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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2006» septembre

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Tapir pinchaque

septembre 30th, 2006


Tapir pinchaque, originally uploaded by patriarch38.

Rare et très localisé, c’est l’animal le plus mystérieux des Andes.

Le tapir pinchaque ressemble aux autres espèces de tapirs, mais il porte une toison laineuse très fournie, qui le garantit du froid de son habitat très particulier. Ce n’est pas un animal de plaine, mais un habitant des hautes cordillères des Andes. Il vit en équateur et en Colombie, mais le milieu très spécial qu’il fréquente est restreint et de ce fait on ne trouve le tapir pinchaque que dans de rares zones des Andes orientales. C’est sans doute de tous les mammifères sud-américains, celui dont la distribution géographique est la plus limité.

On l’appelle également tapir laineux, en raison de son pelage. Des alpinistes ont trouvé ses traces jusqu’à 4700 mètres d’altitude, dans la neige du volcan Sangay, en Equateur. Son habitat de prédilection est la zone de bambous où une végétation incroyablement dense forme d’immenses fourrés totalement impénétrables. Le tapir y circule dans des tunnels qu’il se fait et qui constituent un réseau de pistes dans lequel il se sent en sécurité. Le climat y est froid et extrêmement humide, car ces régions élevées des Andes, sont constamment

Le tapir pinchaque est végétarien et se nourrit de pousses de bambous et de tiges succulentes. Si il reste dans sa retraite, le jour, la nuit, il part en quête de nourriture, qu’il va chercher dans les secteurs plus ouverts des lisières herbacées. La nuit, bien caché, dans un gîte au coeur des fourrés, il vit par couples ou en petits groupes. En dépit de son apparence massive, c’est un animal très vif, capable d’escalader des pentes très raides en s’aidant de ses ongles longs et vigoureux. Lorsqu’il est effrayé, le tapir pinchaque fonce droit devant lui à travers les broussailles et tente de se réfugier dans un torrent.

Son poids à la naissance est de 5 à 6kl, et adulte de 90 à 260kg. La longueur des poils va de 34 à 42 centimètres, il a des yeux très petits, une trompe mobile. Son pelage est zébré pendant la première année. Son cri est un sifflement aigu et prolongé. Une menace directe et grave s’est manifestée dès 1966, les demandes de Tapir pinchaques pour les jardins zoologiques s’accrurent subitement et engagèrent les trafiquants opérant en Equateur à organiser des expéditions en vue de capturer des spécimens vivants, mais beaucoup furent blessés ou tués pendant les tentatives de capture. Aujourd’hui, ce tapir est protégé en Colombie et en Equateur.

Je n’ai pas plus de renseignement sur sa biologie et son mode de reproduction.

Faisan de Wallich

septembre 29th, 2006


Faisan de Wallich, originally uploaded by patriarch38.

Il vit en des régions sauvages et rocailleuses.

Placé dans un genre particulier le faisan de Wallich présente un certain nombre de ressemblances avec le faisan commun ou de Colchide, notamment en ce qui concerne le plumage et la silhouette ; mais, d’autre part, il s’en éloigne nettement par la forme de son bec, ses pattes plus courtes et, d’une façon général son comportement.

Son plumage est relativement terne par rapport aux autres espèces de faisans. Il est fauve barré de noir et de gris. Les deux sexes portent la même huppe grise qui retombe sur la nuque. La queue longue, étroite et pointue et barrée de chamois, de gris et de brun. Elle se compose de 18 plumes, celles qui se trouvent au milieu sont 5 fois plus longues que les latérales. Des zones circulaires de peau nue, rouge, cernent les yeux. La femelle est semblable au mâle, cependant, ses pattes ne portent pas d’éperons, la caroncule faciale est moins importante, les teintes de plumage son plus sombres et sa taille légèrement plus petite.

Son aire de répartition se situe entre 1200 et 3000 mètres dans l’ouest et le centre de l’Himalaya. Il ne se déplace presque pas, tout au plus descend-il un peu en hiver. Il aime les contrées sauvages avec des gorges, des falaises entourées de forêts et de broussailles, d’herbes hautes, d’arbustes rabougris et parsemés d’affleurements rocailleux. Il apprécie aussi, les endroits plantés en pins, sapins, genévriers, rhododendrons, ou bambous nains à condition que ces sites soient abrités et pourvus en suffisance d’herbes hautes, car c’est un oiseau terrestre qui se perche rarement sur les arbres.

La reproduction a lieu d’avril en juin. Le mâle est monogame (est ce que ça veut dire que la femelle serait le contraire ?) et fait preuve d’un comportement territorial très fort. La femelle creuse une dépression avec ses pattes, généralement dissimulée à l’abri d’un rocher ou d’une broussaille dans une pente très escarpée. Il peut être aussi placé au pied d’une falaise verticale, masqué dans la végétation. Il est garni d’un amas de feuilles, de matériaux divers ou d’herbes. La ponte est composée de 8 à 14 œufs. L’incubation assurée par la femelle seule dure 26 jours, mais le mâle participe à « l’éducation » des poussins. L’éclosion coïncide le plupart du temps avec le pic maximal d’abondance chez les invertébrés, ce qui garantit un apport assuré en protéines pour les poussins.

Le régime est majoritairement végétarien mais comporte une partie d’origine animale. Graines, baies, herbes et céréales sont consommées en priorité lorsque la ressource est disponible. Comme presque tous les galliformes, ces oiseaux sont presque exclusivement insectivores lors des premières semaines de leur existence. Les adultes creusent le sol avec leur bec, afin de récupérer des scarabées, fourmis, larves, termites ainsi que cafards. Au menu, figurent également : sauterelles, mille-pattes, chenilles, phasmes et petits serpents. Arrivés à l’âge de 70 jours, les jeunes consomment des pousses fraîches et de jeunes feuilles. La dimension d’un adule est de 90 à 118 cm et son poids de 1400 à 1700 grammes.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Galliformes ; Famille : phasianidés ; Espèce : Catreus Wallichi

Boeuf watussi

septembre 28th, 2006


Boeuf watussi, originally uploaded by patriarch38.

Il porte des cornes démesurées.

Le bœuf watussi, connu aussi sous le nom d’ankola, est un bœuf domestique propre aux régions de l’Est africain. En fait « watussi » et « ankole » sont deux noms de race sensiblement différentes, mais comme il existe une certaine hybridation entre ces deux bovins domestiques, ces formes sont considéraient comme appartenant à un seul et même groupe.

L’origine de ses bœufs curieux est assez incertaine, mais les zoologues pensent que tout le bétail des populations africaines est issu du zébu asiatique.

Ce bétail se caractérise par la longueur et l’épaisseur de ses cornes, qui atteignent un développement inégalé dans tout le monde des mammifères. Alors que les plus longues cornes d’une espèce sauvage sont celles de l’Argali ou mouflon du Pamir, chez lequel elles mesurent jusqu’à 1 mètre 90 le long de la courbure extérieure, celle du bœuf watussi atteignent 2 mètres 60, ce qui est un record absolu. En moyenne, bien sûr les cornes sont moins longues, mais rien n’est plus impressionnant que de voir passer un troupeau de ces boeufs, serrés l’un contre l’autre, et si extraordinairement armés.

Fort heureusement, ils sont doués d’un caractère très pacifique, sinon il serait impossible d’en faire l’élevage. Les indigènes qui possèdent ce bétail considèrent leurs troupeaux comme une richesse et la dot de mariage consiste, le plus souvent, en un nombre plus ou moins élevé de ces bœufs. Ils ont les mêmes caractéristiques que le zébu, dont j’ai fait la description lorsque j’étais sur 20six. Le poids adulte va de 400 à 900 KG, La gestation de 282 à 292 jours et sa longévité de 20 à 25 ans. Il est herbivore, mange donc de l’herbe, gazon, foin etc.

Les vaches watussi produisent très peu de lait, dont on fabrique une sorte de fromage blanc. Les indigènes pratiquent la saignée à des fins alimentaires.

Faisan doré.

septembre 27th, 2006


Faisan doré., originally uploaded by patriarch38.

est aussi un des plus beaux faisans !

Le mâle est facilement reconnaissable avec sa huppe dorée et longue qui lui retombe sur la nuque, sa vaste collerette marron écaillée de noir. La peau orbitale et les caroncules sont jaune pâle. Chez le faisan doré la face, la gorge et les côtés latéraux du cou sont bronzés. Le haut du dos est vert, le bas du dos et le croupion ont une teinte dorée. La poitrine est écarlate. Les flancs et le dessous sont rouges pouvant varier au châtain clair. Les plumes centrales de la queue sont noires mouchetées de cannelle, l’extrémité chamois et cannelle.
La femelle, brune et tachetée, est plus difficile à reconnaître, car très semblable à celle du faisan de Colchide. Elle a toutefois un dos plus sombre et davantage brun rougeâtre. Les faisans dorés jeunes et les immatures ressemblent aux poules mais leur queue est tachetée et de nombreuses taches rouges parsèment leur plumage.

Le faisan doré vit dans les montagnes de Chine Centrale, jusqu’à 2000 mètres d’altitude. Son domaine favori est constitué par les massifs de bambous au pied des collines rocailleuses. Il évite les forêts épaisses et les lieux humides ou découverts. Quelques oiseaux importés en Grande-Bretagne se sont échappés et implantés localement, au point que l’espèce y est considérée comme parfaitement implantée aujourd’hui. Il occupe alors un habitat très différent de celui d’origine. Généralement des plantations de pins d’Ecosse et de mélèzes, mais se rencontre aussi dans les forêts mixtes et vient se nourrir dans les zones plus dégagées.

Tout comme son cousin le faisan de Lady Amherst, il vit solitaire, mais au printemps, le mâle chante avec vigueur pour attirer une femelle sur son territoire. Son cri de contact est un « tchak » rauque et métallique. Si une femelle répond, commence alors la danse nuptiale. Exactement la même que son cousin «le noble » (à croire qu’ils ont été à la même école de mœurs) Il met sa tête avec ses plumes hérissées, le plus près de celle de la femelle, lui fait admirer son croupion et sa queue colorée, et si la démonstration est concluante, les deux oiseaux s’accouplent. Un petite différence, lorsqu’ils s’accouplent, le mâle émet un sifflement puissant qui ressemble au bruit d’un pneu…. crevé. (Il n’a pas de savoir vivre, ce prolétaire !)

En général, la femelle pond à l’abri d’une végétation dense. Comme son cousin, le doré ne participe pas à la couvaison, ni à l’élevage des jeunes. Durant les 22 jours de l’incubation, la femelle compte sur son plumage camouflé pour échapper à ses prédateurs (Voilà l’explication de leur couleur toujours plus terne que celle du mâle. Il faut bien chercher des excuses au mâle, tout de même !!) La taille d’un adulte va de 60 à 115cm, la queue de 30 à 70cm, et le poids de 550 à 875 grammes. Sa longévité est de 12-13 ans.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Galliformes ; Famille : Phasianidés ; Espèce : Chrysolophus pictus.

Hippotrague noir

septembre 26th, 2006


Hippotrague noir, originally uploaded by patriarch38.

Il a beaucoup l’aspect du cheval.

L’hippotrague noir est étroitement apparenté à l’antilope rouanne, appelée aussi antilope chevaline. Il est cependant facile de distinguer ces deux espèces par la coloration de leur robe : celle de notre antilope est d’un noir luisant, on poil est lustré comme celui du cheval. Sa face est marquée de beaux dessins d’un blanc pur, ainsi que son ventre. La femelle a le pelage marron, et les deux portent des cornes. Il existe une race géante de cette antilope, considérée comme une espèce en soi, mais qui paraît bien être qu’une forme locale de l’hippotrague noir. La forme géante (variani) atteint une taille sensiblement supérieure à celle de l’espèce de l’Afrique orientale et les cornes ont un plus grand développement.

Bien que le ventre blanc, tranche nettement sur la teinte générale, il est assez curieux de penser qu’une telle coloration puisse passer presque inaperçue dans la savane arborée, où vit principalement cet animal. Lorsqu ‘un groupe d’hippotragues noirs se déplace dans la pénombre d’un bois, on ne voit pour ainsi dire rien, tant les jeux de lumière camouflent les bêtes.

Si l’on rencontre l’hippotrague noir dans les savanes un peu plus démunies et les espaces couverts de buissons, sachez qu’il ne s’éloigne jamais de l’eau dont il fait une consommation quotidienne. Son besoin en liquide est très grand, contrairement à d’autres antilopes qui supportent la soif et ne s’abreuvent qu’irrégulièrement. Ces troupeaux sont plus ou moins importants selon la saison : en période sèche, ils se rassemblent sur les zones humides encore nourricières et en période pluvieuse, ils se dispersent car l’herbe est abondante. Ils se nourrissent de graminées poussant et atteignant une certaine taille tel que le paturin, le carex, le panicum ou l’herbe rouge. Les mâles territoriaux sont solitaires. Ces derniers se constituent un territoire sur lequel les autres peuvent se déplacer ou paître, mais où aucun autre mâle territorial, ne peut accéder. Si un mâle venait à en défier un autre, alors à lieu toutes une série de postures rituelles d’intimidation. Il est très rare que les mâles se battent.

Les mâles ne s’adressent aux femelles qu’en période de rut. (Avril à juin). Les femelles donnent naissance à un seul petit après une gestation de 270 jours. Le petit naît en dehors du troupeau et restera plusieurs semaines caché dans les hautes herbes. Il est allaité régulièrement par sa mère qui lui rend discrètement visite. (Pourquoi : discrètement ?) Ils sont sevrés vers l’âge de 8 mois et atteignent leur maturité sexuelle vers les 2 ans pour les femelles et 3 ans pour les mâles. Ces derniers attendront d’avoir 5 ans avant de chercher à s’approprier un territoire. Un adulte a une longueur de corps de 1 mètre 90 à 2 mètres 30 et la longueur de la queue de 40 à 75 centimètres. Sa hauteur au garrot est de 1 mètre 40 et son poids va de 190 à 270 kilogrammes.

Classe :Mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; Famille : Bovidés ; Espèces : Hippotragus niger.

Faisan de Lady Amherst

septembre 25th, 2006


Faisan de Lady Amherst, originally uploaded by patriarch38.

Aussi beau que le faisan doré.

Le faisan de Lady Amherst est certainement l’un des plus beaux de tous les phasianidés. Il surpasse encore, si cela est possible, la splendeur du faisan doré. C’est un oiseau de montagne, qui vit entre 2200 et 3900 mètres, dans les monts du Yun-nan, du Sseu-tchouan, en Chine et localement, dans la province du Yunnan, jusqu’à 4600 mètres.. Son aire de distribution géographique descend au sud jusque dans l’extrême nord de la Birmanie. Une telle répartition fait que ce faisan, parfaitement rustique, résiste aux froids les plus rigoureux.

Chez ce faisan, la tête est recouverte d’un capuchon vert métallique et d’une huppe rouge cramoisie. Les caroncules faciales sont bleuâtres. Le cou est englobé dans une vaste collerette blanche écaillée de noir. Le haut du dos, la poitrine sont verts avec des reflets métalliques et contrastent admirablement avec le ventre blanc. Les flancs sont d’un bleu profond. Le bas du dos et le croupion sont jaune chamois et rouge. La queue est blanche barrée de noir. A la base de cette dernière, les plumes sont rouges. Comme chez la plupart des faisans, le plumage de la femelle est terne. Elle revêt une livrée brun-chamois barrée de noir. La queue est plus courte que celle du mâle. Le bec, la face et les pattes sont gris-bleu.

Il affectionne les fourrés d’épineux, et les plantations de bambous denses. Durant les hivers très rigoureux, il arrive que l’espèce trouve refuge dans les vallées abritées. Il vit aussi dans les forêts feuillues ou mixtes avec un sous-bois dense de ronces et de rhododendrons. Il vit généralement toute l’année dans le même secteur, mais ce déplace parfois localement pour coloniser de nouvelles forêts.

Le coq est polygame, et possède 3 ou 4 poules, sur lesquelles il veille jalousement, donc constamment. Toute intrusion d’un mâle rival dans son domaine est immédiatement repoussée. Des combats longs et effrayants peuvent se produirent. Pendant la période de reproduction, le mâle effectue une parade nuptiale spectaculaire. Il décrit un large cercle en courant autour de la femelle, cherchant à lui couper toute retraite. Puis il s’arrête et fonce droit sur elle, jusqu’à ce que sa tête la touche presque. Il adopte ensuite une pose extraordinaire. Le mâle relève alors sa collerette écaillée de noir vers l’avant et regarde fixement sa partenaire avec des pupilles extrêmement contractées (elles ont alors la taille d’une tête d’épingle). Le reste de la tête est caché par la collerette, exceptée la huppe rouge-vif. En même temps, le mâle abaisse l’aile du côté de la femelle et étend l’autres. Tout son corps s’aplatit pour exhiber au mieux son dos vert et son croupion jaune et rouge, la queue est inclinée et les plumes rouges de la base écartées. Le mâle semble incapable de s’accoupler sans avoir effectué cette parade nuptiale.

La femelle pond jusqu’à 12 œufs dans une petite dépression du sol, qu’elle va incuber seule durant 22 à 23 jours. Dès l’éclosion, les poussins sont capables de marcher et de se nourrir seuls, mais la femelle les aide encore pendant une courte période et les couve durant la nuit. Ce faisan se nourrit de végétaux et de petits invertébrés. Dans son milieu naturel, il semble que les bourgeons de bambous soient sa nourriture favorite. Cette préférence lui a valu son surnom chinois « Sun-Chi » qui signifie « poule de bourgeons ». Son nom de Lady Amherst, lui vient de ce que le 1er importé en Europe le fut par Lord Amherst en 1828, pour l’offrir à sa femme. Le faisan de Lady Amherst s’est parfaitement adapté à la captivité et se reproduit facilement. Il s’hybride aisément avec le faisan doré et les produits présentent une variation infinie de couleurs intermédiaires entre les deux espèces. La longueur totale du mâle va de 130 à 170cm, avec une longueur de queue allant de 80 à 115cm. La femelle est plus petite. Le poids est de 675 à 850 grammes pour le mâle et de 600 à 700 grammes pour la femelle.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Galliformes ; Famille : Phasianidés ; Espèce : Chrysolophus amherstiae

Thionville Caserne Jeanne d’Arc 1923

septembre 23rd, 2006

C’est dans cet endroit, la caserne Jeanne d’Arc de Thionville que j’ai passé mes 18 mois du service militaire.

Les premiers jours, vous passez des tests, qui, soit disant, permettent d’évaluer vos connaissances. Il vous est aussi demandé, si vous faites du sport, et cetera. On vous demande aussi, si vous voulez faire les pelotons. J’ai donc rempli le questionnaire, en précisant que je ne voulais pas faire le peloton. J’ai été convoqué au bureau du capitaine, qui n’a rien voulu savoir : « Vous allez faire les pelotons, c’est un ordre ! » Je dois préciser qu’à cette époque, l’armée manquait de sous-off, et nous avions pour la formation des bleus, des sous-offs de la garde républicaine qui venaient tous les matins et repartaient le soir, dans leur casernement.

Premier peloton : je dois avouer que j’ai « fonctionné », puisque nous apprenions à nous familiariser avec les armes et aussi le lieu. C’est nouveau et ça n’engage à rien. J’en suis sorti brigadier-chef. Le plus mauvais grade, car vous pouvez faire fonction de brigadier ou de maréchal des logis (sergent). Le deuxième peloton qui était celui où vous appreniez le commandement, ne m’a pas plus du tout, et je suis resté…brigadier-chef. Je suis passé MDL, 1 mois après, sur proposition du capitaine.

Je dois vous dire que j’étais déjà marié et à 12km maximum de chez moi. Ceci pour expliquer la 1ère fois, où je me suis fait « alpaguer ». J’avais le droit en plus de mes permes normales, à une perm de nuit, en tant que marié. Un lundi matin, à peine arrivé à la batterie, le MDL de semaine me dit : « tu es convoqué au bureau des lieutenants. Ils y en avaient 3. (Entre 30 et 45 ans). Là, je me présente, et le lieutenant X me dit : « Où étiez vous dimanche après midi ? » Il y avait justement la kermesse ou ducasse,(comme vous voulez) à Thionville et j’ai tout de suite compris où il voulait en venir. Et moi de lui dire : « Puisque vous me posez la question, c’est que vous m’avez vu avec ma femme, et que j’étais en civil. C’est bien ça ? » -« Oui c’est ça ! En tant que sous-off, vous devez donner l’exemple, les sorties en tenue civile sont interdites. Il faut vous conformez au règlement ! »

A ce moment là, j’aperçois le capitaine dans l’encadrement de la porte de son bureau et je lui dis : «Vous voyez pourquoi le peloton ne me convenait pas ! » Je me retourne vers X et lui dit : « Alors ce sera combien de jours ? »- « Je ne vais pas vous faire un rapport, mais vous allez remplacer de suite, le margi de semaine. » Je salue, vais dans ma piaule pour me changer et prends ma semaine de service. La semaine de service consiste à tout organiser dans la batterie. Allez chercher le courrier, aller le lundi matin au bureau du capitaine du quartier, qui partage les corvées régimentaires entre les batteries. La 3, il faut un GMC et deux hommes pour aller là ou là, mardi à telle heure, devant le poste de garde etc…etc. Désigner les gars de corvée à la batterie (nettoyage des couloirs, lavabos et douches,WC , les pluches). Le nettoyage des chambres étant à la charge du chef de chambre, en général un caporal). Le rapport vers 11 heures 30, avec les artilleurs en carré et distribution du courrier et des corvées, la même chose le soir, vers 18 heures 30. Et l’appel avant l’extinction des feux.

Le mercredi vers 17 heures, le lieutenant X me fait venir au bureau des lieutenants et me dit : « Ce soir, le MDL untel va vous remplacer, je vous ai fait avoir une permission de nuit. La voilà ! » Je prends la perm et la déchire en lui disant : « Je ne vous ai rien demandé. Je finirai la semaine que vous m’avez gracieusement allouée ! » J’ai claqué les talons, salué et demi tour, tout en clignant vers le pitaine encore dans l’encadrement de sa porte, qui se mordait les lèvres pour ne pas éclater de rire. 15 jours plus tard, celui-ci me donnait une autorisation, signé du colonel du régiment, m’autorisant, vu que j’étais marié à sortir en civil. Je me suis bien marré, par la suite, en croisant en ville, un certain lieutenant qui répondait à mon bonjour. Je dois dire que les deux autres lieutenants, m’avaient déjà vu en civil, et ne m’ont jamais fait la moindre remarque. Etonnez vous, si, à partir de ce jour, je fus catalogué, comme forte tête. Et pourtant….

Saki

septembre 23rd, 2006


Saki, originally uploaded by patriarch38.

Avec son poil hirsute, il a l’air d’un petit vieux. (Et pas de comparaison,SVP)

Le saki est probablement le plus insolite des singes, en raison de l’aspect inusité que lui donne son pelage hirsute, très long et implanté en désordre sur tout le corps. Sa queue très touffue est unique chez les primates et les longs poils coiffant sa tête ont tout d’une tignasse. Pour parfaire l’étrangeté du saki, la nature a couvert la face du mâle, de poils clairs, ce qui la fait ressortir sur l’ensemble foncé du pelage.

Le saki est arboricole et passe le plus clair de son temps perché sur les plus hautes branches de la forêt amazonienne. Bien que diurne et particulièrement actif, il passe inaperçu et bien rares sont les zoologues qui ont eu la chance d’en observer un dans son habitat naturel. Le saki est étroitement apparenté au saki satan, « Chiropotes satanas »,plus petit que lui, mais qui porte bien son nom : porteur d’une perruque opulente, d’un barbe extrêmement fournie, le saki satan est un des plus étrange de tous les primates. On ne sait pratiquement rien de ses mœurs.

Le saki est un solitaire, qui préfère vivre par couples plutôt qu’en groupes. Il est plus silencieux que les autres singes et occupe un territoire dont personne n’a encore pu préciser l’étendue. On sait très peu de chose sur la vie du saki. Il se nourrit principalement de fruits, qu’il cueille sur les arbres. Il semblerait toutefois qu’il descende parfois jusqu’au sol pour recueillir des fruits particulièrement savoureux. Sa manière de boire est curieuse : le saki trempe sa main dans l’eau et s’en lèche uniquement le dessus. Il trouve l’eau nécessaire à ses besoins dans les broméliacées et à l’aisselle des feuilles. La femelle n’a qu’un petit, après une gestation de 101 jours. Poids d’un adulte de 0,8 à 1 kg 700. Longueur du corps de 40 à 70cm et la queue de 30 à 50 cm.

Classe : Mammifères ; Ordre : Primates ; Sous-Ordre : Platyrhiniens ; Familles Cébidés ; Espèce :

Philemon

septembre 22nd, 2006


Philemon, originally uploaded by patriarch38.

Un passereau qui peut faire songer à un vautour.

Le genre Philémon réunit 9 espèces de passereaux d’aspect étrange, car ils possèdent des espaces de peau nue sur la tête et sont donc en partie chauves. En outre, quelques uns ont sur la mandibule supérieure une excroissance ressemblant à une crête. Ils évoquent parfois des vautours en miniature et il faut aller en Afrique pour trouver d’autres passereaux (les Picathartes) présentant la même particularité.

Malgré leur curieuse morphologie, les Philémons ont des habitudes semblables) celles des autres méliphages et ils se nourrissent de fruits, d’insectes ainsi que du nectar qu’ils puisent sur diverses essences d’arbres en fleurs.

Ils ont un tempérament assez combatif. L’espèce, ci-dessus, est localement appelée « Tête de cuir ». Elle est fort bruyante et sa voix, très variée, domine celle des autres oiseaux. Elle ne fréquente pas l’intérieur des forêts, mais plutôt leurs lisières, les clairières, les forêts secondaires moins denses et les savanes boisées.

Mâles et femelles ne diffèrent que par la taille. On a divisé cette espèce en 6 sous-espèces, qui se distinguent surtout pas la forme du bec et le volume de la protubérance située sur la mandibule supérieure.

Le nid est une coupe profonde, assez solide mais d’aspect relativement peu soigné ; il est accroché par ses bords à une enfourchure et se trouve vers 6-7 mètres de haut dans un arbre. Les matériaux employés pour sa construction, sont des fibres d’écorce, des tiges, et l’intérieur est rembourré avec des herbes très fines. La femelle y dépose 2 ou 3 œufs de teinte rose pâle avec des taches brunes. A l’éclosion, les oisillons sont tout nus. Cet oiseau est assez commun dans le sud de la Nouvelle-Guinée. La taille adulte est de 32 centimètres.

Classe : oiseaux ; Ordre : Passériformes ; Famille : Méliphapidés ; Espèce : Philemon novaeguineae.

Lemming à collier

septembre 21st, 2006


Lemming à collier, originally uploaded by patriarch38.

Il blanchit en hiver.

Il existe 5 espèces de lemmings à collier formant le genre Dicrostonyx ; toutes sont arctiques ou subarctiques. Le lemming à collier du Groenland indique son habitat, lorsque son nom est donné en entier ; aucun autre rongeur ne s’aventure aussi loin que lui vers le nord.

Les lemmings sont des rongeurs, voisins de la souris. Tous les lemmings ont de petites oreilles largement dissimulées dans la fourrure, de courtes pattes et des queues tronquées. La couleur du lemming à collier change au fil des saisons : en été, il a le nez noir, les joues grises, les oreilles tachetées de fauve, un collier marron et une rayure dorsale d’un noir plus ou moins prononcé. La mue automnale remplace toutefois le pelage d’été par un manteau hivernal tout blanc et s’accompagne d’une croissance marquée de deux griffes des pattes antérieures, destinées semble t’il à mieux creuser la neige densément compactée de la toundra. Les griffes des troisième et quatrième doigts antérieurs se dédoublent et s’allongent pour ressembler à des sortes de pelles à neige. Il est, des Cricétidés, l’unique représentant ayant la faculté de blanchir en hiver. Rien n’est plus beau qu’un lemming à collier revêtu de sa douce et opulente fourrure hivernale immaculée. On ne s’étonnera pas de voir les Esquimaux capturer ces rongeurs pour ne utiliser leurs peaux dans l’ornementation de leurs vêtements.

Le lemming à collier est sédentaire ; ce n’est qu’à la suite d’étés exceptionnellement propices, lorsque le taux de reproduction s’est anormalement amplifié, qu’il émigrera. Il se voit contraint de le faire en raison de la surpopulation en son milieu habituel. Ces déplacements occasionnels, qui se font massivement, s’opèrent néanmoins sur une courte distance et n’offre rien de comparable à ceux du lemming commun ; car dans ce cas, il s’agit uniquement d’une recherche de nourriture où elle subsiste encore. Malgré la rigueur de l’hiver boréal, le lemming à collier ne tombe pas en hibernation, il reste actif sous la neige.

A l’approche de l’hiver, ils construisent à la surface du sol, de gros nids circulaires faits de laîche et d’herbes finement déchiquetées, qui leurs offrent une isolation supplémentaire lorsqu’ils ne sont pas partis à la recherche de nourriture. La neige offre une isolation essentielle aux lemmings,qui s’alimentent dans l’espace subnival,(sous la neige) formé entre le sol et la neige, et ils ne sortent jamais à la surface. Il n’y aurait pas de survie pour les lemmings à collier, sans cet espace.

La femelle a 3 à 5 petits, après une gestation de 20 à 30 jours et a deux portées par an. La longueur du corps d’un adulte va de 12 à 15 cm, la longueur de la queue est de 1 à 2 cm. Le poids corporel peut varier beaucoup (entre 55 et 115 grammes) d’une année à l’autre

Classe : Mammifère ; Ordre : Rongeurs ; Sous-Ordre : Myomorphes ; Famille : Cricétidés ; Espèce : Dicrostonyx groenlandicus

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