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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2007» octobre

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Bulbul à calotte jaune

octobre 21st, 2007


Bulbul à calotte jaune, originally uploaded by patriarch38.

Sa voix est mélodieuse, il prend plaisir aux duos.

Ce bulbul est le plus grand du Sud- Est asiatique, où vivent 38 autres espèces de la même famille. Sa taille facilite son identification ; mais la coloration du dessus de sa tête, la présence d’une large moustache noire, la teinte blanchâtre de la gorge, les stries blanches de la poitrine sont autant de caractères qui permettent une réelle spécification. Le mâle et la femelle ont le même tailleur, même tissus et mêmes couleurs. Les jeunes ne diffèrent des adultes que par leur tête brunâtre.

Excellent chanteur, le bulbul à calotte jaune, a une voix forte et mélodieuse ; les duos ne sont pas rares. Il vit à base altitude, généralement au voisinage de l’eau, dans les broussailles. Il évite les forêts primaires (qui n’ont jamais été exploitées) et préfère nettement les forêts secondaires, soit les peuplements qui se forment après une coupe. Arboricole, il se tient dans la cime des arbres, ou chante en haut des buissons. Son nom scientifique, pourrait faire croire qu’il vit à Ceylan, mais il n’en est rien ; nous avons là un bel exemple du caractère artificiel de certaines dénominations.

Frugivore, il vit en petits groupes, (Je me demande s’ils forment des chorales), en dehors de la période de reproduction qui se situe entre les mois de mars et de juin. Le nid construit avec des herbes et des feuilles, abrite des œufs qui n’ont pas été décrits de façon très précise. Les détails aussi de la nidification sont mal connus. Adulte, il fait 28,5centimètres de long.

Les 20 autres espèces du genre Pycnonotus présentent dans le Sud- Est asiatique sont nettement plus petites, il y a déjà un écart avec sa suivante par taille de 6 centimètres.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Passériformes ; Famille : Pycnonotidés ; Genre & Espèce : Pycnonotus zeylanicus

Four de frittage

octobre 20th, 2007


Four de frittage, originally uploaded by patriarch38.

Ci-dessus, un four à frittage.

Le frittage est un procédé de fabrication de pièce, consistant à chauffer une poudre sans la mener jusqu’à la fusion.

Mes tribulations………suite

J’allais souvent travailler à Eurotungstène, usine qui traite la poudre de tungstène, et de cobalt, ainsi que cuivre et fer. En associant certains éléments entre eux, parfois les 4 ensembles, elle fabrique par frittage des outils diamantés pour les coupes et les forages. (Carbures cémentés, pièces d’usure, etc)

Pour se faire la poudre adéquate est moulé par pression, dans des matrices. Si à la sortie de la matrice, vous faites tomber une pièce, elle éclate littéralement. Le frittage est le procédé de fabrication qui consiste à chauffer ses pièces, sans les mener à la fusion. Sous l’effet de la chaleur, les grains se soudent entre eux, ce qui forme la cohésion de la pièce. Pour être simple, les potiers font du frittage dans leur four. Quand elles sortent, les « pastilles en tungstène» pour manchon de forage, sont très résistantes. Comme d’ailleurs les mèches tungstènes ou scies à « lames diamants » utilisés sur les chantiers. Cette société travaillait aussi pour l’armée.

Ce four est un de ceux utilisés pour ce travail. Il y en avait deux, sensiblement du même modèle, dans cette usine. Il y en a bien sûr de plus grands, celui-ci est presque un four de laboratoire. Ces fours étaient construit en fibre de carbone et fonctionnaient avec des résistances en graphite. J’étais présent dans l’atelier quand une entreprise suédoise est venue les monter. Et bien sûr, je n’ai pu m’empêcher, de les regarder faire. Ce qui fait que par la suite, à la demande de l’ingénieur du service, j’ai fait aussi les réparations. Ceci pour vous dire, que pour qu’un client vous demande, il faut avant tout, vous rendre indispensable. Jusqu’à ma retraite, cette société à demander à mon patron que ce soit moi qui vienne. (Je ne vais pas vous expliquez la confection de ce four, c’étaient pourtant ces fours qui avaient ma préférence dans cette usine.) Très minutieux à faire, surtout s’il fallait assembler les éléments pour confectionner deux résistances neuves. Le graphite est très fragile, il fallait donc percer les trous d’assemblage sans trembler, si non, le trou devenait une olive et la goupille (aussi en graphite) ne maintenait plus rien du tout. Les pièces en graphite étaient usinées, à la demande et sur côtes, dans une usine de Savoie, au millimètre près. (Les goupilles aussi.)

En juillet 85, comme nôtre petit dernier avait 16 ans, j’ai demandé à mon patron, s’il pouvait le faire travailler pendant ses vacances scolaires. Il fut d’accord, mais la secrétaire (toujours la même), lui dit : « Il n’aura 16 ans que le 28 juillet, alors c’est pas possible. »-« Qu’à cela ne tienne, lui répondis-je, je prendrai donc mes congés au mois de juillet, et il viendra avec moi, faire une paire de cheminées rustiques. »-« Pas question, a dit le boss. Vous allez en juillet avec le ch’ti au Mans, chez Glaenzer, et vous le prendrez avec vous comme manœuvre. Il sera seul comme manœuvre, il devra donc fournir les deux compagnons et couper les briques à la scie clipper (lame diamant). Il pourra le faire ? »-« Bien sûr, c’est mon fils ! ».

En juillet, nous sommes donc montés tous les trois, et comme le break n’avait que deux sièges, le « gamin » s’est logé dans la caisse derrière. Comme cela, en accord avec le ch’ti, il a encore pu facturer le voyage par le train aller-retour. Comme depuis une paire d’année, j’étais en bagarre avec la SS pour reconnaissance de maladie professionnelle (amiante) et que, le boss (devant l’hécatombe de gars reconnus et décédés pour certains) avait donné les consignes pour que je ne fasse plus de démolition, j’évacuais donc les bennes de gravats, et lui et le ch’ti se sont fait la démolition, à la pioche et la pelle. Je dois dire, qu’il m’a agréablement surpris, il s’est débrouillé comme un chef, même pour la coupe des briques, coupe toujours faite au millimètre selon le trait du compagnon. L’année d’après, il est venu avec nous à Blainville, là, il y avait 6 compagnons et 3 manœuvres. Il travaillait aussi en Août mais sur d’autres chantiers que moi. Et oui, les motos coûtent chers et les permis aussi.

La première fois, en rentrant, il a dit à sa mère : « Tu sais, le 3ème jours, j’ai bien cru ne pas pouvoir me lever. » Et aussi « Pourquoi papa ne m’a jamais félicité, me dire que je travaillais bien, etc ?? » Tout simplement, parce que je me disais que bon sang ne peut mentir. Et que, au bout d’une semaine, j’étais sûr qu’il s’en sortirait bien. Et puis aussi, parce que je n’ai jamais su le faire, à aucun de mes enfants.

Là, c’est une partie de la vie un peu à part. La première fois que le minot travaillait, et avec son vieux en plus, aussi gueulard que le ch’ti : « Yann apporte ceci, Yann apporte cela etc…. ». Je vous assure, qu’il ne chômait pas !! De plus, en dehors du chantier et de la pension, il menait sa vie lui-même. Il touchait le même déplacement que nous. Je ne m’en occupais pas du tout. Il percevait son fric, à lui de gérer son affaire. C’était son début de l’apprentissage de la vie. Et croyez moi, il a été servi, et il n’est pas près d’oublier ce chantier.

La suite dimanche prochain.

Possum laineux

octobre 19th, 2007


Possum laineux, originally uploaded by patriarch38.

Du groupe de formes connues sous le nom de Ringtails.

Les possums, du genre Pseudocheirus, réunissent 6 espèces répandues dans l’Australie occidentale et méridionale, le Queensland, la Nouvelle- Galles, la Tasmanie et la Nouvelle- Guinée.

L’ensemble, de ces gracieux animaux nocturnes, habite les régions forestières, ou celles parsemées de hautes futaies, dans lesquelles ils sont très à l’aise. Ils grimpent à l’aide de leurs griffes aiguës et recourbées. L’action de saisir s’effectue avec les deux premiers doigts opposés aux 3ème, 4ème, et 5ème ; autrement dit la main fonctionne comme une pince.

Ils se servent également (comme le font certains singes forestiers) de leur longue queue cylindrique et préhensile ; l’extrémité de celle- ci étant entièrement dénudée sur la partie terminale, ou uniquement en dessous. Le pelage, épais et laineux, est de couleur variable et prend toutes les teintes qui vont du gris clair au brun- roux le plus foncé.

Les possums, solitaires et peu sociable, se déplacent lentement sur les branches en tenant habituellement l’extrémité de leur appendice enroulé sur lui- même. Leur régime est surtout végétarien et ils se nourrissent de feuilles, de fruits, de fleurs, sans dédaigner les insectes et les petits invertébrés. Durant la journée, les possums se réfugient dans le creux des arbres, ou se retirent dans des nids ronds, construits sur des arbustes, à l’aide de petites branches, de brindilles, de feuilles et d’écorces.

La reproduction a lieu en hiver. Chez la femelle, l’ouverture de la poche marsupiale est dirigée vers l’avant et le nombre de mamelles varie de 4 à 6, selon l’espèce. Les jeunes restent dans la poche plusieurs mois, et ensuite, ils s’accrochent au dos de la mère. Le nombre de petits serait de 2, et je n’ai pas plus d’information sur la gestation. Adulte, la longueur du corps est de 33 à 38 centimètres, et la queue a une longueur de 32 à 37 centimètres.

Classe : Mammifères ; Ordre : Marsupiaux ; Famille : Phalangéridés ; Genre & Espèce : Pseudocheirus laniginosus.

Lieu jaune

octobre 18th, 2007


Lieu jaune, originally uploaded by patriarch38.

Un prédateur puissant et vorace.

Le lieu est un poisson marin apparenté à la morue. Il en existe deux espèces : la lieu noir et le lieu jaune. Le lieu noir vit en plein océan et mène une existence pélagique, tandis que le lieu jaune préfère se tenir tout le temps, dans le voisinage immédiat des côtes. Il affecte les eaux peu profondes, où il trouve amplement de quoi se nourrir. Son régime alimentaire, exclusivement carnivore, consiste en ammodytes, sardines et harengs. D’autres poissons de petite taille entrent aussi dans son régime alimentaire, mais ces 3 espèces constituent ses proies principales.

C’est un poisson qui peut atteindre 1 mètre 20 de long. Son corps est allongé et aplati latéralement. Il possède 3 nageoires dorsales et deux nageoires anales. Sa mâchoire inférieure est plus grande que la mâchoire supérieure. La ligne latérale est bien visible : elle est incurvée au dessus des pectorales. Sa coloration est variable : le dos est généralement brun- vert, le ventre et les flancs sont clairs avec des taches irrégulières jaunes. On le rencontre entre 1 mètre et 100 mètres de profondeur en Atlantique, Manche, Mer du Nord, Ouest de la Baltique et Méditerranée.

Le lieu noir, lui, dévore les jeunes de la morue de l’Atlantique. Il entoure en masse nombreuse un banc de ces morues, pour les obliger à se rapprocher les unes de l’autres, passant ensuite à une attaque générale. Lorsqu’un lieu a englouti une proie volumineuse, il se tient tranquille tant que dure sa digestion, soit de 5 à 7 jours, car le processus est très lent.

Le lieu commence à se reproduire à partir des mois de janvier et février, et la fraie dure jusqu’en mai. C’est principalement au large des côtes occidentales des îles britanniques, dans la mer du Nord, et au large de la Norvège que se trouvent les plus grandes frayères. Les femelles pondent leurs œufs en paquets, en profondeur, entre 60 et 80 mètres, sitôt pondus, les œufs montent à la surface, car leur membrane contient une gouttelette d’huile légère. Quand les alevins éclosent, ils possèdent sous le ventre un sac vitellin si volumineux, qu’ils flottent le ventre en l’air, jusqu’à lé résorption du vitellus. On connaît très peu l’ampleur des déplacements migratoires saisonniers du lieu.

Classe : ostéichthyens ; Ordre : Gadiformes ; Famille : Gadidés ; Genre et Espèce : Pollachius pollachius.

Phalarope à bec étroit

octobre 17th, 2007


Phalarope à bec étroit, originally uploaded by patriarch38.

Il flotte comme un bouchon de liège.

En livrée d’automne et d’hiver, cette espèce ressemble fortement au phalarope à bec large (dessus gris, dessous blanc), seuls des détails permettent de faire la distinction. En revanche, le plumage nuptial diffère ; et pour une fois, c’est la femelle qui est la plus colorée et aussi la plus grande et c’est elle qui choisit son mâle.

Le front, les tempes, le sommet de la tête, l’arrière du cou et le haut des joues, sont gris- ardoise. Le menton, le bas des joues, la partie supérieure de la gorge, sont blancs. La gorge est entourée par une superbe cravate couleur rouille et bordée en dessous par une zone gris- cendré qui s’étale sur les côtés de la poitrine et sur les flancs. Le dessous jusqu’à la queue est entièrement blanc. Les scapulaires sont bordés de chaque côté par deux bandes roussâtres très claires comme celles des bécassines. La partie centrale du croupion est gris foncé avec des bordures roussâtres, la queue de forme à peu près carrée, est gris- fauve clair. Le bec et les pattes sont gris foncé.

En plumage hivernal, on assiste à de nombreuses transformations : le collier roux disparaît, le sourcil blanc, peu visible en été, s’allonge et s’élargit, rejoignant le blanc de la gorge. La poitrine et les flancs blanchissent ; le dos et les scapulaires s’éclaircissent ; les plumes sont bordées de blanc roussâtre et les pattes deviennent verdâtres.

Les phalaropes, grands migrateurs, passent l’hiver dans les zones tropicales. C’est surtout dans le nord-ouest de l’Océan indien, le sud- ouest du Pacifique et le long des côtes d’Afrique occidentale qu’ils sont le plus nombreux durant la mauvaise saison. En Europe, ils sont de passage, en petit nombre et séjournent temporairement à proximité des lacs et des étangs. Les femelles quittent les lieux de reproduction après l’éclosion des poussins, à la fin de juin. Les mâles accompagnent les jeunes durant cette période, mais bien souvent, mauvais père ils les abandonnent alors qu’ils ne savent pas encore bien voler. Les jeunes sont donc les derniers à s’en aller fin août. Adultes, ils feront 18 à 19 cm, pour un poids de 25 à 50 grammes. Leur envergure est de 31 à 34 centimètres.

Les phalaropes à bec étroit nichent en groupe. Le nid est une simple coupe placée dans une touffe d’un marais, d’une tourbière, ou d’une mare de la toundra. La femelle y dépose généralement 4 œufs, mais là s’arrête son travail. Elle va obliger le mâle à assurer seul l’incubation durant 18 à 30 jours. Il arrive que la femelle ponde une seconde fois, mais en ménage avec un autre partenaire.

Petit limicole, il picore sa nourriture à la surface de l’eau et se rassemblent, parfois en nombre, là où elle abonde. En été, il nage sur l’eau libre des marais et étangs, en tournant rapidement sur lui-même, il crée un tourbillon. Cette technique lui permet d’amener le plancton en surface. En plus du zooplancton, il consomme également des larves d’insectes.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Charadriiformes ; Famille : Scolopacidés ; Genre & Espèce : Phalaropus lobatus.

Pipistrelle de Kuhl

octobre 16th, 2007


Pipistrelle de Kuhl, originally uploaded by patriarch38.

Elle habite les régions méditerranéennes.

La pipistrelle de Kuhl, découverte en 1819, est étroitement apparentée à la pipistrelle commune, elle en a les attributs et le comportement. Il arrive souvent que les deux espèces soient confondues, car il faut l’œil exercé du spécialiste chevronné, que vous allez devenir, pour établir la différence.

La pipistrelle de Kuhl se distingue des autres espèces du genre Pipistrellus par ses oreilles au pavillon plus large et plus court que la tête, un peu incurvé vers l’intérieur. La coloration est très variable : brun –foncé, parfois brun –cannelle. Les ailes sont assez étroites. Les membranes alaires sont moins recouvertes de poils que chez la pipistrelle commune, un tiers seulement porte une pilosité.

La pipistrelle de Kuhl est une amie de la chaleur. Elle habite les régions méditerranéennes et l’Afrique septentrionale. On l’observe aussi dans le midi de la France ; elle remonte d’ailleurs jusque vers la Loire et la Suisse. C’est une chauve- souris de plaine et vallée.

Très petite (4,7 à 5 cm et une queue de 3 à 3,4cm), cette pipistrelle se cache dans les moindres fissures, derrière les auvents, sous les tuiles, dans les fentes des murs, des fenêtres et des portes, allant même en hiver dans les caves et les fentes des rochers. On pense que l’espèce et sédentaire et fidèle à son territoire.

Comme pour toutes les chauves- souris, bien des choses sont encore à étudier sur cette espèce très particulière par la taille. Aussi de plus en plus de zoologues orientent leurs recherches dans le domaine de la chiroptérologie.

La pipistrelle de Kuhl s’éveille tôt (Si l’on peut dire) et entre en activité alors que le soleil n’est, parfois, pas encore descendu à l’horizon. Sa nourriture consiste en insectes ailés de très petite taille : diptères et névroptères. Elle chasse souvent près de l’eau où abondent moustiques et éphémères. Pour boire, elle rase la surface de l’eau et y trempe le menton comme le font les hirondelles. Elle a tout de même une envergure de 20 à 21cm pour un poids de 5 à 10 grammes. Sa longévité est de 8 ans.

Classe : Mammifères ; Ordre : Chiroptères ; Sous-ordre : Microchiroptères ; Famille : Vespertilionidés ; Genre & Espèce : Pipistrellus kuhlii

Mbuna de Fuelleborn

octobre 15th, 2007


Mbuna de Fuelleborn, originally uploaded by patriarch38.

Sa bouche ventrale, en forme de fer à cheval, lui permet de brouter.

Ce poisson (du nom du géographe Fuelleborn) fait partie du groupe des Mbuna à incubation buccopharyngienne.

Si les mâles portent une robe ornée de 6 à 8 bandes bleu foncé sur fond bleu, plus ou moins clair selon l’humeur, les femelles sont polymorphes ; les unes présentent les mêmes dessins (en plus ternes) que les mâles ; les autres sont tachetées ou mouchetées en jaune orangé et brun foncé.

Mâle et femelle ont la nageoire anale ornée de quelques taches jaunes ou oranges, dénommées « taches de Wickler » qui peuvent, lors de la ponte, jouer le rôle de leurre. C’est en cherchant à ramasser ces « faux œufs » situés à proximité de la papille génitale du mâle, que la femelle assure, sans le vouloir, une meilleure fécondation des œufs déjà en place dans la cavité.

Le processus de ponte est un cérémonial. Le couple décrit une série de cercles (tantôt dextre, tantôt senestre), en présentant, alternativement, des attitudes identiques. Pendant que l’un des partenaires décrit lentement un arc de cercle, le corps oblique, légèrement arqué et animé de frémissements rapides, l’autre placé perpendiculairement, touche des lèvres son partenaire à l’abdomen, au niveau de la papille génitale, ou de la nageoire anale. Ce qui donne cette position en T.

Après quelques secondes, les attitudes sont inversées. A chaque phase de frémissements, la femelle émet quelques œufs qu’elle ramasse immédiatement dans sa bouche, avant de prendre l’attitude qui était celle du mâle, celui-ci, avec les mêmes frémissements émet sa laitance que la femelle reçoit. La ponte est de 40 à 60 œufs, et l’incubation buccopharyngienne dure 24 jours. La longueur adulte est de 10 à 11cm pour un poids de 20 à 25 grammes.

Classe : Ostéichthyens ; Famille : Cichlidés ; Genre & Espèce : Labeotropheus fuelleborni.

Faucon lanier

octobre 14th, 2007


Faucon lanier, originally uploaded by patriarch38.

C’est un faucon rare et farouche.

Le faucon lanier, ou plutôt le lanier, habite les régions accidentées, mais pas n’importe lesquelles. Il n’aime pas les grandes forêts, ni les lieux humides. C’est un ami des zones à climat chaud et sec. On a le plus de chances de le rencontrer dans les falaises dominant des plaines étendues ou des plateaux. Largement distribué, il reste néanmoins localisé en raison précisément de ses exigences climatiques. Il parvient à s’adapter aux zones arides, voire au désert ou à la savane, infiniment mieux que les autres espèces. Des déserts de l’Atlas marocain, jusqu’à la Libye et les savanes sèches. En Europe, les paysages rocailleux avec des falaises escarpées, ainsi que celles du littoral.

Il a un physique semblable à celui du faucon pèlerin, mais s’en distingue par sa coloration plus pâle, sa queue plus longue et ses ailes moins pointues. Il a un bec court et recourbé vers le bas. Son allure est svelte, avec un battu moins vigoureux. Le dessus de la tête est coiffé d’un capuchon roux, le front est blanc. Une fine moustache noire traverse ses joues juste sous les iris sombres. Le bec est bris bleu.. Le dessus du dos est uniformément gris ardoise contrastant modérément avec un ventre plutôt pâle dont la dominante est le blanc crème ou roux.

Ce rapace ne vit que par couples et il semblerait que ce soit pour la vie. Ce n’est pas un oiseau migrateur ; au contraire, un fois établi dans une région, il occupe le même territoire de chasse toute l’année. Ce domaine est assez étendu, car de nombreuses proies doivent pouvoir être prélevées sans que diminue le potentiel alimentaire. Il passe beaucoup de temps, perché à l’affût sur une aspérité rocheuse, observant alentour et scrutant de son regard perçant les régions les plus éloignées.

Rien ne lui échappe : dès qu’il a repéré une proie, il s’élance d’un vol rapide, en compagnie de sa conjointe, et par une série de manœuvres bien mises au point, les deux rapaces capturent leur victime. Elle sera un oiseau, comme le pigeon ou le choucas, mais aussi des rapaces de taille moyenne, comme les crécerelles ou les crécerellettes. Il ne dédaigne pas à l’occasion un petit ou moyen mammifère, parfois des reptiles, et même, comme amuse-gueules, des insectes.

Il ne construit pas de nid (ou rarement), car il préfère squatter d’anciens nids de corvidés, bien souvent après en avoir « croquer » les propriétaires, sur un promontoire escarpé et si possible inaccessible. La femelle y dépose de 2 à 4 œufs, qu’ils couveront pendant 30 à 35 jours par relais. Les petits prennent leur envol 40 - 45 jours après l’éclosion. Adulte, il fera de 45 à 50 cm, avec une envergure de 1 à 1 mètre 10, pour un poids de 500 à 800 grammes.

Il est catalogué en « danger » dans l’UE. Il n’y en aurait que 200 couples. Leurs plus grands prédateurs sont les collectionneurs, par leur activité coupable, dont l’effet sur les populations européennes est néfaste, par le prélèvement d’œufs, dans les nids au période de la reproduction, car même si certains ne prennent pas tous les œufs, le dérangement, qu’ils occasionnent, explique aussi la faible productivité.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Falconiformes ; Famille : Falconidés ; Genre & Espèce : Falco biarmicus .

Four électrique à sole élévatrice

octobre 13th, 2007

Ci-dessus un four électrique à sole élévatrice. Fait à Châteaubriand.

Là vous voyez la moitié du four. Ce four est construit en hauteur (4 mètres). C’est donc la sole élévatrice qui vient s’enchâsser dans le four. Nous sommes en train d’essayer si celle-ci s’encastre bien. Vous pouvez voir que les pièces du rang, où je suis assis, sont des pièces de forme, qui vont épouser les pièces (disons : femelles) qui vont faire joints et qui sont sur les côtés de la sole. La sole, où j’ai les pieds posés, s’en vient à la hauteur des pièces sous mes fesses. Entre les pièces de sole et celles du four, va rester un joint de dilatation et de friction de 1 cm. Vous pouvez aussi voir les « corbeaux » qui vont supporter les résistances en molybdène. Il y a deux joints de dilatation quinconcé sur le mur arrière et trois sur les faces latérales.

Les tribulations…… suite.

Pendant 5-6 ans, je faisais les chantiers, soit avec Castor comme chef, soit seul, chez « mes clients » sur Grenoble et l’Isère. Certains me demandaient et où que je sois (comme une fois à Blainville), mon patron me faisait revenir. Donc j’étais peinard. Un des anciens de mon ex boite de Grenoble est venu me voir à la maison. Il habitait en face de chez moi, et s’était mis à son compte. Il me dit : « Ecoute, j’ai des périodes de creux, pourrais tu demander à ton boss s’il peut me donner du travail pendant ces moments ? » Ce n’était pas, à proprement parler, un ami. Il m’avait bien demandé de marier sa fille, mais nous n’allions pas l’un chez l’autre. Trop de différence de niveau de vie. Mais je le fis, et de temps en temps, il venait travailler dans la boite. Quand lui, avait un travail important, où il lui fallait un ou deux compagnons, il en demandait chez nous. J’y suis moi-même allé pendant 3 mois. Peut de temps après, c’est le chauffeur du camion- remorque de mon ex-boite, qui me l’a demandé. Il a aussi été embauché comme chauffeur.

Et puis, un jour, la secrétaire qui faisait les payes est tombée malade (Cancer). Elle fut remplacée par une jeune ambitieuse, voulant jouer au DHR. Au bout d’un certain temps, j’ai commencé à avoir des problèmes avec elle. A chaque fois, qu’il y avait un ou des manques sur ma paye, c’étaient des prises de becs entre nous deux. Le boss était à chaque fois obligé d’intervenir en ma faveur. (Accord d’embauche oblige). Et puis un beau jour, il en a eu marre et me dit : « Ecoutez, pour couper court à ces joutes, tous les deux mois, vous m’envoyez à la maison, le relevé détaillé de ce qui vous manque. Je viendrai chez vous, vous le donner de la main à la main. Cet accord reste entre nous. » Et nous avons continué ainsi pendant plus de 9 ans. La première fois, il est monté à l’appartement. Eliane n’avait jamais vu autant de fric dans un portefeuille. Les autres fois, il me téléphonait et je descendais sur le parking percevoir mon dû. Il m’avait juste demandé de faire des factures, lors des « petits repas » que nous faisions le dimanche en déplacements, ou encore lors de prises d’essence, pour les mettre dans ses frais généraux. (Heureusement que c’était une autre époque. Aujourd’hui, une BMW arrêtée sur un parking, un caïd donnant du fric de la main à la main, dans un quartier dit « chaud », c’était les menottes assurées !!)

Au bout de 6 ans, Castor avait de plus en plus de clients à voir, de devis à faire et de préparations de chantier à planifier (matériaux, matériels de chantier et transports), pour pouvoir encore faire en plus le chef de chantier, il est donc passé cadre. Pendant quelques temps, mon boss a tourné autour du pot, puis un beau jour me dit : « Je vous paye le permis auto, vous mets à disposition une voiture de fonction et vous prenez les chantiers. »-« Pas question ! Ecoutez, j’ai encore que quelques années à faire : une dizaine, de plus je commence à avoir du mal à respirer (asbestose). Voyez avec Castor, il connaît tout les gars avec qui nous faisons ces fours. Qu’il en choisit un jeune et moi je travaille avec lui. Mais moi, reprendre des chantiers en mains, ça ne m’intéresse plus. » C’est ce qui a été fait. Castor a choisi un gars de Lens, qui est venu habiter à Voiron, et moi j’ai continué ma vie pépère, avec voiture (Renault 21 break Nevada) et chauffeur à disposition, « le ch’ti ». Un ou deux mois plus tard, le 01.06.80, je passais Maître- Ouvrier ». Je ne lui avais rien demandé et il ne m’avait rien dit. Je m’en suis aperçu sur la fiche de paye. Nous n’en avons d’ailleurs jamais parlé. C’était pour lui (du moins je le pense), comme pour moi : naturel.

La suite….à dimanche prochain.

Hamster commun

octobre 12th, 2007


Hamster commun, originally uploaded by patriarch38.

Il accumule jusqu’à 30 kilos de graines dans ses réserves.

Le hamster commun est un rongeur d’Europe et d’Asie qui vit dans les plaines et dans les grandes étendues de céréales. Il abonde dans les steppes de Russie, des Balkans, et d’Allemagne orientale. Il est cousin avec le hamster doré, plus petit que lui, et que nous connaissons tous pour l’avoir, au moins une fois, vu ou élevé en captivité. Le hamster doré est originaire de Syrie. Tous les millions des hamsters dorés, du monde entier, descendent d’un seul couple capturé en 1930 par un zoologue de Jérusalem, qui en a commencé l’élevage. Il existe actuellement un grand nombre de races domestiques (Blanches, beiges noires, et tachetés) du hamster doré.

Le hamster d’Europe n’a jamais été domestiqué. C’est un animal irascible qui mord et attaque son maître ; on ne peut pratiquement jamais l’apprivoiser. Il a l’allure de Cochon d’Inde, des bajoues très développées. Son pelage est épais, les parties supérieures de sa robe sont rousses, le ventre et pattes noires, et il a des taches blanc- jaunâtre au bout du museau, sur les joues, la gorge, les épaules et en à l’avant des flancs, ainsi que l’extrémité des pattes qui sont blanches. Il mesure 25-36cm, avec une queue de 3-6cm, pour un poids de 300-500grammes. Et sa longévité est de 10 ans.

Dans la nature, il vit en solitaire et ne tolère la présence d’aucun congénère. Lors d’une rencontre, les deux hamsters engagent un combat qui se termine souvent par la mort du vaincu. Il est surtout crépusculaire et nocturne, parfois diurne, exclusivement terrestre, ne grimpe ni ne nage bien. En cas de danger, il se dresse sur les pattes arrière et se défend avec vigueur.

Le hamster creuse des galeries souterraines, et son terrier principal atteint parfois 3 à 4 mètres de profondeur. C’est un terrier complexe, formé de nombreuses sorties (parfois 8), un « crottoir » (monsieur est propre), plusieurs chambres dont la nursery, où madame mettra bas et élèvera sa nichée (4 à 12 petits), un grand magasin où ce prévoyant met en silos jusqu’à plus de 30 kilos de nourritures. Pour ceux qui connaissent un peu d’allemand, hamster peut aussi signifier : accapareur, nom qui sied particulièrement bien à ce rongeur. Pendant l’été, il s’affaire à récolter des graines de graminées et de céréales, des bulbes et tubercules de plantes variées, qu’il entasse dans sa ou ses caves (suivant qu’il les stocke par espèce, ce qui ne m’étonnerait même pas), pour la disette hivernale.

L’accouplement a lieu d’avril à juillet, et 2 ou 3 portées annuelles. La gestation dure 19 à 20 jours. Ils naissent nus et aveugles et ouvrent les yeux le 14ème jours. Ils sont allaités 18 jours et s’émancipent une semaine plus tard. Comme alimentation : graines (blé, maïs), plantes herbacées, tubercules (pommes de terre, betteraves), mais aussi des insectes, des vers, des mollusques, des petits rongeurs, (comme les campagnols), et même de jeunes oiseaux. (Le sagouin !)

En France, on le trouve uniquement dans les plaines d’Alsace (Bas et Haut –Rhin), et occasionnellement, en Lorraine et Champagne. Il est cependant en voie de raréfaction.

Classe : Mammifères ; Ordre : Rongeurs ; Sous ordre : Myomorphes ; Famille : Cricétidés ; Genre & Espèce : Cricetus cricetus.

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