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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2006» septembre

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Le Xénique

septembre 20th, 2006


Le Xénique, originally uploaded by patriarch38.

Un nom étrange pour un étrange oiseau.

Le xénique, dont on connaît à peine une demi douzaine d’espèces, est un passereau exclusivement néo-zélandais. Ce très petit oiseau de 8cm, ressemble extérieurement à un troglodiyte, mais sans toutefois lui être apparenté. Les spécialistes pensent que les Xéniques ont un certain lien de parenté avec les Pittidés, ou brèves.

Le xénique, insectivore, recherche les larves et menus insectes sur le tronc des arbres et parmi les rochers. Son mode de chasse ressemble à celui du grimpereau. Il entreprend ses recherches au pied d’un arbre et grimpe progressivement, en montant en spirale autour du tronc, jusque vers 8 ou 10 mètres du sol, il glisse ensuite en vol plané jusqu’ai pied d’un arbre voisin, pour y recommencer son manège. A terre, il retourne les feuilles mortes et happe prestement toutes les bestioles qu’il découvre.

La forêt peu dense est son véritable habitat, bien qu’une des espèces préfère les endroits rocheux des montagnes. Son vol est rapide et on perçoit distinctement une sorte de vrombissement que produisent ses courtes ailes en battant très vite.

Le xénique construit son nid dans une fissure de roche ou dans un trou d’arbre, même dans un trou du sol. On a également découvert des nids sous l’écorce de certains arbres. L’entrée de son habitation est si menue que son petit corps parvient tout juste à passer. Le nid lui-même a généralement la forme d’une boule et il est finement matelassé de brins d’herbe, de plume et de duvet. Le nombre d’œufs que y dépose la femelle est de 4 à 5 et l’incubation sera de 13 à 15 jours. Il y a généralement 2 couvées par an. Le xénique vert, représenté ici, est l’espèce la plus largement répandue dans les deux îles de la Nouvelle-Zélande.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Passériformes ; Famille Xénidés : Espèce : Acanthisitta chloria

Le Gibbon

septembre 19th, 2006


Le Gibbon, originally uploaded by patriarch38.

Il se déplace suspendu par ses bras démesurés.

Le gibbon ne fait rien comme les autres singes. C’est un animal très curieux, tant par son aspect physique que par ses mœurs. Il possède des bras démesurés, dont il ne sait que faire lorsqu’il se trouve à terre. En revanche dans son domaine aérien, les hautes cimes des arbres de la jungle, ses bras lui assurent un maîtrise totale de mouvement et de déplacement.

C’est un des seuls primates dont le mode de locomotion n’est pas la marche ni le saut. Il ne se déplace uniquement en se tenant suspendu aux branches par les mains. Ce mode de déplacement s’appelle : la brachiation. Les membres postérieurs courts servent de points d’appui pour se tenir sur une branche au repos, ou pour saisir un fruit ou un objet, mais ils n’interviennent que relativement peu dans la locomotion proprement dite. Le peu qu’il se déplace à terre, il marche en tenant ses mains jointes derrière sa tête.

Il se distingue des autres singes anthropoïdes, par sa petite taille (40 à 90 cm, pour un poids de 5 à 8Kg), sa silhouette plus élancée, la présence de callosités fessières et ses membres supérieures très longs ( jusqu’à une fois et demi la longueur de ses jambes. Les doigts sont longs et les pouces, largement séparés des paumes, sont très mobiles permettant ainsi au gibbon de manier les objets avec habileté. Sa tête est petite et ronde, son museau plutôt plat. Les narines sont assez écartées et les canines sont très allongées. Le mâle n’étant guère plus grand que la femelle, il ne peut se distinguer d’elle que par sa couleur, brun plus foncé, voire noire, alors que la femelle est fauve. La face des deux est noire.

Il se nourrit de fruits, de bourgeons, d’insectes, voire d’oisillons et de petits oiseaux qu’il capture en plein vol. Ils vivent en associations familiales, composées du père, de la mère et de leurs jeunes de tous âges. La famille s’attribue un territoire forestier, qu’elle défend à grand renfort de cris contre tout intrus. Il se reproduit tout au long de l’année ; un seul petit qui naît au bout de 7 mois de gestation, et il passe ses premières semaines, agrippé autour de la taille de sa mère. Après le sevrage, il rejoint la vie sociale de sa famille et sera adulte à 6 ans. Sa longévité sera, environ de 23 ans.

Les nombreuses espèces de gibbons (lar, hooloch, concolore et autres) possèdent chacune une gamme de cris caractéristiques. Les différentes espèces sont réparties dans tout le Sud-Est asiatique du Laos à Bornéo.

Classe : Mammifères ; Ordres : Primates ; Sous-Ordre : Catarhiniens ; Famille : Hylobatidés ; Espèces : Hylobates lar.

Coelacanthe

septembre 18th, 2006


Coelacanthe, originally uploaded by patriarch38.

La biologie du coelacante.

Le coelacanthe actuel,Latiméria Chalumnae, date du début de l’époque dévonienne, il y a 410 millions d’années. Il mesure jusqu’à 1 mètre 50 et pèse jusqu’à 100Kg. Les mâles adultes sont généralement plus petits que les femelles. La coloration est bleu foncé avec des marques distinctives blanches.

Le coelacanthe a emprunté de nombreux caractères aux poissons cartilagineux, comme les requins, ainsi qu’aux poissons osseux. Comme le requin, il a une valve à spirale au niveau de l’intestin, pour augmenter la surface et ainsi mieux absorber la nourriture. Comme le requin, il a comme épine dorsale un long tube cartilagineux rempli de liquide, ce qui fournit un support ferme mais flexible pour les muscles. Par contre, il a une tête osseuse, des dents et des écailles. C’est le seul vertébré qui dispose d’un joint intracrânien, ce qui lui permet, comme les grenouilles, de lever la mâchoire supérieure en même temps qu’il abaisse sa mâchoire inférieure et d’engloutir, ainsi, de grosses proies.

Encore, surprenant, il est un ovovivipare : il donne naissance à des jeunes vivants, et il a fait cela longtemps avants que les premiers mammifères n’apparaissent. Les femelles pondent des œufs da la taille d’une orange, qui éclosent à l’intérieur. Les embryons consomment leur poche vitelline, ainsi que les œufs non-éclos. Certains indices laissent à penser qu’ils obtiennent nourriture et oxygène de leur mère. Mais il reste encore beaucoup de mystère. On ignore combien de fois les coelacanthes se reproduisent, leur période de gestation, où les jeunes vivent, et quel est leur taux de croissance.

Le poumon résiduel, empli de graisse, n’est plus fonctionnel et il ne s’est pas non plus transformé en vessie natatoire hydrostatique. Comme chez les autres poissons, ce sont maintenant des branchies qui assurent la respiration. A noter aussi la morphologie du cœur, qui est entièrement linéaire…. Cela à de quoi surprendre si l’on pense, en accord avec les thèses classiques, que le coelacanthe est proches des formes « qui ont mené aux vertébrés tétrapodes. Il existe aussi de nombreuses analogies entre requin et coelacanthe : au niveau des glandes hormonales, du système permettant la compensation de la pression osmotique de l’eau de mer et pour ce qui est du métabolisme de l’azote.

Si le coelacanthe venait à disparaître, il laisserait sans réponses de nombreuses questions, dont celle de la place du poisson dans l’évolution de la préhistoire. Est-ce le coelacanthe, avec ses nageoires primitives en formes de membres, ou le dipneuste, ce poisson à poumons et branchies capable de respirer de l’air que d’extraire de l’oxygène de l’eau, qui serait le plus proche de la lignée qui a conduit les amphibiens, et donc au reste des tétrapodes, jusqu’à nous ? la question reste posée.

Contrairement aux dipneustes qui ont changé depuis leurs origines, il y a 460 millions d’années, le coelacanthe n’est pas cette fenêtre sur le passé que ses découvreurs espéraient. Bien qu’il ressemble beaucoup à ses ancêtres fossiles : « le coelacanthe actuel est un animal hautement spécialisé et extrêmement sophistiqué, qui ne fonctionne certainement pas de la même manière que ces ancêtres d’il y a 400 millions d’années » dit Burton. « Il n’est an aucun cas ancien ou primitif. Il a trouvé des solutions uniques aux problèmes aux quels il était confronté »

Nous pouvons seulement dire que ce poisson ouvre un grand champ de recherches à la science.

Le Coelacanthe

septembre 17th, 2006


Le Coelacanthe, originally uploaded by patriarch38.

Est-ce vraiment un fossile vivant découvert récemment.

Le coelacanthe serait un grand poisson primitif, découvert en 1938, alors qu’on le croyait éteint depuis 70 millions d’années. Sa découverte fut l’une des plus remarquables trouvailles dans le monde animal. Le premier spécimen a été pêché dans les filets d’un chalutier, par 40 mètres de fond. Le second a été pris à la ligne, par un indigène des Comores, à l’ouest de Madagascar, sur un fond de 30 mètres, le 20 décembre 1952, soit 15 ans après la découverte du 1er. Depuis un nombre important de coelacanthe ont été pêché, morts ou vivants, pour enrichir les spécimens d’espèces animales offerts aux visiteurs, dans les musées. Il est convenu, que le coelacanthe a été découvert par la science en 1938, mais en fait, depuis des centaines d’années, les pêcheurs indigènes le connaissaient et le pêchaient à des fins culinaires. Il a été, à cette époque, reconnu que ce poisson ne vivait que dans les eaux des Comores.

Hors, en juin 1998, au cours de leur voyage de noce, un couple et leurs amis qui visitaient un marché à poisson en Indonésie, remarquèrent un étrange poisson d’un peu plus d’un mètre de long. Le marié, chercheur en biologie marine à l’université Berkeley de Californie reconnut immédiatement un coelacanthe. En discutant avec les pêcheurs des Sulawezi et en leurs montrant des photographies, il rencontra deux hommes qui lui dirent qu’ils capturaient parfois accidentellement ce poisson qu’ils appelaient « Raja laut » (Le Roi de la mer) Le 30 juillet 1998, un pêcheur captura aussi accidentellement un autre poisson vivant près de l’île de Menabotua dans l’archipel des Célèbes en Indonésie, malheureusement, ce spécimen mourut quelques heures plus tard, mais la preuve était faite qu’il existait bel et bien, une seconde population de ce poisson,en Indonésie, à 9000 kilomètres de la population supposée être unique.

L’environnement indonésien, où ce poisson vit, est une région où on a observé une activité volcanique assez récente. C’est un environnement semblable à celui où vit l’espèce comorienne. Il semble que comme son confrère comorien, le coelacanthe indonésien affectionne particulièrement les crevasses dans la lave, qui lui offre des cachettes idéales pendant la journée.

Celui des Comores a été baptisé du nom savant de : Latimeria Chalumnae du nom de Courtney-Latimer , conservatrice au East London Muséum et chalumnae du nom de la rivière Chalumna, à l’embouchure de laquelle, il a été capturé. L’indonésien fut donc baptisé Latimeria menadoensis, du nom de l’île près de laquelle il fut découvert.

Ce poisson mesure de 1 mètre 40 à 1 mètre 60 pour un poids de 45 à 95 kilos. Ces deux genres ont cependant quelques caractéristiques différentes, ne serait ce déjà par leur couleur. Le Comorien est de couleur bleu (comme beaucoup de poisson de grand fond), l’Indonésien est de couleur jaune-doré.

Je vous parlerai une autre fois, de leur biologie qui est très étonnante, et qui n’est pas encore tout à fait bien définie, car les spécialistes ont encore à en débattre. Surtout que la dernière espèce, n’est découverte que depuis 8 ans.

Le chevrotain

septembre 16th, 2006


Le chevrotain, originally uploaded by patriarch38.

Un minuscule ruminant qui mange de la viande.

On distingue 3 espèces de chevrotains, qui vivent en des aires très distantes les unes des autres. Le plus connu est le chevrotain aquatique, seule espèce africaine, étroitement localisée dans la forêt hygrophile équatoriale. Cet animal ressemble à la fois à un daim et à une antilope. Il est ni l’un ni l’autre, mais bien un membre d’une famille distincte, celle des Tragulidés.

La principale caractéristique des chevrotains est la présence de deux défenses chez les mâles, qui sont les canines supérieures, extrêmement allongées, et sortant latéralement de part et d’autre de la bouche. Le chevrotain est entièrement dépourvu de bois, mais ses longues canines acérées lui servent d’armes défensives et offensives très efficaces, que l’animal sait fort bien utiliser en cas de besoin.

Bas sur pattes, le chevrotain a le corps trapu, surbaissé en avant, ce qui le caractérise comme habitant de la forêt et plus particulièrement le sous-bois. En effet, cet animal ne se montre jamais à découvert, aussi n’est il pas aisé de l’apercevoir. Il fréquente les vallées humides et se tient invariablement aux abords des cours d’eau forestiers. C’est un solitaire, qui vit par couples uniquement au temps des amours et reprend son existence isolée ensuite. La femelle, met bas de 1 à 2 petits, après une gestation de 120 jours. La longueur du corps d’un adulte est de 1 mètre environ, la hauteur au garrot de 30 à 35 centimètres et le poids peut aller jusqu’à 15kg.

Plongeant à merveille, et très bon nageur, il parvient fuir devant les grands prédateurs en courant sur une longue distance au fond de l’eau. Son régime alimentaire consiste en végétaux (feuilles et bourgeons), mais il dévore aussi une quantité importante de grenouilles, de poissons, et de rongeurs aquatiques, qu’il sait capturer dans l’eau.

Classe : Mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; Famille : Tragulidés ; Espèce : Hyemoschus aquaticus.

L’hoazin

septembre 15th, 2006


L’hoazin, originally uploaded by patriarch38.

Il grimpe en s’aidant de ses ailes.

L’ hoazin est sans doute le plus étrange oiseau d’Amérique du Sud, si ce n’est le plus étrange de tous les oiseaux. De tout temps, les ornithologues se sont posés maintes questions à son égard et sa classification a fait l’objet de nombreux remaniements. Cette incertitude provient du fait que le hoazin est absolument unique au monde, tant par sa morphologie et son anatomie que par ses mœurs et son comportement. C’est un oiseau primitif, lointain descendant de lignées ayant vécu il y a des millions d’année. Actuellement, il a été décidé de le ranger parmi les Galliformes, dont il serait un représentant très marginal.

L’adulte ressemble à un faisan : grand cou, longue queue, haute huppe roussâtre. Le corps est brun au dessus, et rouge roussâtre à jaune rougeâtre en dessous. La face est bleu vif, l’œil est rouge. Autre particularité unique au monde, elle aussi, celle qu’a le poussin de posséder des griffes au poignet de chaque aile, griffes qui disparaissent avec la croissance. Maladroit, à son début, il arrive souvent qu’il chute en se déplaçant hors du nid ; les griffes alaires lui permettent une escalade plus rapide dans les branches. Ce genre de griffes se retrouve chez l’Archéotéryx, l’un des plus anciens oiseaux fossiles. Cette singularité pourrait laisser supposer qu’il soit le chaînon manquant de l’histoire des oiseaux, le lien entre les reptiles. Cependant, le jabot et d’autres spécialisations indiquent qu’il n’est pas si primitif que cela. Les griffes seraient plus une récente adaptation à l’environnement qu’un vestige reptilien.

On le trouve donc de nos jours vivant en bandes en des lieux localisés sur la plaine côtière, le long des estuaires, dans les forêts périodiquement inondées bordant certains cours d’eau du Venezuela et di bassin amazonien septentrional. Il consomme des jeunes pousses et feuilles tendres d’une grande variété de plantes des bords de rivières. Avec une préférence pour les palétuviers, MOUCOU-MOUCOU, un genre d’arum riche en cellulose aux grandes feuilles en forme de cœur renversé. Il mange aussi, à l’occasion des insectes et de petits crabes. Son système digestif est très particulier, car la digestion met en jeu un véritable processus de fermentation bactérienne au sein d’un tube digestif entièrement adapté. L’hoazin est à ce titre la seule et unique espèce d’oiseau ruminant au monde. L’estomac placé très haut dans la cage thoracique, et l’important volume occupé par la panse a modifié et réduit le bréchet, de sorte que les muscles qui s’y attachent pour le vol sont moins gros et moins puissants que chez un oiseau de masse comparable, ce qui confère à l’hoazin un vol lourd, court et disgracieux. La longueur d’un adulte varie de 45 à 55 cm. La couvée est de 2 à 4 petits, mais la durée d’incubation m’est inconnue.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Galliformes ; Famille : Opisthocomidés ; Espèce : Opisthocomus hoazin.

Le Chameau

septembre 14th, 2006


Le Chameau, originally uploaded by patriarch38.

Il survit encore à l’état sauvage en Mongolie.

Le chameau porte deux bosses sur le dos, alors que son cousin le dromadaire n’en a qu’une. On lui donne aussi le nom de chameau de Bactriane. L’origine du dromadaire domestique est encore sujette à controverse, car il n’a pas été possible de retrouver de restes d’un quelconque ancêtre sauvage. Quelques spécialistes supposent que le chameau à deux bosses serait la forme primitive du dromadaire, mais rien n’est moins sûr.

Très longtemps on a cru le chameau éteint et définitivement disparu. Cependant quelques hardes de cet étrange mammifère ont été découvertes dans les immenses déserts de la Mongolie orientale et sur le sol chinois. Plusieurs spécimens sont actuellement élevés au jardin zoologique de Pékin. Le chameau sauvage se distingue du domestique, par la conformation des callosités des genoux et des « noix », comme on appelle certaines excroissances aux pattes postérieures. Depuis la nuit des temps, les chinois ont domestiqué le chameau, qui constitue encore de nos jours, un animal précieux et le seul moyen de transport dans plusieurs régions d’Asie.

Le mâle pèse plus de 800kg, et la femelle jusqu’à 600kg. La taille au garrot varie selon les types entre 1 mètre 80 et 2 mètres 30. A l’instar de la girafe et de l’ours, le chameau va à l’amble (il avance en levant les 2 pattes du même côté.) Les bosses des chameaux constituent des réserves énergétiques, pleines de matières grasses ou dominent l’acide palmitique, l’acide oléique et l’acide stéarique. (Je vous épargne les pourcentages). Il possède également de remarquables mécanismes d’adaptation à la déshydratation. En état de déshydratation, l’animal est capable d’économiser l’eau corporelle par la réduction des pertes hydriques (diminution de la diurèse, arrêt de la sudation, diminution du métabolisme de base, variation de la température corporelle) tout en maintenant une homéostasie vitale pour la survie.

Il dispose également d’une anatomie favorisant la rétention d’eau lors de l’expiration (les sinus très irrigués refroidissent l’air expiré permettant la condensation de l’eau, de la transpiration (rares glandes sudoripares) et de l’excrétion (bouses sèches et urines concentrée) par ailleurs, il possède des mécanismes de recyclage des produits de la digestion comme l’urée, lui permettant de se satisfaire de fourrages de faible valeur nutritive. Le transit digestif étant plus lent et ayant la capacité de séparer les phases solides et liquides dans son estomac (rumen), il augmente la digestibilité des fourrages pauvres. Ce qui lui permet de supporter de très longues périodes de jeûne (un mois) sans boire et sans manger, sous des climats très chauds ou très froids. (UN VRAI USINE, CET ANIMAL)

A l’opposé du dromadaire qui résiste à n’importe quelle température torride, le chameau préfère les climats rigoureux, froids et venteux, des vastes déserts asiatiques. Il supporte admirablement le froid, grâce à la toison extrêmement dense et isolante qu’il porte en hiver. La femelle met bas d’un petit après une gestation de 370 à 440 jours. La longévité est de 45 ans environ.

Classe : Mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; Famille : Camélidés ; Espèce : Camelus bactrianus.

Epimaque superbe

septembre 12th, 2006


Epimaque superbe, originally uploaded by patriarch38.

Petit corps…longue queue ! (S’il vous plait ..pas de jeux de mots)

Les épimaques dont le corps ne dépasse pas la taille d’un pigeon, sont caractérisés par un bec très arqué, long et mince (7cm). Les quatre espèces de ce groupe de paradisiers se différencient par de légères variantes de taille et par la disposition et la coloration de leur plumage ; toutes vivent dans les montagnes boisées de la Nouvelle-Guinée, à des altitudes variant de 1200 à 3300 mètres.

L’épimaque superbe est aussi prénommé paradisier de Meyer. Le mâle est assez semblable à celui du paradisier fastueux. Il possède un dessus noir lustré de vert, de bleu et de violet, avec un bec recourbé et une très longue queue. Le dessous est brun-olive terne, plus clair dans la région de l’abdomen et teinté de violet sur les flancs. Un large éventail de plumes noires avec des bordures violettes est accroché à la partie supérieure de la poitrine. Juste en dessous se déploie un second éventail pectoral de plumes grises avec des bordures blanches, certaines des plumes formant un long et fin panache qui dépasse la base de la queue. La femelle, au dimorphisme prononcé, est de couleur brune ,nuancé de châtain sur le dos et de châtain-jaunâtre sur le capuchon. La gorge est noir fuligineux. Le ventre blanc est strié de noir, sa queue atteint à peine 30 cm. La taille d’un mâle adulte est de 110 à 120 centimètres dont 80 à 90 cm pour la queue. Le poids du mâle est de 237 grammes pour 166 grammes chez la femelle.

Ces oiseaux nichent habituellement dans des souches d’arbres cachées sous la végétation basse de la forêt, dans pratiquement toute la chaîne centrale montagneuse ; des Monts Weyland et des Monts Snow jusqu’à la pointe sud-est de l’île. Il possède un régime mixte. 40% de son alimentation est composé de fruits et de végétaux. Le reste de son régime est constitué d’insectes, de grenouilles arboricoles qu’il capture avec son long bec. La recherche de nourriture s’effectue presque exclusivement dans la canopée des arbres

Comme c’est le cas, pour la plupart des épimaques, il est polygame. Il se livre à une parade individuelle dans le but de séduire une ou plusieurs partenaires. Il faut le voir exécuter sa danse nuptiale. Il se tient le corps droit. Les plumes de la queue légèrement étalées, le panache des flancs largement déployé. Les éventails pectoraux sont érigés, dissimulant presque la tête. Le bec est ouvert, dévoilant l’intérieur jaune écarlate. Parfois, il fait pivoter, comme devant une glace, par saccades, d’un côté à l’autre, comme s’il voulait montrer toute sa prestance. Le nid en forme de coupe est bâti principalement avec de la mousse et des plantes grimpantes. Il est garni de fines racines et de feuilles. Il est fixé sur de petites branches ou une fourche d’arbre. La femelle pond un seul œuf.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Passériformes ; Famille : Paradiséidés ; Espèce : Epimachus meyeri ;

Clooney.

septembre 11th, 2006


Clooney., originally uploaded by patriarch38.

Nouvelles fraîches de patriarch.

Ce matin nous sommes allés en cœur chez Mr le Toubib-Neurologue. Nous sommes entrés dans son cabinet, à 10 heures 15 tapants. Voici ,de mémoire, le dialogue.

« Bonjour, comment allez vous » ?- « Ca va docteur » - « Venez ici : tendez les bras, devant vous, les doigts bien écartés. » Il a essayé tout d’abord de me réunir les doigts les uns contre les autres, puis de descendre successivement les bras. « C’est bien ! » Il m’a fait faire quelques grimaces du visages pour apprécier, non pas mon physique, mais l’exercice de mes muscles faciaux. « Gardez votre tête immobile et avec les yeux suivez mon doigts. » Là encore, je suis le meilleur !

Il retourne à son burlingue, et pianote sur son clavier tous les résultats de mes épreuves physiques. Et tout en continuant sa musique « Souvent des fatigues ? »- « De temps en temps, et toujours inexpliquées. » -« C’est normal, quand ça arrive, ne forcez surtout pas. Repos et Repos !! » -« De plus, depuis 4 ans (le début de ma myasthénie), j’ai les yeux secs, mais maintenant, c’est une kératalgie sèche et récidivante ».- « Votre ophtalmo ne vous a pas fait faire une analyse de sang ? »- « Non pourquoi ? Ca vient de mon âge ! Non ?. »

« Pas nécessairement. La myasthénie provoque parfois cet assèchement ». Pendant un certain temps, je me tortille sur ma chaise, en me disant : dois je lui dire et comment le lui dire. Et puis, tout d’un coup, je lâche le morceau (enfin pas tout à fait) : « Voilà docteur, je n’ai pas que la sécheresse des yeux, mais les selles aussi, et là, la maladie n’a rien à y voir. ». –« Mais si ! » -« La peau du dessus de mes mains aussi ? »- « Il se peut »

Pour mes mains, mesdames, j’utilise une de vos réclames : le savon et gel douche « Rogé Cavaillès » et c’est efficace. Nous sommes sortis de son « antre », chargés d’une ordonnance pour les immuno-suppresseurs (non seulement continuation du traitement, mais, même pas une diminution.), une autre pour analyse de sang (renouvelable tous les 3 mois) pour : NFS-Plaquettes & Transaminases. « Même si vous supportez admirablement le traitement, avec les immuno-suppresseurs, il faut une surveillance permanente. » Et une 2ème analyse pour calculer le dosage des anticorps anti-nucléaires avec anti-SSA et SSB : faire pratiquer par A.M.K. Pour savoir si cet assèchement provient de la maladie ou même du traitement employé.

Nous en sommes sortis à 10 heures 30, avec non pas un soulagement, car je vis maintenant avec cette maladie et je commence à bien la connaître, mais tout de même un peu plus léger de… :50 euros !!

Abbazia di Chiaravalle.

septembre 10th, 2006


Abbazia di Chiaravalle., originally uploaded by patriarch38.

Dimanche dernier, je vous ai parlé de Castell’Arquato, lieu de naissance de mon père. Aujourd’hui, ce sera Chiaravalle, commune d’Alseno, lieu de naissance de ma mère. Ces deux bourgs ne sont distants que d’une trentaine de kilomètres. Cependant, pour se connaître, ni l’un ni l’autre n’a parcouru cette distance. En effet, mon grand-père paternel, était mezzadro(métayer), et il est venu, de Castell’Arquato, s’établir le 13/11/1904 à Chiaravalle (lieu dit : Bellaria). Mon père avait donc,presque 4 ans et son frère puiné, Armando, tout juste un an. Ma mère est née à Chiaravalle (lieu dit : Palozza) le 28/12/1904. Ils se sont donc connus très jeunes.

Chiaravalle est surtout connu pour son abbaye sistercienne « L’Abbazia di Chiaravalle della Colomba ». Chiaravalle vient de ce que son fondateur fut St Bernard de Clairvaux (d’où Chiaravalle). Della colomba : la légende raconte que l’emplacement de l’église lui fut indiqué par une colombe. Là où elle se posa, il y bâti en 1135 une petite église.

En 1150, commence la construction de l’église actuelle, puis le monastère et les autres bâtiments. Les moines fondèrent une communauté agricole, puis beaucoup d’autres dans cette plaine de l’Arda, ainsi que les premiers élevages bovins. Ils créèrent même un fromage , demi-gras à pâte dure, dénommé : « Grana Padano » qui à maturation (1 à 3 ans) a un goût doux et savoureux, égal au « Parmesan Reggiano » reconnu comme produit AOP par l’UE.

En 1221, l’évêque de Milan, Enrique de Settala, consacre l’Abbaye. En 1329, est construite la tour de 56 mètres de haut ; en 1412 : une nouvelle chapelle dédié à San Bernard ; en 1490 est construit le cloître, œuvre de Donato Bramante (Peintre et architecte italien), dont les œuvres les plus célèbres sont la Basilique de Saint Pierre de Rome et le cloître de St Ambrogio à Milan. En 1640, le sculpteur Charles Garavaglia sculpte le majestueux chœur en bois, un vrai chef-d’œuvre de sculpture sur bois.

En 1798, Napoléon chasse les moines cisterciens et les édifices sont vendus. La bibliothèque, documents et autres « trésors » sont vendus ou pillés et même certains brûlés. En 1894, le Bureau Régional pour la conservation et préservation des monuments anciens, achète l’ensemble et commence une restructuration générale. En 1952, l’abbaye restaurée est redonnée aux moines cisterciens, qui y font leur retour après 150 ans.

Aujourd’hui, l’abbaye de Chiaravalle, dans son écrin naturelle, un vrai poumon vert très voisin des villes de Piacenza et Milano, est sans aucun doute, parmi les plus belles et importantes abbayes italiennes. Actuellement, les moines vivent de leur production, de la même façon que les Chartreux, près de chez nous.

Cette photo ? Tout simplement, parce qu’elle me rappelle les fêtes de la « Fête Dieu » lors de mon séjour en pension. Nous faisions aussi un tapis sensiblement le même, avec des fleurs et de la sciure colorée, non seulement dans l’allée centrale de la chapelle, mais aussi tout le long du parcours emprunté par la procession. Sans oublier les reposoirs. J’aimais bien, car ce « travail » coupait l’austérité de notre vie, pendant les 4 jours de préparations (tapis et chants grégoriens).

J’aime savoir d’où je viens, car où j’irai…je le sais déjà !

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