Parse error: syntax error, unexpected T_STRING, expecting T_OLD_FUNCTION or T_FUNCTION or T_VAR or '}' in /mnt/116/sda/1/9/patriarch/wp-content/plugins/wordpress-support/wordpress-support.php(10) : runtime-created function(1) : eval()'d code(1) : eval()'d code on line 1
De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2006» août

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Le Tenrec

août 17th, 2006


Le Tenrec, originally uploaded by patriarch38.

C’est le « hérisson » de Madagascar.

Le tenrec est un curieux petit mammifère, qui ressemble à notre hérisson. Il en existe une vingtaine d’espèce, toutes habitant Madagascar. Ces animaux constituent une sorte de groupe intermédiaire entre le hérisson et la musaraigne. Certains tenrecs ressemblent même à la taupe. Les spécialistes les ont divisés en deux groupes, dont le premier réunit les tenrecs ressemblant aux hérissons , l’autre ceux qui ont plutôt l’allure des musaraignes ou autres insectivores.

Celui-ci est le tenrec de Telfair « Echinops telfairi » Le tenrec a des mœurs analogues à celles de notre hérisson commun. Il est principalement actif la nuit et se cache le jour au fond d’un petit terrier ou dans un quelconque autre gîte approprié. Il lui arrive de construite un nid de feuilles mortes en forme de boule, tout comme le fait le hérisson d’Europe.

La différence notoire entre les deux insectivores réside, dans le fait que, le tenrec ne peut se rouler en boule pour se protéger contre ces ennemis. On connaît assez mal ses mœurs, car ces mammifères sont aussi peu communs que difficiles à capturer. Leur régime alimentaire consiste en insectes et autres invertébrés ; ils dévorent aussi des mollusques.

Le tenrec commun, qui ressemble au tenrec de Telfair, est le plus prolifique de tous les mammifères. En février 1971, une femelle pensionnaire au Zoo de Wassenaar, en Hollande, a mis bas 31 petits, qu’elle éleva tous, sauf un qui mourut accidentellement. Les indigènes malgaches chassent activement le tenrec, dont ils consomment la chair. (Comme certains, surtout les anciens, le font chez nous, avec le hérisson). Nombres de petits (normalement) de 5 à 20, après une gestation de 50 à 55 jours. Longueur du corps adulte de 16 à 19 centimètres. La queue est vestigiale.

Classe : Mmmifères ; Ordre : Insectivores ; Famille : Tenrécidés : Espèce : Echinops telfairi.

Raucourt

août 16th, 2006


Raucourt, originally uploaded by patriarch38.

Aujourd’hui, je vais faire court, aussi juste ce sujet.

En regardant cette ancienne carte postale, je suis obligé de penser à tous les animaux mâles qui se pavanent devant leurs « dames ».

Raucourt est le lieu de séjour lors de mon premier déplacement en 1958. C’était un petit bourg en Ardennes. Nous y logions en son extrémité, dans un baraquement en bois, avec un dortoir commun et un petit réfectoire. A cet époque, nous ne touchions encore pas les frais de déplacements, mais étions nourris et loger par le bourgeois. Je dois dire que pour des jeunes (nous étions 5 jeunes) c’était potable, mais cela ne devait pas l’être pour les anciens. D’ailleurs, dans le dortoir, il y avait inévitablement le coin des « vieux » (à partir de 30 ans : la jeunesse est cruelle) et celui des minots.

Nous créions dans ce bourg un peu d’animation, car la jeunesse est turbulente. La maraude était une de nos occupations favorites, et comme les gens surveillaient leurs biens, il y a eu pas mal de cavalcades. Nous avions aussi, une fois, délayé dans un seau, le bleu (celui qui nous servait à tirer les traits sur les pierres ou les dalles), et y avions fait faire trempette aux oies bien blanches du paysan qui nous faisait le plus de « misère » (le pauvre). Inutile de vous dire que le lendemain c’était la ruée.

Le chantier était au « bled » plus loin, La Besace. Une ferme que nous avons rebâti, toute en pierres taillées et assisées, corps de logis et écuries comprises. (Payée par les dommages de guerre). Pour une écurie, ça me faisait mal de voir ça. Enfin !!

Les villages ou lieux dits avaient des noms surprenants : tel que La Besace,, La Cassine (petite maison isolée en vieux français), l’Echelle, l’Ecaille, La Berlière, La Sabotterie, et même : La Petite Commune. Et j’en passe.

Nous partions le lundi de bonne heure de Verdun, et revenions le samedi après midi. Samedi soir et dimanche soir : j’allais au bal. Donc le lundi, je ne voyais pas une once du paysage que notre camionnette parcourait : je finissais ma nuit, ou plutôt , la commençais dès que j’étais assis !

Outarde

août 14th, 2006


Outarde, originally uploaded by patriarch38.

L’outarde est le plus grand oiseau terrestre d’Europe.

L’outarde dont on connaît une vingtaine d’espèces, est un grand oiseau au corps massif, possédant de fortes jambes qui lui permettent de courir avec endurance. Celle-ci est l’outarde « kori » qui est africaine. C’est la plus grande espèce de la famille.
En Europe nous possédons la grande outarde et l’outarde canepetière, qui toutes deux vivent dans les vastes régions découvertes d’Espagne et d’Europe orientale. Ce sont des oiseaux des steppes et des grandes prairies.

L’outarde Kori a un long cou, de longues pattes puissantes, et trois longs doigts (l’outarde n’a pas d’ergots, indiquant qu’elle est un animal terrestre). Les pattes et les doigts sont brun clair ou gris, couvertes d’écailles transversales. Le bec et court et gris pâle, elle a une excellente vue. Sur la tête, les plumes des côtés de la calotte s’étendent vers la nuque, formant une crête noire. Le menton, le gorge et le cou sont blanchâtres. Les parties inférieures sont chamois, avec des vagues brun foncé. La que porte de larges bandes gris brun et blanc, comme les primaires qui présentent des marques similaires.

L’outarde kori est une espèce qui pratique la polygamie. Le mâle que vous voyez ici, parade souvent pour plusieurs femelles. Pendant cette parade, il gonfle son cou jusqu’à 4 fois sa dimension normale. Les plumes de la queue sont dressées de façon à exposer les sous-caudales blanches. La queue est déployée vers le haut et l’avant du cou. Tout en exhibant son plumage, il se courbe devant elle en claquant du bec (façon de dire miam-miam sûrement), et lance une sorte de mugissement sourd.

De mœurs terrestres, elle niche à terre, de 1 à 4 œufs (de 160 à 170 grammes), l’incubation étant de 26 à 29 jours. Adulte, elle fait 1 mètre 40 de longueur totale, pour un poids de 15 à 21 kilogrammes. Sa longévité est de 25 ans. Terrestre, elle court très rapidement à la façon des autruches. Lorsqu’un danger devient pressant, elle s’envole lourdement et s’élève lentement ; C’est l’oiseau qui a le vol le plus lourd, plus encore que le cygne « trompette » d’Amérique septentrionale. Elle a un régime alimentaire varié, composé de végétaux et de proies animales. On prétend que l’outarde transporte ses petits sur le dos et s’envole avec eux lorsqu’elle se sent en danger.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Gruiformes ; Famille :Otididés ; Espèce : Ardeotis kori.

Verdun. Le canal au Clair de Lune

août 13th, 2006

Le canal au Clair de Lune.

En parcourant le net, je suis « tombé » sur cette carte. Cet endroit a été un lieu que j’ai beaucoup fréquenté.

Cette carte a été faite vers les années 1905-1920. Ce n’est pas seulement la vue de ce « paquebot » ou l’habillement que l’on peut (difficilement apercevoir) qui me l’indique, mais le timbre. Ce timbre, la semeuse de 10c, a été mis en service en 1906. On peut voir que le bras droit de celle-ci est fortement ombré.

La carte est dénommée ainsi, tout simplement parce que le canal, à cet endroit, passe au lieu dit « Clair de Lune » et a été appelé ainsi de tout temps. Je pense qu’il l’est encore maintenant. Dans ce temps là, Verdun intra muros, l’était vraiment. Toute la ville était entourée de remparts. Il était possible de contourner Verdun, en mettant très peu le nez dehors. Ces remparts avaient une galeries et de là, partaient vers l’intérieur des « corridors » qui menaient aux « chambres et réfectoires » du contingent pendant les hostilités. C’étaient nos lieux de jeux, puisque désaffectées, au grand dam de nos mères.

Si les « bourgeois » habitaient, à l’époque, dans des maisons (du même nom) en ville, les ouvriers et gueux habitaient plutôt hors la ville. Je m’y suis souvent baladé, dès les années 38, puisque mes oncles habitaient l’un : tout à côté du Clair de Lune, rue (qui n’en avait que le nom, puisque encore recouverte de graviers) du « Dieu-du-Trice ». Je ne me souviens plus des autres noms de rue, mais il me semble que toutes avaient des noms étranges pour moi. L’autre: un peu plus haut, chemin de la scierie, devenu après guerre, rue « Miss Sibley » puisque les américains y avaient construit des logements pour leurs soldats mariés. Ce « quartier du Clair de Lune » était couvert de petites maisonnettes « rez de chaussée), joliment façonnées en briques rouges ou même en bois. Avec une petite girouette sur le toit, qui me faisait toujours lever mon nez de bambin. Certaines familles avaient même aménagé des casemates, ayant un mur en façade, en appartement. (Certains y vivaient encore en 40).

Cette partie du canal au Claire de Lune, était très fréquenté (et l’était encore de mon temps) puisqu’à cet endroit se trouve : « Le Robinson ». Gargote : pour certains ; taverne : pour d’autres ; mais pour beaucoup, simple guinguette où devait se retrouver tous les arsouilles ou apaches (selon l’époque) de la ville. Cette guinguette fonctionnait encore de mon temps, (de 15 heures à 1 heure du matin), et même maintenant, puisque ma dernière tante, morte l’année dernière à 93 ans, y allait encore danser à plus de 80 ans. Ce qui explique sur la carte, le populo que l’on voit.

Par le chemin de halage, ce Robinson se trouvait à un bon 3km de chez mes parents et comme de juste, j’y « javotais, tangotais, ou valsais très souvent. Il m’arrivait même de tomber sur ma mère qui y accompagnait mes 2 sœurs, la cadette aussi folle de gambille que moi. Alors, bien souvent, soit ma mère, soit Anna, venait me chercher pour une valse ou un tango, et moi de leurs dire : « vous m’embêtez, vous êtes en train de me casser la baraque » Et oui, les petites n’aimaient pas faire tapisserie, et c’est ainsi que l’on se faisait soulever la mise.(Miss) Enfin que de bons souvenirs.

Voilà Maki : je m’excuse d’avoir été long, mais je dois mettre tout sur la table en un seul morceau, car je ne fais ceci que le Dimanche.

Gazelle de Speke

août 12th, 2006


Gazelle de Speke, originally uploaded by patriarch38.

Elle est très rare et bien localisé.

La gazelle de Speke, l’une des antilopes les moins bien connues d’Afrique, est très rare. Elle est probablement à la veille de disparaître, ce qui est d’autant plus dramatique que l’on se sait à peu près rien d’elle. Personne n’a encore vraiment étudié la biologie de cette petite espèce de gazelle. Elle a une longueur de corps de 95 à 105cm, une longueur de queue de 15 à 20cm, pour un poids de 17 à 21 kilogrammes. Sa hauteur au garrot est de 80cm.

Signalons qu’elle porte sur le nez une membrane mobile qui, au repos, forme 3 plis transversaux, mais devient une curieuse protubérance, semblable à une balle de tennis, lors du cri d’alarme. On dit aussi que la gazelle de Speke gonfle également cette poche insolite lorsqu’elle rentre en étt d’excitation, ou durant le rut. Si toute l’utilité de ladite poche est encore à démontrer, sa fonction de caisse de résonance n’est plus à faire.

La gazelle de Speke vit dans des régions semi-désertiques et arides de Somalie. On la rencontre en montagne, mais jamais à moins d’une altitude comprise entre 1000 et 2000 mètres. C’est là aussi, un habitat singulièrement circonscrit qui contribue, sans doute, à rendre cette antilope excessivement rare. De plus en raison de la restriction territoriales des montagnes somaliennes.

Les peuplades indigènes qui souffrent d’une grave carence en protéines se livrent à une chasse active de la gazelle. C’est parmi les zones stériles, au sol recouvert de pierres, que se tient cette gazelle. Elle vit plus ou moins solitaire, mais on a pu observer de petites hardes de 5,12, et même 20 têtes. Hormis la poche, la gazelle de Speke ressemble à toutes ses congénères. Le mâle porte des cornes plus développées que la femelle. On a observé que cet animal est particulièrement actif tôt le matin. La femelle met bas d’un petit et la durée de gestation serait de 7 mois.

Classe :Mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; Famille bovidés ; Espèce : Gazella spekei.

Tourterelle des galapagos

août 11th, 2006


Tourterelle des galapagos, originally uploaded by patriarch38.

C’est l’un des plus beaux oiseaux de l’archipel.

La tourterelle des îles Galapagos, où elle est endémique, se trouve être le plus vivement coloré existant dans l’archipel. Cette tourterelle appartient au groupe des petits colombidés à moeurs terrestre, comme il en existe dans toutes les régions tropicales.

La tourterelle des Galapagos a, semble t’il, poussé cette spécialisation à l’extrême ; car elle ne songe même pas à se percher sur des arbres ou des cactus géants. Ainsi quand elle se promène, la belle coloration de son plumages est du plus heureux effets sur les roches de lave noire ; la vivacité des teintes du ventre et du dos, ressort particulièrement sur ce fond idéal.

La tourterelle des Galapagos, qui est pratiquement muette, offre un contraste frappant avec d’autres espèces, en particulier les tourterelles arboricoles, beaucoup plus loquaces que toutes leurs parentes terrestres. Ce n’est que durant la période des parades que le mâle, tournant autour de son élue, en une cour assidue, émet des roucoulements. Dame tourterelle reste muette ;

Cet oiseau mange toutes sortes de graines qui se trouvent en abondance dans ce milieu semi-aride. Son nid, qui n’est qu’une grossière ébauche formée d’un amas de brindilles et de rameaux secs, se trouve sous une roche, abrité des intempéries. La femelle y déposera 2 œufs, qu’elle couvera pendant 18 jours à 20 jours. Il n’y a pas de cycle reproductif et on peut trouver des œufs et des jeunes toute l’année.

Comme il n’y a pas de parasites terrestres, l’évolution n’a-t-elle pas eu à s’ingénier à procurer à cette tourterelle des facultés de se cacher. Très confiante, la tourterelles des Galapagos, se laisse approcher, aussi les habitants de l’archipel en capturent ils un bon nombre. Sa longueur est de 33 cm.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Columbiformes ; Famille : Columbidés ; Espèce : Zenaida galapagoensis

Le Rat des moissons

août 10th, 2006


Le Rat des moissons, originally uploaded by patriarch38.

C’est le plus petit rongeur de nos pays.

Peu de personnes connaissent ce minuscule petit rongeur indigène, qui est pourtant bien intéressant. Le nom de rat lui convient mal, car en réalité il s’agit d’une souris et même la plus petite espèce au monde.

Peu connu, en raison de son mode de vie caché, il habite les prairies, les champs de céréales, les lisières des bois, les roselières. En automne, lorsque commence la mauvaise saison, il se réfugie dans les meules de pailles ou pénètre parfois dans les maisons. Les mœurs du rat des moissons sont très intéressantes à observer. Il construit un joli petit nid de foin et d’herbe, très artistiquement tissé et qui rivalise en perfection avec celui de n’importe quel passereau. Un petit trou latéral en constitue l’entrée. Ce nid n’est pas posé sur le sol, mais solidement accroché entre plusieurs chaumes, à une hauteur de 20 à 40cm. Après 21 jours de gestation la femelle va mettre bas de 3 à 7 petits, qu’elle allaitera durant 14 à 15 jours. La maturité sexuelle vient à 6 semaines.

Le rat des moissons est diurne. Il vit par couple mais forme aussi de petites colonies. Ce n’est pas un animal nuisible, d’abord, en raison de sa petite taille (un corps de 6 à 8 cm, avec une queue de 5 à 7 cm : pour un poids de 5 à 9 grammes) et aussi parce qu’il n’accumule pas de provisions comme le font d’autres rongeurs champêtres. Son régime alimentaire consiste en graines et bourgeons. Il est très friand de graines de chardon, dont il fait grande consommation. Il emmagasine les plumets soyeux des chardons pour en tapisser l’intérieure de son nid.

C’est un acrobate sans égal, qui grimpe avec une adresse peu ordinaire le long des tiges et des chaumes. Sa queue préhensible lui assure une grande sûreté dans ses évolutions. De plus, il nage à merveille sur de longues distances. Sa longévité va de 2 à 4 ans

Classe : Mammifères ; Ordre : Rongeurs ; Sous-ordre : Myophormes ; Famille : Muridés ; Espèce Micromys minutus.

Le Guillemot à miroir

août 9th, 2006


Le Guillemot à miroir, originally uploaded by patriarch38.

Il ressemble à un très petit manchot.

Sur l’eau le guillemot ressemble à un canard, mais lorsqu’il de teint à terre, il a plutôt l’air d’un très petit manchot. Il diffère de ses derniers oiseaux par ses ailes, qui bien que courtes, sont parfaitement fonctionnelles. Il vole très rapidement en faisant vibrer ses ailes à une allure folle. C’est un oiseau exclusivement marin, qui ne gagne la terre ferme que pour se reproduire. Le guillemot vit dans les mers froides de l’hémisphère septentrional. Il en existe 3 espèces, dont celui-ci, qui représente,le guillemot à miroir, le plus répandu dans les mers d’Europe.

Le guillemot à miroir est noir, avec une large tache blanche ovale sur l’aile. Les pattes et l’intérieur du bec sont rouge vif. En hiver, il mue jusqu’à devenir plutôt blanc-gris. Les parties supérieures sont gris tacheté, et les parties inférieures deviennent blanches. Ce plumage d’hiver est souvent décris comme « poivre et sel »Les pattes sont d’un rouge plus pâle.
Le bec est noir, fin et droit. La queue est pointue. Les yeux brun foncé avec un entourage blanc. Les juvéniles sont similaires aux adultes en plumage d’hiver, et à 1 ans ils ont le même plumage que les adultes, avec des tâches brunâtre sur la tache blanche. Ils atteignent leur maturité sexuelle à l’âge de 3-4 ans.

Le guillemot à miroir fait son nid sous un rocher, dans des cavités rocheuses ou des grottes à la base des falaises, entre la végétation et sous des branches de bois flotté. La femelle y dépose 1 à 2 œufs, blanc pur ou vert pâle, tachetés de marques foncées, sur le sol ou la roche nue. L’incubation dure environ 4 semaines, assurée par les deux parents. Les poussins sont élevés pendant encore 5 semaines après l’obtention de leur plumage. Ils sont nourris par les deux parents, à raison d’une vingtaine de poissons par jour. Pendant la période nuptiale, le mâle décrit des cercles autour de la femelle en émettant un doux sifflement, à intervalles fréquents. Il agite aussi sa tête de haut en bas. Pendant l’accouplement, le mâle « tango-tte » sur le dos de la femelle d’une patte sur l’autre, alternativement. Ils sont monogames et fidèles à leur site de nidification.

Le guillemot à miroir se nourrit de poissons, de crustacés, de mollusques et de vers. Les aires de nourrissage avec la saison. Pendant la période de reproduction, les oiseaux se nourrissent sur des eaux intérieures. Il peut plonger à une profondeur de 50 mètres, pendant près de 2 minutes. Il reste cependant assez près des rivages toute l’année. En hiver, il se nourrit le long des lisières des icebergs quand il y en a. C’est davantage un oiseau côtier que de pleine mer.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Charadriiformes ; famille : Alcidés ; Espèce : Cepphus grylle

Le Coati Brun

août 8th, 2006


Le Coati Brun, originally uploaded by patriarch38.

On le rencontre parfois au sud des Etats-Unis.

Le coati brun est du genre Nasua, l’espèce ayant la distribution géographique la plus septentrionale. C’est un petit animal populaire au Mexique, où les gens l’appellent « Tejen ;Pisote ;Coatimundi ou Solitario »Cette dernière qualification s’adresse avant tout aux vieux mâles devenus agressifs mais trop âgés pour soutenir victorieusement les batailles incessantes imposées par leurs cadets. Ces mâles, inutiles au groupe social, s’en vont dans la jungle pour y mener une fin d’existence solitaire. (J’espère que Bruxelles, ne va pas passer par ici. Nous risquerions une circulaire, conforme à leurs idées de rentabilité)

Le coati a un nez mobile prolongé en trompe et une longue queue portée raide et érigée. Sa coloration est variable, allant du brun rougeâtre à cannelle ou gris-brun. La teinte peut changer de mue en mue chez le même individu. Le masque autour des yeux est aussi une caractéristique de l’espèce. Le cas des vieux « bonzes » mis à part cet animal est, en règle générale, très sociable et se déplace en bandes de 10 à 30 individus.

On a pu observer, rarement il est vrai, des rassemblements de plus de 100 coatis dans les forêts du Yucatan. La limite septentrionale de l’aire du coati brun, correspond, plus ou moins, à celle des Etats-Unis. On rencontre néanmoins l’espèce dans le sud de l’Arizona, l’Etat de New Mexico où il habite les régions rocailleuses couvertes de forêts et de maquis. A observer une bande de coatis dans la nature, tenant tous leur queue annelée en l’air, à la façon d’une chandelle, on dirait qu’ils meurent de faim. C’est pourtant un des rares carnivores que l’on verra toujours en train de fouiller la litière de feuilles mortes, de fourrer son long nez en trompe dans tous les interstices du sol, en quête de quelque chose à manger, son appétit est insatiable. Il se nourrit surtout d’invertébrés. Il mange aussi des lézards, des petits mammifères, et occasionnellement des oiseaux et des fruits.

Le nid est construit dans un arbre. Après une gestation de 74 à 77 jours, la femelle a une portée de 2 à 7 petits qui mesurent 25cm environ. Les jeunes commencent à sortir du nid après 2 ou 3 semaines. A 5 semaines, ils suivent la femelle et se joignent au groupe. Ils peuvent se reproduire à l’âge de 2 ans. Il est terrestre et arboricole et sieste (tout comme moi) durant les heures chaudes de la journée. Il appartient à la même famille que celle du raton laveur. Adulte, sa longueur du corps est de 43 à 63 cm, et sa queue a une longueur de 42 à 64 cm. Son poids va de 3 à 5 kilogrammes.

Il est par ailleurs, l’image vivante de la bonne humeur. Rien n’est plus enjoué qu’un jeune coati apprivoisé. Il n’y a jamais de quoi s’ennuyer avec un tel compagnon, mais gare….rien ne résiste à sa curiosité inégalée.

Classe : Mammifères ; Ordre : Carnivores ; Famille : Procyonidés ; Espèce : Nasua narica

Casarca Roux ou Tadorne casarca

août 7th, 2006


Casarca Roux ou Tadorne casarca, originally uploaded by patriarch38.

Les anciens Egyptiens l’avaient déjà domestiqué.

Le Casarca roux, connu aussi sous le nom de Tadorne casarca, est un palmipède remarquable par la coloration rouille de son plumage. Seul le tadorne sud-africain, le Tadorna cana, lui ressemble un peu. Chez le casarca roux, les deux sexes sont pareils, la femelle ayant un plumage un peu plus sombre que celui du mâle. Sa taille va de 57 à 60cm et son envergure de 100 à 110 cm. En période nuptiale, le mâle est décoré d’un « ruban noir » au cou. Le casarca est un canard se rapprochant de l’oie, il en a en effet la silhouette et passe plus de temps à terre que dans l’eau. De plus, son cri nasal et fort, ressemble à celui de l’oie cendrée.

Cet un oiseau largement distribué en Asie et en Afrique du Nord. En Europe, il ne niche que dans l’extrême sud de l’Espagne et se montre de façon erratique dans plusieurs autres pays méditerranéens. Il est toutefois difficile d’affirmer que les rares individus observés soient réellement des casarcas sauvages et non des oiseaux échappés de captivités. Certains de nos parcs régionaux en possèdent.

C’est un canard vigoureux, fréquent dans les régions qu’il habite. On ne le chasse pratiquement pas, en raison de la piètre qualité de sa chair ( le veinard !), dure et coriace. C’est un occupant des eaux douces continentales, qui se plait sur les lacs et les grands cours d’eau. Cette espèce n’a pas besoin d’un bassin de grande profondeur mais d’un territoire assez vaste, bien enherbé.

Durant toute la saison de reproduction, les couples vivent isolés et ne tolèrent aucune intrusion sur leur territoire d’élection. Agressif et poussé par sa femelle, le mâle attaque violemment tout ce qui lui semble être un ennemi possible. Son cri très aigu, s’entend au loin. La ponte varie de 8 à 12 œufs, que la femelle couve pendant 27 à 29 jours. Les petits, nidifuges, sont élevés par les deux parents. Cette espèce niche dans des trous, des cavités de rochers, des dunes de sable, ou des vieux troncs d’arbre.

En inde et en d’autres régions d’Asie, les chasseurs exècrent le casarca roux, dont les couples constamment sur le qui-vive, s’empressent d’alerter tout le monde animal de la présence de l’homme. Sa population est estimé à 20 000 individus et semble assez stable. Malgré sa chair quelconque, ce canard est élevé depuis des millénaires

Classe : Oiseaux ; Ordre : Ansériformes ; Famille : Anatidès ; Espèce : Tadorna ferruginea.

« Previous Entries Next Entries »