aux autres oiseaux. Elle aime à se tenir perchée, sur une branche élevée, d’où elle observe son royaume, toujours prête à se précipiter sur une proie, car c’est un oiseau gargantua. Il arrive aussi qu’il survole, en bon propriétaire ses terres de chasse, et il excelle dans le vol sur place, comme le pratiquent les différents faucons.

La pie- grièche se nourrit principalement d’insectes de toutes sortes, qu’elle capture au vol ou sur la végétation. Elle s’en prend aussi aux campagnols, aux rats des moissons, et aux mulots, qu’elle sait habilement capturer et maîtriser pour un oiseau de si petite taille. On pourrait même dire d’elle, que c’est un petit rapace.

La particularité, la plus remarquable, de la pie grièche est son habitude d’empaler ses victimes sur des épines, et spécialement sur les longues et dures épines du prunellier, ou épines noire, qui croît abondamment dans les haies vives. C’est une façon de remplir son garde-manger, car elle chasse plus qu’il ne lui en faut. (Et elle ne lance pas d’invitation !!)

Le nid, construit de matériaux composites tels que : herbes, tiges, brindilles et racines, ainsi que de plumes. Il est normalement situé sur un arbre à 4-5 mètres de hauteur. En avril, la femelle y dépose de 4 à 7 œufs qu’elle va couver de 14 à 18 jours. Ils sont nourris par le couple. Leur envol survient dans un délai de 19 à 20 jours. Adulte, elle fera de 17 à 20cm pour un poids de 54 à 70 grammes. Avec une envergure de 30 à 35 cm.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Passériformes ; Famille : Laniidés ; Espèces & Genre : Lanius excubitor.

Incinérateur(photo 3)

septembre 16th, 2007


Incinérateur(photo 3), originally uploaded by patriarch38.

Photo de la face avant de l’incinérateur. La différence de couleur des briques est un effet du projecteur. L’oeil de bœuf est le passage d’évacuation des fumées. Il y a encore à finir ,l’intérieur du conduit qui mène à la cheminée. Un aide est en train de nettoyer les joints de la voûte inclinée. Vous pouvez apercevoir la deuxième voûte horizontale au dessus de l’œil de bœuf.

Les tribulations……..suite.
Je suis resté 3 semaines à Lanester, car après ce four, j’ai eu le droit d’en faire un second. Le soir de ma dernière débauche, le directeur de la boite est venue me voir, me disant qu’il était content de mon travail et patati et ….patata. « En conséquence, nous ferons sûrement de nouveau appel à vous. Tenez, voici une lettre à remettre à votre patron. »

Avant de partir, je téléphone au bureau d’où le patron me confirme, qu’il me donnait comme convenu, la semaine à venir, pour aller visiter les boites où j’ai travaillé précédemment, près de chez moi et me fixant rendez vous au bureau, pour le vendredi après midi. J’ai donc passé une semaine à visiter ces sociétés, 5 sur Grenoble et 3 en dehors de la ville. Le vendredi, comme convenu, je passe au bureau, après les salutations d’usage : « Voici les documents, sur lesquels sont inscrites les sociétés où je suis allé, ainsi que les noms des personnes à contacter. Ces personnes attendent vos offres de services chiffrées. Voici aussi quelques copies de facturations pratiquées par mon ancien patron. » Il a tout, de suite, regardé ces factures en me demandant : « Ce sont les chiffres exacts du prix facturé pour l’heure travaillée et les frais de déplacement ? »-« Oui bien sûr ! »-« Alors pour moi, c’est du pain béni. Dès demain, j’envoie mes propositions à toutes ces sociétés. Vous voulez savoir ce qu’il y a dans l’enveloppe que vous m’avez apporté, de Lanester ? » -« Non ! »

« Lundi, vous partez chez BSN (Verrerie) à Puy Guillaume. Je vais vous présenter un jeune compagnon, qui vous prendra lundi matin à 5.heures. Comme il habite du côté de Varces, ça ne lui fait aucun détour. D’ailleurs, il va vous ramener chez vous. D’autre part, le chef de chantier à Puy Guillaume est Roger T que vous connaissez depuis quelques années je crois. Vous n’avez pas besoin, d’argent ? »-« Non, les acomptes que je perçois tous les vendredis me suffisent, du moment qu’ils couvrent mes frais. (Déplacements et frais de route). Nous passons au secrétariat où je perçois mes acomptes de la semaine passée, et où il me présente Alfred B, un gaillard de 1 mètre 85 et + de 100 kilos bien tassés. Etant aussi de descendance rital, nous avons tout de suite sympathisé.

Le lundi 5 heures, Alfred passe me prendre et nous avons fait plus ample connaissance durant le trajet. En arrivant, sur le chantier, Roger T me dit : « j’ai été prévenu que tu venais et je t’ai réservé une piaule à l’hôtel où je suis. Je vais te mettre au feeder. Tu auras moins à te casser les reins. »-« Comme tu veux ! » Le soir, à la pension, il m’a présenté son fils qui était aussi dans le métier, nous parlions des compagnons que nous connaissions tous les deux. Pour qui, ils travaillaient, ceux qui avaient fait le saut ; de tout et de rien. Et il me dit : « Tu sais que j’étais dans son bureau quand tu as téléphoné, il m’a demandé si je te connaissais, car tu demandais de l’embauche. J’ai rigolé et je lui ai dit : tête de cochon, bon compagnon et tu peux compter dessus. Mais s’il te dit non, n’insiste pas, il n’a pas de voiture et ne connaît pas la marche arrière, chez F & V, il était chef de chantier. »

Ce sont de bons moments, même si on parle des absents, de leurs blagues, de bonnes cuites que certains prenaient. (Un jour, nous avions surélevé la 4 chevaux, d’un de nos compagnons, juste de façon à ce que les roues ne touchent pas l’asphalte. Inutile de vous dire que les gars étaient planqués et assistaient au spectacle. Il a fallu 10 bonnes minutes, avant que les deux frères (des jumeaux) comprennent le tour que nous leurs avions fait. Une autres fois, en plein hiver à Béthune, à l’heure d’embauche des employés, nous avions parié de faire le tour de l’usine, torse nu et en slip. Nous n’avons été que deux à le faire, par 10cm de neige c’est vivifiant. (Rires !!) Vous savez, la vie de compagnons n’est jamais triste, même sur les chantiers où parfois on en bave, il y a toujours un plaisantin pour lancer une vanne et parfois quand c’est parti, c’est bien parti. (Ceci est un aparté !!!!)

Le jeudi soir, Roger me dit : « Ce soir tu ne retiens pas ta chambre pour lundi, car lundi matin, tu dois aller à Infra-four à Grenoble. Le boss était étonné que déjà la boite te demande. Une semaine après ton passage et le surlendemain qu’il ait envoyé ses offres de travail. Tu peux faire ton trou là, si tu veux, tu sais le boss, c’est un ancien compagnon, moi, je l’ai connu comme compagnon et il y en a plusieurs, à la boite, qui sont dans ce cas. »-« Non, je ne veux plus de responsabilité, les bons compagnons disparaissent tous. Maintenant, je veux vivre ! Tu comprends ce que je veux dire. Vivre, sans avoir à te casser le mou, tous les jours pour ceci ou cela. Si j’ai envie de dire à un gars que c’est un con, je vais pouvoir le faire, toi en temps que chef de chantier, tu dois filtrer la moindre de tes paroles. Les 20 ans qui me restent à faire, je veux les faire en roue libre. Ne t’en fais pas, je suis heureux ainsi. Il est d’ailleurs temps qu’enfin je pense un peu à moi !! » Lui, il y a plus de 25 ans, qu’il a levé le pied définitivement !

A dimanche prochain pour la suite.

Dauphin du Gange

septembre 15th, 2007


Dauphin du Gange, originally uploaded by patriarch38.

Totalement aveugle, il se dirige au sonar.

Il existe une douzaine d’espèces de dauphins qui vivent dans les fleuves plutôt que d’évoluer dans la mer, qui est l’habitat naturel des cétacés. Parmi ces dauphins fluviatiles, le dauphin du Gange est sans doute le plus remarquable, car il est entièrement aveugle. C’est un animal sociable, qui se déplace en petits groupes de 10 à 20 individus.

Le fait de vivre dans l’eau douce n’est pas extraordinaire en soi pour de tels mammifères aquatiques, qui respirent l’air atmosphérique. En revanche, que le dauphin du Gange est totalement perdu la vue au cours de son évolution, voilà ce qui est très curieux.

En considérant le milieu naturel dans lequel il évolue, on comprend pourtant que la vue ne lui serait effectivement de peu d’utilité dans l’eau boueuse du grand fleuve. Le système d’orientation par ultrasons, qui est particulièrement bien développé chez le dauphin du Gange, lui permet de se diriger et de trouver son chemin et ses proies avec une facilité incroyable. La perfection des échos soniques est si perfectionnée chez ces dauphins fluviatiles, qu’ils parviennent à déceler et éviter même les filets de nylon.

Le dauphin du Gange a la bouche curieusement prolongée en avant, comme une sorte de bec plat. Les deux mâchoires, très minces, sont armées de nombreuses dents pointues, qui s’insèrent les unes dans les autres comme des dents de scie. Cette conformation permet la capture des poissons, qui constituent les proies habituelles de ce dauphin. Lorsqu’un poisson est saisi par cet étau mortel, armé de 138 dents, il n’a aucune chance de s’en tirer.

La femelle met au monde un seul petit après une gestation de 8 à 9 mois. Le petit mesure à la naissance de 40 à 50cm, pour 6 à 7 kg. Il sera allaité pendant 12 mois. La maturité sexuelle vient vers 10 ans. Adulte, il fera 2 à 3 mètres de long, pour un poids de 100kg environ. Longévité : 28 ans.

Classe : Mammifères ; Ordre : Cétacés ; Sous-Ordre : Odontocètes, Famille Platanistidés ; Genre & Espèce : Platanista gangetica.

Macropode

septembre 14th, 2007


Macropode, originally uploaded by patriarch38.

C’est le « poisson de paradis » des chinois.

Le macropode est vraisemblablement le premier poisson d’ornement à avoir peuplé les aquariums des amateurs. Il est que le populaire poisson rouge l’avait devancé de plusieurs siècles, mais c’est toutefois le macropode qui est considéré comme le « père » ou chef de file des centaines d’espèces qui lui ont succédé. Son introduction à Paris date de 1861 et c’est en 1876 qu’il commença à conquérir les USA.

Son corps est peu allongé, trapu et légèrement comprimé. Il se singularise par ses nageoires dorsale et anale très développées. Celles –ci dépassent la base de la caudale. La caudale est de toute beauté surtout lorsqu’elle est totalement déployée. Les deux filaments recourbés qui la prolongent forment une lyre. Les couleurs vives du macropode lui attirent toujours autant de succès. Sa robe brun- roux ou à reflets bleu- vert est striée des marbrures noires sur le dos. Des bandes alternées rouges et turquoises, apparaissent sur les flancs. Une tache sombre orne l’opercule. Il existe une variété noire et une autre albinos dont la robe est rose avec des rayures rouges. Le mâle a les nageoires plus développées et plus colorées que la femelle.

Agressif et territorial, le macropode vit en couple, ne supportant pas la présence d’autres mâles de son espèce. Il peut engager une rude bataille face à un Combattant mâle, mais aussi avec les mâles de son espèce.

Peu exigeant sur la qualité et la température de l’eau, il vit très bien même dans une eau déficiente en oxygène. Il le peut, car il possède un organe respiratoire annexe, appelé labyrinthe, qui lui permet de respirer l’air atmosphérique, qu’il va happer en surface. Même quand on le maintient dans une eau oxygénée, il éprouve le besoin de respirer de l’air. Si l’on contraignait un macropode à rester constamment sous l’eau en le privant de la possibilité de venir prendre sa bouffée d’air en surface, il périrait d’asphyxie à coup sûr.

C’est un poisson tropical qui vit en Corée, Vietnam, et Sud de la Chine. C’est le mâle qui entreprend la construction du nid, ce sera un nid de bulles sous une feuille flottante. Durant les travaux qui peuvent prendre une journée complète, il tiendra la femelle loin du nid. Sitôt son harassant labeur terminé, il entamera une cour frénétique et tentera d’attirer la femelle sous le nid. Si la femelle est prête à pondre, il exécutera une danse nuptiale et s’enroulera autour de la femelle, en maintenant leur ventre vers le haut, c’est à ce moment qu’un premier chapelet d’œufs sera lâché, et aussitôt fécondé. Cet enlacement durera jusqu’à ce que la femelle ait largué tous ces œufs. (400 à 500), alors la femelle est chassée de ce lieu. C’est le mâle qui récupère les œufs pour les mettre dans le nid, et c’est lui qui en assure la protection. L’éclosion à lieu 30 à 50 heures plus tard, suivant la température de l’eau.

Il existe plusieurs espèces de macropodes dans la nature, mais tous vivent dans les rizières et les canaux ainsi que dans les marécages du sud-est de l’Asie. Il se nourrit de tout ce qu’il peut attraper, proies vivantes (poissons petits et apeurés) mais en présence d’un plus gros que lui, il file comme un agneau. Adulte il fera 8 à 11 cm et sa longévité en aquarium est de 2 à 6 ans.

Classe : Osteichthyens ; Ordre : Perciformes ; Famille : Anabantidés ; Genre & Espèce : Macropodus dayi.

Beau Marquet

septembre 13th, 2007


Beau Marquet, originally uploaded by patriarch38.

Souvent, il voit son nid parasité.

Appelé aussi « élégante », ce petit passereau habite les savanes parsemées d’épineux jusqu’au bord du désert. Il a besoin de buissons assez rapprochés, car il se fait rare et disparaît même complètement dans les milieux très « ouverts ».

Peu visible, il se tient par couples ou par petits groupes. Il se déplace beaucoup au sol, ce trait de comportement l’a fait comparer à l’accenteur mouchet européen. C’est au sol qu’il trouve les graines de graminées dont il se nourrit, mais il lui arrive également de capturer des termites.

La nidification a lieu en septembre et octobre au Nigeria ; le nid, plus ou moins globuleux, est assez simplement construit avec des herbes sèches ; l’intérieur est garni de pointes d’herbes, rarement de plumes. Il est placé dans un acacia sur une branche latérale et jusqu’à 4 mètres de haut.

La femelle couve des œufs blancs (3 à 7), mais la ponte est souvent parasitée par une veuve (streganura paradisaea). A l’éclosion, les oisillons ont les commissures du bec renflées et de couleur blanche avec deux tubercules bleus sur les côtés et ils portent un duvet blanc clairsemé, si une jeune veuve vit auprès d’eux, il est malaisé de la distinguer, seul le contour de sa cavité buccale diffère. La kongueur d’un adulte va de 12 à 14 centimètres.

A 30 jours, le jeune parasite se distingue par la couleur des plumes du dessus de la queue, car chez le Beau- marquet, elles sont rousses. On distingue plusieurs sous- espèces de Beau- marquet, selon l’étendue de la teinte rouge de la tête et de la gorge.

La femelle a du gris au lieu du rouge et son menton ainsi que sa gorge, sont fréquemment barrés. Les jeunes sont plus bruns que la femelle adulte et le dessous de leur corps paraît écaillé.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Passériformes ; Famille : Estrildidés ; Genre & Espèce : Pytilia melba .

Gazelle de Waller. Photo de Barry Pearson

septembre 11th, 2007

Elle a un coup de girafe qui lui permet de brouter le haut des buissons.

La gazelle de Waller, connue aussi sous le nom de gazelle- girafe et de gerenuk, et l’un des plus curieux bovidés africains. Elle porte le nom de son découvreur, un missionnaire, qui en envoya les premières dépouilles à Londres. Son nom latin, (lithocranius) qui signifie « crâne de pierre », lui vient du fait de l’épaisseur de la boite crânienne, en arrière des cornes, ce qui différencie cette espèces des véritables gazelles.

C’est une antilope de taille moyenne, caractérisée par un long cou, un peu comme celui d’une girafe. Elle a des membres très fins, de grands yeux et de grandes oreilles. Sa robe est presque blanche à l’intérieur des jambes et sous le ventre. Seul le mâle porte des cornes.

Cette antilope vit en couples ou en petits groupes. Elle est très timide et s’enfuit à la moindre alerte en adoptant une position horizontale, le cou tendu en avant, ce qui lui permet de se faufiler aisément sous les buissons. Une des particularités de cette gazelle, c’est la façon qu’elle a de se tenir debout sur ses pattes postérieures, le corps entièrement verticale et le cou tendu. La raison pour laquelle je vous ai mis ce cliché du photographe Barry Pearson qui illustre au mieux cette position.

Cette posture unique chez les bovidés, lui est d’une grande utilité pour cueillir les feuilles et les rameaux des buissons et des petits arbres, qui lui seraient hors d’atteinte autrement. En raison de l’aridité extrême de son habitat, elle peut se passer totalement de boire, ce qui est exceptionnel pour un mammifère de sa taille. Elle pourvoit à ses besoins en eau en léchant la rosée matinale sur les feuilles.

Lorsqu’elle est gestante ou qu’elle allaite, la femelle a des besoins hydriques accrus et qu’elle satisfait en buvant intégralement l’urine du mâle et des autres gazelles du groupe. Un tel comportement n’a jamais été signalé chez d’autres bovidés. La femelle ne porte qu’un seul petit après une gestation de 165 jours. La maturité sexuelle vient vers les 2 ans. La longueur du corps d’un adulte est de 1 mètre 50 et celle de sa queue est de 23 cm. La longueur des cornes de 35 à 44cm et son poids de 36 à 53 kg.

Le combat entre mâle est très consensuel. Lorsque un mâle ne manifeste pas d’attitude de soumission, ce combat rituel est inévitable. Les mâles s’approchent lentement l’un de l’autre jusqu’à se toucher le naseaux, puis poussent lentement jusqu’à ce que les cornes entre en contact. Le mouvement latéral de la tête de l’un des belligérants, exactement suivi, mais dans l’autre sens par le rival permet aux cornes de s’entrecroiser. Les deux animaux poussent alors violemment pour déséquilibrer l’adversaire. Ce combat « titanesque » (hum !!), qui peut durer une petite heure, conduit l’un des deux gladiateurs à rompre et alors celui-ci s’éloigne tranquillement, d’un pas sénatoriale !! (J’ai bien regardé ma fiche, pour voir s’il n’y avait pas d’arbitre de désigner, tellement ces combats sont d’une très grande dignité. Pour des animaux !!!!)

Classe : Mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; Famille : Bovidés ; Genre & Espèce : Lithocranius wallari.

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