Tapir pinchaque
septembre 30th, 2006Rare et très localisé, c’est l’animal le plus mystérieux des Andes.
Le tapir pinchaque ressemble aux autres espèces de tapirs, mais il porte une toison laineuse très fournie, qui le garantit du froid de son habitat très particulier. Ce n’est pas un animal de plaine, mais un habitant des hautes cordillères des Andes. Il vit en équateur et en Colombie, mais le milieu très spécial qu’il fréquente est restreint et de ce fait on ne trouve le tapir pinchaque que dans de rares zones des Andes orientales. C’est sans doute de tous les mammifères sud-américains, celui dont la distribution géographique est la plus limité.
On l’appelle également tapir laineux, en raison de son pelage. Des alpinistes ont trouvé ses traces jusqu’à 4700 mètres d’altitude, dans la neige du volcan Sangay, en Equateur. Son habitat de prédilection est la zone de bambous où une végétation incroyablement dense forme d’immenses fourrés totalement impénétrables. Le tapir y circule dans des tunnels qu’il se fait et qui constituent un réseau de pistes dans lequel il se sent en sécurité. Le climat y est froid et extrêmement humide, car ces régions élevées des Andes, sont constamment
Le tapir pinchaque est végétarien et se nourrit de pousses de bambous et de tiges succulentes. Si il reste dans sa retraite, le jour, la nuit, il part en quête de nourriture, qu’il va chercher dans les secteurs plus ouverts des lisières herbacées. La nuit, bien caché, dans un gîte au coeur des fourrés, il vit par couples ou en petits groupes. En dépit de son apparence massive, c’est un animal très vif, capable d’escalader des pentes très raides en s’aidant de ses ongles longs et vigoureux. Lorsqu’il est effrayé, le tapir pinchaque fonce droit devant lui à travers les broussailles et tente de se réfugier dans un torrent.
Son poids à la naissance est de 5 à 6kl, et adulte de 90 à 260kg. La longueur des poils va de 34 à 42 centimètres, il a des yeux très petits, une trompe mobile. Son pelage est zébré pendant la première année. Son cri est un sifflement aigu et prolongé. Une menace directe et grave s’est manifestée dès 1966, les demandes de Tapir pinchaques pour les jardins zoologiques s’accrurent subitement et engagèrent les trafiquants opérant en Equateur à organiser des expéditions en vue de capturer des spécimens vivants, mais beaucoup furent blessés ou tués pendant les tentatives de capture. Aujourd’hui, ce tapir est protégé en Colombie et en Equateur.
Je n’ai pas plus de renseignement sur sa biologie et son mode de reproduction.