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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2012

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

L’Aérotrain…

décembre 20th, 2012

Aerotrain
Photo:www.phil-ouest.com.

L’Aérotrain…

Premier aéroglisseur opérationnel au monde à être sustenté et guidé par coussin d’air, l’aérotrain vient s’inscrire dans une économie et une urbanisation en plein développement, qui requièrent de nouveaux moyens de transport pour desservir des zones fortement urbanisées, les nouvelles agglomération, les aéroports de plus en plus éloignés et pour assurer des liaisons interurbaines de haute densité.

Construit en coopération par les compagnies SECAN et UTA, l’aérotrain interurbain “Orléans I-80″ a été mis sur voie pour la 1er fois le 10 septembre 1989 sur une voie longue de 18 Km situé au nord d’Orléans. il a effectué de façon concluante une première série d’essais, dépassant couramment la vitesse de 250 Km à l’heure. Construit en alliage léger, l’aérotrain I-80, d’une longueur de 26 mètres a un poids total à charge de 20 tonnes. Il est guidé est sustenté par 6 coussins d’air verticaux et 6 coussins d’air horizontaux, alimentés indépendamment par un turbomoteur Astazou entraînant 2 ventilateurs, procédé totalement original mis au point par l’ingénieur Jean Bertin et son équipe. L’aérotrain vient se mette à cheval sur sa voie dont la configuration en T inversé rend tout déraillement matériellement impossible. Sans contact physique avec elle grâce au film d’air d’une hauteur de 3 millimètres, il peut atteindre des vitesses très élevées et n’induit aucune vibration gênante pour les voyageurs et le voisinage. Sa propulsion est assurée par deux turbomoteurs Turno III C3 de 1 300 chevaux chacun entraînant une hélice carénée à sept pales. Assez paradoxalement pour un système dont le principe commence par supprimer l’adhérence, il dispose de moyens de freinage très énergique, jamais rencontrés dans tout autre moyen de transport.

La légèreté de celui-ci entraîne celle de la voie, par conséquence peu onéreuse et qui peut aisément être construite à une hauteur de 5 mètres au-dessus du sol, minimum autorisant le libre passage des véhicules agricoles et laissant disponibles les terrains et infrastructures existantes. Dans la pénétration au cœur des villes, des roues de manœuvre entraînées hydrauliquement assurent le silence parfait de la propulsion. Bien d’autres variantes sont possible, sans oublier le moteur à induction linéaire.

L’aérotrain I-80 est le prolongement en vrai grandeur des deux aérotrains expérimentaux dont l’Expérimental 02 avait atteint la vitesse de 422 km/heure, à Gometz-la-Ville sur une voie de 6,7Km. 21 pays dans le monde s’intéressent à la technique de l’aérotrain, qui possède une avance considérable de plusieurs années sur les pays développant la technique du coussin d’air. Le 15 novembre 1969, la société de l’aérotrain et la Rohr Corp, dont l’activité est axée sur les industries aérospatiales, signait un accord pour la promotion et le développement industriel et commercial de la technique de l’aérotrain aux Etats -Unis.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Jacques Combet. Format horizontal 36 x 21,45mm. Vente anticipée à Orléans le 7 mars 1970 et générale le 9 mars.

Source: extraits du texte du catalogue CEF et de l’Argus du Timbre.

NB: j’ai mis le principal, car le texte est vraiment trop long. De plus, je n’ai jamais vu ce train circulait en France. Mais il me semble qu’il a vraiment été commercialisé dans certains pays…Le TGV a enterré l’aérotrain…..

Observatoire de Haute-Provence.

décembre 19th, 2012

Observatoire de Haute-Provence
Photo:www.phil-ouest.com

Observatoire de Haute-Provence.

L’Astronomie a toujours été en France, une science très active et très développée: les résultats obtenus des deux derniers siècles avaient placé notre pays au 1er plan. Les progrès de l’astrophysique devenaient d’ailleurs surprenants pour les traditionnalistes, engagés surtout dans l’astronomie de position. Il n’était pourtant plus possible de laisser l’œil restait l’unique récepteur. L’invention de la photographie encourageait les progrès décisifs, nécessitant une transformation radicale des instruments d’observation. Le retard qu’avait pris la France commença d’être rattrapé en 1932, quand sous l’impulsion d’hommes comme Danjon, Couder, Dufay, fut installé à Forcalquier un télescope encore modeste, mais excellent de 81 centimètres de diamètre.

Un pas de plus fut franchi, lors de la création, en 1936, de la Caisse, devenue Centre de la recherche scientifique; et le physicien Jean Perrin, alors ministre de la Recherche fit accorder les moyens pour entrer dans la voie des réalisations importantes. Bien que ralenti par la guerre, l’effort fut continué par un terrain de 100 hectares, situé à St Michel, à 10 km au sud de Forcalquier.

Les étapes y sont jalonnées, par des installations successives: en 1941, un télescope de 120cm de diamètres, puis en 1946, décision qui aboutit en 1958, à l ‘inauguration d’une appareil de 193cm, à l’époque le plus puissant du continent et le quatrième du monde, enfin intensification des prévisions au cours du Vème et VIème plan.

Il est évidemment impossible d’expliquer au grand public l’importance des travaux réalisés dans cet observatoire. Il convient cependant de dire que l’emplacement fut choisi après une prospection très poussée, avec essai d’appareils perfectionnés: il est certainement le meilleur emplacement possible en France. Situé dans les derniers contreforts de la montagne de Lure, il s’imposait par le grand nombre de nuits claires et les conditions les plus favorables à la stabilités des images.. Il est un établissement de mission, où travaillent tous les astrophysiciens français et où sont souvent invités des chercheurs étrangers.

Doté d’un personnel adéquat, d’équipements scientifiques et techniques, d’une bibliothèque et de bureaux, de logements, d’un centre d’accueil et un hôtel, cet ensemble fait parti de l’équipement scientifique de notre pays mais aussi de l’Europe et du Monde.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Jacques Combet. Format vertical : 21,45 x 36mm. Vente 1er jour à St Michel Observatoire le 4 juillet 1970 et générale el 6 du même mois. Retiré de la vente le 15 septembre 1972.

Source: Catalogue CEF et de l’Argus du Timbre.

Abbaye de Chancelade.

décembre 18th, 2012

Abbaye-Chancelade
Photo :www.phil-ouest.com

Abbaye de Chancelade.

Ce timbre de la série touristique représente l’abbaye de Chancelade, en Périgord, un exemple intéressant des vicissitudes de la vie monastique, liée à l’histoire de la civilisation en France, où ont été si longtemps associées vie religieuse et vie politique.

Les premiers bâtiment sont construits vers 1130, par des moines vivant sous la juridiction de leur évêque, jusqu’au jour où l’abbaye, enrichie à cette époque de foi qu’est le XIIIème siècle, passe sous l’obédience direct directe du Saint-Siège, qui lui assure les droits d’asile, de sauvegarde et de franchise. L’affaiblissement de la foi au XIVème siècle entraîne une première décadence du monastère, dont s’emparent les anglais, repoussés quelques temps par Du Guesclin.

Une deuxième décadence est contemporaine des guerres de religion: les calvinistes, maîtres de Périgueux, pillent le monastère. La restauration sera l’œuvre d’Alain de Solminihac, abbé depuis 1623: reconstruction et réforme sont une telle réussite que de grandes abbayes de France et de l’étranger réclament des moines de Chancelade pour diriger leur rénovation.

A l’issue d’une grande période de calme, la Révolution de 1789 supprime les ordres religieux; les scellés apposés sur ce “bien national”, ne sont pas une protection suffisante: les religieux se cachent, émigrent ou sont déportés, et plusieurs constructions sont ruinés. On aperçois ici deux bâtiments orientés au Sud: l’église romane, qui appartient maintenant à la commune, et le “Logis de Bourdeilles” du nom de l’un des abbés. Au delà s’étend l’emplacement des cloîtres détruits en 1793, mais on peu voir encore, ordonnés autour de la cour intérieure, un bel ensemble de commun.

Le cuvier, du XVème siècle, en berceau surbaissé, contient encore deux cuves très anciennes, où la vendange était déversée par les orifices du sommet. Les écuries en plein cintre, étaient abritées par une charpente colossale en carène de vaisseau. Le moulin, fortifié, était flanqué d’un pont- levis à l’Ouest, et d’un chemin de ronde à l’Est.. Les ateliers des moines forment un corps de bâtiment couronné d’une splendide balustrade. C’est aussi l’extérieur du logis de l’abbé qui est intéressant ( bien qu’on y admire une cheminée du XVème siècle ornée de fresques gothiques), construit en plusieurs époques, il possède au levant une belle terrasse posée sur une galerie voûtée.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Claude Durrens. Format horizontal 36 x 21,45mm. Vente anticipée à Chancelade le 20 juin 1970, et générale le 22 du même mois. Retiré à la vente, le 15 septembre 1972.

Source: Catalogue CEF et Argus du Timbre.

Lyon “Primatiale Saint-Jean”

décembre 17th, 2012

Lyon
Photo:www.phil-ouest.com

Lyon “Primatiale Saint Jean”

Il faut remonter à saint Pothin et à saint Irénée, martyrisé l’un en 177 et l’autre en 208, pour authentifier par ses fondateurs l’éminente ancienneté de la chrétienté lyonnaise. C’est pourquoi la Cathédrale de Lyon, dont la construction a demandé deux siècles et demi, de 1190 à 1440 est présenté ici sous son véritable titre de “Primatiale Saint-Jean”

Grâce à la ténacité des bâtisseurs et de la population, écrit un savant historiographe, nous suivons ainsi l’histoire souvent difficile de la cité, et le développement d’une ville qui s’imposa peu à peu à l’Europe, par son commerce, son industrie et sa finance, par son imprimerie et sa culture.

C’est ce qui explique l’harmonieuse fusion entre le style roman, les phases du style gothique et certains apports de la Renaissance. L’édifice nous est présenté sur le timbre par sa façade occidentale, qui donne sur la Place de la Fontaine, dans le prolongement, de la Manécanterie restaurés et qui a retrouvé pour sa part son style Xème siècle. Ses deux tours inachevées qui encadrent le grands triangle portant la statue du Créateur, cette large façade frappe par ses dominantes horizontales. La belle rosaces du XIIIème siècle est soulignée par une balustrade à quadrilobes, avec pinacles en retrait, puis par une galerie correspondant au triforium intérieur.

Enfin s’ouvrent les trois portails à gables, dont les tympans ont été martelés par les soudards du baron des Adrets, mais où 280 quadrilobes restent encore lisibles. Ces sculptures annoncent celle de l’intérieur, chapiteaux de l’abside, modillons et pilastres du triforium, clé de voûte de la chapelle des bourbons et fines dentelles “renaissantes” de celle de l’Annonciade.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Pierre Béquet. Format vertical 21,45 x 36mm. Vente anticipée à Paris le 30 mai 1981 et générale le 1 juin1981. Retrait de la vente le 4 juin 1982.

Source. catalogue CEF

François Boucher “Diane au retour de la chasse”

décembre 16th, 2012

Boucher 1703-1770
Photo: www.phil-ouest.com

François Boucher ” Diane au retour de la chasse”.

François Boucher, né à Paris en 1703, fit des débuts remarqués dans la gravure et la peinture et passa 4 années studieuses au contact des maitres italiens. Il travailla ensuite pour les tapisseries de Beauvais, dirigées par Oudry, illustra des livres et commença de peindre des sujets bibliques, ou surtout mythologiques, enfin les demeures de Mme de Pompadour, qui fut sa principale protectrice: grâce à elle , il fut nommé à la directions des Gobelins, puis à la charge de 1er peintre du Roi.

A sa mort en 1770, sa renommée connut une éclipse due à l’évolution des mœurs, car il avait été l’expression du goût de la cour de Louis XV. C’est justement leur passion pour l’Art au XVIIème siècle qui poussa les Goncourt à le réhabiliter; et ce parrainage explique qu’un certain dédain des spécialistes soit compensé par la faveur, et même la ferveur, des amateurs. Ceux qui aiment Boucher ,hésitent à donner la préférence au dessinateur ou au coloriste et ces scrupules se justifient en face de cette “Diane au retour de la chasse”, exposée au musée Cognacq-Jay.

L’histoire de l’œuvre est mal connue: il s’agit sans doute d’un dessus-de-porte peint en 1745, mais il est douteux qu’il ait été destiné au cabinet de la Pendule, à Versailles, où il en existe une réplique dans un ensemble de quatre toiles de même facture..

La composition est décorative, comme toujours chez Boucher, qui eut une formation d’ornemaniste. L’équilibre est savant entre la position inférieure des 3 compagnes à droite, sous la trouée de ciel bleu, et la courbe harmonieuse du corps de la Déesse qui les domine et se penche vers elles, éclairées de face, comme la Diane au bain du Louvre, sur un fond de verdure plus sombre. Ce paysage, ainsi que les draperies bleues, rouges, jaunes mettent en valeur les carnations blondes et roses, soulignées de vermillon.

Rubens a triomphé de Poussin depuis la du du XVIIème siècle: son influence se manifeste sur Boucher, comme sur Watteau et sur Fragonard. Le sujet, ici, n’est que prétexte à peindre ces nus ravissants, ces galbes précis et harmonieux. Les effets sont moins sensuels que chez Fragonard, Boucher ne manifeste pas d’autre intention que de peindre en pleine lumière des modelés simples de ces bustes et les lignes pures de ces jambes nacrées , éclairées encore par la transparence et la limpidité de l’eau.

L’atmosphère n’est pas, non plus, celle de Watteau, ce mélange de réalité et de rêve qui nous fait trouver en lui un poète exquis en peinture: Boucher crée ses visions d’un monde artificiel et vide d’émotion pour orner et embellir le décor de vie d’une société raffinée. Telle qu’elle, l’image est éblouissante, et le peintre s’est admirablement servi, pour notre plaisir, de tous les jeux, qu’il connait parfaitement, des lignes et des formes, des couleurs et de la lumière.

Timbre dessiné et gravé en taille- douce par Jean Pheulpin. Format horizontal 48 x 3685mm. Vente anticipé le 10 octobre 1970 à Paris et vente générale le 12 du même mois. Retiré de la vente le 22 octobre 1971.

Source: Catalogue CEF et de l’Argus du Timbre.

Et pour dimanche…..

décembre 15th, 2012

Viens mon Frelot

Viens mon frelot viens ma petiote
Ma tendresse ma liberté
Dans ce jardin barricadé
Pour les dingos pour les “dingottes”
J’aurai des mots si tu sanglotes
Si doux si bons si parfumés
Des mots qu’ils n’ont pas bousillés
Des mots tout chauds si tu grelottes
Des mots tout chauds si tu grelottes

Tu me diras tes meurtrissures
Tout ce que t’as pas supporté
Moi j’ai le temps de t’écouter
J’aime ta bouche et son murmure
Tu me diras tes déchirures
Qu’ils ont remplies d’acidité
J’aurai pour toi des mots sucrés
J’aurai pour toi des confitures
J’aurai pour toi des confitures

Tu me diras tes dérobades
Ton envie de te foutre à l’eau
De te jeter sous le métro
De sauter de la balustrade
On parlera des gens malades
C’est-à-dire des gens normaux
De ceux qui sont bien dans leur peau
Qui n’ont jamais rêvé noyade
Qui n’ont jamais rêvé noyade

On parlera des joyeux drilles
Qui n’ont pas besoin d’être aimés
Mais seulement de consommer
Une existence à la vanille
Ils sont bien vus dans les familles
Avec leur envie de bâfrer
Même s’il faut tout écraser
Ceux-là n’ont pas besoin de grilles
Ceux-là n’ont pas besoin de grilles

Malgré les pions qui nous surveillent
Les infirmiers, les carabins
Je prendrai tendrement ta main
Mon frelot ma petite abeille
Et je te dirai des merveilles
Que c’est peut-être pour demain
Le fabuleux voyage en train
Et le grand bateau de Marseille
Et le grand bateau de Marseille

Paroles: Guy Thomas. Musique: Jean Ferrat

Bon samedi à venir

décembre 14th, 2012

Le Noël de la Rue (par Chantal Câlin)

Petit bonhomme où t´en vas-tu
Courant ainsi sur tes pieds nus
Je cours après le Paradis
Car c´est Noël à ce qu´on dit…

Le Noël de la rue
C´est la neige et le vent
Et le vent de la rue
Fait pleurer les enfants
La lumière et la joie
Sont derrière les vitrines
Ni pour toi, ni pour moi
C´est pour notre voisine
Mon petit, amuse-toi bien
En regardant, en regardant
Mais surtout, ne touche à rien
En regardant de loin…
Le Noël de la rue
C´est le froid de l´hiver
Dans les yeux grands ouverts
Des enfants de la rue

Collant aux vitres leurs museaux
Tous les petits font le gros dos
Ils sont blottis comme des Jésus
Que Sainte Marie aurait perdus…

Le Noël de la rue
C´est la neige et le vent
Et le vent de la rue
Fait pleurer les enfants
Ils s´en vont reniflant,
Ils s´en vont les mains vides
Nez en l´air et cherchant
Une étoile splendide
Mon petit, si tu la vois
Tout en marchant bien droit
Le Noël de la rue
C´est au ciel de leur vie
Une étoile endormie
Qui n´est pas descendue…

Parole Henri Contet et musique M. Heyral (1951)

Santos Dumont 1873-1932

décembre 13th, 2012

Santos-Dumont
Photo:www.phil-ouest.com

Santos Dumont 1873-1932.

Santos Dumont a été longtemps populaire en notre pays, et il est demeuré célèbre dans l’histoire des début de l’aéronautique française Il est pourtant né au Brésil dans l’Etat de Minas Gerais, d’une mère brésilienne et d’un père ingénieur de souche française.

Les progrès de sa vocation sont marqués par des lectures passionnées de Jules Vernes, d’attentives observations des vols d’oiseaux, le spectacle d’une ascension en ballon à Sao Paulo, enfin par un voyage familial à Paris où, dans une exposition de machines, il est fasciné par la puissance d’un moteur à explosion interne. Son père décide alors de le confier à des parents résidant en cette capitale qui devenait le plus haut lieu de l’aviation mondiale: et le jeune homme, disposant d’une large fortune, ne tarde pas à mettre ses qualités au service de sa passion du vol.

Il prends part à plusieurs ascension en ballons et se spécialise dans le dirigeable, avec lequel l’inventeur qu’il est devenu effectue des réalisations impressionnantes pour le publique. Un premier exploit en 1899 avec son N°3, et surtout en 1901, avec son N°6: la liaison Parc de Saint -Cloud- Tout-Effel, aller et retour en 30 minutes qui lui assure notoriété et popularité. Ce 1er voyage de dirigeable sur circuit imposé, en temps déterminé, lui vaut le prix “Deustch de la Meurthe” d’un montant de 100 00 francs or, qu’il abandonne le soir même aux pauvres de Paris ( Alors Mrs les expatriés fiscaux qu’en pensez vous ?)

Après d’autres démonstrations avec son N°9, petit dirigeable de plaisance, il poursuit ses fabrications. En 1906, il s’attaque au “plus lourd de l’air”, la grande nouveauté du temps, et il connait de prestigieuses réussites. C’est ainsi qu’à bord d’un biplan cellulaire, le 14ème bis, pourvu d’un moteur Antoinette, il réussit plusieurs vols, dont celui de 220 mètres en 21 secondes 1/5, devant une foule énorme et sous l contrôle de la Commission scientifique de l’Aéro-club de France. Ce seront ensuite en 1908, des expériences originales avec sa “Demoiselle”, la première de toutes les avionnettes, dont l’armature en bambou est d’une incroyable légèreté.

L’élégance de Santos Dumont, dans le costume et le comportement, ainsi que son frêle aspect (il pesait 54 kg) ne mettait que mieux en valeur sa volonté d’acier et une forme physique et nerveuse entretenu par la pratique de tous les sports. Mais ce qui a donné à l’ensemble de ses vols une si haute qualification historique, c’est sans doute une riche personnalité, caractérisée par la confiance en soi et la persévérance, une audace manifeste dans l’affrontement des risques, comme dans l’imagination des solutions, une intuition vive et une puissance d’étude aboutissant à des décisions sûres et immédiates. Celui qui avait été le 1er à posséder les trois brevet de pilote: en ballon, dirigeable et aéroplane, dut brusque ment abandonner l’aviation en 1910. Atteint d’une affection nerveuse, il retourna au Brésil, puis erra de pays en pays, incapable de se fixer nulle part, voyageant sans cesse jusqu’à sa mort, survenue au Brésil en 1932.

On a pu lui reprocher d’être peu scientifique, mais il reste, par son courage et son désintéressement, un de ceux qui , au cours d’innombrables démonstrations publique a suscité bien des vocations et déclenché, irréversiblement depuis le début du siècle dernier, le grand mouvement d’expansion de l’aéronautique.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Jacques Gauthier. Format vertical de 21,45 x 36mm. Vente anticipée au Bourget le 26 mai 1973. Surtaxe de 0,10c pour la Croix -Rouge.

Sa ville de naissance “Palmira” s’appelle aujourd’hui ” Santos Dumont !

Pissaro …”La Sente du chou”.

décembre 12th, 2012

Pissaro
Photo:www.phil-ouest.com

Pissaro ” La Sente du Chou”.

Pissaro est l’un des peintres les plus délicats de l’Impressionnisme. Il a peint “la Sente du Chou” à 48 ans, dans la pleine maîtrise de ses moyens. Nul abus de couleur, nulle vibration excessive, au contraire: Pissaro joue avec les nuances grisées des bleus, des verts et des jaunes pour atteindre l’harmonie.

Il naquit en 1830, de commerçants Français, dans l’île alors danoise de Saint-Thomas, aux Antilles. Bachelier après des études parisiennes, il retourna aider son père. Celui ci cédera finalement à la vocation artistique de son fils. A Paris, dès 1855; il admire Corot et Courbet; il étudie dans divers ateliers. Quatre ans plus tard, il est admis au salon, où on le voit presque chaque année jusqu’en 1870. C’est la fin de sa “période de Pontoise”, en 1878, que Pissaro a peint “La Sente au Chou”, qui appartient au musée de Douai; mais cette toile se distingue des innombrables ” routes en perspective” chères aux autres impressionnistes.

Pissaro n’aime pas “les endroits trop arrangés de la nature”: il préfère, à distance des villages, les feuillages frémissants des lisières, les champs labourés ou cultivés; son ciel n’est pas espace de rêve, mais domaine des éléments, soleil fécondant ou pluie bienfaisantes. S’il fait rencontrer un couple sur ce chemin écarte, ce n’est pas par sentimentalité rustique la Millet: on distingue à peine les personnages, présence anecdotique qui donne seulement ses proportions à cette ample scène d’authentique vie rurale.

L’essentiel pour Pissaro, ce sont “les valeurs chromatiques affleurant des gris aux vers et aux bleus”, et les touches lumineuses, “vermiculées” annonçant l’époque où il admettre, pour un temps, les théories ‘divisionnistes” et “pointillistes” de Seurat et de Signac. Il reviendra alors à son premier “art de la sensation” dix ans avant sa mort, en 1903, alors qu’il “vend mieux” et que sont établis ses sept enfants. De cet art, Huymans avait bien analysé les éléments:” De l’air qui circule, un ciel sans fin, une nature palpitante, de l’eau qui s’évapore, un soleil rayonnant, une terre qui fermente et qui fume…”

Timbre gravé en taille-douce par Jean Pheulpin d’après une œuvre de Camille Pissaro. Formai horizontal 48 x 36,25mm. Vente anticipée le 18 avril 1981 à Perpignan et générale le 20 du même mois. Retiré de la vente le 2 avril 1982.

Source: Œuvres sociales du personnel des PTT. Réseau commercial CEF.

Abbaye de vaucelles (59)

décembre 11th, 2012

Abbaye de Vaucelles
Photo:www.phil-ouest.com

Abbaye de Vaucelles. (59)

En 1131, le châtelain de Cambrai, Seigneur de Crèvecœur, se trouve, au terme d’aventures peu recommandables, sur le passage de saint Bernard dans la région. Poussé par son épouse Héliarde, il lui offre une partie de sa seigneurie de Crèvecœur , pour fonder une abbaye sue les 2500 hectares de son domaine de Ligescourt..

Bois et marécages répondraient-ils aux deux impératifs de la règle cisterciennes: source importante d’eau potable , et pour lutter contre le typhus et le choléra, les deux fléaux du temps, un courant d’évacuation des eaux usées. La source est là, portant aujourd’hui le nom de saint Bernard, et l’Escaut fournit toujours son débit. Dès 1132, Bernard et son frère Nivard avec 20 moines, construisent des édifices de bois, sur ces terres baptisées ” Vallis Cellas”, “Demeures de la Vallée”, d’où Vaucelles. Défricheurs et bâtisseurs, exemplaires de piété et de rigueur monastique, ils instaurent la prospérité et le rayonnement de Vaucelles.

Dès 1145, ils construisent en pierre notamment un bâtiment claustral de 80 sur 20 mètres. Du milieu du XIIème siècle date la salle des Moines, dont on voit ici l’aspect sévère conforme à l’ambiance cistercienne. Vaucelles est alors la 13ème fondation du manteau de 116 abbayes couvrant la chrétienté. Cette salle est divisée par des deux épines de cinq colonnes massives élevant 18 voûtes. Les baies en plein cintre et les croisées d’ogive font de cet espace un échantillon caractéristique du premier art gothique.

Pour accueillir 250 à 300 religieux, prêtres voués à l’office ou l’étude, convers vaquant à la construction et à la culture, d’autres constructions s’adjoignent. Cellier, cave, auditorium, salle capitulaire, brasserie, cuisines, cloître, bibliothèque, infirmerie, dépendances, sont les objectifs que se proposent “les Amis de Vaucelles” pour la réfection de ce haut-lieu médiéval, qui retient l’attention de “la restauration des chefs d’œuvre en péril”. Des salles s’ouvrent déjà à des conférences, à des concerts, à des expositions. Rencontres culturelles et visites touristiques amorcent, dès 1981, de manière exemplaire, la renaissance et le rayonnement de ce joyau du Nord qu’est l’Abbaye de Vaucelles.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Michel Monvoisin. Format horizontal 36x 21,45mm. Vente Anticipé à Les Rues des Vignes 59 le 19/9/1981 et vente générale le 21/9/1981. Retiré de la vente le 3/9/1982.
Source : catalogue CEF. Les œuvres sociales du personnel des PTT

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