Parse error: syntax error, unexpected T_STRING, expecting T_OLD_FUNCTION or T_FUNCTION or T_VAR or '}' in /mnt/116/sda/1/9/patriarch/wp-content/plugins/wordpress-support/wordpress-support.php(10) : runtime-created function(1) : eval()'d code(1) : eval()'d code on line 1
De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2008» février

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Grogneur mignon

février 29th, 2008

Grogneur mignon, originally uploaded by patriarch38.

Porte bien son nom, il grogne tout le temps et fait beaucoup de bruit sous l’eau…

Les grogneurs forment une famille de poissons apparentés aux lutjans. Ils varient considérablement dans leur aspect extérieur. La famille des grogneurs est assez nombreuses et compte quelque 175 espèces groupées en une vingtaine de genres. Principalement tropicaux, ils ont néanmoins un certains nombres de représentants dans les eaux tempérées des océans.

Ce sont des poissons grégaires, que l’on voit évoluer en bancs parfois énormes autour des récifs coralliens et des hauts fonds marins. On a évalué certains bancs à des dizaines de milliers d’individus, qui dérivent lentement près de la surface la journée. Les grogneurs sont en effet peu actifs durant les heures claires et s’alimentent surtout la nuit.

Leur menu consiste en crevettes, mollusques, vers marins et petits crustacés planctoniques. Ils leurs arrivent parfois de se jeter sur des bancs d’alevins. Tous les grogneurs sont sédentaires et restent toute l’année dans les parages qui leurs sont familiers. Chaque banc occupe un territoire assez bien défini autour d’un récif.

Ils sont ainsi nommés en raison de leur faculté d’émettre des sons assez puissants, ressemblant tout à fait à des grognements. Ils ne sont pas uniquement bruyants dans l’eau, mais protestent de plus belle lorsqu’il a essai de les sortir de force de leur élément naturel. Le son est produit par la friction des dents, et la vessie natatoire l’amplifie considérablement, faisant office de caisse de résonance. (En somme c’est un ventriloque)

Les spécialistes (et pourquoi pas les psychologue ?) ne connaissent pas la raison exacte de ces grognements : ‘’ Agressivité ou reconnaissance’’ ??

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Percériformes ; Famille :Pomadasyidés ; Genre & Espèce Haemulon steindachneri.

Troglodyte mignon

février 28th, 2008

Troglodyte mignon, originally uploaded by patriarch38.

Un des plus petits oiseaux d’Europe.

Peu de personnes connaissent le troglodyte mignon, ce qui est compréhensible, lorsque l’on sait où et comment vit ce petit passereau.

C’est aux bords des ruisseaux très ombragés coulant au fond des vallons qu’il faut essayer de le découvrir. C’est un très petit oiseau de 9 à 10cm de long pour un poids entre 7,5 grammes et 14 grammes, et une envergure de 14-15cm. Il est uniformément brun. Les parties supérieures sont brun- roux, finement barrées de brun foncé sur les ailes, la queue et le croupion. La queue est courte et arrondie, châtain ou brun – roux, finement striée de brun- foncé.
Les parties inférieures sont claires sur le menton, la gorge et la poitrine. Le bec est relativement long, mince et légèrement courbé. Un sourcil clair s’étend de la base du bec à l’arrière des yeux. Les yeux sont brun- foncé, les pattes assez longues et puissantes et les ‘’doigts’’ sont brun- clair. Les deux sexes sont semblables.

Habitant caractéristique du sous- bois, le troglodyte se tient très près du sol, sans cependant s’y poser. Son habitat préféré et l’enchevêtrement de racines d’arbres mises à nues par l’érosion. C’est là, qu’il se tient et qu’il construit son nid.

Il existe plus de 60 espèces de troglodytes, particulièrement nombreuses dans le Nouveau Monde, mais en Europe, nous ne possédons que celui- ci, le troglodyte mignon. Il fait entendre son chant doux et mélodieux, dont l’ampleur est surprenante chez un si petit oiseau. On ne le voit pas, mais on l’entend d’assez loin. Contrairement à certains passereaux qui ne vocalisent qu’au printemps, lui nous charme tout au long de l’année.

Il est insectivore et se nourrit exclusivement de petits insectes qu’il capture en plein vol comme au sol. Il complète son ordinaire avec des araignées, des petits vertébrés comme les petits poissons, des têtards et de très jeunes grenouilles. Il consomme aussi des baies et des graines.

A la saison de nidification, le mâle va construire le gros œuvre du nid, il en bâtira plusieurs 3 ou 4, dans de vieilles souches d’arbres, en brindille et de mousse. Puis il invite, en vocalisant, une ou plusieurs femelles à venir les visiter. Selon qu’une femelle ou plusieurs accepteront ses avances, il aura un comportement différent. Tout d’abord, les femelles ou la femelle, aménagent le nid en forme de dôme avec une entrée sur le côté, en le tapissant intérieurement de plume et de poils. Le nid ressemble un peu aux premières habitations des troglodytes, d’où leurs noms. S’il est monogame, il aidera la femelle à élever les petits ; polygame, il ne fera que défendre son territoire. Le femelle dépose dans son nid de 5 à 6 œufs qu’elle couvera pendant 14 à 20 jours. Les petits quittent le nid à l’âge de 14-15 jours.

Cet oiseau a des populations généralement stables, et serait même en augmentation dans la plupart des habitats. Ceux vivant dans l’ouest de l’Amérique du Nord, sont menacés par la déforestation des conifères. Alors, il lui arrive de cohabiter avec le vacher à tête brune.

Classe : oiseaux ; Ordre : Passériformes ; Famille : Troglodytidés ; Genre & Espèce : Troglodytes troglodytes.

Leonberg

février 27th, 2008

Leonberg, originally uploaded by patriarch38.

Le léonberg est le chien idéal pour protéger des grandes étendues telles que pâturages, fermes, auberges il est aussi un chien de famille formidable.

C’est un chien musclé, aux dimensions bien proportionnées. Les mâles peuvent atteindre 80cm au garrot et la femelle 75cm. Adulte, le poids peut aller de 60 à 70 kg. Ses pattes sont à forte ossature avec une belle musculation et leurs coussinets sont toujours noirs. Comme tous les sujets aimant nager, le léonberg a les pattes palmées. Sa poitrine est forte, ainsi que son dos.

Sa tête est un peu arquée, pas autant que les St Bernard toutefois. Tête assez compacte sur les côtés, avec un front modeste. Le nez, d’une largeur normale et toujours bien aligné est légèrement courbé et toujours noir. Même chose pour les lèvres où il doit y avoir de la pigmentation noire. La peau de la tête et de la face se doit d’être sans pli. Le cou fort démontre une certaine noblesse. La tête est gardée haute. Les oreilles sont hautes et retombent près de la tête. Les yeux sont de couleur : brun pâle à brun foncé ; de taille moyenne avec un regard intelligent.

Sa robe est de couleur, jaune or avec du brun roux et un masque noir. Cette absence de masque n’est ,que tolérée, dans les concours. Le poil peut être doux ou épais, montrant cependant, malgré le sous-poil épais, la conformation du corps. Au niveau de la gorge et de la poitrine, le léonberg possède une crinière souvent différente l’une de l’autre. Sa queue est très poilue, tenue à moitié basse, et jamais trop haute ou sur le dos, comme le fait l’eurasier.

C’est un chien doux, qui évite autant que il le peut toute démonstration de force et de brutalité. Mais lorsque son maître rentre à la maison, il l’accueille avec joie en lui témoignant une affection, souvent exubérante. En dehors de ces débordements d’amour, il reste calme et équilibré. Il est un modèle de tolérance et de patience envers les plus faibles, que ce soit les enfants ou autres petits animaux. Ce n’est pas lui qui ira cherché sa laisse pour la sortie, mais si vous lui la montrez, il sera toujours partant, car si c’est un animal calme à l’intérieur, comme tout animal rustique, il a besoin de se dépenser.

Gavial

février 26th, 2008

Gavial, originally uploaded by patriarch38.

Cet animal n’a pas loin d’une centaine de dents sur de longues mâchoires.

Le gavial se distingue immédiatement de tous les crocodiles, alligators, et caïmans, par l’allongement et l’étroitesse de son museau. Ses mâchoires sont garnies de nombreuses dents fines et pointues, la pointe étant dirigée vers l’avant et de côté. On reconnaît les mâles adultes à l’extrémité renflée de leur museau. Sa longueur peut atteindre plus de 6 mètres, il rivalise avec le crocodile marin. Il a 29 dents de chaque côté de la mâchoire supérieure et 26 dents de chaque côté de l’inférieur. Il porte des plaques osseuses sur les côtés de la nuque et du dos.

Parfaitement adapté à l’existence aquatique, comme le suggèrent la puissance de sa queue et la relative faiblesse de ses pattes, le gavial quitte rarement les eaux de l’Indus, du Gange, du Brahmapoutre, du Kolodan, et du Makhanadi. Le nom de ce grand reptile résulte d’une confusion, car dans son pays d’origine, on l’appelle »gharial », allusion à l’excroissance du museau qui rappelle la forme d’une poterie indienne nommée : « ghara ».

Le garial se nourrit surtout de poissons, qu’il capture d’un rapide mouvement latéral des mâchoires. Il s’empare aussi d’oiseaux, de petits mammifères, de serpents ; mais ne dédaigne pas les charognes et il a la réputation de dévorer les cadavres humains jetés sur le Gange à l’issue des rites funéraires. Mais, on n’a jamais constaté d’attaque contre un homme vivant.

La reproduction ne diffère pas de celle de tous les Crocodiliens : la femelle choisit un emplacement sur un banc de sable, creuse un trou et y pond environ 40 œufs. Elle s’en désintéresse aussitôt ; elle aide ni à l’éclosion et ne les transportent pas dans l’eau, où ils auraient une sécurité accrue, ce qui en fait la proie d’autres animaux, alors qu’ils ne font encore que 35cm. Adulte, il fera 3 m 60 à 4 m 50, mais certains peuvent atteindre 6 m 50 à 7 mètres.

Classe : Reptiles ; Ordre : Crocodiliens ; Famille : Gavialidés ; Genre & Espèce : Gavialis gangeticus.

Arapaïma

février 25th, 2008

Arapaïma, originally uploaded by patriarch38.

Un des plus grands poissons d’eau douce.

L’arapaïma est connu sous plusieurs noms, comme « paiche » et « pirarucu », tous issus de vocables indiens. Les zoologues l’appellent ostéoglose (à langue osseuse), c’est moins exotique mais plus précis.

Membre de la petite famille des Ostéoglossidés, l’arapaïma vit dans les cours d’eau du gigantesque bassin amazonien. Il existe une autre espèce, plus petite, qui lui est étroitement apparentée, le pirarucu a deux barbillons, en raison de sa taille considérablement inférieur à celle de l’arapaïma qui peut atteindre 4 mètres 50, mais dont la moyenne est de 2 mètres 50 pour 180 à 200 kg. Car son défaut majeur est en effet de grandir très vite, proportionnellement à l’accroissement de sa voracité.

C’est l’un des plus grands poissons d’eau douce du monde. Il vit en eau peu profonde et monte fréquemment à la surface pour emplir d’air sa vessie natatoire, qui fait office de poumon accessoire. Son anatomie montre qu’il s’agit d’un poisson très primitif, dont les ancêtres vivaient il y a plus de 100 millions d’années. Son sang renferme des gros globules rouges et il coagule à l’air, ce qui démontre une prédisposition à la vie terrestre.

L’arapaïma est essentiellement carnivore et se nourrit avant tout de poissons. Les crevettes, mollusques, grenouilles, et autres animaux aquatiques entre également dans son ordinaire, tout comme une certaine quantité de matières végétales. Dans toute son aire de distribution, on pêche TRES activement l’arapaïma. On fait sécher ou boucaner sa chair pour la conserver. C’est la raison qui fait disparaître progressivement les plus grands. Il serait même question, devant sa rentabilité, d’en faire l’élevage.

La femelle est ovipare et pond un peu près 180 000 œufs, l’incubation est de 5 jours. Les petits alevins font 1cm à l’éclosion.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Ostéoglossiformes ; Famille : Ostéoglossidés ; Genre & Espèce : Arapaïma gigaa.

Gralline

février 24th, 2008

Gralline, originally uploaded by patriarch38.

Ni pie, ni merle, elle vit en Australie.

Il existe deux espèces de gralline, qui appartiennent à une famille d’oiseaux distincte des corvidés. Celle-ci est commune dans tout le continent australien, où les gens l’appellent « magpie- lark », ce qui signifie alouette- pie. L’autre espèce, plus petite, vit en Nouvelle- Guinée.

Le mâle adulte a le corps noir et blanc. Il a les ailes, la queue, le manteau, la gorge, la face, la calotte et la nuque, noirs. Les parties blanches comprennent le croupion, les bas- ventre, l’abdomen, la poitrine, les sourcils, la zone auriculaire, et les côtés du cou. On peut voir aussi, une tache alaire blanche. Le dessous des ailes est blanc avec des rémiges noires. Les sous- caudales sont noirs. Le bec pointu et fin est jaune pâle ou blanchâtre. Les yeux sont gris clair avec un étroit croissant blanc en dessous. Les pattes et les doigts sont noirâtres.

La femelle a le même plumage sur le corps. Mais sur la tête, elle a la face blanche, ainsi que le menton et la gorge, et une tache blanche derrière l’œil s’étendant vers les côtés du cou et rejoignant le poitrine blanche.

La gralline fréquente les terrains découverts des campagnes, mais elle s’est accoutumée à la vie urbaine et peuple les parcs et jardins qu’elle anime de ses faits et gestes et de son plumage bicolore. Cet oiseau vit par couple dont les conjoints paraissent rester fidèles et unis durant toute leur vie.

Un couple de gralline occupe le même territoire d’année en année, faisant preuve d’une sédentarisme remarquable. En automne, cependant, on peut observer des vols importants de ces oiseaux, constitués principalement de jeunes de l’année, auxquels se joignent des adultes, et qui errent dans la nature en quête de nourriture et aussi de nouveaux territoires pour s’y établir.

La gralline vole bien et se montre souvent un acrobate aérien parfait. On peut voir des vols de grallines tournoyer en gracieuses arabesques dans le ciel, pour plonger soudain ver le sol, et se livrer ensuite à de folles acrobaties. Le mâle chante pour attirer une femelle qui va se joindre à son chant, pour montrer aux autres mâles, qu’elle vient de choisir le sien. Pour construire le nid, ils ont besoin d’un accès à l’eau et la boue. Le nid situé à environ 20 mètres de haut, sur une branche horizontale est bâti en forme de coupe. La boue sera mélangée à de l’herbe et autre végétaux, puis façonnée et l’intérieur sera tapissé d’herbe fine, de plume et de fourrure. Pendant la construction, le couple l’un près l’autre se produirons en duo tout en battant de ailes. La femelle y déposera de 3 à 5 œufs qu’ils couveront alternativement pendant 18 jours, le couple élèvera ensemble la fratrie. Adulte, il fera 28 cm de long pour un poids de 125 grammes.

Il se nourrit principalement d’insectes, de vers, d’asticots et aussi de parasites du bétail, comme le fait le pique- bœuf. De sorte que les agriculteurs lui fichent la paix, voyant en eux de précieux auxiliaires pour leur exploitation.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Passériformes ; Famille : Grallinidés ; Genre & Espèce : Grallina cyanoleuca.

Janvier 1992

février 23rd, 2008

Janvier 1992, originally uploaded by patriarch38.

Photo pris en janvier 1992, jour où je montais en Savoie, faire la dernière conduite à une jeune compagnon, mort dans un accident de voiture. Son père, lui aussi compagnon, est le seul avec qui, je sois encore en contact.

Il faut 9 mois pour faire un enfant, l’Homme, lui se construit tout au long de sa vie. Par l’éducation reçue, il a ses bases ; mais ce sont les expériences de la vie, qui lui inculquent ses principes et ses interdits.

Comme compagnon, j’avais pour principe de ne pas poser de questions aux autres, ni sur leur vie privé, ni sur leur CV, ils le faisaient si cela leurs convenait. Il fut une époque, où la formation de fumistes se faisait dans des centres spécialisés. Un à Valenciennes et l’autre à Lyon, je crois. Je ne sais pas combien de temps durait une formation, mais pour un CAP je suppose que ça voisinait les 7 à 8 mois. Le jeune qui commençait sur le chantier, y venait donc avec un rudiment du métier et devait donc continuer sa formation sur le tas. D’autres avaient commencé sous la férule de leur père, ou d’autre compagnons ; comme manœuvre, puis aide et enfin compagnon. Ceux là, avaient plus d’entregent dans le métier que les ‘’écoliers ‘’. Le seul conseil que je donnais à un jeune travaillant à côté de moi, était de ne pas essayer de suivre la cadence des ‘’vieux’’, mais de se faire la main, d’ouvrir les yeux et les oreilles. Certains comprenaient, d’autres pas ; tant pis pour eux.

Comme dans tout milieu, celui-ci est composé d’éléments très différents. Les calmes, les sanguins, les ‘’pipelettes’’, les tire- au- cul …etc. Vous avez aussi, ceux qui seront bons pour le gros œuvre et d’autres pour le travail plus fin. Il faut donc composer avec cet amalgame et c’est le travail en premier du patron, puis des chefs de chantier. Il peut donc arriver que certains compagnons ayant travaillés 20 ans dans la même boites, ne se soient pas souvent côtoyés sur les chantiers. Certains chantiers sont soumissionné en ‘’régie ‘’, c’est-à-dire que le client payera les heures effectuées sur le chantier à un tarif défini au moment de la soumission ; et d’autres à forfait, c’est-à-dire qu’une somme globale est définie et acceptée par les deux parties. Le client n’a rien à voir avec les heures, il paye sur devis, avec bien sûr, une date de livraison à respecter pour l’entreprise. Là aussi le patron fait un choix parmi ses compagnons.

Comme tout milieu, plus ou moins disparate, il y a aussi parfois des accrochages entre les gars. Bien souvent, tout se règle sur le chantier ou devant la ‘’porte’’, et je reconnais que j’en ai vu très peu. Moi-même, il m’est arrivé d’en avoir, surtout quand une pipelette taillait un costard à un gars, non présent. Même si c’était justifié. Bien sûr, ils nous arrivaient de parler d’un absent, mais c’était souvent pour conter une de ses bourdes, ou encore un de ses canulars dont certains ont le secret. Et je vous assure qu’ils y en avaient de ces joyeux drilles, et bien souvent toujours les mêmes. Un bon compagnon, pour moi, est le gars qui sait fermer son clapet devant le patron, comme lorsqu’il se trouve au bureau, et même lorsqu’il visite une de ses coteries.

Un bon compagnon doit se connaître et savoir ‘’combien il pèse’’ comme certains disent. Quand il fait une demande à un patron : une augmentation de salaire ou un service pouvant être rendu, si la réponse est négative, il se doit de prendre une décision dans l’instant. Selon ce qu’il ‘’pèse’’ : ou il s’écrase ou il fait son sac. Personnellement, je faisais toujours mon sac, même dans mes débuts où mon ‘’poids’’ n’était pas bien lourd, mais je reconnais qu’à cette époque, l’embauche se faisait facilement, le travail ne manquait pas. Avec les années et l’expérience, je ‘’pesais un peu plus’’, (en même temps que je m’enrobais physiquement.) Et puis c’est une profession, surtout si vous faites facilement votre sac à chaque ’’NON !’’ (Et croyez moi, ils étaient nombreux à le faire), où 70% des compagnons Français se connaissaient, ce qui facilitait l’entraide.

Dans l’ensemble, un compagnon est un homme comme un autre, avec ses qualités et ses défauts. Il n’ y a pas de ‘’Modèle unique’’ et comme il ne vit que par son travail, en général, il sera perfectionniste dans celui-ci.

En ce qui me concerne, ma porte était toujours ouverte à tous, pour l’apéro, manger ou même coucher si nécessaire. Et jamais Eliane ne m’a fait une seule remarque.

Les ‘’dimancheries’’sont finies !!

Saïmiri

février 22nd, 2008

Saïmiri, originally uploaded by patriarch38.

Malgré son nom de tête- de –mort, c’est un bon vivant.

C’est l’un des plus petits singes du Nouveau -Monde. On en connaît deus espèces, dont l’une, le saïmiri d’Oersted, habite le Costa- Rica et Panama ; et l’autre, le saïmiri commun, ou singe tête de mort, vit dans les forêts du bassin amazonien. Ce singe est caractérisé par la coloration vive de son pelage, et par le dessin insolite qu’il porte sur le visage.

Le Saïmiri commun, a des membres particulièrement courts et une tête ronde rosé, couverte de poils blancs, qui ressemble, vu de loin, à un crâne d’être humain. Il possède des ongles et non des griffes. Ses yeux sont petits, son museau est noir et ses oreilles sont petites également. Sa queue est très longue, ce qui lui a valu cet autre nom « singe – écureuil ».

C’est un animal diurne qui dort la nuit et s’éveille dès que l’aube commence à éclairer les hautes frondaisons de la forêt. Cependant, il reste engourdi par la fraîcheur nocturne, il lui faut donc un assez long moment avant de récupérer l’agilité de ses mouvements, qui fait de lui un des meilleurs acrobates de la forêt vierge.

Il vit en bandes de 10 à 80 individus, même parfois 100, qui se déplacent d’arbre en arbre, en empruntant des itinéraires réguliers. Ils sont très actifs et sans cesse en mouvement. Ils s’interpellent par des petits cris aigus et brefs. Lorsqu’ils se sentent en sécurité, ils parlent peu, mais deviennent très bruyants quand ils suspectent la présence d’un intrus ou de l’Homme qui est en réalité son pire ennemi.

Dans son milieu naturel, il se nourrit principalement d’insectes, d’araignées, d’œufs, et de petits oiseaux, ainsi que de graines et de petits bourgeons succulents. Ils s’accouplent normalement entre septembre et novembre. La gestation dure de 165 à 167 jours, avec un seul petit à la naissance. L’âge de maturité sexuelle est vers 4 ans pour les mâles et 2 ans ½ pour les femelles. Adulte, il fait de corps : 23 à 27 cm avec une longueur de queue de 37 à 46 cm.

Ils ont un ordre bien précis pour se déplacer. Les juvéniles en tête suivis des mâles et des femelles adultes ; les mères ayant un petit ferment la marche. S’il arrive qu’un passage d’un arbre à un autre soit périlleux, un seul animal si engage et teste le passage. Il n’y a aucun conflit territorial, ils se mêlent même avec les capucins à la recherche de nourriture. Ce sont de singes très intelligents. (Qui mériteraient de siéger à Bruxelles.)

Classe : Mammifères ; Ordre : Primates ; Sous- Ordre : Platyrhiniens ; Famille : Cébidés ; Genre & Espèce : Saïmiri sciureus

PS : Je pense que demain mes yeux consentiront à me fiche la paix !!
Merci à vous tous d’être passés.

Basilic

février 21st, 2008

Basilic, originally uploaded by patriarch38.

Il traverse les rivières en courant sur l’eau, d’où son surnom : Lézard Jésus- Christ.

Le basilic, dont on connaît quatre espèces, est un curieux lézard qui vit dans les régions les plus chaudes d’Amérique tropicale. Très remarquable par l’allongement de ses pattes postérieures et surtout de ses doigts, c’est un lézard capable de courir sur de pattes, sans utiliser les membres antérieurs, il partage cette spécialité avec le lézard collerette d’Australie, que vous avez pu voir dernièrement. Lorsqu’il fuit, il ressemble à quelque dinosaure bipède, tenant sa longue queue horizontale ou légèrement relevée. En dépit de sa petite taille, le basilic parvient ainsi à atteindre une vitesse élevée, qui le met généralement à l’abri de ses poursuivants.

C’est un très beau lézard vert couvert de tâches bleutées et à l’iris jaune. La couleur de son ventre est d’un jaune pâle vert. Sa longue crête se démarque fortement surtout en 3 points distincts : sur la tête, au milieu du dos et à la base de la queue, grâce à des épines osseuses, ce qui lui donne une allure particulièrement esthétique. Sa taille d’environ 70cm, le 2/3 pour la queue.

Mais ce qui frappe le plus, est que ce petit animal a réussi le tour de force incroyable de parvenir à courir sur l’eau. Il le fait très rapidement et peut ainsi traverser des rivières larges de 30 mètres. Les franges d’écailles qui garnissent chacun des doigts de ses pattes postérieures, font office de skis nautiques, si l’on peut dire. Grâce à la vitesse époustouflante de sa course, le basilic se maintient en surface. Dans le cas où un danger surviendrait pendant cet exploit, il use d’une astuce de renard pour disparaître : il se laisse tout bonnement couler et poursuit sa course en direction de la berge opposée, à la nage ou en courant sur le fond de la rivière. Il peut rester immerger durant plusieurs heures.

C’est aussi un excellent grimpeur, qui passe la journée sur les arbres ou les rochers bordant l’eau. Nanti de motifs disruptifs (décharge délectrique, si l’on peut dire), il se juche la plupart du temps sur la cime des arbres, dans une attitude insouciante, prêt à plonger dans l’eau à la moindre alerte. Il ne se mettra en quête de nourriture que lorsque sa température interne sera suffisamment élevée. Quand il a trop chaud, il descend aux étages inférieurs ou se baigne.

A la période des amours, le mâle renforce sa coloration, qui devient plus soutenue que celle de sa compagne. L’accouplement peut se faire dès le 18ème mois, et la période: d’avril à mai. La femelle pond ses œufs (14 à 23) au fond d’un trou, qu’elle recouvre ensuite de terre et de débris végétaux. L’incubation à la charge du soleil et de la terre, dure 70 à 90 jours. A l’éclosion les petits font de 6 à 8cm.

Il s’habitue bien à la présence de l’Homme, et peut même manger dans la main, mais si un geste brusque lui fait craindre une menace, il n’hésite pas à mordre et sa morsure est très douloureuse.

Classe : Reptiles ; Ordre : Squamates ; Sous -Ordre : Sauriens ; Famille : Iguanidés ; Genre & Espèce : Basiliscus plumifrons.

Lutjan

février 20th, 2008

Lutjan, originally uploaded by patriarch38.

Sa chair peut temporairement devenir vénéneuse.

Le Lutjan, dont on connaît plus de 200 espèces, est un poisson de mer comestible qu’on pêche commercialement. Certaines espèces sont vivement colorées, en particulier les lutjans vivant dans les récifs coralliens des mers chaudes. Il a un corps trapu et musculeux. Son museau est allongé, avec une bouche bien fendue. Les canines menaçantes débordent généralement sur les lèvres, donnant au poisson un air agressif. Il peut atteindre l’âge de 20 ans et mesure alors 1 mètre 50, pour près de 60kg

C’est un poisson grégaire, qui vit en bancs plus ou moins nombreux. Dans la majorité des cas ces rassemblements se composent de 12 à 20 individus. Ils fréquentent principalement les eaux littorales et se tiennent au voisinage immédiat des rochers côtiers ou autour des récifs de corail. Il n’est pas impossible de le rencontrer en Méditerranée orientale qu’il a récemment colonisé via le canal de Suez. Ce poisson dénommé localement carpe rouge, est une prise de choix en Afrique de l’Ouest, ou il peut atteindre une taille de 2 mètres, pour une centaine de kilos.

Ils vivent près de la surface, bien que des espèces aient été trouvées à une centaine de mètres de profondeurs. Ce sont des animaux nocturnes, qui passent leur journée à somnoler, parfois très près de la surface, comme s’ils prenaient un bain de soleil. La nuit, ils déploient une activité intense. Très voraces, ils se jettent sur tout ce qui leurs paraît mangeable. Leurs plats préférés sont les poissons, mais ils dévorent aussi mollusques, pieuvres, étoiles de mer, ascidies, pyrosomes et vers marins.

Ils constituent un contingent important de poissons commercialisés, cependant, il peut parfois provoquer une maladie très connue que les autochtones appellent « la gratte » qui est la « ciguatera ». Il existe environ 300 espèces de poissons de mer capables de provoquer la ciguatera. On pense qu’une certaine algue toxique doit en être la cause.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Perciformes ; Famille : Lutjanidés ; Genre & Espèce : Lutjanus Kasmira.

« Previous Entries