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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2007» novembre

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Le tonneau des Danaïdes

novembre 30th, 2007

Le tonneau des Danaïdes, originally uploaded by patriarch38.

Le Tonneau des Danaïdes….. Deux ans après !! (Ce n’est pas de l’Alexandre Dumas…..Non ! .)

Le 24 février 2005, je vous parlais de ce «tonneau des Danaïdes » que nous fabriquait le gouvernement de l’époque. Je voudrais vous parler de son état, plus de deux ans après.

Comment se porte t’il me direz vous ? Et bien de mieux en mieux. Alors qu’il a suinté, puis coulé goutte à goutte, à présent il s’épanche. C’est-à-dire que son liquide s’échappe pour remplir d’autres cavités fabriquées par nos dirigeants et nos patrons.

Faut-il aider les pêcheurs, durement touchés par l’augmentation du fuel ? Première mesure prise par le président lui-même, c’est : l’exonération des charges sociales (patronales et salariales). Le travailler plus, pour gagner plus : exonération des charges sociales sur les heures supplémentaires et là aussi : patronales et salariales. Je me demande comment ce tonneau va continuer à pouvoir combler tous les vides que ces gouvernements créent allégrement le sourire aux lèvres, puisqu’ils les comblent avec nôtre pognon. Et oui, ce tonneau, c’est nous qui le remplissons, et pas eux puisqu’ils peuvent se permettre de cotiser à des mutuelles d’élus. De plus se sacré tonneau n’est même pas capable de réclamer ce qui lui est dû.

Parlons en un peu de ce délit de biens sociaux que couvrent depuis des années nos chers élus, patronat et certains syndicalistes, puisque ce tonneau est géré de façon paritaire, et qui annoncent une fuite de 11 milliards de liquide.

1ère) 7,8 milliards. La partie de la taxe sur le tabac qui devrait être reversée à la SS n’y a jamais séjournée.
2ème) 3,5 milliards. La partie de la taxe sur les alcools….itou !!!
3ème) 1,6 milliard. La partie des primes d’assurance automobiles et motos…item !!!
4ème) 1,2 milliard. La partie de la taxe sur les industries polluantes qui devaient, elles aussi, rendre ce tonneau un peu plus pansu, également.
5ème) 2 milliards. La partie de la taxe sur la TVA (Eh bien oui, elle existe déjà, même s’il est question d’en augmenter le flux) ne s’est jamais bonifiée dans ce tonneau.
5ème) 2,1 milliards. Somme dû par les dits gouvernements à la SS, pour les contrats aidés. Même pas mouillés les premiers biffetons.
6ème) 1,9 milliard : retards de payement des entreprises.

Ces chiffres sont ceux de 2003 du rapport des comptes de la SS. Vous allez me dire que ces méthodes sont dépassées. Le croyez vous vraiment, en votre âme et conscience ? (Voilà que je vire au juge maintenant, eux qui ont aussi du mouron à se faire.)

Nous pourrions aussi y ajouter le manque à gagner provenant de la rémunération sous forme de stock options non soumises aux cotisations sociales qui, à vu de nez doit peser dans les 3 milliards/An.

Rien qu’au parfum, c’est 20,1 milliards de nôtre liquide qui s’est évaporée. Quoique, ce parfum ne peut-être que virtuel puisque ces récoltes ont plutôt étaient ventilées que vendangées.

Maintenant, ce tonneau ne contient plus que de la lie, et il est de plus en plus pénible de sortir du liquide de ce mélange visqueux. Alors, puisque le tonneau est vide et que les Danaïdes ont baissé les bras et posé leur cruchon à terre. Nos épiciers nationaux ont trouvé une autre façon de capter ce liquide, c’est tout simplement de le « pomper » à la source, c’est-à-dire au moment où les souffreteux passeront à la caisse. 0€50 sur chaque boite de médicament, 1€ pour les visites chez le généraliste, 2€ pour certains actes médicaux, (Je ne parle pas de ce que nous casquons, à fond perdu, chez certains spécialistes) etc, etc…. il y en aurait pour un mois à tout énumérer.

Voilà comment on fait payer aux malades, surtout les plus atteints ; dont certains, par l’indolence, pour ne pas dire la servilité de nos élus et la cupidité patronale, sont gravement malade et qui en plus des souffrances qu’ils endurent, vont devoir eux aussi passer à la caisse, alors qu’ils sont pris soit disant en charge à 100%. Là, je parle des silicosés, ceux atteints d’asbestose, ou accidentés du travail, qui eux ne peuvent même plus se retourner contre leur patron. Ceux atteints de maladies orphelines (quelle idée aussi de se farcir une de ces saloperies !) et qui sont condamnés à un traitement parfois pénible et onéreux, à vie, vont aussi devoir passer à la moulinette. Quand aux vieux, à la chiche retraite, ils devront faire avec. Ce sont surtout ceux là, même si les autres, mieux portant, subiront aussi ce captage à la source, qui vont être pénalisés. Pour les gens aisés, ceux qui touchent des stock-options ou des salaires de ministres, pas de bile, leur mutuelle, qui doit être autre que la mienne, comblera cette ponction faite à leur bas de laine.

Dans un an ou deux, (Si dieu me prête vie) je devrais chercher un remplaçant à ce tonneau des Danaïdes, qui sera devenu une épave et même pas un vestige à exhiber.

RAJOUT !

J’avais déjà rédigé ce texte, avant l’exhibition télévisuelle du Président. Et il ne m’a vraiment pas du tout déçu. Il nous a fait comprendre à tous, qu’il ne serait pas un père Noël et ne consentirait à aider que ceux qui étaient près à trimer.
Pourtant, hier, il nous a bien montré qu’il n’était pas le président de tous les français. A peine élu, il a fait ses cadeaux de Noël bien avant l’heure, avec le bouclier fiscal, et la dépénalisation souhaitée pour les délits patronaux.
Le travail du dimanche ? Il n’invente rien, autant que je me souvienne, ces heures ont toujours été rémunérées à 100%.
Les RTT pourront être monnayés. Encore faudra t-il que les gens le souhaitent et les patrons aussi.
Les heures supplémentaires. Là aussi, il faudra que les employeurs aient des carnets de commande bien garnis.
Il peut dégoiser autant qu’il veut sur les 35 heures, mais les patrons, grâce à cette loi, ont augmenté la productivité de leurs ouvriers. La productivité horaire des salariés français s’est améliorée considérablement. Elle est SUPERIEURE DE 16,5 % à LA MOYENNE DES 15. (C’est peu dire !!)
Les exonérations des charges sociales vont continuer (Pauvre Tonneau), et là, aux plus méritants. Les patrons qui étaient obligés d’y avoir recours, vont avec joie, pouvoir exonérer les charges sociales, qu’ils payaient jusque là.

Les retraités…..rien. Les chômeurs…rien, ils n’ont qu’à se mettre au travail, ces fainéants. Il vient d’avouer que l’Etat a bien les caisses vides. Pourquoi alors, ces libéralités, à certains, au lendemain de sa victoire électorale ? Comme au Moyen-Age, c’est encore la valetaille qui casque.

Vanneau huppé

novembre 29th, 2007

Vanneau huppé, originally uploaded by patriarch38.

Il anime les prairies humides au printemps.

Contrairement aux autres échassiers, les vanneaux, dont 5 espèces vivent dans le monde, ne fréquentent pas les rivages et les marécages. Ils préfèrent s’établir dans les prairies humides, ou même dans les pâturages et les champs cultivés. Ils évitent la végétation dense et ne se rencontrent que dans les endroits découverts où la vue porte loin. Ce sont des oiseaux farouches, qui s’envolent à la moindre alerte. Depuis un certains nombres d’années, les vanneaux ont colonisé les aéroports où les zones de prairies constituent des sortes de refuges.

Le plumage de son dos et de sa queue est vert, de même que la huppe, et paraît, de loin, même noir. Le dessous est blanc avec des caudales : châtain. Il porte une sorte « d’écharpe » de couleur verte. Les pattes sont rose foncé, et le bec noir. Les deux sexes ont un large sourcil clair. Chez les juvéniles les rémiges sont bordées de noir.

Pendant la saison de reproduction, les vanneaux se dispersent par couples, mais plus tard, quand les petits sont élevés, ils se rassemblent en troupes nombreuses en attendant la migration d’automne. Car ce vanneau huppé est un migrateur. Ce n’est pas un migrateur du genre classique, qui effectue deux fois par an un voyage nord- sud et vice-versa, mais plutôt un erratique. Il ne recherche pas particulièrement les pays chauds pour hiverner, mais se plaît à errer d’une région à une autre en quête d’endroits propices où la nourriture reste abondante durant la mauvaise saison.

Son régime alimentaire est très varié, et consiste principalement en insectes de toutes sortes. Il mange aussi des graines et de la verdure, mais en proportion bien moindre que les proies vivantes, qu’il happe d’un rapide coup de bec.

Le nid est une simple cavité à même le sol, souvent un peu rehaussée pour que l’oiseau en train de couver ait une bonne vue sur les alentours. Le mâle gratte plusieurs cavités parmi lesquelles la femelle en choisit une. La femelle y dépose 4 œufs qu’elle va couver de 24 à 27 jours avec l’aide de son mâle à tour de rôle. La première ponte a lieu entre la mi- mars et avril. Il peut y avoir une seconde ponte de remplacement en mai- juin. Les poussins sont élevés par les 2 parents et reçoivent leur plumage définitif vers les 35 et 40ème jour. Ils sont capables de courir dès les premiers jours. Adulte, il fera 30cm de longueur pour une envergure de 70 à 72cm et un poids de 170 à 260 grammes.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Charadriiformes ; famille : Charadriidés ; Genre espèce : Vanellus vanellus.

Vison d’Amérique

novembre 28th, 2007

Vison d’Amérique001, originally uploaded by patriarch38.

Il est l’un des principaux producteurs de fourrure.

Le vison d’Amérique (US & Canada) est infiniment mieux connu que ne l’est son congénère d’Europe resté, lui, un animal assez mystérieux. Il a été domestiqué, si l’on peu dire, pour figurer actuellement parmi les principaux producteurs de fourrure. Son importance économique est telle, que l’on a crée, en de nombreux pays, des élevages industriels. L’élevage du vison américain a commencé au début du siècle dernier, sitôt après les premiers grands succès obtenus dans l’élevage du renard.

On peut facilement distinguer le vison américain sauvage du vison européen du fait qu’il n’a pas, comme ce dernier, la lèvre supérieure blanche. Il est aussi légèrement plus gros.

Le vison est étroitement inféodé à l’eau, ne se rencontre que le long des cours d’eau et sur les berges des lacs. Ce mustélidé, extrêmement timide, même une vie amphibie. Il aime l’eau et s’y rend, autant pour se baigner que pour chasser les grenouilles et les poissons, dont il se nourrit.

Dans les régions très isolées, où la nature sauvage ne reçoit guère de visiteurs humains, le vison d’Amérique a un cycle d’activité partiellement diurne. Il dort cependant beaucoup et se voit qualifié, peut-être à tort, de grand paresseux. Il ne grimpe pas et gîte au fond d’un terrier, dont l’ouverture se trouve au voisinage de l’eau.

Ce carnassier n’est pas sociable ; les couples ne se réunissent que durant la brève période du rut. C’est au fond de son propre terrier que la femelle donne naissance, après une gestation de 63 à65 jours à une nichée de 3 à 7 petits, dans un nid soigneusement garni d’herbe et de matériaux isolants. Le mâle, bien sûr ayant déjà regagné son vaste territoire estival, à peu près, 2 kilomètres sur les rives d’une rivière. La maturité sexuelle survient vers 9 ou 10 mois. Adulte, il fera de 35 à 50 cm de longueur du corps, avec une queue de 15 à 16cm, pour un poids allant de 500 grammes à 2000 grammes pour les mâles. Cependant, le développement des jeunes, est assez lent et la mortalité est élevée durant les 1èrs mois.

Il a été introduit en Europe (Angleterre, Belgique, Pays –Bas, Suède et Finlande, mais également en France et en Espagne. Elevés en Normandie, certains individus se sont échappés des élevages et ont commencé à coloniser le territoire du vison Européen. Ce qui participe à fragiliser les populations de visons d’Europe.

Le vison américain consomme principalement des poissons, des petits mammifères et des oiseaux aquatiques.

Classe : Mammifères ; Ordre : Carnivores ; Famille : Mustélidés ; Genre & Espèces : Mustala vison.

Perche

novembre 27th, 2007

Perche, originally uploaded by patriarch38.

C’est un poisson fort apprécié des gourmets.

La perche est sans doute un des poissons les plus populaires et les plus consommés en Europe. C’est une espèce eurasienne avec une très vaste répartition dans l’hémisphère nord. Elle est parfaitement adaptée aux changements saisonniers des climats tempérés. Autochtone dans le nord de la France, elle s’est implantée progressivement dans le sud et l’ouest en utilisant les canaux.

C’est une espèces de taille moyenne (entre 25 et 50cm, pour un poids maximum de 3 kg 500, la moyenne étant plutôt comprise entre 1 à 3 kg.), qui se trouve exclusivement dans les eaux douces. Elle vit dans les lacs et les rivières à courent faible, mais on ne la trouve pas dans les torrents. Sa coloration particulière lui sert de camouflage parfait lorsqu’elle se tient parmi la végétation.

La perche est un nageur peu rapide mais endurant. Son corps naturellement haut favorise son agilité. Sa vue est très développée et sa bouche comporte de nombreuses dents sur les maxillaires et le palais. Pour se défendre, elle a des nageoires dorsales pourvues de rayons épineux. Elle a de petites écailles très rugueuses. Son dos, gris foncé à verdâtre, coiffe des flancs plus clairs marqués de 6 à 9 bandes sombres. Ses nageoires : pelviennes, anale et caudale sont rouges. Dans sa nage, la nageoire dorsale est dressée.

C’est un poisson carnivore prédateur qui se nourrit surtout d’alevins et de petits poissons, fussent même des perches. Elle chasse le plus souvent à l’affût, se tenant immobile parmi les plantes et guettant le passage d’une proie à sa portée. Une des singularités de la perche est le fait qu’elle possède deux narines sur chaque côté du museau. L’eau entre par la narine antérieure et ressort par l’autre, après avoir traversé la fosse nasale dotée d’une muqueuse sensible aux odeurs. Sa vue est aussi excellente.

Ce poisson est grégaire et se déplace par bancs ; plus il est jeune, plus son instinct de rassemblement en bancs énormes est développé. En prenant de l’âge, la perche préfère vivre en petits groupes de 6 à 10 individus au maximum. Les très vieux sujets, qui ont atteint une taille exceptionnelle, s’isolent même totalement des autres.

En été, la perche aime à se tenir près de la surface, mais en hiver elle descend dans les eaux profondes, où règne une température plus constante. Durant la mauvaise saison, il lui arrive de se tenir pratiquement immobile, pendant plusieurs jours sans manger. Ovipare, la femelle pond de 4 000 à 300 000 œufs. L’incubation dure 2 à 3 semaines dans une eau de 13°C. Un alevin à l’éclosion fait 5 mm, lui et les œufs, sont souvent le repas du brochet et du gardon qui se fait un malin plaisir à chaparder les œufs déposés en ruban dans les herbes. La maturité sexuelle du mâle se fait entre 2-3 ans et chez la femelle : 4 à 6 ans. Sa longévité (si les pêcheurs le lui permettent) est de 16 ans.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Perciformes ; Famille : Percidés ; Genre & Espèces : Perca fluviatillis.

Verdier

novembre 26th, 2007

Verdier, originally uploaded by patriarch38.

Il devient aussi populaire que le moineau.

Le verdier est un passereau apparenté à la fois au canari et au moineau. Il était autrefois un hôte timide des forêts, des bois et des campagnes, mais de puis un certain nombre d’années, il s’est enhardi en maintes régions. Progressivement, il a colonisé les parcs et les jardins et on le trouve à présent en plein cœur de plusieurs grandes villes, où il mène une existence confortable, à la manière de nos oiseaux.

C’est un oiseau trapu avec un corps rondelet. Le mâle adulte a les parties supérieures vert- olive, avec de grandes couvertures alaires grises, et les bords des primaires jaune vif, formant une tache jaune très nette. La même tache se trouve à la base des plumes externes de la queue. Le croupion et jaune. La queue fendue est : jaune, gris et noir. Le bec est fort, conique, solide et puissant, de couleur chair. Les yeux sont brun foncé. Ses pattes et ses doigts sont roses. La femelle est plus terne que le mâle. Moins de vert sur le corps et de jaune sur les ailes et la queue.

C’est un oiseau sociable, qui se déplace en bandes, sauf pendant la saison de reproduction. Il se tient alors par couples, ce qui ne l’empêche pas de nicher en colonies. En effet, il arrive souvent que plusieurs couples de verdiers choisissent de construire leurs nids à faible distance les uns des autres, dans un même taillis ou un même mur tapissé de lierre. Tout en vivants pas couples, les verdiers conservent ainsi la possibilité de communiquer entre eux et rester groupés. A la fin de la période d’élevage des jeunes, les verdiers s’assemblent en vols nombreux et se déplacent à l’aventure à travers bois et champs, à la recherche de graines et de baies mûres. C’est un granivore typique, ce qu’on remarque en examinant son bec conique et massif, qui lui sert de casse-noix, pour ouvrir les graines.

Il met son nid en divers endroits : de petits arbres, du lierre grimpant le long du mur, ou des arbustes toujours verts dans les parcs ou les jardins. Il est souvent positionné dans une fourche ou très près du tronc, et c’est la femelle l’artisan de cette œuvre, qui est volumineux et fait d’herbe verte sèche, de mousse tissée avec des tiges fines. Il est tapissé de fibres végétales, de radicelles, de poils, plumes et parfois de laine.

La femelle y dépose 4 à 6 œufs. L’incubation démarre avant la ponte du dernier œuf et dure de 12 à 15 jours, assurée par la femelle seule, mais le mâle lui apporte régulièrement à manger. C’est le couple qui assure l’éducation des petits, nourris au début de larves d’insecte puis vers le 5ème et 7ème jours avec des graines régurgitées. Les jeunes quittent le nid à l’âge de 17-18 jours. Adulte, il fera de 13 à 14 centimètres et une envergure de 25 à 27 centimètres, avec un poids de 25 à 35 grammes.

Contrairement à ses nombreux parents qui s’en vont passer l’hiver sous de cieux plus cléments, le verdier, lui est sédentaire. Il supporte les rigueurs de l’hiver et sait trouver sa pitance, même lorsque l’enneigement est important. Au premier frémissement du printemps, il s’en prend souvent aux bourgeons des arbres fruitiers.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Passériformes ; Famille : Fringillidés ; Genre & Espèce : Chloris chloris.

Loir gris

novembre 25th, 2007

Loir gris, originally uploaded by patriarch38.

Les romains l’engraissaient pour le déguster.

Le loir est un petit rongeur européen dont l’aspect rappelle quelque peu celui de l’écureuil. Il existe plusieurs espèces de loirs, qui forment la petite famille des Gliridés. Le loir était très apprécié des Romains, qui l’élevaient et l’engraissaient dans de grandes jarres de terre cuite, (les gliraria) au fond desquelles, les loirs vivaient sur une épaisse couche de graines oléagineuses. En quelques mois, il devenaient bien gras et constituaient alors une délicatesse très prisée.

Le loir est un rongeur de 15 à 17 cm avec une queue de même longueur 13 à 17cm et touffue. Son pelage est de couleur grise avec des reflets argentés, des oreilles rondes, de grands yeux noirs.

L’expression «dormir comme un loir » est parfaitement justifiée, car cet animal passe au moins six à sept mois dans l’année à dormir. Il a des mœurs nocturnes et dort toute la journée. De plus il entre en hibernation dès le mois d’octobre, pour ne se réveiller qu’en avril lorsque le printemps revient. Avant de tomber en léthargie, le loir fait bombance de graines et de fruits, et accumule ainsi de très importantes réserves de graisse, qui lui seront indispensable pendant le long état d’inertie qu’il aura à subir.

Il vit dans les bois et les taillis, mais il a appris à piller les vergers et plus particulièrement les cultures de pêchers. Il consomme aussi des insectes et des œufs. Il commet des ravages très importantes en saccageant tous les fruits les plus mûrs. On le rencontre aussi dans les habitations et surtout dans les fermes et maisons de campagne, au voisinage des bois. Il y vit à la façon du rat noir et ses déprédations ne le cèdent en rien à celles de son cousin le rat.

Il est difficile de combattre le loir, car il est très malin et sait admirablement se cacher. Il vit en petits groupes ou par couples, mais dans des endroits où la nourriture abonde, et il lui arrive de proliférer. La femelle n’a qu’une portée par an de 2 à 6 petits, après 28 à 32 jours de gestation. Adulte, il pèse 140 à 170 grammes. Mais atteint 300 grammes en automne. Son espérance de vie est de 7 ans.

Classe : Mammifères ; Ordre : Rongeurs ; Sous-Ordres : Myomorphes ; Famille : Gliridés ; Genre & Espèce : Glis-glis.

Charleroi- Beffroi

novembre 24th, 2007

Charleroi- Beffroi, originally uploaded by patriarch38.

Ci-dessus, le Beffroi de Charleroi.

Les tribulation……… suite.

De Belgique, nous ne rentrions chez nous que tous les 15 jours. Le samedi que nous restions, nous le travaillions. Ce qui nous permettait de prendre la route le vendredi vers 14 heures, pour arriver à Grenoble vers 2-3 heures le samedi matin, et nous repartions le lundi matin vers 3-4 heures pour arriver sur le chantier vers 13 heures ½. Nous cassions toujours une petite graine à l’aller, comme au retour.

Aussi, tous les jours, après 10 heures passées dans un four, dès que nous étions de retour à Charleroi, après avoir acheter le casse-dalle au GB de Gosselies, je me dégourdissais un peu les jambes, avant de passer à table, en faisant les vitrines. Je vois d’ici les belges se demandaient : toutes les vitrines ? Bien sûr ! Quand vous logez toutes les années, pendant plusieurs mois, dans le même coin, vous êtes connu de tous les riverains. Il arrivait parfois, que certains « mannequins » me fassent un petit salut de la main.

Avant d’aller au restaurant, nous allions boire l’apéro et comme il se doit, puisqu’ il y avait une flopée de bars sur cette place, chacun avait son jour. Ce que j’aime chez les belges, c’est qu’ils ont le tutoiement aisé, ça brise tout de suite la glace. Dans certains bars, la patronne ou serveuse embrasse facilement les clients. Sauf moi, car dès le début, je leurs ai dit « Je n’embrasse que mes femmes. En un mot, celles de ma famille.» Elles ne s’en sont pas formalisées, car c’est vrai.

Cependant une patronne, déjà d’un certain âge, ne cessait pas de me trimballer ces nibards sous le blase. Pas des obus avachis, non de vrais cônes, bien pointus et bien fermes, trop peut-être. Si bien qu’un jour qu’elle me les mettait à porter du bec, j’en ai croqué un. Heureusement que le sous-tif n’était pas blindé, sinon j’y laissais mes crocs. Tous les clients étaient pliés en deux et même la serveuse. Jamais plus, ils ne m’ont fait louchés. Elle avait la sale habitude, si quelqu’un lui offrait un verre, de prendre une coupe de champagne et bien sûr, je n’ai jamais voulu le faire, c’était une bière, à la rigueur un verre de blanc, mais pas de la Veuve Cliquot.

De plus, beaucoup de clients étaient des retraités ou des hommes atteints de maladies professionnelles, métallurgistes ou mineurs. Puisque j’avais moins même travaillé en usine, et aussi aux HBL (houillères du bassin lorrain), il m’était aisé d’écouter et de comprendre leur vie en usines ou aux mines. Vous ne pouvez pas les leurrer, un gars qui a travaillé dans leur milieu, ça s’entend. La plupart passaient la journée à jouer au rami, je supposais même qu’ils le faisaient pour moins penser à leur silicose ou asbestose (celle-ci n’étant encore pas reconnue en France). Beaucoup étaient : polonais, italiens, espagnols ou portugais. Un peu comme chez moi, dans l’est.

Il y avait aussi aux alentours du Beffroi, de petits bouis-bouis, où le soir, un accordéoniste et un batteur, animaient un bastringue. Petite salle, petite piste. J’y allais parfois, le vendredi ou le samedi soir. Ce sont en général, les soirs où les belges sortent, et très peu le dimanche soir. Je les appelais : « les bals des veuves ». Ces termes ne sont pas pour moi, péjoratifs. C’étaient beaucoup de femmes d’un certain âge, veuves de métalos ou de mineurs,(dont beaucoup étaient partis silicosés ou atteints d’asbestose), qui venaient y passer quelques instants pour briser leur solitude. Cette sortie, leurs permettait de s’endimancher, de rencontrer des amies, des voisines, de danser et même parfois de draguer. J’aimais les regarder évoluer. Elles buvaient de la bière comme les hommes, dansaient parfois entre elles, et même s’enhardissaient à inviter un homme pour une danse. Elles n’étaient pas guindées, elles restaient simples. Pour inviter un homme à la danse ? Pas de grands gestes, le garçon vous sert une bière, en vous disant : « C’est cette dame qui vous l’offre. ». Il m’est arrivé de faire quelques valses et seulement des valses, d’une part parce que c’est ma danse préférée et que d’autre part, c’est la seule danse qui libère la piste. Déjà, à cette époque, il y avait de moins en moins de valseurs (Je parle des danseurs voyons !!)

Je m’amusais parfois, en regardant les mimiques ou les approches réciproques, à former des couples, et je n’ai jamais su si j’avais fait de belles unions, car je partais toujours vers les 24 heures.

C’est à cette époque, que je me suis aperçu, que, où que nous soyons, que nous le voulions ou non, nous sommes toujours en représentation. C’est bien souvent ce que nos hommes politiques oublient, eux qui le sont à longueur de journée. Ils en font toujours de trop.

Poisson Arc-en-ciel de Madagascar

novembre 23rd, 2007

Poisson Arc-en-ciel de Madagascar, originally uploaded by patriarch38.

Poisson aux couleurs chatoyantes, endémique de Madagascar.

Proche parent du poisson arc-en-ciel des Célèbes, son nom de genre est dédié à Mr Bedot, directeur du Muséum d’histoire naturelle de Genève et son nom d’espèce à F Geay, premier récolteur de l’espèce. Il a été aperçu la première fois, en 1958.

Contrairement à son homologue des Célèbes, il préfère cependant les eaux douces faiblement minéralisées, neutres à légèrement acides, et fréquente la côte est de Madagascar et habite les cours d’eaux de montagne de la région de Mananjary.

Le mâle est plus grand et plus coloré que la femelle. Il présente un joli contraste de rouge, de noir, et de doré. Il arbore deux lignes noires parallèles, la supérieure allant de la bouche jusqu’au bout de la queue en couvrant même l’œil, l’inférieur va de la gorge à la nageoire anale. Les nageoires ont un liseré rouge soutenu qu’on retrouve aussi sur la queue, avec un mélange de noir et d’or du plus bel effet. Les couleurs des nageoires impaires sont très contrastées.

L’œil est grand, rond et traversé par la ligne noire qui coupe tout le corps, la première nageoire dorsale du mâle est pointue alors qu’elle est arrondie chez la femelle. La femelle est plus terne, elle présente seulement les bandes noires avec une bordure rouge sur la queue.

La ponte est précédée d’une parade nuptiale au cours de laquelle le mâle tournoie autour de la femelle, toutes nageoires déployées. Les œufs, translucides, restent accrochés pendant la durée de l’incubation (8 à 10 jours), à un filament tendu entre deux feuilles. 24 à 48 heures après l’éclosion, les jeunes commencent à rechercher leur nourriture, constituée d’abord d’infusions (Ben oui !! un petit thé ne fait jamais de mal), puis comme leurs parents d’animalcules. La longueur d’un adulte va de 8 à 10 cm, pouvant parfois atteindre pour les mâles 15cm.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Athériniformes ; Famille : Athérinidés ; Genre & Espèce : Bedotia Geayi

Effraie

novembre 22nd, 2007

Effraie, originally uploaded by patriarch38.

Elle se dirige dans l’obscurité totale.

L’effraie est l’un des rapaces nocturnes les plus remarquables, car elle dispose de la faculté de se diriger et de saisir sa proie dans une obscurité totale, comme l’on démontré des expériences très précises. Son acuité auditive est absolument incroyable et le moindre mouvement d’une souris ou d’un campagnol attire infailliblement l’attention de ce rapace. La position frontale des yeux et, la vision binoculaire qui en découle, permet une très bonne appréciation des distances et du relief. Leur anatomie (forme, taille, et richesse de la rétine en bâtonnets) entraîne une sensibilité à la lumière des dizaine de fois supérieure à la nôtre. Cette acuité est de plus concentrée dans un champ visuel restreint qui est compensé par une mobilité totale de la tête pouvant tourner de 270° sans bouger le corps.

L’effraie est à l’origine de maintes histoires de fantômes et de légendes. Son nom même lui a été attribué en raison des frayeurs qu’elle inspira aux gens de la campagne. Contrairement aux autres strigidés ; chouettes et hiboux, l’effraie préfère élire domicile dans les combles des maisons, dans les granges et les clochers. C’est aussi la raison pour laquelle ses allées et venues, et surtout le bruit sabbatique et fantomatique que font ses petits lorsqu’ils s’exercent à courir, et à sauter dans les greniers et combles, ont donné lieu à d’effrayantes histoires de revenants et de maisons hantées.

L’effraie même pourtant une existence paisible et se livre chaque nuit à une chasse efficace aux petits rongeurs ; on dit d’elle, qu’elle est plus active qu’une dizaine de chats. La quantité de petits rongeurs détruits en 1 nuit par une seule effraie est prodigieuse. Son adresse est telle, qu’elle ne rate pratiquement jamais sa proie. Son vol est tout à fait silencieux, en raison de la structure particulière de ses plumes duveteuses. Les curieux disques faciaux qui caractérisent l’effraie ont, semble t’il, une fonction dans l’ouie, car l’oiseau peut à volonté mouvoir ces disques et capter les sons pour en localiser précisément la direction.

La femelle déposera 4 à 7 œufs dans le nid, qu’elle incubera pendant 30 à 34 jours. Les jeunes, vers leurs 80 – 86 jours, volent parfaitement. Adulte, elle aura une longueur de 33 à 39cm, avec une envergure de 90 à 95cm, pour un poids de 290 à 360 grammes. Les vieilles granges disparaissant, les ouvertures des clochers étant grillagées contre les pigeons, les rongeurs souvent exterminés par les pesticides, les effraies commencent à se raréfier dangereusement. De plus en période de manteau neigeux prolongé, et leur faible aptitude à accumuler une réserve de graisse (pas plus de 9 jours de jeûne),il ne peuvent survivre à une longue période enneigée.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Strigiformes ; Famille : Tytonidés ; Genre & Espèce : Tyto Alba.

22. 11.2007

novembre 21st, 2007

20. 11.2007, originally uploaded by patriarch38.

Pourquoi cette photo ?

Tout simplement, parce que ce jour, est un jour que nous ne pouvons oublier.

C’est le jour de notre rencontre, il y aura exactement 45 ans.

Vous allez tous vous dire : « Quelle mémoire il a le vieux ! » Et bien même pas besoin de faire un nœud à mon mouchoir, nous nous sommes connus le jour de son 27ème anniversaire. Ce qui lui fera ce jour : 72 ans

C’est bien pratique comme marque-page : une date pour deux anniversaires. Figurez vous que le 7 de ce mois, c’était le 43ème anniversaire de notre mariage, après donc 2 ans de CDD. Si nous avions pu faire aussi coïncidées les naissances ce mois ci, nous l’aurions fait………… par souci d’économies.

Avec tout ce qui ce qui se concocte dans nos Palais Nationaux, pas sûr que nous puissions, à chaque anniversaire, festoyer. Même pour une polenta, qu’elle soit italienne (maïs) ou corse (châtaignes) avec une vieille volaille, sera trop onéreuse. Je me demande même, si nous pourrons encore mettre la poule au pot, promise pour chaque dimanche, au bas peuple, par le Béarnais.
(J’arrête là, sinon j’en mets encore 3 pages.)

Comme vous avez ma tronche tous les jours devant les yeux, je vous mets le meilleur profile de ma moitié. Photo prise le 20.11.2007

Bonne journée à tous.

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