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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2007» mai

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Hippotrague brun ou Antilope chevaline

mai 21st, 2007

Il est agressif et peut même devenir très dangereux.

L’hippotrague compte parmi les plus belles et les plus agressives des antilopes. Il est apparenté à l’oryx, mais s’en distingue par sa grande taille. L’hippotrague bleu, qui habitait l’extrême sud de l’Afrique, dont j’ai traité le sujet le 03/10/2006, qui fut découverte en 1766 et qui disparue dès 1799, exterminée par les colons hollandais. Il en existe donc plus que deux espèces : l’hippotrague noir et l’hippotrague brun, appelait aussi antilope rouanne ou antilope chevaline, plus rare. Celle que vous avez ici.

La Rouanne « antilope- cheval » est de très grande taille. Elle possède un cou épais orné d’une courte crinière sur toute la longueur de la nuque et de longs poils sur la partie inférieure du cou. Le pelage est court, lisse, allant du fauve clair au brun foncé selon les différentes localisations géographiques de l’animal, mais aussi du sexe, les mâles étant plus foncés que les femelles. Sa face est assez particulière : à dominance sombre, elle n’est éclairée que par blancheur du museau et de deux tâches s’étendant de la base des cornes jusqu’aux joues tout en bordant les yeux par l’intérieur. Les cornes sont présentent chez les deux sexes, mais légèrement plus courtes chez la femelle. La longueur d’un adulte va de 1 mètre 90 à 2 mètres 10, celle de la queue de 39 à 47cm, pour un poids de 200 à 280kg. Sa hauteur au garrot est de 1 mètre 40 à 1 mètre 65. La longueur des cornes de 60cm pouvant aller jusqu’à 1 mètre 50.

L’hippotrague est sociable et il vit donc en troupes de 8 à 40 individus. La troupe se compose de femelles accompagnées de leurs petits et d’un seul mâle. Les jeunes mâles quittent la troupe lorsqu’ils commencent à prendre leur coloration d’adulte et s’assemblent en petits groupes de célibataires ; quoiqu’un grand nombre d’entre eux demeurent célibataires.

En période de rut, les mâles s’affrontent « agenouillés », cornes contre cornes, se poussant mutuellement dans une épreuve de force. Après une gestation de 270 à 281 jours, la femelle met bas d’un seul petit. Lorsque l’eau et le pâturage deviennent rares, il n’est pas rare de voir plusieurs troupeaux se déplaçant ensemble à la recherche de nouveaux pâturages, ces groupes pouvant aller jusqu’à plus de 100 têtes. Il habite la savane broussailleuse, car il aime pouvoir se cacher. Chaque soir, il se rend à l’abreuvoir. C’est un animal très courageux, qui, acculé, ne craint ni l’homme ni le lion, et qui peut même le tuer en cas de bataille.

Classe : Mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; Famille : Bovidés ; Genre & Espèce : Hippotragus equinus.

Goujon

mai 20th, 2007


Goujon, originally uploaded by patriarch38.

On en fait d’excellentes fritures.

Poisson exigeant en ce qui concerne la température de l’eau et son degré d’oxygénation, le goujon vit surtout dans les rivières au cours rapide et dont le fond est recouvert de sable ou de gravier. Cependant, on le trouve aussi dans les lacs limpides et même dans les étangs, car il s’accommode des fonds vaseux plus ou moins recouverts de végétation. Si les conditions lui deviennent défavorables, il monte à la surface et « gobe », c’est-à-dire happe un peu d’air atmosphérique. C’est un poisson dit benthique (qui se tient au fond).

Il a un corps fusiforme et de section arrondie. Son corps est couvert de grandes écailles. Sa tête est massive et il possède un museau épais. Sa bouche est largement infère (arquée et orientée vers le bas), avec deux barbillons caractéristiques. Sa coloration lui permet de bien se fondre dans les fonds graveleux des ruisseaux. Son dos a une coloration : vert brun foncé. Les flancs sont brun jaunâtre avec des reflets argentés, ils sont marqués de taches sombres bleues et violettes. Le ventre est de couleur blanchâtre. Sa taille habituelle est de 8 à 15 cm pour un poids de 20 à 30 grammes La taille maximale est de 20cm pour un poids de 150 grammes. Longévité 3 ans.

Omnivore, il mange de petits animaux, vers, larves de diptères et de trichoptères, crustacés, éphémères, ainsi que le frai d’autres espèces de poissons. Il recherche sa nourriture en fouillant le substrat sableux grâce à sa bouche infère et ses barbillons.

Il se reproduit entre avril et juillet. Les œufs (1000 à 3000) sont déposés en masses sur de petits cailloux. La durée de leur incubation varie selon la température de l’eau. Les alevins se tiennent en bancs et se mêlent fréquemment aux jeunes barbeaux. Comparé à cette espèce, le goujon diffère par ses yeux placés beaucoup plus sur le dessus de la tête et par la possession de deux barbillons au lieu de quatre.

Dans les eaux vives, le goujon se tient toujours la tête tournée dans la direction d’où vient le courant. Toutefois, s’il est effrayé, il s’enfuit dans l’autre sens. La chair du goujon est appréciée et sa pêche ne présente pas de difficultés.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Cypriniformes ; Famille : Cyprinidés ; Genre & Espèce : Gobio gobio.

Hibou hurleur

mai 17th, 2007


Hibou hurleur, originally uploaded by patriarch38.

Petite taille, mais voix puissante.

Le hibou hurleur est un mystérieux habitant des grandes forêts amazoniennes. On ne le voit pratiquement jamais dans la nature et il est excessivement rare en captivité (sauf celui-ci), précisément en raison des difficultés qu’offrent sa découverte et sa capture.

Comme l’indique son nom, le hibou hurleur est capable d’émettre des cris n’ayant plus aucun rapport avec sa taille. La longueur d’un adulte est de 36cm avec une envergure de 90cm. On dirait un oiseau géant, tant le son de sa voix porte loin, et cela tout particulièrement dans le silence profond de la jungle.

En 1972, Anne Goodman a réussi à obtenir qu’un couple de ce hibou hurleur se reproduise en captivité, en Floride. Le mâle et la femelle vivaient dans une volière en plein air, et de très intéressantes observations inédites ont pu être faites sur cette espèce encore si peu connue.

Le hibou hurleur est assez vorace et il dispose d’un solide appétit. Il chasse les oiseaux et les petits mammifères, qu’il surprend dans le feuillage des arbres, mais aussi à terre. On a découvert que ce hibou niche sur le sol. Le mâle se contente de creuser une dépression circulaire dans la terre ; c’est là que la femelle viendra pondre ses œufs. La couvaison est une corvée à laquelle la femelle voue toute son attention. Au cours d’une averse diluvienne, toute la volière fut inondée et il ne restait que la tête de la femelle couveuse hors de l’eau, son corps et le nid étant entièrement submergés. Néanmoins, le hibou ne cessa pas de couver et de protéger ses 4 œufs. Les petits purent éclore normalement par la suite, après une incubation de 31 jours, et ils avaient une dimension de 47 à 55 mm à la naissance, comme tous les autres couvées, ils volèrent à 51 jours.

Ce fait démontre combien solide peut-être l’instinct maternel chez certaines espèces animales.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Strigiformes ; Famille : Strigidés ; Genre & Espèce Rhinoptynx clamator.

Tursiops souffleur

mai 16th, 2007


Tursiops souffleur, originally uploaded by patriarch38.

Serait-il aussi intelligent que l’homme ?

Il est évident que je ne veux pas ici, vous faire connaître Flipper si populaire, qui a su conquérir la sympathie et l’amitié de tous. Bien avant l’invention de la télévision, ce singulier mammifère marin jouissait déjà de l’estime des pêcheurs, qui le respectaient en raison de son attitude aimable, envers l’homme. Il a l’air éternellement content et souriant, mais ce n’est là qu’une supposition provenant des plis et bourrelets entourant sa bouche.

Animal marin par excellence, le tursiops évolue dans l’eau avec une aisance parfaite. Rien n’est plus passionnant à observer que les évolutions de ces créatures, qui sautent, se roulent, plongent et se poursuivent sans jamais se lasser. La texture très particulière de sa peau, lui permet de nager à une allure incroyable, e, offrant une résistance très minime à l’eau. Il se propulse par des mouvements verticaux de la queue, qui n’est autre qu’une modification des membres postérieurs. Il a une pigmentation de la peau : gris moyen à plus clair sur le ventre. Sa tête est pourvue d’un rostre assez court et épais, mais bien distinct du melon.
L’aileron dorsal est assez grand et de forme variable falciforme (semblable à une faux).

Il est particulièrement sociable et solidaire dans la plupart des actes de la vie, qu’il s’agisse d’aider une mère et son petit au moment de la mise bas, de chasser en meute, ou de se défendre en cas d’agression. Un groupe se compose de 6 à 15 individus : un dominant, avec 3 ou 4 femelles, les juvéniles de l’année, et quelques sub-adultes. La stabilité numérique et sociale du groupe implique que chaque année, un ou deux individus en soient exclus. Ce sont ces individus isolés qui, le plus souvent, développent des interactions, parfois très étroites avec les hommes. Qualifiés : « d’Ambassadeurs », ils accompagnent les hommes dans leurs activités : plongées, pêches etc, mais savent s’en éloigner quand ceux-ci deviennent trop envahissants. Ses lieux de prédilections sont toutes les mers tempérées et tropicales ; il préfère les eaux côtières et s’aventure rarement au large.

C’est aussi l’animal de mer le plus loquace des océans. Les membres d’une troupe se « parlent » sans relâche au moyen d’un langage compliqué de cris et de sifflements. Le tursiops se dirige par sonar, en émettant des sons très aigus, dont l’écho revient après avoir rencontré un obstacle. Un organe récepteur se trouve sur le front, dans la bosse qu’on appelle le melon. La femelle, après une gestation de 360 jours, met bas d’un seul petit pesant 12kg à la naissance. La longueur d’un adulte va de 2 mètres 70 à 4 mètres, pour un poids de 200 à 600kg. Sa longévité serait de 25 ans. Il dévore de 11 à 33kg de poissons de fond et de surface, crustacées, calmars…….

Les spécialistes pensent que cet animal, au cerveau énorme, et l’un des plus intelligents, sinon le plus intelligent après l’homme. (Je les vois mal dire : avant l’homme. A quoi serviraient ils alors !!)

Classe : Mammifères : Ordre : Cétacés ; Sous-ordre : Odontocètes ; Famille : Delphinidés ; Genre & Espèce : Tursiops truncatus.

Malaptérure

mai 15th, 2007


Malaptérure, originally uploaded by patriarch38.

Ce poisson est une sorte de silure électrique.

Le malaptérure est un poisson électrique africain, qui était connu des Egyptiens. On le voit figurer sur des fresques tombales dès 2750 avant J- C. Il est mentionné déjà en l’an 4000 sur des hiéroglyphes, qui disent de lui qu’il « libère les multitudes ». C’est bien exact, car lorsqu’un pêcheur met la main sur un malaptérure pris dans un filet et qu’il reçoit une décharge électrique, il lâche son engin et tous les poissons reprennent immédiatement leur liberté. Le malaptérure est assez isolé dans la classification et forme une famille à lui tout seul.

L’organe électrique du malaptérure est formé par une couche de muscles, située immédiatement sous l’épiderme et qui recouvre le corps entier et une partie de la queue. Cet organe est divisé en compartiment contenant des plaques galvaniques dont chacune reçoit les ramifications d’une importante cellule placée dans l’épine dorsale. Le pôle positif est situé près de la tête, le négatif dans la queue.

Un malaptérure adulte de grande taille ; 1 mètre de long, pour un poids de 20 à 25 kilogrammes, peut produire des décharges allant jusqu’à 350 à 400 volts. Plusieurs décharges de plus faible intensité suivent généralement la première. Si des poissons vivent dans le même aquarium, ils sont étourdis, sinon tués par ces décharges électriques, dont le malaptérure se sert comme moyen de dissuasion, lorsqu’il se sent menacé par un ennemi. Il s’en sert aussi pour mieux maîtriser les poissons dont il se nourrit.

Dès le 11ème siècles, les arabes ont utilisé cet étrange poisson, pour calmer les douleurs. Ils l’appliquaient sur les parties du corps du patient.

On le trouve au Gabon à : Ogoué et les lacs de Lambaréné ; mais aussi en Afrique, dans tous les cours d’eau de : l’Afrique occidentale, du bassin tchadien, du Nil, du Congo etc, mais il absent du lac Victoria et dans les rivières de l’Afrique de l’est au nord de la Zambie. Il se nourrit de grenouilles, poissons et autres habitants des lieux. Il habite surtout en eau douce et plus rarement en eaux saumâtres. Sa longévité peut –être de 15 ans en aquarium.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Siluriformes ; Famille : Malaptéruridés ; Espèce & genre : Malaptérurus electricus.

Râle de Cayenne

mai 14th, 2007


Râle de Cayenne, originally uploaded by patriarch38.

Très peu d’informations sur lui !

Le genre Aramides, auquel appartient cet oiseau, compte 8 espèces propres à l’Amérique du Sud et à l’Amérique centrale. La plus petite mesure 30cm de long ; la plus grande est le râle de Cayenne.

Ce dernier ne mérite guère ce nom vulgaire, puisque le premier spécimen décrit, en 1819, par l’ornithologue français Vieillot provenait du Paraguay et que l’espèce vit seulement à partir du Brésil Oriental.

Les Anglais l’appellent avec raison : « râle forestier géant » parce qu’il fréquente les marais boisés. Cependant l’ « Aramides capanea » l’est plus encore et n’habite pas les marécages, mais plutôt les rives des cours d’eau qui traversent les grandes sylves tropicales. Mes informations sur le râle de Cayenne sont des plus succinctes et remontent toutes à une trentaine d’années.

Dans la journée, cet oiseau se montre parfois hors de la végétation palustre et disparaît vite au moindre signe de danger. A l’occasion, il s’envole pour échapper à un prédateur. On l’a observé non seulement dans les milieux humides, mais aussi dans les prairies, en Argentine, au Chaco (région de steppes entre l’Argentine et le Paraguay). Ses cris sont bizarres et on les entend surtout le soir et le matin. Jadis, cette espèce était gardée en captivité et vendue sur les marchés indigènes.

Comparés aux râles de plusieurs autres genres, ceux qui font partie du même groupe qu’Aramides ypeccaha ont un bec assez court et robuste. Les comportements, tels que le balancement rythmé de la queue, se retrouvent chez eux. De même, du point de vue morphologique, le corps est assez aplati dans le sens latéral et les ailes sont brèves et arrondies. Les plumes des ailes muent simultanément et les oiseaux sont alors, provisoirement, incapables de voler.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Gruiformes ; Famille : Rallidés ; Genre & Espèce : Aramides ypecaha.

Vison

mai 13th, 2007


Vison, originally uploaded by patriarch38.

On les élève par millions pour leur fourrure.

Autres fois considérée comme fourrure de grand luxe, la peau du vison est peu à peu devenue plus populaire, au fur et à mesure que s’étendaient les élevages industriels.

A l’origine le vison n’était qu’un modeste petit carnassier vivant au plus profond des grandes forêts nord- américaines. Son malheur a été de porter un manteau de fourrure hivernal extrêmement fin, chaud, léger et résistant. On trouve aujourd’hui en France deux espèces de vison. Le vison d’Europe, donc l’indigène ; et le bison d’Amérique introduit en Europe. Ils sont morphologiquement identiques, celui d’Europe étant toutefois, plus petit et ayant une tâche blanche sur le menton et la lèvre supérieure, alors que chez l’américain, la tâche est limité au menton.

Par la suite, on s’est mis à en faire l’élevage, modestement d’abord, puis sur une grande échelle. Des mutations sont apparues : blanches, azurées, argentées, beiges, toutes plus belles les unes que les autres. Par de savants croisements et sélections, les éleveurs ont finalement obtenu les multiples sortes et qualités actuellement obtenues. Par l’élevage, cette espèce a été sauvé de l’extermination certaine qui la menaçait à plus ou moins brève échéance. Il faut dire que le vison sauvage fait grise mine à côté des superbes produits obtenus en élevage.

En Europe, il existe un autre vison sauvage, très étroitement apparenté au vison américain. Il est de plus en pus rare et vit dans les marécages et au bord des cours d’eau calmes, où il se nourrit de grenouilles, de petits rongeurs et de poissons. Par son aspect et ses mœurs, le vison s’apparente au putois, dont il a la taille et l’odeur repoussante. Il a la curieuse habitude d’accumuler des réserves alimentaires, mais on n’en connaît toujours pas exactement la raison.

Malheureusement, ses populations ne cessent de diminuer, et il n’a pas été revu en Bretagne depuis 1990. Aujourd’hui la population connue se limite à l’Aquitaine et au sud des Charentes. Les causes de ce déclins sont multiples : le piégeage et la destruction des zones humides. L’empoisonnement par les anticoagulants utilisés contre les rongeurs et l’introduction du vison d’Amérique, qui pourrait exercer une concurrence sur son cousin d’Europe, et peut-être lui transmettre des maladies.

La femelle, après une gestation de 63 jours, met au monde 3 à 7 petits, qui n’ouvrent les yeux que vers le 35ème jour. La longueur d’un adulte va de 35 à 40cm, la longueur de la queue est de 13 à 14cm et le poids va de 500 à 1500 grammes. La maturité sexuelle, vers les 9 mois, et la longévité est de 10 ans environ.

Classe : Mammifères ; Ordre : Carnivores ; Famille : Mustéiidés ; Genre & espèce : Mustela lutreola.

Embouchure de la Ouaième, près de Hienghène.

mai 12th, 2007

Chantier…..suite.

La photo au dessus : un petit paradis, juste pour vous faire baver !!

En attendant la venue de nos 3 collègues et que les soudures de la tubulures de la 1erchaudière soit contrôlées au maillet et radiographiées, nous avons dû vérifier que tous les matériaux nécessaires à la construction des chaudières, stockés dans un immense hangar étaient bien tous là. Certains matériaux sont conçus et brevetés par une entreprise, spécialisée dans la construction des centrales thermiques et des fours industriels. Tous ces matériaux venaient donc de France. En l’occurrence, cette société était la « maison Lachens » (oui, le père de l’actrice). Evidemment, il y avait un contrôleur de cette firme, pour vérifier que le travail était conforme aux règles de l’art. Je précise que je n’ai pas eu de problème avec lui. Quant à la source radioactive, pour prendre les photos, elle était bloquée en douane, car le terme « radioactive », écrit dessus, avait fait un certain effet.

Nous avons commencé les travaux avec déjà une semaine de retard. Comme nous étions la société ayant obtenue l’adjudication, j’ai décidé que nous prendrions la nuit, laissant la journée à l’autre entreprise. Les travaux sur la 1erchaudière ont duré 12 semaines, à raison de 60 heures par semaine. Un chantier en France et un chantier à l’étranger, surtout à 20 000km de chez soi, ne sont comparables. L’ambiance n’y est pas la même. La promiscuité permanente sur le chantier, puis à la garçonnière peut exacerber l’antagonisme entre les gars, plus qu’en métropole. J’ai vu des gars de la même ville, qui se connaissaient de longue date, devenir des ennemis au point de ne plus vouloir travailler l’un à côté de l’autre. Alors, il faut gérer, et ce n’est pas toujours facile. De plus, le caractère des uns et des autres est tout à fait différent, il faut savoir naviguer et être diplomate. Ceci dit, l’un dans l’autre, nous nous en sommes bien sortis en respectant les délais.

Il nous restait le dimanche, pour visiter le « caillou », aller à la plage, au cinéma (drive-in) et aussi au bal. J’ai eu la chance de faire la connaissance d’un caldoche, (ouvrier au nickel) et aussi de kanaks qui m’ont fait connaître leur île et emmener avec eux, soit à la pêche, soit en brousse.

Le travail étant fini, je suis donc allé trouver l’ingénieur « nickel » pour qu’il nous verse l’argent de la prime promise. Sa réponse fut : « Vous avez avalé la carotte ! Il ne faut jamais croire tout ce que l’on vous dit ! » Je n’ai rien répondu tout en me disant : « mon salaud, tu ne sais pas sur qui tu es tombé. Je vais t’apprendre comment je règle les coups bas. » Le plus dur a été d’expliqué cette réponse aux gars. Je leurs ai assuré que je réglerai ce problème avant nôtre retour en France.

Je dois avouer que je me méfiais de ce malotru et que déjà, je réfléchissais, comment j’allais pouvoir le blouser à mon tour, s’il me faisait un enfant dans le dos. Pendant que nous habillions la 1erchaudière, les gars d’Alsthom (chaudronniers, tuyauteurs et soudeurs) s’étaient mis en grève, pour une raison de frais de déplacement et de salaire, je crois. Et comme nous ne pouvions rien faire avant qu’eux aient fini le tubage, soudures et contrôle, je connaissais déjà la manière de le pigeonner à mon tour, grâce au retard occasionné par cette grève.

Pour commencer, l’ingénieur d’Alsthom est venu me dire : « comme ce n’est pas prêt pour que vous puissiez « officier » sur la 2èmechaudière, le nickel demande à ce que vous alliez les aider à la réfection d’un four fusion. »-« Attendez, nous n’avons pas un contrat avec le nickel, mais avec Alsthom. Sur ce contrat, il est précisé : construction de 2 chaudières Alsthom. Nous ne sommes donc pas obligé d’y aller. Je vais voir avec les gars et vous donnerai la réponse ensuite.» Je vais voir les compagnons en leurs relatant les propos de l’ingénieur et en leurs proposant d’accepter, car j’allais user aussi de ce fait, par la suite, pour percevoir la prime qui nous était dû. Toutefois, j’allais demandé que la semaine courante leurs soit payée, en récupération pour la fatigue accumulée, pendant ces 12 semaines.
Les gars ont accepté, et nous avons eu 6 jours de repos, ce qui m’a permis d’aller passer ces jours là, sur la côte- est, en brousse à Bâ, entre Houaïlou et Hienghene à 250km, à peu près de Nouméa : un vrai paradis, le lagon à 50 mètres de la case. Plus tard, alors que les gars allaient travailler sur le four fusion, je devais revoir si tous les matériaux nécessaires pour la deuxième chaudière étaient toujours là, car le hangar n’avait pas de portes, et j’avais remarqué que sur les cartons de laine de verre, il n’y avait pas de poussière. Comme il fallait plusieurs semaines (6 je crois) pour faire venir des matériaux de France, bonjour les dégâts s’il en manquait. Ce qui s’est avéré exact, surtout les plaques de laine de verre, quelques sacs d’amiante en vrac, et les briques réfractaires pouvant servir pour les barbecues. J’ai récupéré un de mes compagnons, et après avoir relever ce qui allait nous manquer, nous avons visité les stocks du nickel, pour récupérer des matériaux que nous pouvions adapter à nos besoins. Et récupération de toutes les chutes de laine de verre, et le moindre fond de sac d’amiante.

C’est long, mais j’ai du mal à faire court. Excusez moi !

Eider à Duvet

mai 10th, 2007


Eider à Duvet, originally uploaded by patriarch38.

Son duvet particulièrement fin et largement exploité.

En plumage nuptial, le mâle a une calotte noire, une nique verte et des joues : blanc et verdâtre. La poitrine est rosée, le dos blanc qui contraste particulièrement avec les flancs, le ventre ainsi que le croupion et la queue qui sont noirs. Les ailes marient le blanc et le noir. Comme chez la plupart des anatidés, la femelle présente une livrée assez terne, brune avec de nombreuses barres foncées. Tous deux présentent un profil particulier dû à la configuration cunéiforme du bec.

Son duvet possède des qualités isolantes si remarquables que l’homme le prélève dans le nid depuis la nuit des temps. En Norvège, en Russie et ailleurs encore, les eiders nichent parfois tout près des villages. Le plus souvent, toutefois, ils s’installent sur des îlots, à l’abri d’un rocher ou d’un buisson. Il est hivernant en France où on le rencontre sur les côtes de la Manche et en Bretagne.

La période de nidification commence fin mai- début juin. La femelle bâtit son nid tout près de l’eau. Il est construit de matériaux divers : débris végétaux (feuillage, algue), fragments de coquillages, et il est garni d’une épaisse couronne de duvet que la femelle s’arrache. Elle y dépose de 4 à 6 œufs couvés pendant 25 à 28 jours. Les jeunes sont nidifuges et s’envolent vers 65 à 75 jours.

Les habitants de ces régions, prennent une partie de ce duvet mais laisse l’oiseau tranquille, alors l’oiseau, pour que sa ponte soit bien protégée du froid, n’a qu’une seule solution, qui est de s’en arracher une nouvelle fois pour en recouvrir les œufs. Un nid fourni de 16 à 20 grammes de duvet et la production annuelle s’est élevée, pour la seule Nouvelle- Zembre (ex URRS) à 452 kg en 1930.

Il se nourrit surtout de mollusques (moules, coques, littorines : bigorneaux de 7 à 40 mm), et de crustacées (crabes), cependant il ne dédaigne pas les gastéropodes, les insectes aquatiques, les poissons et les échinodermes (étoiles de mer) qui sont des aliments courant de son menu. Son alimentation est complétée par divers végétaux qu’il glane sur le littoral. Adulte, sa taille est de 50 à 71 centimètres avec une envergure de 80 à 108 centimètres. C’est un excellent plongeur qui ne craint pas de s’aventurer jusqu’à 15 mètres de profondeur. Son poids est de 1200 à 2800 grammes. Sa longévité est environs de 18 ans.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Ansériformes ; famille : Anatidés ; Genre & Espèce : Somateria mollissima.

Fourmilier soyeux

mai 9th, 2007


Fourmilier soyeux, originally uploaded by patriarch38.

Un pelage doré et soyeux unique en son genre.

Le fourmilier soyeux est aussi appelé fourmilier pygmée ou fourmilier à deux doigts. La longueur de son corps va de 15 à 18 cm, sa queue de 18 à 20 cm et son poids de 450 à 550 grammes. C’est le plus petit représentant des étranges animaux que sont les fourmiliers. Il porte un pelage absolument unique dans le monde des mammifères : très soyeux, roux châtain clair qui présente d’extraordinaires reflets dorés. Cette teinte invraisemblable lui a valu le nom local de « flor de balsa » que lui donnent les gens en Equateur. On ne saurait mieux comparer la texture de cette fourrure épaisse qu’à des fibres de kapok.

Il n’existe qu’une seule espèce de ce fourmilier, largement distribué en Amérique centrale et tropicale. Les griffes des deuxième et troisième doigts des membres antérieurs sont très longues et recourbées. La conformation des pieds est spéciale : la plante en est large, en forme de disque et une sorte de fausse articulation permet à l’animal de diriger ses griffes en arrière et de côté, pour s’agripper solidement aux branches.

La queue, préhensible, possède une zone de peau nue à son extrémité. Cette morphologie, fait du fourmilier soyeux un être exclusivement arboricole. En raison de sa taille extrêmement réduite et de ses mœurs nocturnes, cet animal est pratiquement invisible. De surcroît, il ne s’adapte pas à la captivité, ce qui fait qu’on ignore encore presque tout de son mode de vie et de sa biologie.

Le fourmilier soyeux se nourrit de fourmis arboricoles et serait bien incapable d’avaler des proies d’une taille plus grande. Sa langue, extensible, est filiforme et rouge vif.

Classe : Mammifères ; Ordre : Edentés ; Famille : Myrmécophagidés ; Genre & Espèce : Cyclopes didactylus.

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