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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2008

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Boomslang.

décembre 11th, 2008

Boomsland

Un serpent arboricole au venin très toxique.

Le nom de boomslang, qui signifie en afrikaans ‘’serpent d’arbre ‘’, indique bien le milieu naturel que fréquente ce reptile. Il n’est pas tout à fait aussi arboricole que le mamba vert, mais c’est cependant parmi les frondaisons qu’il se tient de préférence. Très agile, il rampe avec rapidité et grimpe comme un véritable artiste, parvenant à s’accrocher à d’infimes aspérités des troncs ou des branches pour hisser son corps.

Pris de panique, le boomslang n’hésite pas à se jeter dans le vide du haut du arbre ; il tombe à terre sans se faire mal et poursuit sa fuite vers un buisson ou un fourré. On dit qu’un boomslang parvient à rattraper un homme à la course, ce qui n’est toutefois pas prouvé.

Il se nourrit d’animaux, avant tout des caméléons, lézards et autres petits reptiles qui font les frais de ses festins, mais, il s’en prend aussi aux petits mammifères et aux oiseaux, dont il détruit les jeunes au nid ; il dévore parfois des grenouilles. On ne peut donc pas dire de lui qu’il est spécialisé sur une proie plutôt que sur une autre.

Le boomslang saisit sa victime entre ses mâchoires et la serre longuement, afin de permettre au venin de pénétrer dans les tissus de sa proie. C’est un serpent opisthoglyphe, qui possède les dents venimeuses en arrière de la mâchoire supérieure, de sorte qu’ils sont sans danger pour l’homme. (Tout comme la couleuvre de Montpellier.) Son venin est très toxique, mais il faut plusieurs minutes au serpent pour le faire pénétrer dans une plaie. Pour impressionner un ennemi, le boomslang a la faculté de distendre la peau de son cou en s’aplatissant latéralement. Ovipare la femelle fera une ponte de 8 à 23 œufs, qui incuberont durant 5 à 7 mois. La longueur des jeunes à l’éclosion fait 38cm, adulte, il fera 1 m 20 à 1 m 80.

Classe : Reptiles ; Ordre : Squamates ; Sous- Ordre : Ophidiens ; Famille : Colubridés ; Genre & Espèce : Dispholidus typus.

Sole commune.

décembre 10th, 2008

Sole commune

Elle tâte délicatement le sable pour trouver sa nourriture.

La sole, bien connue des gourmets, est l’un des poissons les plus délicats. Elle vit dans les eaux littorales peu profondes, ce qui la distingue de plusieurs autres espèces qui préfèrent vivre dans les grandes profondeurs marines.

C’est un poisson plat, qui a une structure dextre, c’est-à-dire que c’est son côté droit qui est pigmenté et qui porte les deux yeux. Fait très curieux, lorsque la petite sole éclôt de son œuf, l’alevin possède ses deux yeux parfaitement normaux et placés de part et d’autre de la tête. Au cours de son développement, la petite sole change progressivement de forme : son corps s’allonge et se comprime latéralement, puis l’œil gauche se met à émigrer à travers la tête pour venir se placer du côté droit.

La sole nage sur le côté et se repose à plat sur le sable, car elle affectionne particulièrement les fonds sablonneux, où elle trouve une nourriture abondante. Ses proies sont de petits crustacés, des vers et des mollusques, auxquels viennent s’y ajouter des gobies et autres minuscules poissons. La partie inférieure du corps de la sole est munie de différents organes tactiles, permettant la détection des proies.

Les deux yeux, placés sur le haut de la tête, sont totalement inefficaces puisqu’ils sont dans l’incapacité de voir sous son corps. Lorsqu’elle ne cherche pas à manger, la sole est à demi enfouie dans le sable, qu’elle creuse en ondulant fortement de son corps. C’est un poisson crépusculaire et nocturne, qui se déplace rarement le jour. D’un naturel curieux, la sole s’arrête un instant, repart, puis revient examiner ce qu’elle vient de laisser, comme pour s’assurer qu’il n’y a réellement rien à manger là. Elle est ovipare et pond jusqu’à 500 000 œufs. La larve à l’éclosion fait 3 mm et lorsqu’elle mesure 18 mm elle se pose sur le fond de l’eau. Adulte, elle fera entre 40 et 70 cm.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Pleuronectiformes ; Famille : Soléidés ; Genre & Espèce : Solea solea.

Oxyramphe huppé.

décembre 9th, 2008

Oxyramphe huppé

Il représente à lui seul une famille.

La position systématique de cette espèce reste controversée. Il s’agirait, pour certains spécialistes, d’un membre de la vaste famille des Tyrannidés et ferait, dans ce cas, partie d’une ‘’sous –famille ‘’ particulière. Pour d’autres (adoption de cette opinion), il serait préférable de le placer dans un groupe à part dont il serait l’unique représentant.

Sa distribution est discontinue et sa biographie reste très mal connue : on ne sait, en effet, rien sur sa nidification, car son nid et ses œufs n’ont pas été découverts ! Très rare au Panama, l’oxyramphe y a été signalé, mais entre 600 et 1200 mètres d’altitude, et l’on a constaté qu’il se perchait à une très grande hauteur dans la cime des arbres. On dit qu’il vole bien, qu’il est assez peu sociable et que son régime serait surtout à base de fruits. Cependant dans l’estomac d’un sujet mort, on a trouvé des restes d’araignées et une fourmi.

L’oxyramphe est endémique en Amérique tropicale, et certaines de ses habitudes rappellent celles des cotingidés, famille réunissant plusieurs espèces fort remarquables à la fois par leur biologie et leur morphologie. Le femelle ressemble beaucoup au mâle, sa huppe est néanmoins plus courte. Parmi les détails qui caractérisent cet oiseau, citons son bec très pointu, ainsi que la présence, sur la grande plume de l’aile la plus externe, de barbes dont chaque extrémité est fine et recourbée. Les pattes sont assez courtes, le plumage est dense et la silhouette plutôt massive. Il fait , adulte de 15 à 17cm. L’oxyramphe a été décrit par le naturaliste hollandais Temminck au début du 19ème siècle.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Passériformes ; Famille : Oxyruncidés ; Genre & Espèce : Oxyruncus cristatus.

Cercopithèque de Brazza

décembre 8th, 2008

Cercopithèque de Brazza

Il vit dans les couches basses de la jungle africaine.

Le cercopithèque de Brazza, ainsi nommé en l’honneur de son découvreur, est l’une des nombreuses espèces de cercopithèques, si caractéristiques de l’Afrique tropicale.

L’une des particularités des cercopithèques dont plusieurs espèces occupent ne même aire géographique, est leur ségrégation verticale dans la forêt. En effet, si l’on subdivise la forêt en plusieurs strates (nivaux), on remarque que certains cercopithèques se tiennent exclusivement dans la voûte supérieure, c’est-à-dire sur les plus hautes branches, tandis que d’autres préfèrent se tenir dans les couches intermédiaires, comme c’est le cas du cercopithèque à nez blanc par exemple.

Le cercopithèque de Brazza vit parmi les branches basses formant la voûte inférieure des grands arbres, juste au dessus des buissons du sous-bois. Il partage son habitat avec le mone et le moustac.

Comme les autres espèces, il est sociable, vivant en groupes comptant parfois un nombre élevé d’individus. Seuls quelques mâles âgés, rejetés de leur société, se tiennent isolés et achèvent leur existence en solitaires.

La structure sociale et hiérarchique du groupe est assez mal définie et il semble que les mâles dominants se succèdent assez rapidement. Le cercopithèque de Brazza est un singe très actif, qui s’éveille tôt le matin pour procéder longuement à sa toilette, après quoi il s’en va cueillir les feuilles et les fruits dont il s’alimente. Une sieste prolongée est de règle durant la forte chaleur. Au coucher du soleil, tous les membres du groupe gagnent leur perchoir nocturne pour dormir.

Après 175 à 213 jours de gestation, la femelle met bas, d’un seul petit. Adulte, il fera 40 à 60 cm de longueur de corps et sa queue mesurera de 35 à 45 cm. Pour un poids de 4,5 à 8 kg.

Classe : Mammifères ; Ordre : Primates ; Sous- Ordre : Catarhiniens ; Famille : Cercopithecus neglectus.

PS : Je passerai chez vous demain, j’ai besoin d’un peu de récupération !

Seps strié

décembre 7th, 2008

Seps

Ce curieux lézard n’a plus que des pattes atrophiées.

Le seps strié est l’un des plus curieux lézards de nos contrées. On le rencontre dans les prairies, parmi les vignobles et autres lieux secs ou même arides. Il abonde dans certains maquis. Il ressemble quelque peu à l’orvet, dont il diffère cependant par sa coloration et la petitesse de ses pattes, qui ne sont que de minuscules membres ayant pratiquement perdu toute leur utilité.

Elles ne peuvent en aucun cas supporter le poids du corps et servent si peu que le seps n’en serait guère handicapé, s’il venait à les perdre. En effet, lorsqu’il se déplace, il avance en ondulant : il file à travers l’herbe à une allure incroyable, sans s’aider de ses pattes, qu’il replie au contraire dans les plis de sa peau.

Les mœurs du seps sont diurnes. Il aime et recherche le soleil, sortant de son abri nocturne dès que le sol se réchauffe. Lorsque le soleil est haut dans le ciel et qu’il fait trop chaud, le seps recherche la fraîcheur en se retirant sous une pierre ou en s’enfouissant dans le sable, ce qui lui a fait donner aussi le nom de ‘’serpent des sables. ‘’

Il est extrêmement vif et on ne parvient pas facilement à le capturer, tant il se démène. Il mange toutes sortes d’insectes à corps mou, mais dédaigne les coléoptères, dont la dureté le rebute. Comme l’orvet, il happe à l’occasion des lombrics. On trouve parfois plusieurs seps réunis au printemps à l’occasion de leurs épousailles. Les mâles saisissent les femelles derrière la tête et s’accouplent en restant fortement fixés à leur cou par leurs mâchoires garnies de nombreuses petites dents aiguës. La femelle est ovipare et donne naissance à 5-15 petits de 5 à 8 cm. La longueur adulte est de 20 à 25cm, dont 8 à 10 cm de queue. La maturité sexuelle dès 1 an.

Classe : Reptiles ; Ordre : Squamates ; Sous- Ordre : Sauriens ; Famille : Scincidés ; Genre & Espèce : Chalcides chalcides.

Christelle & Marie.

décembre 6th, 2008

Christelle & Marie

Souvenir…..

Hier, alors qu’Eliane et deux de ses amies ‘’scrabblaient ‘’ à côté, moi je ‘’ fourrageais ‘’ dans ma boite à images. Je râlais de voir des photos de mes grands- parents ou d’autres membres de la famille, surtout celles de ceux qui sont restés au pays : oncles, tantes, cousins et cousines, dans un état assez délabré par manque d’un bon rangement. C’est assez dommage pour les descendants, qui bien souvent ne connaissent physiquement leurs ancêtres que grâce à ces reliques.

J’ai retrouvé ces deux photos prises le même jour en 67, dans un Prix- Unique de l’Est, alors qu’Eliane faisait les courses. Je crois que le magasin faisait un genre de tirage de ‘’binettes’’ pour un concours. Les deux premiers de ce concours, furent deux garçons et Marie fut la troisième.

Christelle a tout juste 2 ans, et Marie 4 ans. Les voir si petites, alors que maintenant l’aînée à 45 ans, marié et que son homme à deux filles de 22 et 19 ans ; la puînée 43 ans, mariée avec 3 enfants : Jérémy 13 ans, Pauline 11 ans et Nicolas 8 ans, vous font, en peu d’instant, parcourir de nombreuses années, avec les joies, les peines et les ‘’emmerdes ‘’ dont elles ont été ‘’farcis ‘’.

C’est aussi l’occasion de tirer un bilan et de se dire : ‘’Bondiou, nous nous en sommes bien sortis, malgré tout !! ‘’

Et à chaque fois que je ‘’tire ‘’ une photo du paquet, je ne fais pas comme la cartomancienne, lire dans l’avenir, mais regarder avec joie le passé.

Voilà, pour combler un trou, rien de mieux qu’une boite à souvenirs !!!

Poisson-ange à front jaune

décembre 5th, 2008

Poisson-Ange à front jaune

L’adulte possède un bandeau jaune sur le front.

Jusque dans les années 1970, les poissons- anges étaient classés parmi les poissons- papillons. De plus en plus de scientifiques admettent cependant qu’un certain nombre de caractères suffisamment importants justifient leur séparation en deux familles, bien distinctes : Chaetodontidés et Pomacanthidés.

Les poissons- anges possèdent tous une épine très caractéristique, plus ou moins développée, dirigée vers l’arrière, sur le bord inférieur de l’opercule. Bien que leur bouche soit relativement petite, protractile garnie de dents étroites formant une sorte de brosse, leur museau n’est jamais long et effilé comme chez les poissons- papillons.

Les couleurs et les dessins, souvent extraordinaires, des poissons – anges ont depuis toujours retenu l’attention. Mais comme chez de nombreuses espèces, la robe de l’adulte est différente de celle des jeunes. Aussi, le caractère d’identification le plus sûr, pour cette espèce, est le bandeau jaune qui orne son front et entoure les yeux. Si après une vingtaine de mis, la coloration d’un jeune annonce déjà celle de l’adulte, le masque définitif n’est acquis que bien plus tard.

Dans la nature, ces poissons se nourrissent d’éponges, de polypes, de coraux et d’algues ; mais acceptent en captivité, la plupart des aliments pour poissons d’ornement d’eau de mer. Cependant, territoriaux, vivant souvent par paires dans la nature, ils ne supportent généralement pas la présence d’un congénère de la même espèce en captivité. Ovipare, les larves sont pélagiques et se dispersent avec les courants marins. Adultes, ils font entre 30 et 40 cm. Les sexes ne peuvent être distingués.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Perciformes ; Famille : Chaetodontidés ; Genre et Espèce : Euxiphipops xanthometopon

Extrapolation avec le “Pouillot véloce”.

décembre 4th, 2008

Pouillot véloce

Modeste petit habitant des bois et qui commence à coloniser, lui aussi, les villes.

Le pouillot dont il existe nombre d’espèces, est un passereau difficile à identifier. Celui-ci est le pouillot véloce, lequel est largement répandu en Europe et en Asie. Son nom scientifique latin : ‘’collybita’’ signifie à peu près : ‘’ le changeur d’écus ‘’. Pourquoi ce nom curieux ? Tout simplement en raison de son chant. Les Allemands l’appellent ‘’Zipzalp ‘’ et les Anglais ‘’Chiffchaff ‘’, ces deux noms n’étant que les onomatopées de ce chant très particulier. En effet, on dirait que ce petit oiseau fait tinter des pièces de monnaies une à une, lorsqu’il épelle ces quelques notes. (Ce sont peut-être eux qui ont détroussé les banques !!!)

C’est un prolétaire qui, modeste, ne se distingue ni par les qualités mélodieuses ou musicales de son chant (Verbiage), ni par la beauté de son plumage, terne, dans les tons verdâtres. (Parures). Toutes les espèces se ressemblent d’ailleurs à un point tel que seul un ornithologue expérimenté parvient à les discerner sans erreur ! (C’est toujours difficile de discerner, parmi les prolétaires, leur classement professionnelle, tellement les critères sont identiques : bas salaires, même fringues made- in chine etc.) Il se tient de préférence sur les lisières (Banlieues) ; on le rencontre aussi dans les vieilles haies vives (Cités), qui malheureusement disparaissent les unes après les autres, devant la mécanisation de l’agriculture. (Promoteurs). (Juste 5 minutes de divagation, pardon !!!) Le pouillot monte jusque vers 2000 mètres d’altitude.

C’est un oiseau migrateur, qui s’installe en mars sur un territoire dont le mâle a repéré les limites. (Déjà proprio !) Les congénères sont bannis de l’endroit par le ‘’légitime ‘’ propriétaire. (Ah, ces squatters !!). C’est là que sera construit le nid, en un lieu adéquat. Le nid du pouillot est une espèce de boule de graminées avec une ouverture latérale. (Tentes du Canal St Martin) Il est placé sur le sol ou à très faible hauteur (le trottoir). La migration automnale commence dès la fin juillet. (Normal, la misère est moins dure au soleil !! Et flûte, il divague encore, le vieux…) Voilà, c’est bien ainsi que vit cet oiseau. Si discret et humble, qu’on ne le remarque même pas et pourtant nous en voyons tous les jours. La femelle bâtit le nid et y pond de 5 à 7 œufs, qu’elle couvera entre 13 et 14 jours. Les jeunes quittent le nid au bout de 2 semaines. Adultes ils feront 11 cm de taille, et une envergure de 17 à 18 cm, pour un poids de 6 à 9 grammes .

Classe : Oiseaux ; Ordre : Passériformes ; Famille : Muscicapidés ; Genre & Espèce : Phylloscopus collybita.

Je mets donc ce poste dans les ‘’Tout venant ‘’ et non avec les animaux, même si, en dehors des apartés, la biologie du pouillot est bien celle citée dans ce post.

Lemming de Norvège.

décembre 3rd, 2008

Lemming de Norvège.

Il émigre en masses énormes, qui bien souvent, vont se noyer en mer.

Apparenté aux campagnols et aux hamsters, le lemming, dont on connaît plusieurs espèces, et un rongeur caractéristique des hautes latitudes arctiques. La toundra est son habitat principal. L’espèce la mieux connue est le lemming de Norvège, ci-dessus.

Ce petit animal à des mœurs qui ressemblent à celles de nos campagnols. Il monte jusqu’à la limite des neiges permanentes, dans les montagnes de Norvège, où on le rencontre encore dans la zone des lichens. Il aime les terrains humide et pierreux à la fois, où les laîches et d’autres végétaux forment son couvert. Le lemming établit un réseau étendu de couloirs et de demi- tunnels sillonnant son territoire en tous sens.

Il habite un terrier, parfois très profond, ou la femelle met au monde et élève ses petits. Après une gestation de 13 à 21 jours, elle met au monde de 5 à 15 petits. Très prolifique, chaque femelle peut produire plusieurs nichées par an. Même en hiver, la reproduction du lemming se poursuit. Car l’hiver, il ne tombe pas en léthargie, et reste donc actif.

Comme c’est le cas pour d’autres rongeurs et animaux, il est sujet aux importantes fluctuations démographiques. On ne connaît pas encore parfaitement le mécanisme de celles-ci, mais on sait qu’elles sont en rapport avec les conditions climatiques. Ces fluctuations assez cycliques entraînent une augmentation lente d’abord, puis de plus en plus rapide du nombre se lemmings dans une régions. Ne trouvant plus suffisamment de nourriture, ils émigrent alors sans but précis et il arrive que des millions de ces rongeurs périssent d’épuisement en traversant des cours d’eaux ou des fjords à la nage.

Les petits ouvrent les yeux vers le 11ème jours et sont allaités durant 15 à 19 jours. Adultes ils feront entre 13 et 16 cm de corps et de 1,5 et 2 cm de queue ; pour un poids de : 42 à 48 grammes. La maturité sexuelle est à 4 mois, et la longévité (si l’on peut dire) de 1 à 2 ans.

Classe : Mammifères ; Ordre : Rongeurs ; Sous- Ordre : Myomorphes ; Famille Cricétidés ; Genre & Espèce : Lemmus lemmus.

Grenouille-volante.

décembre 2nd, 2008

Grenouille- Volante

Capable de longs vols planés.

Il existe un groupe de grenouilles étranges, qu’on désigne sous le nom de ‘’Grenouilles volantes ‘’. Ce sont les rhacophores du sud –est de l’Asie.

Ces curieuses créatures vivent dans les forêts et ont des mœurs exclusivement arboricoles. Leurs 4 pattes portent des doigts fortement allongés, reliés entre eux par des membranes formant des palmes démesurées. Contrairement à ce qui se passe chez les grenouilles aquatiques, chez lesquelles les palmures servent à la nage, les grenouilles volantes s’en servent comme parachutes, ce qui leurs permet de franchir d’un bond des espaces considérables, jusqu’à 10 ou 15 mètres d’un seul saut.

La coloration des grenouilles volantes est généralement verte, mais il existe une quantité de variations d’une espèce à l’autre. Outre les membranes- parachutes, les doigts de ces grenouilles porte chacun une ventouse adhésive à leur extrémité, ce qui leur assure une bonne prise au sein du feuillage.

Un autre trait remarquable des rhacophores est leur mode de reproduction. Au lieu de se rendre à l’eau pour y pondre ses œufs la femelle fait un nid d’écume de la plus singulière façon. Parmi les feuillages, le mâle s’accroche à la femelle, qui sécrète une substance albumineuse. Le mâle bat des pattes postérieures et transforme cette masse en sorte d’écume mousseuse, dont l’extérieur durcit rapidement. Les œufs sont déposés à l’intérieur, dont la masse de vient fluide et c’est dans cet étrange nid aérien que se développent les têtards. La pluie dissout ensuite le nid et les jeunes grenouilles volantes tombent au sol ou dans l’eau.

Classe : Amphibiens ; Ordre : Anoures ; Famille : Rhacophoridés ; Genre & Espèce : Rhacophorus sp.

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