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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2008» janvier

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Braderie et Valse à deux temps

janvier 11th, 2008

Braderie et Valse à deux temps, originally uploaded by patriarch38.

Grande braderie et valse à deux temps.

A quelques mois des municipales, voilà que notre « rouletabille » roule à nouveau les mécaniques. N’a-t-il pas dit après son élection, qu’il serait le président de tous les français, il démontre, maintenant, qu’il pratique la valse à deux temps en virtuose.

Pour donner la mesure, tout de suite après son élection : un cadeau fiscal bien enveloppé dans un paquet, pour les plus riches. Réduction des impôts et des frais de succession. Exonération des charges sociales sur les heures supplémentaires pour les patrons, et cela même si cette mesure alourdie le déficit de la SS, car cette mesure sera compensée par des non remboursements de certains médicaments dit de « confort », mais aussi, par un allégement des remboursements de la SS sur certaines prescriptions : 50 centimes sur chaque boite de médicament, 2 euros pour un transport par véhicule sanitaire. Et cela, seulement pour une somme annuelle forfaitaire de 50 euros, nous annonce t-on, dans l’espoir de mieux faire passer cette onéreuse pilule. Qu’il ne vient pas nous dire que l’état compense, c’est faux, il y a un arriéré terrible de l’Etat à la SS. D’ailleurs, hier il a bien reconnu que les caisses sont vides. (Tiens donc et de la faute de qui ?)

N’empêche que si pour certains, cette somme annuelle est une misère (les hauts revenus et ceux du 4/40), pour d’autres, ce prélèvement au remboursement peut être, source de misère. Pourquoi ne pas avoir demander aux laboratoires de diminuer leurs marges bénéficiaires ?
Il ne faut pas oublier que ce prélèvement survient après celui de 1 euro par consultation et tout acte de laboratoire (analyses de sang ou autres), ce qui pénalisent énormément, les gens atteints d’une maladie incurable ou orpheline, qui sont obligés de suivre un traitement à vie. Je ne vous parlerai même pas des honoraires de spécialistes où souvent, le patient en est de sa poche pour 10 euros, voir plus.

Maintenant, on nous parle d’une meilleure gouvernance hospitalière. Je suppose qu’on va s’orienter vers une facturation à l’acte, comme c’est le cas en clinique. A l’hôpital, même un indigent peut être soigné. En clinique, l’anesthésiste demande 80 euros de dépassement d’honoraires, le chirurgien, ophtalmo ou autre, de même. Pour une cataracte il peut-être de 230 euros, avec cette précision (cette somme ne représente en rien un « dessous de table », par le simple fait de son inscription sur la feuille de sécurité sociale, ainsi que par la remise d’un reçu. » Ce praticien est conventionné en secteur II. Si demain, les hôpitaux fonctionnent ainsi, les petits retraités et autres bas salaires, sont encore plus exclus de la société. Déjà que l’on entend certains accusaient les gens ayant recours à la CMU, de profiteurs.

Comme nous rentrons en période électorale, notre président de tous les français, commence à s’engager dans celle-ci en s’investissant pour son parti UMP. Alors qu’il comprenne bien, que, plus de 45% des français sont en droit de ne pas le considérer comme leur président. Pour ce faire, il recommence à faire des promesses à tout va, à l’emporte pièce. Fini la loi des 35 heures !! Le lendemain, il fait un pas en arrière, et annonce le contraire, la loi va perdurer afin que les heures travaillées en dessus soient payées au tarif des heures supplémentaires. Je ne suis pas sûr que Dame Parisot et ses barons soient du même avis. De plus, il allonge le burlesque, en disant : « je suis pour le partage des bénéfices. 30% pour les actionnaires, 30% pour la bonne marche de l’entreprise et 30% pour les salariés » (Et les 10% restant ?). Je ne sais, si ces paroles ont fait pleurer de joie dans les chaumières, mais je suis sûr que d’autres ont du pleurer de rire.

Son cadeau fiscal n’a été, qu’il le veuille ou non, qu’un geste gratuit, et je suis bien convaincu que ses « idées sociales » le sont aussi et qu’il le sait. Qu’il est facile de faire croire aux français que s’ils sont dans la merde, c’est de leur faute. Il faut qu’ils comprennent que les vaches maigres succèdent toujours aux vaches grasses. Pourtant, quels étaient les hommes politiques au gouvernement depuis plus de 15 ans. Pendant encore deux- trois mois, il va prendre des tons guerriers pour annoncer toutes sortes « d’avancées » qu’il sait ne pouvoir tenir, puisqu’il avoue que les caisses sont vides. Comment se fait il, qu’un seul français, un seul ait pu avoir une augmentation de salaire de 170%, alors que les caisses sont vides ?

J’en ai assez de les voir continuellement au fenestron, à tout de rôle, faire leur baratin pour mieux nous emmieller ! Et le pire, c’est lui, car en plus il a le don d’ubiquité, puisqu’il est sur toutes les fenêtres (au moins 5) du fenestron en même temps, et avec exactement le même laïus !! Ces jours là, nous allons scrabbler, c’est plus intéressant et plus instructif.

Tenez, maintenant, pour me mettre dans l’ambiance, car je ne regarde plus non plus le JT de la 1, je vais me lire : « Madame, Monsieur, Bonsoir….. » Les dessous du premier JT de France. C’est surtout une démonstration de la connivence des média avec le pouvoir actuel et de l’ambiance que fait régner dans cette rédaction, la position prédominante qui est : « Ne pas déplaire au Président !! ».

PS: DANS LES COMMENTAIRES,J’AI MIS UNE PETITE VIDEO A VOIR ET A ENTENDRE .
5 MINUTES DE FOU RIRE :razz:

Aigle impérial

janvier 10th, 2008

Aigle impériale, originally uploaded by patriarch38.

Un oiseau menacé, qui se raréfie dangereusement.

L’aigle impérial est un peu plus petit que l’aigle royal. C’est un rapace diurne plutôt placide, moins terrible que son grand cousin. Assez largement distribué en Asie, cet aigle possède une population géographiquement isolée qui vit en Espagne et au Portugal. Autrefois plusieurs couples habitaient des régions montagneuses du Maroc septentrional, mais aujourd’hui l’espèce a disparu du continent africain. Il survit en Espagne, grâce à une protection stricte et sa population bien que réduite, se maintient à un niveau constant. Il est en revanche commun dans les Balkans.

Adulte, il a un plumage brun très foncé, parfois avec des tons roux sur la partie supérieure de l’épaule. Les plumes de la tête et du cou sont très claires et de forme caractéristique lancéolée. Normalement elles sont jaunâtres ou blancs crème, mais vu de loin, elles paraissent carrément blanches. Le front est brun foncé, presque noir parfois. Mais le détail le plus frappant de son plumage se trouve dans les taches, blanc pur, des épaules, de taille variable et, sans doute, en relation avec l’âge de l’individu. Les yeux sont noisettes, le bec et les pattes : jaunes.

Contrairement à l’aigle royal qui chasse principalement en planant à haute altitude, l’aigle impérial préfère observer son domaine du haut d’un arbre ou d’une falaise, pour fondre rapidement sur un animal, qu’il aura découvert grâce à sa vue perçante. Il vole bien mais assez lourdement. Son régime consiste principalement en lapins, spermophiles et autres rongeurs. Il chasse en général entre 10 h et 12 heures le matin et à partir de 17 heures jusqu’au crépuscule. Les deux partenaires chassent souvent ensemble. Leurs proies peuvent peser de 500 grammes à 2500 grammes.

Les vols nuptiaux ont lieu en couple. Le mâle et la femelle s’élèvent ensemble en criant, puis, ils piquent l’un vers l’autre, et celui qui se trouve en dessous, se retourne et présente ses serres à son partenaire, mais se touchent rarement, décrivant des cercles en criant en cœur, pour finir pas se poser au sol ou sur un arbre. Ils construisent leur nid sur les arbres en général un chêne. C’est une énorme structure de 1 mètre 50 de diamètre pour 60 cm d’épaisseur, fait de branches sèches et recouvert d’herbes et de petites branches vertes. Si le mâle aide à bâtir le nid, c’est la femelle qui s’occupe de l’intérieur ;

La femelle y dépose de 2 à 3 œufs, début mars et au plus tard en mai. L’incubation dure 43 jours assurée par les deux parents. En général, le premier né harcèle l’autre qui finit par périr sous les coups de bec. Quand les deux font bon ménage, le 3éme, non encore éclos, périt sous les serres et les déjections des autres, quand il ne tombe pas carrément du nid. Les juvéniles ont leur plumage complet vers le 55ème jours et ils sortent du nid vers le 60ème jours. Adulte, il fera de 73 à 84 cm, avec une envergure de 1m 90 à 2m 10 pour un poids de 2k 5 à 3k 6. En captivité, le record de longévité fut de 44 ans et 6 mois.

L’Espagne fait tout, grâce au dévouement de personnes, concernés par la sauvegarde de la race, pour conserver un nombre correct de couples, malgré la modification de leur biotope dû au développement de l’agriculture, mais aussi à l’infertilité des œufs due aux pesticides et autres produits chimiques.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Falconiformes ; famille Accipitridés ; Genre & Espèce Aquila heliaca.

Pointer

janvier 9th, 2008

Pointer, originally uploaded by patriarch38.

Il possède des qualités de chasseur extraordinaires.

Le pointeur est sans doute le plus beau chien d’arrêt à poil ras. Tout en lui contribue à lui donner un air de grande distinction. C’est un chien d’arrêt anglais et on dit de lui qu’il est le chasseur le plus extraordinaire.

Son expression est fringante et son corps est tout en muscle. Sa marque caractéristique est sa truffe relevée par rapport au chanfrein et un stop bien marqué. Les yeux sont foncés. Les oreilles de taille moyenne, presque triangulaires, sont pendantes. Le cou est long. La queue droite et effilée. La robe à poil court est principalement de couleur blanche tachetée ou mouchetée de citron, noir ou orange, parfois tricolore ou d’un ton très uni. Agréable compagnon, toutefois il doit avoir assez d’exercice sinon il risque d’être remuant.

C’est un chien imbattable en plaine ; sa résistance physique est remarquable et il possède une grande endurance dans l’effort physique. Ses perceptions sensorielles très développées lui permettent d’éventer le gibier sur une distance considérable. Il est très apprécié pour cette finesse olfactive, que fortes chaleurs et sécheresse ne mettent pas en défaut. Par contre, il ne supporte pas très bien les climats très froids. Il n’est pas non plus à l’aise dans l’eau. Il tire son nom de la posture immobile qu’il adopte lorsqu’il chasse et a repéré le gibier.

L’histoire du pointer est très ancienne. Les spécialistes s’accordent à dire que cette race est issue de l’ancien braque espagnol, que des officiers anglais auraient introduit en Angleterre vers 1713. Par de savants croisements les éleveurs anglais ont réussi à améliorer la race et à le rendre moins pataud. Le braque espagnol fut successivement croisé avec le foxhound, puis le braque français qui était bien plus élégant et léger que son homonyme espagnol.

Finalement, vers le début de ce siècle, on parvint à fixer la race actuelle du pointer, avec toutes ses qualités. En 1902, l’anglais W. Arkwright, pionner de la race, écrivit une monographie très complète sur ce chien qui fait encore autorité à ce jour, lors de tous les concours.

L’emploi du pointer a diminué depuis les changements intervenus dans les techniques de chasse, mais en Ecosse et au Pays de Galles, ce chien est encore ) l’honneur.

Classe : Mammifères ; Ordre : Carnivores ; Famille : Canidés ; Genre & Espèce : Canis familiaris.

Poisson pierre

janvier 8th, 2008

Poisson pierre, originally uploaded by patriarch38.

Sa piqûre est mortelle pour le baigneur imprudent.

Le poisson -pierre est une véritable curiosité de la nature. Il ressemble comme son nom l’indique, plus à un fragment de roche qu’à un poisson. C’est à mon avis, une des créatures les plus laides qu’ait engendrées la nature. C’est en fait un pur chef- d’oeuvre de l’évolution. Son apparence cauchemardesque lui permet d’évoluer et de se camoufler dans son biotope.

Outre son aspect insolite, il a le triste privilège de compter parmi les animaux les plus venimeux qui soient, si ce n’est, par sa position, le plus venimeux de tous. Il existe plusieurs espèces de poissons- pierres, dont le plus répandu est la « Synanceja horrida » Qui vit dans les mers chaudes.

Celui-ci, « Inimicus japonicus » vit dans les eaux côtières peu profondes, en particulier là où le fond est constitué de roches coralliennes ou de bancs de limon brassés par les marées. Il ne mesure que 30-35cm maximum, mais si petit qu’il puisse paraître, ce petit poisson vient à bout sans problème des plus gros. Il possède une tête aplatie terminée par une grande bouche verticale. Ses petits yeux posés sur le haut du crâne, lui permettent de voir sans être vu.

Avec un corps recouvert de débris minéraux de toutes sortes et d’algues, il nous offre un excellent exemple de mimétisme. Equipé d’un équipement aussi complet, il passe sa journée, immobile, posé sur les rochers. A l’affût, il attend que ses proies, poissons et crustacés passent à sa portée et avec une grande dextérité et rapidité, il n’a plus qu’à les happer dans sa grande gueule.

Lorsqu’il pressent un danger, il se contente de hérisser ses épines dorsales, qui desservent alors un venin encore plus mortel que celui des cobras. Ce venin est contenu dans de petites glandes à la base de chaque rayon épineux de sa nageoire dorsale, 13 épines au total. Outre la douleur intolérable, quelques fois cette piqûre peut provoquer la mort. Dans le meilleur des cas, on s’en sort avec de graves troubles. Ce neurotoxique puissant paralyse les muscles et attaque le système nerveux. Puis, il peut s’en suivre une perte de connaissance, et la mort par arrêt cardiaque. En 1959, un anti-venin fut développé qui administré assez rapidement, a déjà épargné la vie de beaucoup d’insulaires de l’océan indien et pacifique.

Ce n’est pas un poisson agressif, mais c’est son invisibilité qui le rend dangereux. Comme il peut rester vivant une dizaine d’heure après avoir été sorti de l’eau, son venin est récupéré à des fins médicales. Il faut cependant rester vigilant lorsque des cadavres de ce poisson sont trouvés sur les plages.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Scorpéniformes ; Famille : Scopénidés ; Genre & Espèce : Inimicus japonicus.

Gerfaut

janvier 7th, 2008

Gerfaut, originally uploaded by patriarch38.

Le gerfaut est un faucon présent en France.

Comme certains rapaces, il possède diverses colorations de plumage dont on peut citer 3 phases principales. La 1èr, la phase sombre est marquée par un dessus gris- ardoise foncé, un dessous blanc avec des marques foncés, des joues gris- brun et des moustaches peu apparentes. La 2ème phase est grise et le dessous reste blanc avec des marques foncées moins évidentes, la tête est blanche. La 3ème phase est la moins courante, elle concerne les espèces les plus nordiques ; ce gerfaut paraît entièrement blanc avec les extrémités des ailes noires et quelques taches corporelles sombres.

Il s’accommode des régions accidentées et de hauts rochers à la limite des arbres d’où il peut surveiller les alentours en quête de proies. Il fréquente aussi, les falaises des côtes où il trouve où il trouve du gibier et des victimes à volonté. A l’intérieur des terres, il se nourrit surtout de lagopèdes alpins ou des saules (perdrix ou poules des neiges) et dans les zones côtières, il chasse des oiseaux marins, mouettes ou canards, ainsi que des campagnols qu’il chasse sur les falaises. A l’occasion ou en période de disette, il ne dédaigne pas les cadavres.

Il chasse parfois à l’affût, mais son plaisir est de surprendre ses victimes en volant en rase-mottes. Si son approche est éventée, il poursuivra sa proie jusqu’à son épuisement, sur plusieurs kilomètres s’il le faut.

Les couples s’unissent pour la vie et s’installent dans un vieux nid de buse sur une falaise, dans une anfractuosité inaccessible et bien abrité. Parfois, s’il ne trouve rien d’autre, dans un grand arbre de la toundra. La femelle pond de 3 à 5 œufs qu’elle couvera 35 jours environ, pendant que le mâle la ravitaille. Les jeunes prennent leur envol vers leurs 7ème -8ème semaines mais restent sous la tutelle de leurs parents pendant encore 1 mois. Adulte, il fera de 51 à 56cm et une envergure de 120 à 135cm pour un poids de 1 000 à 1 600 grammes.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Falconiformes ; Famille : Falconidés ; Genre & Espèce :Falco rusticolus.

Rennes de la toundra

janvier 6th, 2008

Rennes de la toundra, originally uploaded by patriarch38.

Ses jambes font un bruit de castagnettes quand il marche.

Animal domestique indispensable aux Lapons et autres populations nordiques, le renne est sans doute le plus curieux compagnon de l’homme. (Demandez au Père Noël). Il est apparenté aux cerfs et aux chevreuils, car c’est un cervidé. C’est même la seule espèce dont les femelles arborent une paire de bois pareille à celles des mâles.

Le renne possède des sabots très larges, dont les deux doigts peuvent s’écarter l’un de l’autre, ce qui assure une démarche aisée sans la neige. Sa toison extrêmement dense et chaude le protège du froid. Lorsqu’il marche, le renne produit un bruit singulier qui ressemble à un craquement rythmé. Ce bruit causé par le frottement de deux os des jambes, surprend toujours quand on l’entend pour la première fois, mais c’est un phénomène parfaitement normal, propre au renne.

En tant qu’animal utilitaire, le renne est le plus parfait. Tout en lui est exploitable et source de profit. On tanne son cuir, on mange sa chair, ses bois servent à confectionner des ustensiles. Rien ne se perd chez le renne et les lapons savourent comme un mets délicieux le contenu de la panse de cet animal ! Les tendons, les intestins, le lait et le fromage qu’on en fait, tout rend service et est utilisable.

Vivant, le renne est affecté au transport, comme animal de bat et de trait. Il remplace avantageusement notre bétail qui de toute façon ne survivrait pas sous les latitudes subpolaires. C’est un animal nomade, comme les peuples qui l’ont domestiqué. Il effectue de longues migrations saisonnières à travers la toundra. Sa nourriture consiste en herbe et lichens.

La femelle met bas, d’1 ou 2 petits, après 240 jours de gestation. La durée d’allaitement est de 6 mois. Et la maturité sexuelle vers 18-23 mois. Adulte, il fera de 1 m80 à 2m 20, une queue de 15cm et une hauteur au garrot de 1 à 1 mètre 20, pour un poids de 120 à 150 kG. Sa longévité de 15 ans environ.

Classe : Mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; Famille : Cervidés ; Genre & espèce : Rangifer tarandus-tarandus.

Four cloche

janvier 5th, 2008

Four cloche, originally uploaded by patriarch38.

Voici la photo d’un four- cloche. Les fours à sole élévatrice ressemblent à celui-ci, mais c’est la sole qui s’encastre dans le four, alors que là, c’est l’inverse.

Je travaillais souvent à Eurotungstène à 3 km de chez moi. Un matin le chef d’atelier me demande de le suivre, à l’étage du bâtiment voisin. « Il y a des corbeaux à changer, me dit-il, et aussi deux résistances électriques. » Je prends mes clous et le suis. Arrivés à l’étage, l’ingénieur du service nous saute sur le paletot, et me demande : « faites vous parti du personnel de l’usine ? »-« Non ! »-« Alors vous ne pouvez pas travailler dans cet atelier puisque nous y produisons des pièces pour l’armée. »-« D’accord ! » Je reprends mes billes et retourne là où je travaillais avant. Le chef d’atelier a dû faire le travail lui-même.

3 ou 4 mois plus tard, le chef d’atelier étant en congés, l’ingénieur du service entretient vient me voir et me dit : « Il faut que vous montiez à l’étage à côté, il y a deux fours à dépanner. »-« Impossible, le garde chiourme, de là haut, m’a envoyé bouler il y a quelques mois. Il n’a pas voulu que j’y travaille. Alors, vous démontez les fours et les amenez à l’atelier. » Bien sûr, il a dû me prendre pour un demeuré, puis il est parti. 10 minutes après, il revient et me dit : « Mr X accepte que vous y alliez, la réparation urge. »-« Ah, oui ! Alors qu’il daigne venir lui-même me le demander. J’ai horreur d’être pris pour un con ! » Quelques instants plus tard, le nabot est venu me le demander.

Par la suite, l’atelier a été « délocalisé » à quelques 10 km de chez moi. Je me suis dit : « Chic, un emmerdeur de moins dans les pattes ». Et je pars sur un chantier en Alsace. 3 semaines. Quand je reviens, le patron me dit : « Lundi vous allez, au nouvel atelier où se trouvent les anciens fours d’Eurotungstène. Pendant le déménagement, ils ont été trop secoués, et il a fallu tous les refaire à neuf. Une équipe y est allée, mais ils n’arrivent pas à poser les sorties de résistance. Pourriez vous y aller pour régler le problème. Et me voilà encore embarqué dans une galère.

Pour ces fours cylindriques à résistances en molybdène, le briquetage est monté à sec, sans aucun liant, pour éviter l’amorçage et de ce fait la dégradation des résistances. Il y a deux façons de les monter, soit on maçonne la totalité du four, puis ensuite, de l’extérieur, à la perceuse électrique, par les trous dans le blindage on perce le passage des tubes céramiques protégeant les embouts des résistances. Mais si vous ne tenez pas la perceuse bien horizontale, le trou dans le four se trouvera soit trop haut ou trop bas, soit trop à gauche ou à droite (parfois l’un est l’autre.) Alors impossible de passer le tube céramique. Moi, dans ces fours, j’ai toujours posé ces tubes au fur et à mesure de l’avancement de la fumisterie. Ca évite les problèmes par la suite.

Si je rectifiais les trous, ceux-ci devenaient des patates de 7 à 9 cm de diamètre au lieu des 3 cm demandés. J’ai donc commencé à démonter toute la hauteur du four sur 15 cm de large, car toutes les sorties sont en aplomb à intervalle régulier. Quand le « capo » a vu ce que je faisais, il a commencé à aboyer, je suis tout de suite sorti du four, et suis rentré chez moi. Le tout sans un mot ni un regard. De chez moi, j’ai averti le « mammouth » qu’il envoie quelqu’un d’autre et que je prenais une semaine de repos. A peine 10 minutes passées, Castor me bigophone : « Dis donc, quel morceau nous joues tu là ? »-« Tu sais que j’ai horreur de retoucher le travail des autres, si en plus, je dois me farcir toute la journée les aboiements d’un cabot derrière mon cul, je préfère rentrer au bercail. »-« Je passerai demain te chercher et je bosserai avec toi toute la journée, sur le deuxième four. Je vais régler ce problème »

Le lendemain, j’y suis donc retourné et le bulldog a gardé la muselière. En plus des fours à ajuster, je me suis encore farci les 4 soles élévatrices, mais le « bosco » est resté tout doux. J’y suis retourné plusieurs fois, mais le roquet était devenu agneau. (Pour moi, ce chantier était du pain béni : le déplacement à une dizaine de kilomètres de chez vous !!!! Qui dit mieux !!)

Héloderme

janvier 4th, 2008

Héloderme, originally uploaded by patriarch38.

C’est le seul lézard venimeux au monde.

L’héloderme, dont on connaît deux espèces distinctes, est aussi appelé le « monstre de Gilas », il est propre aux régions arides et chaudes du sud- ouest des Etats- Unis et de l’extrême nord du Mexique.

Il a un corps trapu de 45 à 65cm de long, pour un poids de 2 à 3 kilos, il est donc massif, ventru et court sur pattes. Il est absolument étonnant que seul l’héloderme, soit doté d’un appareil venimeux sur les quelques 3 000 autres espèces de sauriens existantes. On en ignore encore la motivation exacte.

Il ne sait pas courir et se déplace avec une extrême lenteur. Il vit dans terriers, qu’il se creuse lui-même ou qu’il occupe après le départ de son propriétaire. On le voit rarement en plein jour, car sa peau est trop perméable pour retenir une transpiration importante, et de ce fait, une exposition de plus de 13 minutes au soleil lui assure à tous les coups, une mort rapide. Il reste des jours et des semaines sans sortir de son gîte, et quand il se décide enfin à le faire, c’est par temps de pluie et presque exclusivement de nuit.

Au printemps, on peut espérer le voir, car il faut qu’en quelques semaines il se reconstitue des réserves pour une grande période. Il profite donc du printemps pour accumuler des réserves de graisse qu’il stocke dans sa queue. Son régime alimentaire se compose d’œufs d’oiseaux et de reptiles, d’oisillons et de petits rongeurs. Il détecte la présence d’une proie à l’odorat, qu’il a très développé et aussi par le goût en se servant de sa langue comme détecteur. C’est aussi un véritable goinfre qui dévore tout ce qu’il rencontre de comestible. Ce « gavage » lui permet de jeûner très longtemps, en vivant de ses réserves.

Sa gueule est armée, au fond de la mâchoire, d’une paire de dents analogues aux crochets venimeux des serpents. Il n’utilise pas son venin pour chasser, mais pour uniquement se défendre. Il n’est donc pas nuisible pour l’homme, dans la mesure où celui-ci le connaît, car très lent, l’homme peut toujours l’éviter, reconnaissable qu’il est avec son corps boudiné est couvert d’écailles brillantes qui forment des dessins roses et noirs

En juillet, c’est le moment de l’unique accouplement, annuel. La femelle pond 3 à 5 œufs un mois après. Elle enterre ses œufs et le soleil se charge de les « couver ». Ils éclosent en septembre.

Classe : Reptiles ; Ordre : Squamates ; Sous- ordre : Sauriens ; Famille : Hélodermatidés ; Genre & Espèce : Heloderma suspectum.

Limande- sole

janvier 3rd, 2008

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Elle se nourrit de minuscules vers marins.

La limande – sole, ou pour être tout à fait précis la sole- limande, selon la nomenclature des ichtyologues, est un poisson plat de l’océan Atlantique. Les anglais l’appellent « Lemon dab », en raison des taches plus ou moins prononcées de couleur rousse, orangée ou même jaune vif qui ornent le flanc supérieur de son corps.

La limande tire son nom de sa peau pareille à une lime car l’une des faces est couverte d’écailles et rugueuse, au bord garni de fines épines (spinules). Présente en Manche, mer du Nord, Golfe de Gascogne, sa taille varie de 20 à 60cm selon les espèces. La limande commune appelée aussi limande franche ou faux carrelet, se caractérise par une forme ovale, une peu brun clair tachetée de points jaune orangé et des yeux situés sur le côté droit, tout comme celle-ci. La limande- sole, avec sa peau à coloration rousse, est un poisson à la chair fine particulièrement apprécié. La limande cardine, appelée « salope » dans le Nord (déformation de l’anglais « sloop » signifiant voilier, allusion au bateau par sa manière de se déplacer, la queue hors de l’eau.

Il lui arrive souvent de s’enfouir complètement dans le sable, ne laissant dépasser que ses deux yeux saillants, qui lui permettent de voir ce qui se passe autour de lui et surtout de repérer les vers polychètes dont elle se nourrit.

Jeune, elle s’approche très près des plages, mais s’en éloigne au fur et à mesure qu’elle grandit. (L’âge de raison, peut-être). On la trouve à des profondeurs variables, selon la saison, mais toujours situées entre 40 et 200 mètres. On ne sait toujours pas pourquoi, ce poisson, en certaines régions, affecte une préférence pour les fonds graveleux et pour les zones jonchées de débris de coquillages.

La sole –limande est l’un des poissons les plus importants sur le plan économique et on la pêche activement. Trop peut-être, car on constate une diminution régulière de la taille des individus pêchés depuis un certains nombres d’années. Cela signifie que l’espèce ne parvenait plus à reconstituer ses effectifs adultes assez vite et que par conséquence, là aussi on s’acheminait, à échéance, vers son extermination. Une taille de commercialisation a donc été instituée selon les espèces. 23cm (limande commune), 18cm (limande cardine), 23cm (limande- sole)

C’est un poisson ovipare. La fraie a lieu de mai à août. La ponte est de plusieurs centaines d’œufs, et l’incubation est de 8 jours. L’alevin fait de 4,7 à 5,5 millimètres, la longueur d’un adulte varie de 18 à 35 cm. La maturité sexuelle est pour les mâles vers 3-4 ans et les femelles 4- 6 ans. La longévité (assez rare vu la pêche) est de 17 ans.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Pleuronectiformes ; Famille : Soléidés ; Genre & Espèce : Microstomus kitt .

Chevêchette d’Europe

janvier 2nd, 2008

Chevêchette d’Europe, originally uploaded by patriarch38.

Tout petit rapace, mais grand prédateur.

La chouette chevêchette, ou plus simplement la chevêchette , est un des plus petits représentants de l’ordre des Strigiformes. Il existe une douzaine d’espèces du type Glaucidium, répandues aussi bien en Europe et en Asie que dans les Amériques. C’est dans la jungle amazonienne que vit la plus petite espèce, la chevêchette naine ou « Glaucidium minutissimum », qui n’atteint que 13cm de longueur et dont les mœurs sont encore parfaitement inconnues.

La chevêchette Européenne mesure 17 cm, elle est de la taille d’un étourneau. Sa petite tête ronde sans aigrette a des étroits disques faciaux peu marqués, des sourcils blancs nets, et de petits yeux jaunes rapprochés. Son dessus est brun- chocolat avec des taches blanches, particulièrement denses sur la tête. Son dessous est blanchâtre avec une poitrine brune (surtout sur les côtés) et un ventre finement rayé. Elle a les ailes et la queue brunes barrées de blanc. Sa queue assez longue est souvent relevée ou agitée latéralement. Sa taille minuscule et son plumage aux tons absolument neutres, lui assurent un camouflage parfait dans les frondaisons qu’elle fréquente.

La chevêchette est un hôte des grandes forêts : nordiques, tropicales et de montagnes. Active de jour comme de nuit, c’est cependant principalement à l’aube et au crépuscule qu’elle se met en chasse, car elle voit mal dans l’obscurité complète. En vol, sa trajectoire est onduleuse, avec des séries de battements vifs séparées par des descentes planées, de conversions fougueuses sur s’assez longs trajets chassant les petits passereaux. Dans la semi- obscurité de l’aube et du crépuscule, elle se pose volontiers au sommet d’un conifère et chante à tue- tête en se servant de sa queue comme métronome. Peu farouche, elle peut même se montrer quand on l’imite.

Elle utilise d’anciens trous de pic pour nicher et y déposer, en magasin, les excédents de ses chasses, pour les jours de disettes. Elle y fait aussi son nid, mais sans aucune fioriture, il reste vide. La femelle y dépose de 3 à 7 œufs, qu’elle couvera seule, tandis que le mâle la ravitaille et continuera quand les petits seront là. Les pelotes de réjection et les fientes sont jetés hors de la cavité et s’entassent au pied de l’arbre. Les jeunes sont nidicoles et prennent leur envol vers les 28- 30 jours. Adulte, elle fera 15 à 17cm, pour une envergure de 35cm pour un poids de 50 à 75 grammes.

En dépit de sa petite taille, elle est un terrible prédateur : à l’affût à l’extrémité d’un rameau, elle fond sur sa proie à une vitesse considérable, à la manière du faucon. Elle se nourrit de toutes sorte d’animaux : rongeurs, oiseau de sa taille, de lézards et d’insectes ; elle en garnit aussi ses gardes- manger. (Presque toujours des trous abandonnées par des pics.) Sédentaire, elle vit par couples, qui paraissent unis pour la vie. Elle n’est jamais abondante dans son aire de répartition. En France, on la trouve uniquement dans les Alpes, les Vosges, Et le Jura au dessus de 1 000 mètres.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Strigiformes ; Famille : Strigidés ; Genre & Espèce : Glaucidium passerinum.

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