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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2008» février

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Grive musicienne

février 19th, 2008

Grive musicienne, originally uploaded by patriarch38.

Revenons à nous moutons, si je puis dire !!!! La récré est fini !!!!!

Cette grive mérite bien d’autres qualificatifs.

Des 4 espèces des grives européennes, la musicienne est l’une des plus petites avec la mauvis. Elle se distingue de cette dernière par l’absence de sourcils crème et de marques rousse sur les flancs et le dessous des ailes. C’est un oiseau trapu. Les parties supérieures et la tête sont brunes. Les parties inférieures sont blanchâtres, avec une couleur chamoisée et des taches, brun foncé sur la poitrine et les flancs. Les sous alaires sont orange chamoisé. La queue brune et plutôt courte. Le bec est brun. Les pattes et les doigts sont rose pâle.

En Europe de l’ouest, c’est l’espèce la plus abondante, celle que l’on appelle souvent la grive de vignes parce qu’elle semble apprécier tout particulièrement les grains de raisins ; elle mérite également son qualificatif de musicienne, car son chant joyeux retentit au printemps dans les bois et les parcs. On le reconnaît aisément à ses motifs répétés2 ou 3 fois de suite. Il se perche bien souvent bien en vue pour le lancer.

La grive musicienne mange des insectes, des vers, et des fruits, mais elle s’est faite une spécialité des petits escargots dont elle ouvre la coquille, en la martelant avec son bec sur une « enclume »( pierre plate) autour de laquelle on trouve souvent les restes de mollusques. Elle se nourrit en courant sur de courtes distances et en sautillant. Elle fréquente aussi les mangeoires en hiver. Elle vole assez bas, mais c’est un vol rapide et direct, légèrement ondulant.

Le nid de la grive musicienne, n’a pas d’équivalent. La femelle le construit, alors que le mâle fait son récital à ses côtés, en ne faisant strictement rien d’autre. La femelle le construit avec de la mousse mêlée de quelques herbes sèches ou brindilles et tapisse la coupe avec un revêtement lisse formé de terre humide et de bois pourri. Une fois séchée, cette calotte a une coloration, brun jaunâtre et les œufs qu’elle y dépose d’un joli bleu- vert avec quelques taches noires qui y reposent, font un joli contraste. C’est encore la femelle qui assure l’incubation (13 à 14 jours), les œufs éclosent en mai- juin. Adulte, il fera 21cm de long, pour une envergure de 35 cm et un poids de 80 grammes. La longévité en liberté est de 13 ans.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Passériformes ; famille : Turdidés ; Genre et espèce : Turdus philomélos

Arche-de-Noé

février 18th, 2008

Arche-de-Noé, originally uploaded by patriarch38.

Tout d’abord, je tiens à remercier l’inconnu qui a créé ce dessin qui, compte tenu que ce blog est, presque entièrement dédié aux animaux, m’a bien plu. Merci donc pour ce bel ouvrage. (J’avais pensé à le débaptiser, mais je n’ai pas le droit de le faire, par respect que je dois à son auteur.)

Hier, j’ai été taggué par deux visiteuses. Bérangère & Arielle. Je me plie au jeu pour la deuxième fois, mais il n’y en aura pas de 3ème.

Me voici donc au confessionnal où je dois avouer 6 péchés mignons, puisque insignifiants et inavouables. (Hum !!)

1er) Je suis plus têtu qu’une mule, c’est peu dire. Si je ne veux rien avouer, je n’avoue rien. Alors, même ces six « péchés », pas sûr qu’ils soient réels. A vous d’y croire ou de ne pas y croire.

2ème) Je suis nul en littérature, en musique classique, en un mot, j’ai peu de choses qui peuvent plaire en société. Je préfère le musette et le jazz. (Une raison, de plus, pour éviter les invitations barbantes.) [J’ai bien écrit : barbantes et pas autre chose]

3ème) Je suis peut-être tolérant en religions et sur les modes de vie, mais pas en politique. La tolérance en politique n’existe pas, sinon il n’y aurait pas 36 partis dans un pays. Etre faux- cul, est la plus grande faculté de tous nos hommes politiques. Certains n’ont même pas besoin de prendre des cours, ils se forment sur le tas, ……..en famille.

4ème) Je dis toujours ce que je pense, même si parfois, je le regrette par la suite. Surtout si ma douce est là. Je suis même parfois très féroce. Les protagonistes des théâtres nationaux que sont l’Assemblé Nationale et le Sénat, et qui se produisent parfois les mercredis après midi sur la 3, pourraient même passer pour des enfants de cœurs auprès de moi.

5ème) Contrairement à ce qu’un homme a dit, moi, je fais toujours ce que je dis. Même si j’en prends plein la gueule, mais là, il n’y a que moi et ma famille qui recevons. Je ne fais jamais supporter mes bourdes à des étrangers. Je leurs laisse seulement le plaisir de se marrer à mes dépens. (Ce n’est pas interdit de le faire pour d’autres !!)

6ème) Elle découle des précédentes. J’aime l’humour, sauvage parfois ; mais jamais envers les gens qui souffrent et supportent déjà difficilement une situation extrême. Et jamais de vulgarité, jamais je ne traiterais une ministre de « vieille vache, même pas de vieille peau ». C’est un manque de vocabulaire, alors que le monde entier reconnaît à la langue française sa richesse, qui permet des jeux de mots un peu plus spirituels que « vieille vache ». Ce qui m’amène à aimer aussi l’autodérision. Elle aide à supporter les coups bas de la vie et surtout à relativiser.

7ème) Pendant que je suis en verve, pas d’avarice !!! Si personne ne me dit que je suis beau, je me le dis moi-même et cela, sans me regarder dans une glace. Je me rase très peu et surtout pas le matin. Il m’arrive même de le croire….vous vous imaginez !!!!!!

Plus jamais je ne répondrai à un « placage » !!!!!!!

Loutre de mer

février 17th, 2008

Loutre de mer, originally uploaded by patriarch38.

Une loutre parfaitement adaptée à la vie en mer.

La loutre de mer est un animal entièrement marin, qui ne se rend à terre que pour y mettre bas son petit. C’est cependant l’animal marin le moins bien adapté à la vie aquatique : en effet, son pelage se mouille et plusieurs particularités mettent en évidence une adaptation au milieu marin très récente.

La loutre de mer, (à ne pas confondre avec la loutre marine :Lontra felina ou chat de mer, qui est en réalité une loutre d’eau douce qui ne vit que sur les côtes chiliennes et ne s’aventure pas en mer,) est le plus grand représentant de la famille des Mustélidés. Depuis très longtemps, l’homme l’a pourchassée sans merci, pour s’approprier sa fourrure extrêmement dense et chaude. Cette fourrure est indispensable à la survie de la loutre de mer, le seul parmi les mammifères marins, à ne pas posséder de couche de lard sous- cutané, qui constitue un isolant thermique.

Ce qui l’a rendue totalement vulnérable, est de vivre au voisinage immédiat des côtes. Elle se tient parmi les herbiers de varech et se nourrit de mollusques et de poissons. Elle fait preuve d’une rare dextérité, en se servant d’une pierre comme marteau pour casser les coquillages, en se servant de pierres plates comme enclumes. Elle s’installe alors sur le dos à la surface de l’eau, pose ma pierre sur son ventre, puis abat avec force le coquillage sur le galet. C’est d’ailleurs dans cette position qu’elle savoure le mieux son repas et que la femelle allaite son petit.

Excellente nageuse, elle plonge jusqu’à une trentaine de mètres de profondeur, la queue leur servant de « gouvernail ». Alors que ses ancêtres étaient exclusivement terriens, elle, elle a réussi son adaptation au milieu marin. Pas seulement, par ses pattes postérieures palmées, mais aussi par un rythme métabolique élevé en transformant plus rapidement sa nourriture en énergie. Au cours de cette évolution, certaines particularités sont apparues. Les yeux se sont déplacés sur le dessus de la tête, les narines se sont situées en haut du museau, ce qui leurs permettent d’observer et de respirer alors que le reste du corps est immergé. Les narines sont munies de valves qui se ferment automatiquement sous l’eau, et il y a le même mécanisme pour les oreilles. Les yeux, eux restent ouverts.

En chassant l’oursin, les loutres rendent service à l’homme, car l’oursin est l’ennemi du varech, dont il abat les troncs comme une scie électrique. Si les loutres venaient à disparaître totalement, les oursins pulluleraient et dans ce cas, des forêts entières de varech partiraient à la dérive. De nombreuses formes de vie, comme les jeunes poissons ou autres habitants des lieux, les suivraient irrémédiablement. D’autre part le varech est de plus en plus exploité pour en extraire l’algine, utilisé dans l’agroalimentaire, comme par exemple : liant en charcuterie, ou encore gélifiant pour les flancs ou les dentifrices. On peut donc la reconnaître comme utile pour l’humanité.

L’accouplement est très acrobatique. Une fois les préliminaires passés, le mâle se place sous la femelle et s’agrippe à elle avec les pattes arrière. Il faut parfois, plusieurs essais pour y arriver, et pour se maintenir en place, il attrape le nez de la femelle entre ses dents. Le mâle reste ensuite plusieurs semaines avec la femelle, allant même jusqu’à la tracter derrière lui, pour être sûr qu’aucun autre mâle ne viendra lui contester la paternité. La femelle met bas d’un seul petit, environ tous les deux ans, car elle allaite durant un an. Elle conserve cependant le souvenir de cette étreinte un bon moment le nez mordu étant douloureux !! Adulte il fera 1 mètre à 1 mètre 20, longueur de la queue de 25 à 37cm avec un poids de 25 à 37kg.

Classe : Mammifères ; Ordres : Carnivores ; Famille : Mustélidés ; Genre & Espèce : Enhydra lutris.

Aciérie en 1880

février 16th, 2008

Aciérie en 1880, originally uploaded by patriarch38.

Si dessus, une photo d’ouvriers sidérurgistes, décrassant un four Martin en 1880. Quand j’y ai travaillé, ce travail se faisait toujours, mais d’une façon moins pénible.

Avant de faire mon service, je travaillais dans le bâtiment comme limousinant (taille et pose de la pierre). J’ai passé mon CAP le 28 février 49, un peu moins de deux ans après avoir fini mes études secondaires. A ma sortie, sur l’insistance de mon ex-belle- mère, je suis entré en usine comme fumiste. Je ne connaissais rien aux fours, je devais donc repartir à zéro.

Avant d’être embauché, j’ai dû faire une pièce d’essai, pour être embauché comme compagnon fumiste- P1. Je pouvais apporter mon outillage, ce qui m’a bien aidé, puisque toutes les coupes devaient être exécutées à la main. (Scie clipper, interdite). Le contremaître me disant : « Voici le plan, les matériaux sont là et vous avez 10 heures pour effectuer le travail. Voici le résumé des points enlevés à chaque ‘’ bourde ‘’ : aplomb, joint trop épais, mauvaise coupe de brique, et non respect des côtes, etc. Si vous finissez avant, le temps gagné donne le droit à des ajouts de points. La note de départ : 20. » Et voyant ma caisse à outil : « Vu votre outillage, je pense que vous vous en sortirez. ».

En voyant le plan, j’ai eu la surprise de voir que cet ouvrage, était sensiblement le même que celui de mon CAP de limousinant. La différence venant que les briques réfractaires remplaçaient les moellons et un liant, le mortier. J’y ai passé les 10 heures, pour essayer de récolter un 20. Et bien non, je m’en suis sorti avec un 18. Le lendemain je commençais comme compagnon- fumiste P1, mais j’étais le ‘’loupiot ‘’ du service.

80% des gars étaient des ritals, et chez eux comme ailleurs, les anciens vous jugent au pied du mur. Il faut tout de suite, avoir l’oeil pour choper la hiérarchie existante et aussi la façon de travailler. Certains me connaissaient, puisque j’habitais chez ma belle mère, dans la cité ouvrière, tout comme eux. Il m’a fallu quelques semaines pour être adopté et recevoir des conseils sur la façon de travailler. Surtout de la part d’un vieux compagnon, qui avait bourlingué, quelques années, en Amérique- latine. (Brésil, Chili et Panama). Délégué syndical au bout de 6 mois (non élu, car n’ayant pas 1 ans de boite, mais désigné par la CGT), et élu l’année suivant, à ce moment là, je peux dire que j’ai été complètement adopté. Au bout de 10 ans, usé par ce travail de militant et aussi ma vie familiale qui partait à vau- l’eau, il me fallait tout remettre en question, et c’est aussi l’époque où j’ai connu Eliane. J’ai donné ma démission et suis entré dans une entreprise de Fumisterie industrielle allemande. Je retournais à mon vagabondage qui va si bien à mon caractère indépendant. Et je base donc mon jugement, à partir de cette période, qui remplie les conditions requises du compagnonnage. (Travaux et déplacements.)

5 années dans cette firme. Et j’étais très déçu, pas du travail car je me suis mis à l’aimer, mais des compagnons. Il n’y avait pas de réelle camaraderie, tous se tiraient la bourre ou pour parler français, essayer d’entuber son voisin pour qu’à chaque assise, il soit obliger de se farcir la coupe, etc. Baragouinant un peu leur langue, sur certains chantiers, l’ambiance est devenu meilleure, surtout que par la suite je suis passé chef d’équipe, puis chef de chantier en Nouvelle- Calédonie par exemple. Ayant mis le boss aux prud’hommes, j’ai été licencié en 68, puis fait 3 autres sociétés par la suite, la première comme chef de chantier, et les deux autres comme compagnon ne voulant absolument plus, me casser le mou, pour des ‘’clopinettes’’ sur la fiche de paye, et des compagnons, dont certains pour moi, ne l’étaient que sur ces même fiches. D’ailleurs, par la suite, les patrons n’ont plus voulu de ce terme et nous ont dénommés : « Monteurs en thermique industriel.» faisant toujours parti du bâtiment. Même si à côté, du ‘’Monteur en thermique industriel il y a ‘’OHQ’’ (ouvrier hautement qualifié), moi je préférais de loin : «compagnon- fumiste »

La semaine prochaine, je vous dirais ce que devrait, pour moi, être un compagnon en déplacement. Certains l’étaient vraiment, car c’est un milieu comme les autres, où chaque homme a son caractère et ses idées.

Mantelle de Madagascar

février 15th, 2008

Mantelle de Madagascar, originally uploaded by patriarch38.

C’est la plus belle de toutes les grenouilles.

La beauté et la vivacité des coloris ne sont pas le propre des oiseaux, insectes ou poissons, on ignore souvent que le monde obscur des grenouilles et des crapauds renferme lui aussi quelques représentants hauts en couleur et digne de figurer au nombre des belles espèces animales.

C’est précisément le cas de la grenouille de Madagascar. Cette petite grenouille, 3cm de long, qu’on ne trouve qu’à Madagascar est en fait l’une des plus belle espèce du monde, et sa somptueuse coloration orange vif plus ou moins foncée est unique chez les batraciens. Sa position dans la classification a été longtemps sujette à des controverses. On l’a tout d’abord placé parmi les Rhacophores, mais par la suite, les spécialistes ont remarqué qu’il s’agissait bel et bien d’une véritable grenouille entrant dans la famille des Ranidés.

Ses mœurs et son mode de vie sont encore bien imparfaitement connus. On sait peu de chose sur son mode de reproduction. Si ce n’est que la ponte est de 25 à 50 œufs. Un zoologue a transporté une Mantelle vivante dans une boite, dans laquelle il avait placé une éponge mouillée pour assurer une humidité suffisante de l’air, au petit animal.

Quelle ne fut pas sa surprise de trouver à son arrivée des œufs collés à l’éponge. Il les conserva soigneusement, et ils finirent par donner naissance à de petits têtards, qui se développèrent ensuite en de magnifiques grenouilles. Hors, dans cette boîte, il n’y avait pas de mâle au moment de la ponte, il en conclut donc, que chez cette grenouille la fécondation était interne, contrairement à ce qui se passe chez les autres espèces de grenouilles.

Classe : Amphibiens ; Ordre : Anoures ; Famille : Ranidés ; Genre & Espèce : Mantella aurantiaca.

Requin léopard

février 14th, 2008

Requin léopard, originally uploaded by patriarch38.

Un tueur qui porte bien son nom.

Le requin- léopard, bien nommé en raison des dessins en forme d’ocelles qui ornent son corps, et l’une des plus petites espèces de requins. (1 à 1,50 mètre). Propre aux eaux chaudes et tempérées de l’océan Pacifique occidental ; il abonde dans les récifs coralliens de la Polynésie.

Carnivore et prédateur comme presque tous les autres requins, ce requin- léopard s’en tient à des proies modestes, correspondant à sa petite taille. On pense généralement que les requins sont obligatoirement des créatures dangereuses et sanguinaires. C’est vrai pour quelques uns d’entre les plus grandes espèces, mais les géants sont la minorité dans ce groupe de survivants de la préhistoire.

Il existe une multitude de requins ne dépassant pas un mètre de long et un certains nombres sont encore plus petits. Le nain d’entre eux ne mesure que 27cm de long, lorsqu’il est adulte, pour un poids de 71 grammes. Nous sommes bien loin de requin- baleine qui lui atteint 18 mètres de long.

Le requin –léopard est étroitement apparenté aux chiens de mer, biens connus, qui foisonnent dans les eaux côtières de l’Atlantique et de la Méditerranée. Il fréquente les eaux peu profondes, donc le fond est rocheux. Comme tous les autres requins, il n’a pratiquement pas évolué depuis les origines des vertébrés marins, c’est-à-dire le crétacé.

S’il existe de véritables fossiles vivants, ce sont bien les requins, qui ont conservé absolument toutes les caractéristiques morphologique et anatomiques de leurs ancêtres retrouvés pétrifiés. La biologie du requin- léopard est peu connue et on sait peu de chose sur sa reproduction, si ce n’est qu’il est vivipare, que la femelle met au monde de 10 à 20 petits, et qu’ils ont entre 18 et 25cm à la naissance.

Classe : Chondrichthyens ; Ordre : Pleurotrèmes ; Famille : Triakidés ; genre & Espèce : Triakis semifasciste.

Venturon montagnard

février 13th, 2008

Venturon montagnard, originally uploaded by patriarch38.

Cet oiseau des Alpes monte jusqu’à plus de 2000 mètres.

L’identification du venturon montagnard est difficile et seul un ornithologiste expérimenté parvient à reconnaître ce passereau vert. Il est presque plus facile de le reconnaître par ses cris : un « tsi- hûe » plaintif ou un « tchèt » répétif émis en vol et qui différent de ceux du serins, des tarins et du verdier, avec lesquels on peut le confondre.

D’une taille légèrement supérieure au serin, cet oiseau d’aspect non strié possède un bec et une queue relativement plus longs. Le mâle adulte présente un dessous jaune intense et un dessus vert jaunâtre avec des ailes noirâtres et des barres alaires jaunes bien évidentes. Le croupion est jaunâtre, la tête et la poitrine gris bleuté contrastant avec le menton et parfois le front jaune. La femelle adulte est plus grise et considérablement plus terne. Elle possède moins de jaune verdâtre, surtout à la face.

C’est un oiseau assez sociable, qui aime à vivre en bandes parfois assez nombreuses. Il se montre peu craintif et offre certaines comparaisons avec la linotte en ce qui concerne le comportement. On peut l’observer sautillant sur le sol, dans l’herbe rase des prairies de montagne ou parmi les roches, sans cesse en quête de graines qui constituent l’essentiel de son alimentation. Il ajoute à son ordinaire des graines et des bourgeons de conifères. Il consomme également des insectes. Il niche entre 1200 et 1800 mètres d’altitude.

De vagabond qu’il est durant toute l’année, il reste néanmoins sédentaire le temps d’assurer la pérennité de son espèce. Il niche sur les sapins, dans les endroits où ceux-ci sont espacés, mais pas à l’intérieur de la forêt. C’est avant tout en lisière ou dans les arbres isolés qu’il faut chercher son nid. C’est la femelle qui le construit, pendant que monsieur chante et surveille son territoire, dont il défend l’entrée aux intrus, même à ses congénères. Elle y déposera de 3 à 5 œufs, qu’ils couveront à tour de rôle, et ils se partageront aussi l’élevage de la nichée. Les petits quittent le nid vers le 10ème jours. La femelle mène à terne 1 ou 2 couvées l’an. Adulte, il fera 13 centimètre, pour un poids de 11 à 14 grammes, et une envergure de 22 centimètres

Dès les premières chutes de neige, les venturons montagnards gagnent les régions basses et les vallées. Son vol est rapide et ondulant.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Passériformes ; Famille : Fringilidés ; Genre & Espèce : Serinus citrinella.

Gazelle dorcas

février 12th, 2008

Gazelle dorcas, originally uploaded by patriarch38.

Fluette sur ses pattes fragiles, elle file rapide comme le vent.

La gazelle dorcas est le symbole de la grâce et de la fragilité. Son regard empreint d’une incomparable douceur n’a guère d’égal dans le monde des animaux. C’est l’une des quelques dix espèces de gazelles qui vivent en Afrique et dans le sud- ouest de l’Asie.

La gazelle dorcas est petite (hauteur à l’épaule : 50 à 65 cm et pèse au plus 20 kilos). Le ventre et la croupe sont blancs, la queue est noire, le reste du pelage est fauve avec une bande plus foncée délimitant les zones ventrale et dorsale. Cette zone foncée n’est pas toujours visible sur les animaux éloignés du point d’observation, de plus cette zone peut-être confondue avec une ombre. Un trait foncé part du coin de l’œil vers la narine comme un trait de maquillage. Les grandes oreilles blanches à l’intérieur sont veinées de noir. Les mâles ont les cornes en formes de lyre, alors que les femelles les ont droites.

Les spécialistes sont loin de s’entendre sur la classification des gazelles, qui tantôt sont considérées comme des espèces réelles, tantôt comme des sous- espèces. Habitantes des savanes et des zones arides, les gazelles se caractérisent par des membres très longs et très fins, qui leurs permettent une grande vitesse de course 80km heure, environ.

Certaines gazelles vivent isolément, mais dans la plupart des cas ce sont des animaux sociables qui occupent un territoire, y demeurant en groupes plus ou moins nombreux. A la saison des amours, les mâles se livrent de durs duels, pour se constituer un harem. Les accouplements ont lieu sur une période d’environ 3 mois. La gestation est de 160 à 180 jours, et n’y a qu’un seul petit par portée. Le petit est d’abord laissé par sa mère à l’abri d’un arbre, et elle vient le nourrir plusieurs fois par jour. Sa longévité est de 18 ans.

Peu difficile sur le choix de son alimentation, la gazelle se nourrit de végétaux et broute indifféremment l’herbe succulente au début de la saison des pluies, et l’herbe desséchée au fort de la saison sèche. Elle boit peu et se passe presque totalement d’eau, car elle absorbe le liquide nécessaire à son métabolisme en rongeant des écorces spongieuses et les feuilles des buissons. Au petit matin, elle lèche les végétaux pour recueillir la rosée de la nuit.

Elle est très craintive et son salut réside dans sa fuite. Cela n’empêche pas qu’elle ait de nombreux ennemis : lycaon, guépard, et lion. Dans l’antiquité, la gazelle dorcas était domestiquée par les Egyptiens et les Romains.

Classe : Mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; Famille : Bovidés ; Genre & Espèce : Gazella dorcas.

Caméléon cornu

février 11th, 2008

Caméléon cornu, originally uploaded by patriarch38.

Ne dirait on pas un animal préhistorique ?

Malgré son aspect insolite et les cornes menaçantes qui poussent sur sa tête, le caméléon cornu est un animal tout à fait inoffensif.

Le caméléon cornu, dont on connaît plusieurs espèces, est un membre de la grande famille des Caméléonidés, qui réunit près d’une centaine d’espèces. Celui-ci est le caméléon de Jackson, qui vit dans les forêts et les savanes boisées d’Afrique orientale. Un peu plus grand, 33 à 38cm, que le caméléon vulgaire, d’Espagne et d’Afrique du Nord, le caméléon de Jackson est bien connu pour sa faculté de changer de couleur en l’espace de quelques minutes. Il s’adapte parfaitement à la teinte de la branche ou du feuillage où il se trouve, ce qui lui assure un camouflage protecteur très efficace. Autrement, il est d’un vert vif uni et la femelle ne possède pas de cornes.

En dépit de ses cornes de rhinocéros, ce caméléon possède de nombreux ennemis : oiseaux, serpents, et petits mammifères carnassiers. Il est de toute évidence que son immobilité et sa coloration protectrice lui sont d’un bien plus grand secours.

Le caméléon cornu mange toutes sortes d’insectes et sait capturer infailliblement mouches et autres insectes ailés, grâce à sa langue qu’il peut projeter à 15 cm. L’extrémité de la langue est élargie en forme de ventouse et enduite de salive très visqueuse. L’insecte touché par cet organe, qui le frappe avec la rapidité de l’éclair, reste collé et devient la proie du caméléon.

La lenteur des mouvements des caméléons est proverbiale. Ils se déplacent à pas calculés en assurant leur appui grâce aux longs doigts opposés dont sont munies leurs pattes, leur queue préhensible faisant office de cinquième membre. C’est un ovovivipare, et la femelle met bas de 4 à 25 petits, après une gestation de 7 à 9 mois. La maturité sexuelle est autour de 6-9 mois, mais si la femelle n’est pas réceptive, elle ne laisse pas le mâle approcher sans ouvrir sa gueule !

Classe : Reptiles ; Ordre : Squamates ; Sous- ordre : Sauriens ; Famille : Caméléonides ; Genre et espèce :Chamaeleo jacksoni

Requin obèse

février 10th, 2008

Requin obèse, originally uploaded by patriarch38.

Il est très populaire en Polynésie.

Le requin obèse, que les Tahitiens appellent « mao mamaru », est l’un des requins les plus abondants dans les parages de la Polynésie. Chacun le connaît, mais on ne le craint guère, car c’est un habitant placide et pacifique des eaux côtières où il vit à faible profondeur.

Comme tous les requins, il est obligé de nager sans arrêt, faute de quoi il coule, ne possédant pas de vessie natatoire. Comme son nom l’indique, il est assez ventru et a une silhouette plutôt ramassée. On le connaît aussi sous l’appellation de requin à ailerons blancs, en raison de extrémités blanches de ses nageoires et de sa queue.

Ce requin est fort nonchalant dans son comportement et ne fait preuve d’aucune agressivité envers l’homme. Il chasse rarement en pleine eau mais se nourrit de poissons de récifs, qu’il capture en longeant les falaises et les roches coralliennes submergées. C’est un grand amateur de poissons- perroquets, qu’il vient capturer jusque dans les flaques laissées par la marée basse.

Le requin obèse se repose sur le fond et il choisit pour gîte habituel quelque caverne ou trou de roche, où il se sent tranquille. Comme tous les requins il est entouré de rémoras qui se servent de lui comme moyen commode de transport, en se fixant sur lui par leur première nageoire dorsale, transformée en un disque adhésif.

Les pêcheurs de certains archipels polynésiens chassent le requin obèse et vendent ses ailerons au marché. On utilise sa peau très rugueuse en guise de papier de verre. C’est un Ovovivipare qui adulte fait entre 1 m 20 et 1 m 80.

Classe : Chondrichthyens ; Ordre : Pleurotrèmes ; Famille : Triakidés ; Genre & Espèce : Triaenodon obesus.

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