Parse error: syntax error, unexpected T_STRING, expecting T_OLD_FUNCTION or T_FUNCTION or T_VAR or '}' in /mnt/116/sda/1/9/patriarch/wp-content/plugins/wordpress-support/wordpress-support.php(10) : runtime-created function(1) : eval()'d code(1) : eval()'d code on line 1
De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2007» novembre

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Loups à crinière

novembre 20th, 2007

Loups à crinière, originally uploaded by patriarch38.

On dirait un renard perché sur des échasses.

Le loup à crinière est, lui aussi, un curieux canidé, apparenté de loin à notre chien, mais aussi aux renards et aux chacals. Il possède des membres démesurément allongés par rapport au volume de son corps. C’est là, encore, une adaptation particulière à son biotope naturel. En effet, le loup à crinière ne se rencontre que dans les pampas de l’Amérique australe. Plus précisément en Argentine, Pérou, Paraguay et Bolivie.

Ses longues pattes lui permettent de se déplacer sans entrave à travers les hautes herbes et lorsqu’il se dresse sur ses membres postérieurs, il est à même d’observer au loin pour s’assurer qu’aucun ennemi ne se présente. On retrouve une adaptation analogue chez le guépard, qui lui aussi est un animal monté sur échasses. Cependant le guépard est taillé pour la course rapide, tandis que notre loup à crinière n’est pas, mais pas du tout un sprinter.

Le loup à crinière est roux et il a les pattes et le haut de sa fourrure, noires. On peut même le considérer comme un très bel animal. Il se nourrit de petits mammifères et tout spécialement de rongeurs, qui abondent dans les pampas. Mais il s’alimente aussi de poissons, d’oiseaux, de petits ongulés et de fruits. Il est donc omnivore et très gourmand. La consommation de fruits lui est primordiale pour combattre les vers intestinaux qui pourraient à la longue devenir dangereux. D’ailleurs en captivité (zoo), il semble très sensible aux parasites internes.

Ses grandes oreilles au pavillon bien développé assurent une ouïe très fine à cet animal, ce qui lui permet de localiser ses victimes pendant la nuit, alors que la vision ne lui est que d’un secours minime. C’est en effet un chasseur nocturne, qui passe la journée à l’ombre, tapi sous un fourré. C’est un solitaire, farouche et très timide, il est donc assez difficile à observer ce qui explique que, ses mœurs et sa biologie soient encore très mal connues. Il marque fréquemment son territoire et utilise une gamme variée d’aboiements pour communiquer avec ses congénères. Sa recherche de nourriture, l’oblige à des déplacements constants lui faisant parcourir jusqu’à 30 à 40km par jour à une allure peu commune pour un canidé : l’amble ; autrement dit, les deux pattes du même côté se posent au sol, a peu près en même temps. Ce qui expliquerait son manque de célérité à la course.

Il est monogame et la saison des amours débute à la fin de l’hiver et culmine en avril. La gestation dure environ 65 jours, pour 2 à 5 petits par portée. Les bébés naissent gris foncés et deviennent indépendants à l’âge d’1 an environ. Jusqu’à mois, les bébés sont nourris au lait maternel et par la suite la louve régurgite ses aliments pour les nourrir. Le rôle du père dans l’éducation des petits est encore mal connu. Adulte, il fera de longueur de corps : 1m25 avec une queue d’une longueur de 30cm et un poids de 23 à 25kg. Et sa longévité 15ans, mais en captivité. Certains jardins zoologiques ont réussi à mieux adapter ce farouche et délicat pensionnaire, ce qui fait que plusieurs couples se sont reproduits.

Malheureusement, il ne resterait que 2 200 de ces loups à l’état sauvage et peut-être sont ils déjà condamnés à disparaître.

Classe : Mammifères ; Ordre : Carnivores ; Famille : Cervidés ; Genre & Espèce : Chrysocyon Brachyrus.

Centrine ou Cochon des mers.

novembre 19th, 2007

Centrine ou Cochon des mers., originally uploaded by patriarch38.

On l’appelle aussi « cochon de mer ».

De toutes les espèces de requins, la centrine est l’une des plus remarquable par sa forme étrange. Il est même difficile de reconnaître son appartenance au groupe des requins. Son dos fortement bombé, portant une curieuse nageoire dorsale, autant que l’aspect étrange de sa tête font de lui, un animal bien particulier. Les spécialistes ont créé une famille propre, les Onynotidés, pour l’unique espèce de centrine.

Ce requin de très petite taille, 80cm à 1 mètre, est largement distribué dans les océans et mers du monde. On le trouve assez fréquemment dans le golfe de Gascogne, en Méditerranée et le long des côtes atlantiques. On a cru autrefois que les centrines capturées au large de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande appartenaient à une espèce différente, mais en fait on s’est aperçu qu’il s’agissait bel et bien d’une seule et même espèce.

Sous le museau très obtus s’ouvre la bouche, assez petite mais armée de dents nombreuses et acérées, mais seulement 3 ou 4 dans la première rangée, en forme de dents de scie. Elles sont inclinées vers l’intérieur, ce qui lui permet de retenir les poissons dont il se nourrit. Noirâtre ou brun. Chacune des nageoires dorsales est armée d’un piquant qui fait saillie au milieu de la nageoire. Silhouette trapue, face ventrale pourvue de crêtes. La section de son corps est triangulaire. Elle a des yeux et évent de grande dimension. La 2ème nageoire dorsale se trouve au- dessus des nageoires ventrales. Sa peau est rugueuse.

Elle vit aux abords des côtes et se tient de préférence dans les eaux moyennement profondes de 60 à 660 mètres. Elle affectionne les fonds vaseux, sur lesquels elle se repose, rendue invisible par sa couleur noirâtre ou brune. On connaît peu sa biologie, si ce n’est qu’ovovivipare, elle a entre 7 à 8 embryons. Les zoologues ne s’en sont pas encore très bien préoccupés. Elle se nourrit d’invertébrés benthiques (vers ou autres) ainsi que de petits poissons.

On pêche parfois la centrine, qui se prend facilement aux lignes de fond amorcées de petits poissons.

Classe :Chondrichthyens ; Ordre : Squaliformes ; Famille : Oxynotidés ; Genre et Espèce : Oxynotus centrine.

Palais Bourbon.

novembre 18th, 2007

Palais Bourbon., originally uploaded by patriarch38.

Régimes spéciaux des «nantis »……mais qui sont les nantis de la République ?

Le gouvernement veut faire acte de justice et d’équité en alignant tous les français, sur le même régime de retraite, soit le régime général. Depuis quelques temps, les médias ne cessent de vilipender ces « nantis » de cheminots, qui avant les autres salariés des régimes spéciaux, entrent en résistance pour défendre un contrat de travail qu’ils ont signé avec leur employeur, (l’Etat), leurs garantissant, non pas des privilèges mais des compensations, dû aux contraintes qui leurs sont imposées. Horaires de travail : nuit, jour et même dimanches et jours fériés, sans oublier les autres astreintes. Pour pouvoir bénéficier d’une retraite à 55 ans, leurs cotisations aux charges sociales étaient majorées de 12% par rapport à celles du régime général, comme elles sont majorées de 1% en Alsace et le département de Moselle. Maintenant, on leurs demande de faire abstraction de ce contrat d’embauche.

Puisque régimes spéciaux il y a, parlons donc de celui de nos élus. A tout seigneur, tout honneur : le Président de la République. Sans remonter à l’ancêtre, prenons l’exemple du sortant : Chirac, avec tous ses cumuls de fonctions et en y ajoutant les indemnités que perçoit tout membre du Conseil Constitutionnel, il perçoit (retraites+ 12 000€ du Conseil : 30.800 euros mensuellement, et malgré ce « pécule », il est encore obligé de squatter un appartement chez un ami.
Sarkozy, s’il ne fait qu’un mandat, touchera 23 250 euros dont, comme tous les anciens présidents, les 12 000 euros mensuels de membres du Conseil Constitutionnel. Lui aussi va cumuler plusieurs indemnités de retraite. Quant à Fillon, il arrivera péniblement à 7 973 euros 33. Espérons qu’il ne va pas demander l’alignement sur celle du chef de l’Etat.

Quand aux députés de droite comme de gauche et centre, si leurs cotisations valent double leurs 15 premières années, il leurs suffit donc de passer 25 ans au Parlement pour cumuler 40 annuités de cotisations, et de percevoir leur retraite à 60 ans révolus (avant c’était à 55ans, on ne pourra pas dire qu’ils n’ont pas fait un effort.) Mais ils pourront toujours continuer à « parlementer », s’ils sont réélus et mettre en pratique le « travailler plus, pour gagner plus ». Ils peuvent aussi cumuler, celle de maire, de conseiller général ou régional, etc. Ce qui a changé, c’est qu’ils ne peuvent plus cotiser volontairement à la caisse de retraite de leur ancien corps de métier. (Caisse de retraite des fonctionnaires pour la plupart. Ils percevront tout de même les annuités qui leurs seront dû, avant leur entrée en politique). Je pense que celui qui a encore son nom, sur la plaque d’un cabinet d’avocats, lui, aura le droit de toucher les dividendes. N’oublions pas que eux aussi cumulent les mandats, donc les retraites. Pour un député lambda qui ne le sera que 5 ans, il percevra pour ce mandat, à 6o ans une retraite mensuelle de 1592 euros. Donc pour 5 années, beaucoup plus que moi, avec + de 40 ans de cotisation.

Idem pour les sénateurs. Cumul des mandats, et comme la presque totalité sont aussi retraités, cumul de salaire et de retraite. Certains sont même milliardaires et atteignent des âges canoniques. Je ne vous mets pas les noms, mais j’en ai tiré 3 au pif : 82, 82, et 85 ans. Je suis sûr qu’il y a plus vieux que l’avionneur.

Leurs indemnités mensuelles s’élèvent pour les uns et les autres, à un peu près : 6 702 euros 50(brut). Pendants les 15 premières années, le parlementaire cotisant double, verse mensuellement pour sa pension 1 111 euros 50 et le sénateur : 850 euros.
Le montant de leur retraite mensuelle est sensiblement la même :
5 ans de mandat : 1 592 euros brut.
10ans de mandat : 3 185, 81 euros
20ans : de mandat : 5 575,16 euros
25 ans de mandat : 5 973, 33 euros. (Brut)

C’est la somme maximale à laquelle ils peuvent prétendre puisque avec les 15 premières années (doublées), ils atteignent 40 ans de cotisation.

Mais rien n’empêche un député au bout de ses 25 ans, d’aller pantoufler au sénat comme le fait Raffarin. Va-t-il avoir le droit de cumuler toutes ces retraites ? Et que touchera sa femme en cas de décès ? Le jour où je lève le camp, ma vieille ne touchera que la pension de réversion qui sera amoindrie de 48% du montant actuel, juste de quoi ne pas crever la bouche ouverte, et encore ne pas tomber malade, au prix que sont les médocs, les consultations et les séjours en hôpital !

Tous les ans, leur caisse est en faillite. Bien que l’assemblée en tant qu’employeur a aussi cotisé pour une somme de 14,9 millions d’euros et que le versement des élus atteint 7,4 millions d’euros, les retraites payées aux pensionnés en 2006, en comptant une moyenne de 2 400 euros nets pas mois, ont atteint la modique somme de 60 millions d’euros. Presque 3 fois les recettes. Un trou d’environ de 38 millions d’euros. La caisse est renflouée grâce à une «subvention de l’Assemblée Nationale», extraite des crédits alloués chaque année au Parlement. Et c’est aussi le contribuable qui casque. Et ne venez surtout pas contester le bien fondé de ce calcul, car la réponse sera : «Cette méthode de calcul est faite, compte tenu de la précarité de notre mandat et de la pénibilité de notre fonction. » SIC !! Ce régime de retraite date de : 1904, je crois !!!!

Je voudrais bien entendre tous nos élus, de droite, gauche, centre et autres demander à Sarkozy de leurs infliger cet alignement sur le régime général, tout simplement pour…l’équité, si cher à notre président et ses média.

Je vous demande donc, à part bien sûr les milliardaires possédants, où sont réellement les nantis.

Ecoutez, je ris en moi-même, en pensant à une grève avec défilée sur les Champs-Elysée de tous nos élus, demandant à ce que cette loi leurs soit aussi appliquée.

D’accord, le Père Noël n’est pas pour demain.

Surtout que leur dernière mesure vaut son pesant d’or : le maintien de l’exonération de la redevance TV n’existera, à partir de 2008, que pour les handicapés. 850 000 personnes, âgées pour la plupart, qui en étaient exonérés jusqu’à ce jour, vont devoir la payer : soit 116 euros en plus avec les impôts locaux. Soit 97 millions d’euros qui iront directement dans les caisses de l’Etat.

Charleroi Gare

novembre 17th, 2007

Charleroi Gare, originally uploaded by patriarch38.

Mes tribulations …………

Lors de chantiers, il y a des villes, des régions et des gens rencontrés qui vous conviennent et « meublent » vos loisirs.

Une ville où j’aimais bien allé est connue de bon nombre d’entre vous. Le décor ressemble terriblement, à celui que j’ai connu lors de ma jeunesse dans l’Est de la France. Les hauts-fourneaux et aciéries avec leurs inévitables crassiers ; et les mines, avec leurs terrils

Charleroi avec ses 200 500 habitants, des Carolorégiens, c’est un nom bien Fransquillon, ça ! N’en déplaisent aux Flamands, ce nom ne m’a jamais vexé. Nous ne travaillions pas à Charleroi, mais à Gosselies chez Caterpillar. (Il y a aussi une usine Caterpillar à Grenoble, nous y faisions aussi les fours.

Je dois vous dire que la première fois que nous y sommes allés, à l’usine, nous avons presque fait un scandale. La première chose que nous installions sur notre chantier, était la table de casse-croûte. Une grande plaque de contreplaqué de marine, posée sur 6 cartons de briques. Tous les soirs, le ch’ti et moi, allions cherché les victuailles. Il suffisait à la sortie du « turbin » de passer chez GB à Gosselies. Vous trouviez tout ce dont vous avez besoin. Je n’ai vu, nulle part ailleurs, un supermarché avec des rayons comportant autant de sorte de chocolats et de cigarettes, cigares et tabacs, à faire pâlir de jalousie, nos Carrefours et autres Leclercs et même la maison des tabacs, si elle existe. Le scandale n’était pas que tous les matins, vers 8 heures, nous cassions la croûte, mais que nous la faisions descendre avec quelques bouteilles de nôtre bon vin Français. Le vin était interdit dans l’usine, même à la cantine.

Les premiers jours, les cadres cravatés (même les petits chefs devaient l’être) faisaient un détour avec ostentation, comme s’ils étaient offusqués par notre vice. Nous étions en tous : compagnons fumistes : 4 ; chaudronnier- mécano 2 ; manœuvres de chez nous 2 et 2 belges embauchés sur place. 3 bouteilles de 75 cl pour 10, ce n’était pas la mer à boire ! Bien sûr, dans le coffre de chantier, il y avait aussi la bouteille de Ricard, pour l’apéro de midi, avant d’aller casser la graine à la cafétéria du GB, mais un petit Ricard à midi, n’a jamais fait de mal à personne. Du moins à un Français … (et vlan !)

Au bout d’une semaine, voyant le travail que nous leur fournissions et que chaque soir, nous leurs laissions un chantier aussi propre que le lit d’une future mariée, ils nous ont adopté, tels que nous étions. Et le jour qu’ils ont vu, nôtre patron cassait une petite croûte et s’envoyait un verre de Côte du Rhône avec nous, ils en étaient soufflés. (Les fois suivantes, nous emmenions notre carburant dans des cubitainers de 22 litres). Dans ces boites américaines, un cravaté doit toujours tenir ses distances avec le petit personnel. Avec le « Mammouth », pas besoin de lui réclamer sa « cote- part », il sortait toujours un « biffeton » dans ces cas là.

Je logeais toujours à Charleroi, chez un des cafés qui garnissaient la place du théâtre. Nous n’étions que Castor et moi. Le premier fut, là où se trouvait l’entrée des artistes. Mais il n’y avait pas de douches. Un café, juste à côté en avait, alors nous prenions notre serviette sur le bras, nos produits de beauté dans les mains, et nous traversions notre hôtel, pour aller prendre la douche à côté. Logeant près du théâtre, nous faisions notre cinéma, c’est normal ! Non ? La fois suivant, nous n’avons eu que 5 mètres à faire pour changer de crémerie. Puis, le café a changé de gérant, car je crois qu’en Belgique, beaucoup de cafés sont la propriété des brasseries. Alors nous avons juste traversé la place, la 4ème ou 5ème fois. Ce café appartenait à une dame âgée, mais tenu par sa fille et son gendre. Un rital ! Nous en avons fait notre quartier général. Un simple coup de bigophone le samedi pour annoncer nôtre arrivée le lundi soir, et notre chambre (toujours la même pour moi), était disponible.

Le soir, nous mangions au resto, pas nécessairement ensemble, j’avais mes goûts et Castor les siens. Je préférais les ritals ou les grecs. Je vais vous avouez que je me suis parfois demandé, s’il y avait des restaurants tenus par des belges, dans cette ville. J’en ai tout de même trouver pour les traditionnelles moules- frites. Et puis, les voltigeurs des frites, mais oui, ces baraques que l’on trouve au moindre coin de rue, elles fleurissaient la place, avec ses papiers gras, et les pigeons éboueurs.

La prochaine fois, je vous parlerais de cette ambiance que j’aimais bien et que l’on ne retrouve pas partout, pas besoin d’aller à Amsterdam, pour chanter du Brel !! :razz:

Outarde à huppe rouge

novembre 16th, 2007

Outarde à huppe rouge, originally uploaded by patriarch38.

Elle exécute des acrobaties aériennes non seulement pour la parade.

L’Afrique du sud est une région riche en outardes puisque pas moins de 10 espèces y vivent, cependant, plusieurs ont été tellement chassées que leurs effectifs sont très réduits Localement, ces oiseaux ont complètement disparu. Leur taille en hauteur, varie de 30cm à 1 mètre 50. La huppe rousse du mâle est caractéristique de cette espèce « Laphotis ruficrista », la femelle en est dépourvue. Elle se distingue également du mâle, par l’absence de gris sur la tête et la poitrine tachetée et non grise, enfin elle n’a pas de noir sous le cou. Celui-ci adulte, fait 50cm.

Commune dans les savanes sèches, parsemés d’acacias et de fourrés, cette espèce passe une partie de la journée à l’ombre de la végétation. Son vol est rapide mais peu prolongé et comporte souvent des acrobaties semblables à celles que le mâle effectue au cours des parades nuptiales. L’oiseau se laisse tomber comme une pierre d’une hauteur de quelques dizaines de mètres et, au dernier moment, il ouvre à nouveau ses ailes tout en faisant une glissade pour se poser. En même temps, il fait claquer son bec, de l’air de dire : « m’as-tu vu ! » Et oui, c’est le seul moment où on l’entend, autrement il est silencieux.

Les coléoptères et d’autres insectes, des substances végétales forment le menu habituel de l’outarde à huppe rouge. La nidification a lieu entre octobre et février en Afrique du Sud. Les œufs verdâtres ou jaunâtres (1 ou 2) sont maculés de marron, brun et gris. Ils sont pondus sur la terre nue avec laquelle ils se confondent. Les poussins qui en sortent sont eux aussi bien camouflés et échappent aux regards surtout s’ils sont immobiles. Les spécialistes distinguent plusieurs sous –espèces, respectivement dans l’est, l’ouest, et le sud du continent africain.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Gruiformes ; Famille : Otididés ; Genre & Espèce : Lophotis ruficrista.

Coati commun

novembre 15th, 2007

Coati commun, originally uploaded by patriarch38.

Pal mal de questions par rapport à lui.

Le coati commun est le représentant typique des Procyonidés sud-américains. Sa silhouette familière est connue de tous, car il n’est pas un village, ou de hameau indigène, sans les « indispensables » jeunes coatis apprivoisés. D’autre part, la chair du coati constitue une source de protéines considérables pour les gens de la forêt et de la campagne. D’ailleurs, si les parties de chasse au tapir ou au pécari se soldent fréquemment par des échecs, les chasseurs ne reviennent que rarement bredouilles, car il y aura toujours un ou deux coatis à rapporter…. en compensation.

C’est un animal diurne à régime omnivore. Il a un corps mince recouvert d’un pelage touffu marron gris, au museau pointu terminé par une petite trompe mobile, à la queue longue et annelée. Il peut peser jusqu’à 7 kg 700 kilos, pour un corps de 50 à 65cm avec une queue de 40 à 65 cm. Ses pattes sont terminées par de fortes griffes, capables de creuser le sol. Il se déplace aisément dans les arbres, et marche en posant complètement le pied à la manière d’un plantigrade. Il est de la famille des ratons laveurs (procyonidés), famille qui comprenait encore dans les années 70, les Pandas, qui par la suite ont été reclassés dans la famille des Ursidés. La variabilité de la coloration est cependant extrême chez cet animal, tant et si bien que les zoologues ont établi la liste d’une dizaine d’espèces et sous-espèces de coati.

Nul ne peut pourtant apporter toutes les justifications requises. Sans vouloir prétendre s’ingérer dans la façon qu’à était établi cette nomenclature, si controversée, on peut tout te fois dire que le Nasua nasua, l’espèce basique du système ; les autres formes décrites pourraient, tout aussi bien, n’être toutes que des variations régionales, ou génétiques de l’espèce souche.

Malgré son caractère on ne peut plus sociable, le coati n’a rien perdu de sa personnalité. Chaque individu jouit au sein d’un groupe, d’une indépendance certaine. Ce ne sont ni des étourneaux, ni des poissons vivant en bac…..ces « créatures collectives ». Au début de la saison des amours, les mâles rivaux se livrent des batailles terribles. Il se nourrit d’œufs de tortues, de crabes, fourmis, insectes, crustacées, champignons, baies voire aussi de souris.

Il vit en bandes de 5 à 8 individus, parfois 10, formées presque toujours de femelles et de jeunes mâles. Les mâles à 2 ans sont exclus du clan, malgré la tendresse des femelles. Les mâles adultes ont par conséquence un mode de vie sédentaire, solitaire et plutôt carnivore. La période de gestation est de 77 jours. C’est la femelle qui construit son nid dans un arbre, 4 à 5 semaines avant de mettre bas une portée de 2 à 5 petits, qui restent au nid, jusqu’à la 6ème semaines.

Ils ont survécu parce qu’ils dominent les animaux de leur taille, comme les iguanes et surtout les ratons laveurs, qui s’effacent à leur vue et leurs laissent l’accès à l’eau.

Classe : Mammifères ; ordre : Carnivores ; Famille : Procyonidés ; Genres & Espèce : Nasua nasua.

14.11.2007

novembre 14th, 2007

14.11.2007, originally uploaded by patriarch38.

Aujourd’hui, de toute la journée, je n’ai pu avoir ma vue habituelle. Non seulement mes 3 pucelles avaient disparues, mais aussi ma montagne. Nous ne voyions qu’un peu plus loin que le bout de nôtre nez. Bon oui, je galèje un peu. Je ne voyais même pas le bout du quartier.

Et puis, vers 17 heures 15, une petite éclaircie. J’ai vite harponné mon HP, pour vous montrer que la neige est bien là haut et que mesdemoiselles les trois Pucelles ont le derche bien au frais !

Voilà un aparté qui m’a permis de reposer mes beaux yeux bleus !! Et puis, il n’y avait pas d’école et de plus, je faisais grève pour défendre mes privilèges sociaux.

D’accord, la photo n’est pas formidable, et si vous ne voyez pas bien, Afflelou ne doit pas être loin de chez vous.

Bonne journée à tous.

Hémigramme à queue rubannée.

novembre 13th, 2007

Hémigrammus à queue rubannée., originally uploaded by patriarch38.

Après les ébats, le mâle se carapate.

L’hémigramme à queue rubanée est un très joli petit poisson très apprécié des aquariophiles débutants. En plus de sa beauté, il a une très grande faculté d’adaptation. Très robuste, il peut vivre dans les eaux de 10°. Argenté, un losange bleu- noir à la base de la queue, traversé par une ligne de le même couleur contrastant avec le rouge vif des nageoires, fait de lui, un magnifique poisson aux multiples reflets.

En banc, dans un aquarium adéquat, cette espèce est du plus bel effet. La souche sauvage se trouve en Argentine, à la latitude de Buenos Aires, dans la région de la Plata. Son régime est très variable, cependant, il préfère, et de loin, dévorer les larves d’insectes tombés dans l’eau ou de petits insectes adultes tombés dans l’eau ou apportés à la faveur d’une crue. Toutefois, en cas de nécessité, il consent à se faire végétarien, broutant alors les algues sur les pierres, ou mangeant les feuilles tendres de quelques plantes aquatiques.

La reproduction n’est ni spectaculaire, ni originale. C’est lors des courses poursuites amoureuses et effrénées, la femelle poursuivant le mâle ou le contraire, que sont émis les œufs et le sperme. Les œufs, (de 600 à 800), semi- adhésifs, se collent aux plantes ou aux roches et se disséminent un peu partout.

Le mâle, quand à lui, n’a plus qu’à se chercher une bonne cachette pour se soustraire à l’humeur fort batailleuse de la femelle, car elle entre parfois dans une ardeur féroce et peut tuer ainsi son propre compagnon.

L’éclosion, si les œufs n’ont pas été «gobé » par les parents qui en sont très friands, a lieu 24 heures après la ponte. Les alevins deviennent adultes au bout de 3 mois. Adulte, il fera 10 centimètres.

Classe : Ostéichtyens ; Ordre : Cypriniformes ; Famille : Characidés ; Genre & Espèce : Hemigrammus caudovittatus.

Bécasseau violet

novembre 12th, 2007

Bécasseau violet, originally uploaded by patriarch38.

Nordique il est, et il aime à le rester.

En hiver, ce petit échassier quitte les côtes prises par les glaces et se rend dans le sud jusqu’au niveau du 45ème parallèle nord, rarement plus loin. C’est sur les rochers qu’il trouve son alimentation mollusques et crustacés. En Europe, il vit isolé ou en petits groupes ; en Amérique du Nord, il fréquente la côte de l’Atlantique jusqu’à la Floride. Il est sédentaire partout où la mer reste accessible, dans la région de Mourmansk, par exemple. La nourriture estivale comprend des coléoptères (carabes), des hyménoptères, des diptères, des araignées et des vers.

C’est un oiseau de taille moyenne mais trapu. Il présente une robe sombre, un long bec à base orangée, et de courtes pattes jaune- verdâtre. En plumage nuptial, les plumes de dessus sont noires liserées de brun et de blanc, fortement strié de taches noires en forme de flèches. En hiver, le dessus des ailes sont : gris- brun foncé. La poitrine et les flancs sont striés de noir. En vol, une étroite bande alaire blanche tranche particulièrement sur les ailes sombres, et la partie central de la queue est mise en valeur par des bordures blanches qui l’encadrent. Les juvéniles ont un plumage plus clair que les adultes. La frange vive des plumes du dos donne un aspect écailleux encore plus important que celui des parents.

La nidification commence en juin, mais on trouve néanmoins des pontes fraîches en juillet. Le nid n’est qu’un petit creux entre des pierres. Le couple se forme quelques jours après le retour des quartiers d’hiver ; les lieux marécageux de la toundra deviendront leur habitat de prédilection. La femelle y dépose 4 à 5 œufs. L’incubation, assurée en grande partie par le mâle, dure 21 à 22 jours. Les poussins acquièrent leur plumage au bout de 3 ou 4 semaines.

Il se nourrit un peu à la manière du tournepierre dont il partage les habitudes et parfois la compagnie. On peut ainsi l’apercevoir sur les parties rocheuses, à la limite des flots, retournant les touffes d’algues ou inspectant minutieusement les moindres crevasses à la recherche d’insectes, de cloportes ou de crustacés que la marée montante fait sortir de leur trou. Adulte, il fait entre 20 à 22 centimètres de taille, 40 à 44 cm d’envergure pour un poids de 60 à 75 grammes. Sa longévité serait de 8 ans.

Classe : Oiseaux ; ordre : Charadriiformes ; Famille : Scolopacidés ; Genre & Espèce : Calidris maritima.

Tapir commun

novembre 11th, 2007

Tapir commun, originally uploaded by patriarch38.

C’est le plus grand mammifère sud-américain.

A mi- chemin entre le porc, le cheval et l’éléphant, le tapir commun est un bien singulier animal, caractéristique de la faune de l’Amérique tropicale.

C’est un habitant des forêts humides de la plaine, qui se tient invariablement au voisinage immédiat de l’eau. Un peu plus petit que son cousin le tapir à chabraque d’Asie tropical, le tapir commun ou tapir terrestre, n’en est pas moins le plus mammifère sud- américain.

Il naît avec un pelage rayé longitudinalement, ressemblant à celui du marcassin. Adulte, il sera brun avec une courte crinière sur la tête et le cou. Il a aussi une trompe qui s’allonge et se rétracte à volonté, mais à la différence de l’éléphant, il ne saisit rien avec elle. Il a un corps lourd et épais, des pattes courtes à 4 doigts pour les membres antérieurs et à 3 doigts pour les membres postérieurs.

Il serait vain de le chercher loin d’une rivière ou d’un lac, car cet animal mène une existence semi- amphibie offrant une ressemblance avec celle de l’hippopotame nain d’Afrique. Plusieurs fois par jour, il se rend dans l’eau pour s’y baigner, s’y rafraîchir et fuir les attaques constantes des moustiques et autres insectes piqueurs. Il peut rester des heures dans l’eau, presque entièrement immergé. C’est dans l’eau qu’il cherche immédiatement son salut à la moindre alerte. Alors qu’il a plutôt une vie nocturne, là où il n’est pas inquiété, il se montre aussi de jour.

Il mange des végétaux et affectionne les pousses succulentes des plantes aquatiques. Comme sa trompe ne lui sert pas d’organe préhensible, comme c’est le cas pour l’éléphant, au contraire il la rétracte presque entièrement pendant qu’il mange. Friand de sel, il sait trouver les roches salées ou les sources d’eau minérale saline, auprès desquelles il se rend régulièrement. Il s’adapte bien à la captivité et s’apprivoise parfaitement.

Après une gestation de 392 à 405 jours, la femelle va mettre bas d’un seul petit de 4,5 à 7,7kg. Adulte, il fera de 90 à 250 kg pour une longueur de corps de 2 mètres environ. Le petit reçoit son pelage d’adulte vers 2 ans. Sa longévité est de 30ans.

Classe : Mammifères ; Ordre : Oérissodactyles ; famille : Tapiridés ; genre & Espèce : Tapirus terrestris.

« Previous Entries Next Entries »